Est-on libre pour choisir sa vie ?

Ecrit par
Eberhardt Michel
sainpaul


MICHEL ET ANNICK EBERHARDT







EST-ON LIBRE

POUR CHOISIR SA VIE ?











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S O M M A I R E
Page

Sommaire 3
Prologue 5

Première partie : les preuves de l’existence de l’Esprit 9

Chapitre 1 L’Esprit ou le Cerveau 11
(Le Bonheur, le Malheur, les effets de l’esprit)
« 2 Apparition de l’Esprit dans l’Univers Matériel 17
(les preuves de l’existence de l’Esprit dans l’atome,)
« 3 L’Esprit et la Matière Inanimée 31
(évolution de l’univers depuis le Big Bang)
« 4 L’Esprit et la Matière Animée 41
(preuves de l’existence de l’esprit dans le vivant,
l’Univers bactériel)
« 5 Manifestations de l’Esprit dans le vivant 49
(Les champs morphogénétiques)
« 6 Les preuves de l’existence de l’Esprit dans la Bible 57
« Conclusion 73

Deuxième Partie La vie de l’Esprit et l’Esprit universel 75

Avant propos 77

Chapitre1 Le cerveau et l’Esprit Libre 79
Apparition de l’esprit libre, action sur le Cerveau
« 2 Le Domaine de l’Esprit 91
(la faculté de penser, utilisation de la pensée)
« 3 L’Esprit libre
: Ame ou Corps Astral 107
« 4 L’Esprit Universel 119
« 5 Le But : Rejoindre l’Esprit Universel 137
« 6 Les moyens de rejoindre l’Esprit Universel 147

Bib liographie 161


PROLOGUE


E st-on libre pour choisir sa vie ? Cette question peut paraître bizarre, mais a priori rien ne permet de le croire. Ne sommes nous pas sous la dépendance de notre cerveau, lui-même réagissant aux instructions de composants chimiques ?
De plus la société qui nous entoure ne nous conditionne-t-elle pas à un certain art de vivre ?

En ce qui concerne l’humain, les dernières découvertes des sciences tendraient à établir que, dès le départ, du fait des gènes dont nous héritons, du lieu où nous naissons, du milieu dans lequel nous vivons, de l’éducation reçue, nous sommes conditionnés et ce sont des réactions chimiques les responsables de nos gestes et de nos actions durant notre vie.
Dès lors qu’en serait-il de notre liberté ? Mais n’est ce pas oublier que nous avons un esprit et que la qualité première de l’Esprit est sa Liberté, (ce dont certains scientifiques ne semblent pas vouloir se souvenir). Malgré tout, du fait de ces découvertes quelques questions essentielles se posent désormais à nous. Est-on libre ? Et a-t-on vraiment la possibilité de choisir son existence ?

Afin de nous permettre de résoudre ces problèmes revenons a une question de base : Qu’est-ce que la vie ? Si l’on en reprend la
définition telle qu’elle est donnée dans le dictionnaire :
"Ensemble des phénomènes (nutrition, assimilation, croissance, reproduction,…) communs aux êtres organisés et qui constituent leur mode d’activité propre, de la naissance jusqu’à la mort".

Tout ce qui existe dans l’univers répond à ces critères des galaxies aux étoiles ou tout objet inanimé. Prenons l’exemple des étoiles : elles naissent, vivent se nourrissent en consommant leur hydrogène, se reproduisent en produisant l’oxygène, le carbone etc…, et meurent en explosant ou en devenant un trou noir. Les éléments radioactifs meurent aussi, puisqu’on a calculé la durée de vie de certains de ces éléments ? Même les atomes vivent : les électrons ne se déplacent-ils pas autour du noyau central, ne se nourrissent-ils pas en capturant d’autres atomes ?
Donc, on peut se poser la question : est-ce seulement le fait de naître, de se nourrir et de mourir, ou le fait de pouvoir se déplacer qui est le signe de la vie ? Dans le sol les éléments tels que carbone, cuivre, fer, etc (les pierres par exemple) se transforment, remontent à la surface ou s’enfoncent dans le sol. La seule réelle différence n’est que dans leur durée de vie : quelques dizaines d’années pour un humain et des milliards pour une étoile.

On peut aussi définir la vie plus simplement comme le passage de l’inanimé à l’animé. Mais n’est-ce pas une définition un peu restrictive, puisqu’on parle de la vie de l’Univers ?

La
définition du mot "vie" retenue ne semble donc pas conforme à la réalité, elle est imparfaite, partiellement fausse. Ne serait-ce pas plutôt la possibilité d’évoluer que l’on devrait appeler VIE ? Et dès lors, la vie serait bien apparue à la naissance de l’Univers.
Mais pour qu’il y ait évolution, il faut un moteur. Pour les scientifiques matérialistes ce moteur serait le hasard et la finalité, pour les scientifiques spiritualistes ce serait un dieu.
Mais la réalité est tout autre car ce moteur ne peut être que :

L’ESPRIT
L’ES PRIT : sa mémoire et son corollaire, la Liberté.

Les récentes découvertes scientifiques apportent les preuves de la nécessité de ce moteur de l’évolution, et elles l’expliquent très clairement. Car, en fait, l’Univers ne peut vivre que grâce à l’Esprit.

Une vérité s’impose : si la mémoire est bien ce qui a permis à la matière d’évoluer ainsi que nous allons le voir, pour l’homme, qui a en plus la liberté pour son esprit, elle lui permet de conditionner ses choix et, ainsi, de conserver les connaissances acquises. Et dès lors de les utiliser.

Mais il devient difficile, à cause de ces nouvelles connaissances, de tenir compte des anciennes et les questions que l’on peut se poser désormais sont : Dieu doit-il disparaître ? A-t-il déjà disparu de nos croyances ! Les savants matérialistes l'affirment et disent pouvoir le prouver. Les croyants maintiennent leurs convictions et cela parfois
dramatiquement. Serions-nous revenus aux Temps Anciens ? Il devient donc urgent de clarifier la situation : c’est ce que cet essai tente de faire, en démontrant la rencontre obligée de la Science et des Religions.

A la lumière des nouvelles connaissances humaines en sciences, mais aussi et surtout, grâce aux dernières recherches archéologiques et aux récentes études de textes anciens sur les religions, il devient nécessaire de s’interroger pour retrouver quel est finalement le but réel de notre vie.
Et si nous devons croire en quelque chose :

Est-ce à la seule réalité de notre vie matérielle ?
Ou à une autre vie dans un monde meilleur ?
Et en quoi pouvons-nous ou devons-nous croire ?




Fina lement, nous devons bien nous reposer cette question :

Pourquoi sommes nous sur terre et quel peut être le But de la Vie ?


* *

*



nUn avertissement s’impose ici :

Cet exposé n’est pas forcement lisible d’une seule traite.
Vous pouvez vous sentir concerné par certains passages de préférence à d’autres.
Il est destiné à répondre aux questions que vous vous posez, mais seulement au moment où vous vous les posez.








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PREMIE RE PARTIE




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LES PREUVES DE L’EXISTENCE DE L’ESPRIT
ET CELA DES LA NAISSANCE DE L’UNIVERS






CHAPITRE 1


L’ESPRIT OU LE
CERVEAU


Avant de chercher si l’Esprit et le Cerveau sont deux choses différentes et si l’Esprit est bien le signe de la vie, voyons si l’existence de l’Esprit est une possibilité et, pour cela, intéressons-nous au seul problème qui préoccupe les humains : leur bonheur ou leur malheur


Du Bonheur et du Malheur

La question qui hante tout être humain, n’est elle pas
"A quoi devons nous d’être heureux ou malheureux ?"
L’influence d’un quelque chose que nous appellerons Esprit et qui influence le cerveau va nettement nous apparaître en examinant ces notions très difficiles à cerner qui nous touchent de près :

"Le Bonheur et le Malheur"

Cela va nous permettre de mieux les comprendre car ce sont deux états parfaitement insaisissables. Chacun de nous en donnera une définition, mais aucune ne sera réellement juste. Ce sont des notions qui n'ont cours que par relativité par rapport à un état, toujours changeant et passé, et dépendant de chaque individu.

Il y a les "grands bonheurs", mais aussi les "petits bonheurs" :
Epouser celle qu’on aime est théoriquement, un grand bonheur.
Contempler un coucher de soleil est un petit bonheur.

Il y a les "grands malheurs", mais aussi les "petits malheurs" :
Perdre quelqu’un que l’on aime est, théoriquement, un grand malheur.
Casser un beau vase est un petit malheur.
Ces cas
extrêmes ouvrent un large horizon. Mais il ne faut surtout pas oublier que tout dépend de l'individu.
Prenons un cas précis : la mort d'un être cher. Ou bien l'individu réagit et il retrouvera rapidement les "petits bonheurs", ou bien, il cultivera son malheur et, malgré tout, retrouvera des "petits bonheurs" liés à son malheur et que lui seul appréciera (par exemple : de doux souvenirs).
On entend souvent dire qu’il y a des gens à qui ils n’arrivent que des malheurs, ou qui subissent une série incroyable de désastres.

Dans la Bible, un exemple type nous est donné de tous les malheurs qui peuvent nous accabler ; c’est l’histoire de Job, Mais le pire n’est pas évoqué : c’est la mort, car ce malheur est définitif, et en l’occurrence il ne s’agit que d’épreuves.
Il était riche, comblé, avait femme et enfants. Yahvé, pour l’éprouver, lui prend tout : ses biens, sa femme et ses enfants. Il est ruiné, nu sur une paillasse, couvert d’ulcères, mais malgré son infortune il continue d’honorer son Dieu.

Que doit-on en penser et en conclure ? Avant de répondre, il faut savoir quel but vous avez choisi pour vivre votre vie.
Si vous avez la foi, on peut penser qu’effectivement ces malheurs ne sont que des épreuves destinées à tester la solidité de celle-ci : dès lors vous pourriez les accepter comme telles.
Mais si vous ne l’avez pas, qu’en est-il ?

Pour essayer de répondre, on doit se poser cette
première question: Quelle est la proportionnalité de bonheur et de malheur dans une vie ? Le plus délicat à juger est la proportion de bonheur et de malheur qui échoit à chacun. C'est la bouteille à l'encre, penserez-vous !!!

En fait, si l'on établit le bilan d’une vie entière, on s'aperçoit que le total des grands et des petits bonheurs est très largement supérieur au total des grands et des petits malheurs. Aussi curieux que cela puisse paraître, c'est normal. Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'il suffit de regarder les animaux qui vivent libres pour comprendre que la vie étant plutôt agréable pour eux, il devrait en être de même pour les humains. Et c'est la réalité. Car c'est de l'Individu, et de lui seul, que dépend son bonheur ou son malheur et non pas de ce qu'on lui propose. Ce qui change tout pour l'humain, c'est qu'il utilise son esprit pour "modifier, amplifier ou réduire ses bonheurs ou ses malheurs". Mais, et, ce n'est pas le moins important, il faut aussi apprendre et savoir les reconnaître comme tels.
Dans un exposé philosophique une question était posée pour un cas bien particulier. La voici :
"Prenez deux enfants : l’un vit dans une famille aisée et dispose de nombreux jouets. L’autre, dans une famille d’alcooliques, est battu tous les jours, sans raison".
Un jour l’enfant riche reçoit un nouveau jouet et
l’enfant maltraité passe sa journée sans être frappé. "Lequel des enfants a été le plus heureux ce jour-là ? ".
Vous ne pourrez jamais donner la réponse, seul l’intéressé la connaît !

Voyons cet autre exemple qui vous montrera l’impossibilité de savoir si une personne est heureuse ou malheureuse. Lorsque vous êtes malade et souffrez dans votre corps, lorsqu’un répit se produit, soit grâce à un médicament ou parce que vous avez trouvé une position qui réduit cette douleur ou tout simplement parce qu’elle vous laisse un répit, n’avez vous pas pendant ces instants une sensation d’être heureux puisque vous ne souffrez plus ?

Le bonheur ne peut être qu’en nous, et c’est là qu’il faut le chercher, et, son secret est simple, il suffit de savoir profiter de ce que l’on a.
On peut désirer et chercher à avoir autre chose, mais il faut commencer par savoir apprécier ce que l’on a. Et pour presque tout le monde c’est ce qui se passe généralement. La récente enquête d’un Institut de sondage révélant que 80% de la population s’estiment heureuse semble bien confirmer cette affirmation. Mais qu’en est-il des 20% restants ? Deux réponses possibles.
Soit ils traversaient ou venaient de traverser une période difficile au moment de l’enquête.
Soit ce sont des éternels insatisfaits. Même s’ils avaient tout ce que l’on peut souhaiter avoir, ils voudraient la même chose mais autrement, c’est leur esprit qui leur joue des tours.

Mais pour les
humains, un élément primordial entre en jeu : notre mémoire, et elle change complètement nos réactions pour une simple raison : utilisée par notre esprit elle va favoriser, à notre demande, soit les bons souvenirs, soit les mauvais. Et dès lors notre futur comportement s’en trouvera changé.
Prenons cet exemple : la mort ou l’éloignement d’une personne proche (suite à un divorce). On peut ne se souvenir que des moments de bonheur ou des mécomptes ou disputes liés à cette relation. Et si on ne cultive que ces bonheurs, on restera heureux. Par contre si on ne veut se souvenir que des désagréments, on ne pourra que cultiver les rancoeurs et peut être voir naître un désir de vengeance ; et on restera dès lors insatisfait et malheureux.

Nous pouvons risquer cette constatation : c'est une illusion qu’entretiennent tous les moralistes, politiciens ou autres, que de nous faire croire que notre "Bonheur" ne viendra que par eux et par ce qu’ils nous proposent, car il n’est seulement qu’en chacun de nous. Ceci est d’ailleurs tellement vrai, que la propagande communiste est obligée, pour devenir efficace, de commencer par démontrer aux gens qu’ils sont malheureux, Jean Valton l’a fort bien expliqué dans son livre "Sans Patrie ni Frontière". C’est toujours la même méthode utilisée de nos jours par certains politiciens ou syndicalistes.


De la mort

Y a-t-il une raison pour qu’elle frappe des jeunes qui semblent promis à un
brillant avenir ou anéantisse des familles entières en ne laissant qu’un seul survivant ? La religion semble incapable d’expliquer ou de trouver une raison. Ne serait ce pas parce que la mort fait partie de l'existence, "si l’on peut dire ?" C'est l'une des lois de la nature et de la vie animale : "manger ou être mangé".

En se référant à la vie dans la nature (plantes ou animaux), on constate que les mêmes évènements s’y produisent. Chez les plantes par exemple un arbre peut être abattu par une tempête, ou lorsque les feuilles d’un arbre caduc tombent, cela arrive au tout début de l’été, mais par contre certaines feuilles tiennent jusqu’à la fin de l’hiver. Chez les animaux une portée peut être anéantie par un prédateur et il peut ne rester qu’un seul individu. De plus jusqu’à ce jour, aucun humain ne s’est révélé immortel.

Il n'y a pas là matière à drame, surtout théoriquement, pour les croyants de n’importe quelle religion, par la mort n’accèdent ils pas à leurs Paradis, auxquels ils ont aspiré toute leur vie ; et c’est même le début d’une vie meilleure.
Ce qui change tout pour l’humain c’est qu’il fait intervenir son esprit. C'est son mental et sa volonté conduits par son esprit qui transforment cette disparition en drame, parce que mal dirigés ; son esprit voulant une explication ou un responsable et il attribue ces coups du sort à une entité extérieure, car il n’a pas encore acquis la
maturité permettant de vivre en négligeant les aléas de la vie pour se concentrer sur l'essentiel : le But de la Vie.

Les sages et les saints de n’importe quelle religion n’ont jamais peur de la mort. Est-ce parce qu’ils savent déjà ce qu’est l’au-delà. On est en droit de le penser.

Dans la Baghavad Gita, Krishna parlant à Arjuna, dit :
"Bien que tu tiennes de savants discours, tu t'affliges sans raison. Ni les vivants, ni les morts, le sage ne les pleure".

Te ilhard de Chardin parlant de sa mort ne dit-il pas :
"C'est dans l’éblouissement d'une Universelle Transparence et d'un Universel Embrassement que j'aurai la joie de fermer les yeux. "

En conclusion :

L’esprit apparaît bien comme une entité différente du cerveau.



CHAPITRE 2


APPARITION DE L’ESPRIT DANS L’UNIVERS MATERIEL


Néces sité de l’existence de l’Esprit

Une démonstration de la nécessité de l’existence de l’Esprit vient d’être apportée par une expérience montrée à la télévision, aux informations nationales du 20 avril 2009. Il a été fait état de recherche sur les possibilités de modifier les informations inscrites sur un ordinateur par la seule action du cerveau, directement, sans utiliser le clavier.

On demandait à des enfants (munis de capteurs) de se concentrer et de déplacer une tache existant sur l’écran de l’ordinateur et même de la faire
disparaître. En se concentrant, ils y arrivaient. On a pu déterminer les zones du cerveau qui entraient en jeu. C’est effectivement le cerveau qui a permis cette opération. Mais seul l’Esprit a pu transmettre à l’ordinateur l’ordre d’exécution de l’opération.

Les savants modernes, par leurs travaux, arrivent à expliquer de mieux en mieux de quoi nous sommes composés, ce qui nous permet de vivre, comment fonctionne notre corps et même quels mécanismes semblent induire notre comportement. Mais, curieusement, plus les connaissances sont grandes, plus il y a des questions simples insolubles pour eux. Si l'on comprend de mieux en mieux l'univers et l’évolution, on ne trouve pas, dans la science, le moyen de répondre à cette question :

"Pourquoi l'évolution ?"

On la constate, mais on ne peut en expliquer ni le pourquoi, ni le comment.
La science explique que l'univers a évolué parce qu'il est soumis aux lois de la physique et que les atomes obéissent à ces lois, mais n'est-ce pas retourner le problème ? Qu'est-ce qui a commencé d'exister ? Les lois de la physique ? Ou bien le hasard de l'évolution a-t-il créé ces lois ? Les lois de la physique se déduisent de ce que l'on observe, mais pourquoi existent-elles ? Et surtout, pourquoi la matière dans tout l'univers suit-elle les mêmes lois?
Les mathématiques ont créé des géométries à quatre, cinq, six dimensions,
des temps négatifs ; ainsi peut-on établir d'autres lois physiques, tout aussi valables. Des galaxies ou des étoiles pourraient être gérées par les lois issues de géométries ou de lois différentes. Et cependant, cela n’existe pas. Le hasard ou la finalité, dit-on, explique l'évolution. Pourquoi, alors, retrouve-t-on toujours la même évolution dans l'univers, des amas gazeux vers les étoiles puis les galaxies et finalement des étoiles vers les trous noirs ?

Si l'on revient à nous, les Humains, on démontre que l'œil se comporte comme la chambre noire d'un appareil photographique : il enregistre tout ce qui est visible. Mais alors, pourquoi ne distingue-t-il qu'une seule chose, si le cerveau le décide…. Est-ce dû au hasard ?

L'oreille entend tous les bruits audibles et pourtant, si vous voyagez dans le métro ou êtes dans une foule, cette même oreille n'écoutera qu'une seule voix, si le cerveau le décide…. Est-ce dû au hasard ?

Les savants expliquent (presque) parfaitement les mécanismes de transmission au cerveau des phénomènes de la vue et de l'ouïe. Mais s'ils comprennent aussi l'exécution des instructions données par le cerveau, ils ne peuvent expliquer pourquoi et comment le cerveau fonctionne sous la direction de la pensée qui l'anime. De même, sans la pensée, ils ne peuvent expliquer pourquoi un être humain normal choisit parfois une solution aberrante
pour ses intérêts et en complète contradiction avec tous ses acquis (physiologie, éducation, instruction, conseils donnés, etc.). Pourquoi le cerveau a-t-il une idée ? Le maître mot des scientifiques matérialistes semble être :

Le "hasard" ou la "finalité".

Tout s'explique seulement par l’un ou l’autre. Mais le hasard ou la finalité ne peuvent en aucun cas expliquer l'évolution, de par la complexité de celle-ci : partir de la galaxie pour aboutir à l'Humain, ni donner l’explication du comportement humain dans sa principale caractéristique qui est la liberté du choix, nul ne peut s’y risquer.
Les scientifiques pensent avoir la clef de tout par le biais de la chimie, de la physique: une histoire de molécules ! ou de la finalité des choses.
Le cerveau ne serait qu'un ordinateur dernier cri. C'est probablement vrai en partie, mais c'est aussi oublier qu'un ordinateur ne fait que restituer ou confirmer nos idées par les notions qui lui ont été fournies.

Prenons un exemple : récemment, des astronomes ont eu une "idée" et ont émis une théorie concernant la formation de la lune.
La voici : la Lune serait une partie de la Terre projetée dans l'espace il y a 3,5 ou 4 milliards d'années à la suite du passage, au voisinage de la Terre, d'un astéroïde géant ou d'une planète du système solaire lors de son changement d’orbite. Ce qui
expliquerait l'âge de la lune et la nature de sa constitution, identique à la nôtre. (Avant ce cataclysme la Terre était vraisemblablement entièrement recouverte d’eau, cet arrachement à pu provoquer l’émergence d’un continent le niveau des eaux ayant baissé)
Les ordinateurs ont permis de vérifier que cette idée serait vraisemblable, mais en fonction de quoi : des éléments scientifiques fournis par l’homme, bien sûr. Car bien que possédant toutes les données, les ordinateurs n’ont pas suggéré cette hypothèse, car jamais une idée ne pourra venir à un ordinateur, même au plus puissant des ordinateurs, et s’il semble de nos jours pouvoir trouver des solutions, elles ne seront toujours que le résultat de calculs dont les éléments de base auront été fournis par l’homme. Qui donne au cerveau ses éléments : ce hasard ou cette finalité, si chère à bien des scientifiques modernes ?

Cet autre exemple atteste de cette différence.
Jetez 3000 pièces d'un puzzle sur une table et calculez vos chances pour que le hasard reforme l'image initiale. Elles sont nulles.
Et pourtant un enfant ou un adulte arrivera en quelques jours, voire quelques heures, à reconstituer ce puzzle. Aucune réaction chimique ne peut expliquer cela. Par contre, le fonctionnement du cerveau ou de certaines de ses parties commandées par l’esprit l’explique très bien.

Encore un exemple : prenez un robot, ou, selon le savant Obseton un millier de singes. Mettez-les, seuls,
devant une machine à écrire et laissez-les frapper au hasard : parfois un mot apparaîtra. Pour obtenir deux lignes de Shakespeare il faudrait 10 puissance 150 frappes. Et si vous voulez qu’ils écrivent une pièce de théâtre, semblable à celles de Victor Hugo ou de Shakespeare, je crains que vous ne soyez mort depuis des millénaires avant qu’elle ne soit jouée.
Liens de la matière et de l’esprit

Une question se pose naturellement : "quels sont les liens de la matière et de l'esprit ? " Les scientifiques définissent ainsi la matière :
Substance, réalité constitutive des corps.
Ils définissent ainsi l'esprit :
L’esprit est un univers temps-espace à temps négatif, distinct de l'univers espace-temps de la matière et pourvu des trois caractéristiques suivantes : l'esprit a conscience de lui-même, l’esprit est un flux continu et spontané de pensées, l'esprit est libre.

Les physiciens modernes, auteurs des théories quantiques, ont découvert et ils admettent que la matière et l'esprit sont liés ensemble au niveau de la plus élémentaire des particules comme l'électron.
D’où cette affirmation : l’Esprit et la matière ont toujours existé ensemble. Et ils devraient toujours exister ensemble. Nous appellerons cette association :
"Matière+Espr it"


Thé ories de l’évolution de l’Univers

En ce qui concerne ce qui se serait passé après la naissance de l’Univers,
les théories sont multiples et variées. Depuis celle de créationnistes qui disent que le monde aurait été créé en 7 jours comme l’indique la Bible, des déistes qui disent que c’est un dieu, des matérialistes qui prétendent que l’univers se serait créé tout seul, on a le choix.
Un livre coécrit par des savants et intitulé "Le monde s’est il créé tout seul" a repris ces diverses théories. On se doit de constater que toutes achoppent ou butent sur un point à un moment ou à un autre de leur démonstration. Par exemple : le déterminisme a du mal à faire accepter que l’on puisse se passer d’un Créateur puisqu’il pose comme base que le but de la création est l’humain. Or pour que cela arrive il faut des conditions initiales bien déterminées, ce qui exige un réglage très précis. En effet des simulations faites par ordinateur révèlent que si ces règles ne sont pas respectées on aboutit à des univers stériles. Il faudrait 10 puissance 60 essais pour réussir à voir l’humain paraître, tant il y a de possibilités variées qui s’offrent au cours de l’évolution.
Une théorie penche pour une évolution par le hasard. Chaque modification créant une possibilité, la meilleure étant finalement exploitée pour la suite.

Une autre, pour l’auto-organisation, créant, pour tout atome ou être vivant, la possibilité d’organiser d’elle-même sa propre structure.

Et même si, à partir de l’animé cela paraît mieux fonctionner, il n’en reste pas moins que la difficulté pour
accepter ces solutions vient de ce qu’il apparaît comme nécessaire, et même indispensable de doter les atomes, comme les êtres vivants, d’une mémoire et d‘une possibilité de choix. D’où la nécessité d’introduire l’existence de quelque chose qui en soit le moteur ou l’inspirateur.

Seu l l’esprit peut répondre à cette exigence, mais ces théories ne peuvent pas accepter cette idée puisqu’elle nie, en quelque sorte, l’existence de l’Esprit au niveau de l’atome.

Il est évident désormais que l’évolution n’est même plus obligée de suivre Darwin (qui veut que seul le mieux "équipé" lors d’une mutation survive) car l’évolution se fait selon le principe de l’arborescence : le choix de garder ou rejeter une mutation dû au hasard pouvant se faire en fonction des avantages donnés par cette mutation au mutant.
Pour toutes ces théories, il n’en reste pas moins qu’en faisant intervenir l’existence de l’Esprit cela facilite bien les choses.


La science et la matière+esprit

Si nous cherchons les preuves de l'existence de la Matière+Esprit dans la science, il faut aborder la science avec un esprit libre de préjugés et avec une volonté d'essayer de comprendre l'incompréhensible scientifique qui a de plus en plus tendance à se rendre hermétique et accessible aux seuls initiés. Dans les livres scientifiques récents traitant de l’évolution, d'astrophysique, de biologie, de chimie, de physique etc... On trouve des
mots inattendus, tels que la "nature", le "hasard" ou la "finalité" ont "choisi", "inventé" ou "produit" un changement.
Curieusement, si vous remplacez les mots nature, hasard ou finalité par "la matière+esprit" en relisant ces ouvrages, vous les comprendrez ou les interprèterez mieux, et ils deviendront nettement plus réalistes.
Mais avant d'aller plus loin, il convient de prendre conscience que le hasard est incapable d'expliquer l'évolution du Big Bang (*) vers l'Homme. En effet, sans "mémoire", une information est intransmissible aux autres. Le hasard présentera une possibilité d’ouverture sur un changement, une modification ou une adjonction. Mais seul l’esprit de la matière+esprit sera capable de pérenniser, d’adopter et de transmettre cette nouveauté, si elle est considérée comme valable. A la limite, on pourrait considérer le "hasard" comme une "idée" de l’esprit de la matière+esprit.
Car faire du hasard le seul moteur de l'évolution revient à jeter les pièces du puzzle en l'air et espérer qu'il se reconstituera tout seul.

Un exemple, choisi dans la vie quotidienne, va illustrer notre propos : si une personne décide d'aller seule à une fête foraine ou à un bal, elle se trouvera au milieu d'une foule et côtoiera ou se heurtera à une multitude de
gens ; si elle décide de rester seule, elle le pourra. Si elle désire faire une rencontre, le hasard le lui permettra peut être, mais c’est elle qui décidera. Ce sera son choix volontaire. N'oublions pas qu’elle est dans la foule. Cela fait penser à la chanson "La foule" d'Edith Piaf : elle y a trouvé un homme, mais cette même foule le lui a fait perdre. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas fait entrer en jeu sa faculté de mémoire. Si elle lui avait demandé, ou s'il lui avait communiqué son numéro de téléphone ou son adresse, elle l'aurait retrouvé car elle aurait gardé en "mémoire" une information.

Cet exemple permet de comprendre que, si les premières rencontres peuvent être dues au hasard, seule l'existence de l'esprit (doté de la mémoire dans la matière+esprit) peut expliquer le succès et le renouvellement des rencontres utiles entre atomes qui se choisissent. Et, ayant décidé de l'intérêt de la rencontre, les renouvellent en communiquant l’information aux autres atomes. Si seul le hasard joue, il ne sera valable que pour : "Une" rencontre et "Une Seule", car le hasard n’a pas de mémoire. Le calcul des probabilités donnera peut être un début de réponse, mais pensez au nombre de combinaisons possibles dont l'atome dispose pour passer seulement de la lumière à l'hydrogène et à l’hélium, puis concentrer cet hydrogène et cet hélium en étoile, puis en
galaxie, puis dans ces galaxie faire naître les planètes.
Dès lors, le temps nécessaire deviendra infini.
_____________________ _________________________ ______________
(*) Big Bang : Explosion initiale de la matière concentrée en une seule masse avant la naissance de l'Univers.
Or, la création des milliards de galaxies, contenant chacune de un à dix milliards d'étoiles, n'a pris que quelques millions d'années.

L ’exemple suivant, pris dans la vie d'aujourd'h ui, donne une preuve supplémentaire quant à la nécessité de la mémoire et de la transmission par l'Esprit. Dans leurs laboratoires, les savants ou les ingénieurs chimistes étudient et tentent, au hasard, ou selon une idée de recherche, des combinaisons de métaux : fer, cuivre, zinc, platine, or, etc… qui ne donnent, bien souvent, que des alliages sans intérêt. Un jour, par "hasard", un amalgame va posséder des propriétés intéressantes et retiendra l'attention. Dès lors, c'est la volonté et la mémoire des savants qui permettront de reproduire cet alliage.

Il en est de même dans l'univers. C’est une volonté qui fait que tout l’Univers évolue dans le même sens, d'une seule et unique façon. Et c'est seulement l'existence de l’esprit de la matière+esprit qui permet la répétition et la multiplication des rencontres utiles parce que choisies. Pour l'univers dans sa totalité, il n'y
a pas d'autres voies utilisées et pourtant elles existent.

Un autre point fort important, permet de démontrer l'existence de la "matière+esprit " depuis les origines. Ce sont les lois découvertes par les savants qui, prouvent selon eux que l'évolution ne peut être que matérialiste. Ces lois sont celles de l'électromagnétism e et de la gravitation (forte ou faible). Ce sont elles qui conduisent naturellement à l'évolution du monde, du Big Bang vers la lumière, puis de l'hydrogène vers les concentrations de l'hydrogène et de l’hélium, qui donneront naissance aux étoiles, puis aux galaxies,…etc. Mais qui a commencé d’exister ? La matière ou les lois ? C'est poser le problème de l’œuf et de la poule. Lequel des deux est apparu le premier ? Dire que la matière a suivi des lois pour évoluer revient à affirmer que les lois ont été décidées ou inventées avant la naissance de l'Univers. Il y aurait donc un grand ordonnateur qui aurait lancé la machine après l'avoir programmée. Théorie éminemment plausible mais qui ne semble pas apporter beaucoup d'eau au moulin des Matérialistes.

La chimie nous apprend qu'il faut parfois un catalyseur pour séparer deux corps: le cerveau agirait-il de même vis-à-vis du complexe "matière+esprit " lié dans l'Atome ? Cependant si l’esprit inclus dans la matière+esprit tend vers sa libération au fur et à mesure de
l’évolution on doit trouver deux choses : la volonté d'évoluer et, au fur et à mesure de cette évolution, plus de conscience.
Ce libre arbitre existant au niveau de l’atome pourrait expliquer le Big Bang. La concentration initiale, formidable, de la matière+esprit expliquerait la possibilité que l’esprit contenu dans cet esprit+matière concentré le puisse. A moins d’admettre l’autre possibilité : que ce soit l’Esprit Universel(*) qui a été l’auteur de l'explosion initiale.

A partir de la naissance de l'univers et de la formation des atomes, des étoiles, des galaxies, et des composants des planètes, seule la présence de la matière+esprit permet d'expliquer les évolutions successives. Cette espèce de liberté du choix se manifeste réellement et concrètement avec les premières associations d'acides aminés; ils ne s'assemblent pas au hasard, mais par choix volontaire.

Avec l'apparition de l'ADN, et de la vie, la route qui nous annonce s'ouvre. Dès les bactéries, le libre-arbitre est définitivement confirmé.
Puis les structures (les neurones) qui doivent aboutir à la formation du cerveau se créent. C’est chose faite avec les animaux; dès l'ère des reptiles, apparaît le premier animal doté d'un embryon de cerveau : l'ancêtre de la musaraigne. Puis le cerveau humain apparaît avec la faculté qu'il aurait eue de rendre libre l’entité Esprit de son imbrication avec le
cerveau et de l'ensemble matière+esprit. Nous tenons alors un des buts possibles de l'évolution.


L’Esprit et la physique quantique.

La "Matière+Esprit " a-t-elle été détectée dès l'atome ?
Lorsque les savants physiciens modernes ont commencé à étudier de près les particules composant l'atome, ils ont rencontré des problèmes tels que les lois des théories mécanistes ont été sérieusement bousculées. Est donc apparue la nécessité de créer de nouvelles voies d’approche, car il est impossible de prévoir, avec exactitude, ce qui se passe réellement.
On en a été réduit à introduire le principe d’incertitude d’Einsenberg pour tenter de comprendre les mouvements des électrons, tant ils sont imprévisibles. L'univers de Newton était construit à partir d'un ensemble d'entités de base possédant certaines propriétés fondamentales, créées par Dieu et, par conséquent, non justiciables d'une analyse plus approfondie. D'une façon ou d'une autre, cette notion était implicite dans toutes les théories de la science naturelle jusqu'à ce que les hypothèses nouvelles énoncent explicitement que le monde ne peut être compris comme un ensemble d'entités inanalysables.

Dans la nouvelle vision du monde, l'univers est conçu comme un tissu dynamique d'événements interconnectés. Aucune des propriétés d'une partie quelconque de ce tissu n'est
fondamentale ; elles découlent toutes des propriétés des autres parties. Et la cohérence générale de leurs interactions détermine la structure du tissu entier.

"La théorie quantique ne peut expliquer la valeur donnée à la masse de l'électron, la théorie du champ celle de la charge de l'électron, ni la théorie de la relativité celle de la vitesse de la lumière". Dans la conception classique, on considérait que ces quantités étaient des constantes fondamentales de la nature, ce qui n'exigeait aucune explication ultérieure. Dans la vision moderne, leur rôle de "constantes fondamentales" est considéré comme temporaire et reflète les limites des théories actuelles.
En physique classique, les facteurs impliqués dans une expérience sont appelés "variables locaux" car ils sont propres aux objets. Ils permettent d'introduire le calcul des probabilités.
En physique sub-atomique, les variables locaux sont représentés par des connexions entre des événements séparés dans l'espace, à travers des signaux-particules et réseaux de particules qui respectent les lois habituelles de la séparation spatiale.

Les physiciens en sont arrivés à constater que toutes leurs théories des phénomènes naturels, y compris les lois qu'ils décrivent, sont des "créations de l'esprit". Ce qui suit va bien nous montrer que la matière+esprit est une réalité dès l’atome.

Dans la
théorie des quantas, les événements individuels n'ont pas toujours une cause bien définie. Par exemple, le saut d’un électron d’une orbite atomique à une autre ou bien la décomposition d’une particule sub-atomique peut survenir sans qu’aucun événement ne les ait déclenchés, ni qu'on ait pu les prévoir avec précision ! On en est réduit à introduire le calcul des probabilités. Dans le cas d'un électron, la rotation de la particule est tributaire de deux valeurs : la force de rotation et l’axe de rotation. L'électron, pour un axe de rotation donné, peut tourner dans un sens ou dans un autre. Les physiciens déterminent souvent ces deux valeurs par haut et bas.
La propriété primordiale d'un électron rotatif échappe aux concepts classiques. L'axe de rotation ne peut pas être toujours défini avec certitude. De même que les électrons présentent certaines tendances à exister en certains endroits plutôt qu'en d'autres, ils présentent également des tendances à tourner autour de certains axes. Premier point acquis :
La liberté.

Un mouvement perpétuel et continu, imprévisible et incessant dans les atomes (des électrons) est, ce qu’il est convenu d’appeler un "mouvement Brownien". Ce qui prouve bien l’existence d’un flux continu. Deuxième point acquis :
Le flux continu.

Dans l'impossibilité de dissocier l’observateur de l’observé, on en est venu à la nécessité de les associer
l'un à l'autre. En effet, ce n'est qu'au moment de la mesure que l'on détermine son axe. Aucune loi mécaniste ou relativiste ne permet de savoir dans quel sens on va le trouver en train de tourner. On constate qu'il tourne dans un sens ou dans l'autre.

Ce qui suit va nous montrer que l'électron est conscient de lui-même puisque, dès qu'on le mesure, il accepte de se fixer sur un axe de rotation précis. Nous l'avons influencé. Cependant, dès qu'on prend les mesures de n'importe quel axe de rotation, l'électron s'avère tourner dans un sens ou dans l'autre autour de cet axe. Autrement dit, l'acte de mesurer donne à l’électron un axe précis de rotation. Troisième point acquis :
La Conscience de lui-même.

Avec l'électron, composant théorique de l'atome avec le neutron, le fait de l’existence de "l’Esprit" à ce niveau se trouve donc absolument confirmée, car il présente bien les 3 caractéristiques nécessaires : un flux continu spontané, libre et ayant conscience de lui-même. Ce que les scientifiques reconnaissent.
Autre observation, aucun signal ne peut être retransmis à une vitesse plus grande que celle de la lumière, mais au-delà de ces connexions locales, d'autres connexions non-locales sont récemment apparues : connexions qui sont "instantanéesqu ot;, considérées par certains physiciens comme
l'essence véritable de la réalité quantique.

C’est ce qu’a révélé l’expérience des photons jumeaux :
Au départ on a un "amalgame" fait de 2 photons intriqués localement, puis on brise cet amalgame en deux, chaque morceau partant dans sa propre direction. Il est logique de penser qu’à l’arrivée; quand on mesure les propriétés de l’un, on puisse en déduire les propriétés de l’autre puisqu’ils sont de la même nature. En connaissant l’état de l’un, on peut connaître celui de l’autre sans avoir à le mesurer…Seulement voilà, les lois de la physique quantique veulent que les propriétés du photon (et des autres particules) ne soient pas parfaitement déterminées avant la mesure : on a beau produire une succession de photons dans les mêmes conditions d’énergie et de milieu ambiant, à chaque mesure, leurs caractéristiques varient de façon aléatoire.

Tant que les deux photons sont rassemblés (intrication locale), leurs propriétés sont communes (polarisation identique, par exemple). Normal. Mais quand on les sépare, chacun poursuit sa route, leurs caractéristiques variant aléatoirement, ce qu’on verrait si on pouvait les mesurer plusieurs fois. Sauf que ces variations aléatoires ne peuvent pas dépendre l’une de l’autre car cela contredirait justement cette loi d’indétermination. Autrement dit, aucun des photons ne peut utiliser la mémoire de leur passé commun ou la lumière.
Dans l’expérience d’Aspect les photons jumeaux A et B étaient séparés
de 12 mètres et pourtant B savait toujours instantanément ce que faisait A. En effet des horloges atomiques associées aux détecteurs captant A et B ont mesuré très précisément le moment d’arrivée de chaque photon.
La différence entre les deux temps est inférieure à quelques dixièmes de milliardième de seconde, or la lumière seule capable de transmettre une information n’a, dans ce même temps, que la possibilité de parcourir trois centimètres, distance bien inférieure au 12 mètres séparant les photons jumeaux. La même expérience réalisé par le physicien Gisin et son équipe en 1998, effectuée en portant la distance à 10 kilomètres, a confirmé ce résultat.

Conclusi on : si lors de la mesure, ils affichent des caractéristiques identiques, c’est qu’ils sont liés, dans le présent, par l’Esprit.

C#039 ;est aussi ce que nous prouvent, de nos jours, les théories de la physique quantique moderne, avec l'expérience EPR, imaginée par Einstein, Podolsky et Rosen, et réalisée par Alain Aspect, Jean Delibard et Gérard Roger, avec l'aide d'une galaxie (connue sous le n° 0957 + 561), extrêmement éloignée, dont la lumière met des milliards d'années à nous parvenir.
La lumière de cette galaxie, à son départ, doit contourner une autre galaxie et cette lumière est déformée par le champ gravitationnel extraordinairement fort qui se trouve autour de la galaxie contournée. Ce qui a pour résultat d'incurver l'espace, comme le prévoit
la relativité d'Einstein. John Coliedman a constaté et détaillé que le comportement d'un photon en présence d'une pareille lentille fournissait une illustration excellente du rôle joué par un observateur dans la création de la réalité quantique. Il explique que :
Si un observateur regarde avec un appareil conçu pour voir les particules de lumière, celles provenant de la galaxie 0957+561 sont déviées, soit à droite soit à gauche, en rencontrant le champ gravitationnel de la galaxie écran.
Si on remplace cet appareil par un autre prévu pour détecter les aspects ondulatoires de la lumière, l'observateur découvrira que les photons observés passent simultanément des deux côtés de la galaxie écran.

Il est important de savoir que le même photon ne peut être observé par les deux appareils simultanément. Ainsi par le choix qu'il fait de l'appareil de mesure, l'observateur contraint le photon à se manifester sous forme de particules et à passer d'un seul côté de la galaxie ou à se comporter comme une onde et à passer de part et d'autre de la galaxie. Ce choix, de l’appareil de mesure, affecte irréversiblement le comportement du photon devant la galaxie écran. Ce qui rend cette connexion entre l'observateur et la réalité du photon encore plus extraordinaire c'est que le photon qui contourne la galaxie se trouve à des milliards d'années lumière de la Terre.

Autrement dit, par son
choix des appareils de mesure, l'observateur influe sur un événement qui a eu lieu il y a des milliards d'années ! Peut-on trouver plus belle démonstration de la vitesse de l’Esprit Libre et de sa faculté d’aller en temps négatif ou en temps positif ?

Que pour l’Esprit la durée du temps soit inexistante, c’est une évidence.
A l’échelle humaine on peut le vérifier. Prenons ces exemples : regardez défiler les secondes sur votre montre ou attendez quelqu’un, la minute qui s’écoulera ou le temps de votre attente vous paraîtra très longs. Par contre, lisez d’une seule traite un livre de plusieurs centaines de pages ou ayez une activité qui vous passionne, les heures que vous aurez passées vous paraîtront très courtes.

Mais seule l’existence de l’Esprit peut expliquer que des connaissances scientifiques de découvertes récentes soient déjà contenues dans les enseignements des fondateurs de religions très anciennes et qu’il suffit de les décrypter et de les traduire dans notre langage moderne pour le vérifier.

Prenons ces exemples :
Que l’Univers soit issu d’un Big Bang, tous les astrophysiciens commencent à le croire. Or, dans la Bhagavad Gita, (livre d’initiation du Brahmanisme) le Big Bang et le Big Crush (*) y sont déjà expliqués (nous verrons cela au chapitre 3)
Dans la Bible (livre sacré des Hébreux), la vie de la Terre depuis son origine et son basculement dans des temps historiques y sont relatés ou suggérés (nous le verrons au
chapitre 6)

En voici d’autres :
Voyons ces textes de la Bhagavad-Gita, où sont reprises les traditions védiques, Krishna, s'adressant à Arjuna lui dit :
"Bien qu’elle semble divisée l’Ame Suprême demeure Indivisible"


N’est ce pas l’annonce de cette connaissance que nous commençons à approcher :
"L’Unicité du Tout"

D’ail leurs le physicien Arthur Eddington pense :
"Nous avons atteint un point de connaissances où l’interconnexion entre nous et l’Univers apparaît : Nous sommes, sans doute, tous connectés à l’Univers, au passé lointain de la création et sans doute à l’avenir éloigné, d’une façon encore éloignée et qui nous dépasse".

La seule réponse possible c’est de dire que c’est
"L’Esprit ".
Dès l'apparition des traditions religieuses, la connaissance de l'éternité de l'esprit et de la matière+esprit est attestée.

_________________ _________________________ __________________
(*) Big Crush : Recontraction finale de l’Univers en fin de vie.
Voyez ces textes de la Bhagavad-Gita, Krishna, s'adressant à Arjuna sur l'existence de l'éternité de l'esprit, lui dit :
"Jamais ne fut le temps où nous n'existions, moi, tous, toi, tous ces rois et jamais aucun de nous ne cessera d'être"
(Puisque nous sommes dotés d’un esprit et qu’il est indestructible).

L e Bouddha a
ainsi, défini "l'esprit " par ses composants :
"Ce que nomme le "Moi" est une combinaison de forces et d'énergies physiques et mentales en perpétuel changement. Flux continu de pensée :
O Ratthapala, c'est tout à fait comme une rivière de montagne qui va loin et qui coule vite, entraînant tout avec elle ; il n'y a pas de moment, d'instant, de seconde où elle s'arrête de couler, mais elle va sans cesse coulant et continuant. Ainsi Ratthapala est la vie humaine, semblable à cette rivière de montagne".

Dans la doctrine du Bouddha nous trouvons ces affirmations :
"Un commencement au courant vital des êtres est inconcevable. Sans fin concevable est ce cycle de continuité".


Comme l'a dit par ailleurs, le Bouddha à Ratthapala :
"Le monde est un flux continu et il est impermanent".

D'où sa conclusion :
"L'espr it a conscience de lui-même, il est un flux continu de pensée et il est libre".



CHAPITRE 3


L’ESPRIT ET LA MATIERE INANIMEE


L’esp rit existe-t-il dans la matière inanimée ? Voyons ce que nous disent les théories de l'évolution et les enseignements des religions.
Et, afin de mieux comprendre, nous allons suivre l’action de l’Esprit dans l’évolution de l'Univers, dans la création des atomes et dans la naissance de la
Terre.


De l’Evolution de l’Univers

Actuelle ment, 3 théories s'affrontent en ce qui concerne la vie de l'univers.
La première prétend que l'univers est stable.
La seconde qu'il est en expansion pure et simple.
La troisième dit qu’après une phase d'expansion il se recontractera.


nDe la possibilité du Big Bang

Le problème de la naissance de l’Univers se heurte au fameux mur de Planck. Impossible de savoir ce qui s’est passé avant ce mur.

Mais une simple réflexion nous ramène à cette réalité : dans la vie rien ne se crée, rien ne se perd : tout se transforme. Autrement dit l’Univers ne peut pas être apparu de rien.

Une nouvelle théorie scientifique (dite du Big Bounce) due aux équations du physicien Martin Bojowald (qui a utilisé des outils théoriques combinant la physique quantique et la relativité générale et où l’espace-temps n’est plus continu mais progresse par sauts minuscules), apporte une possibilité de réponse. Cette théorie impose à l’Univers des limites inférieures pour la taille et supérieure pour l’énergie. Il n’aurait donc jamais été réduit à l’état point zéro.

Cette théorie du Big Bounce énonce que l’Univers se rétracterait en une petite boule hyper massive (condition que remplit très exactement un trou noir) qui donnerait naissance à un Nouvel Univers en explosant.
Les récentes découvertes de l’astrophysicien David Elbaz concernant les trous noirs offrent
la solution de ce qui existerait avant le mur de Planck.
Puisque, en effet, il est absolument impossible de voir un trou noir, il est donc impossible de le voir s’il existe avant le mur de Planck.

Et la théorie du Big Bounce permet d’expliquer l’inconnu d’avant le mur de Planck. Il suffit de comprendre que c’est un trou noir géant (invisible de part sa nature) qui a explosé à cause de sa concentration énergétique générant, d’une part le milieu de gaz dense, chaud et homogène, et une multitude de petits trous noirs qui ont pu ainsi donner naissance aux étoiles dans une phase initiale. Et ces étoiles étant groupées ont, dès lors, pu constituer des galaxies.


Des Trous noirs

Voyons ce que l’on en sait.
Le problème qui se posait jusqu’à récemment, était la réalité de leur existence et leur utilité. Car, en fait, la propriété principale d’un trou noir étant d’absorber tout son environnement, il était difficile de le trouver.

Un trou noir est une concentration de matières telle que le poids de celui-ci devient infini. Et jusqu'à présent on croyait qu'il ne laissait probablement plus rien s'échapper, pas même la lumière ; par contre on pensait qu’il pouvait s’évaporer en émettant ce que l’on croyait n’être qu’un rayonnement thermique.

C’est ce que deviennent actuellement certaines étoiles lorsqu’à la fin de leur vie elles n’explosent pas, mais se transforment en trous noirs de masse inconnue.

"Des
trous noirs de petites masses pourraient s'être formés aux hautes températures et hautes pressions de l'univers très primitif hors galaxies" indique Stephen Hawking et, de par leur nature, ils sont introuvables.

Depuis que l’existence des trous noirs a été établie, l'existence de nombreux trous noirs a été vérifiée.
Dans chaque galaxie, il en existe beaucoup de petits, et il en existe au moins un très important au cœur de chaque galaxie. D’ailleurs il en a été trouvé un au centre de notre Galaxie et de toutes les galaxies étudiées.

De plus, on a remarqué qu’il y avait une relation entre la taille d’un trou noir et celle de la galaxie : plus le trou noir du centre d’une galaxie est important, plus la galaxie est grande.
On vient de découvrir, dans une galaxie voisine un gigantesque trou noir, qui aurait déjà avalé probablement un milliard d’étoiles.

Par ailleurs, on voit des quasars situés aussi loin que les galaxies les plus lointaines, ou peut être, encore plus loin, d’une luminescence telle que l’on ne pouvait expliquer leur éclat, jusqu'à ce que David Elbaz en étudiant le quasar HE0450-2958 constate qu’en son centre existait un trou noir géant et qu’il émettait un fin pinceau lumineux de 22 000 années lumière vers une galaxie voisine en formation disposant d’une importante quantité de gaz, où naissait chaque jour une nouvelle étoile. Et les dernières photographies fournies par le télescope spatial Hubble
ont confirmé cette nouvelle interprétation de ce rayonnement : il donnerait bien naissance à de nouvelles étoiles, ces photographies ont en effet confirmé qu’à l’extrémité des jets projetés apparaissaient de nouvelles jeunes étoiles.

Une conclusion s’impose :
Un trou noir serait une matrice servant de lieu de régénération des étoiles, en reconstituant les étoiles mortes grâce à un mixage de la matière absorbée par ce trou noir. Par ailleurs, ces observations confirment la théorie avancée par certains astrophysiciens qui affirment que les étoiles seraient apparues dès le Big Bang et bien avant les galaxies.

Cette découverte laisse à penser que l’Univers aurait pu naître d’un gigantesque trou noir et vient confirmer la théorie du Big Bounce, qui laissait entendre qu’il n’y a jamais eu une première naissance pour l’Univers.


Du Big Crush ou Big Bounce

La science, considère qu’en l'état de nos connaissances, la théorie du Big Bang, est plausible En physique, la découverte récente des quarks a établi qu’au moment du Big Bang, ils auraient pu émerger de la désintégration de particules super massives et, qu’à cet instant, l'univers aurait choisi de devenir matière plutôt qu'anti- matière.

D’autres théoriciens pensent qu’immédiatement après le Big Bang les populations de matière et d'antimatière étaient égales. Une différence minime en faveur de la matière a permis d'éviter que matière et antimatière ne
s'annihilent, sans plus se reconstituer, en se transformant éternellement en lumière. Mais qui dit choix dit nécessité de choisir, c'est une preuve supplémentaire de l'existence de la matière+esprit.

Si on considère la 3ème théorie comme la plus vraisemblable, apparaît la nécessité du Big Crush (recontraction finale de l’Univers en fin de vie) ou du Big Bounce (état de transition entre un Univers en effondrement et un univers en expansion), Pour les astrophysiciens la théorie du Big Bang est actuellement reconnue comme la seule valable d’où la nécessité et la possibilité du Big Crush ou Big Bounce.
Dans le cas ou ces évènements seraient possibles, le temps devant s’écouler entre le Big Bang et le Big Crush ou Big Bounce, pour les scientifiques modernes, se situerait dans une fourchette de 80 à 120 milliards d'années.

Cela fait également partie de la croyance des brahmanistes et des bouddhistes. Voici, ce qu’en disent les enseignements védique, brahmaniste et bouddhique lorsqu’ils parlent d’un Esprit Universel et de la périodique destruction de l’Univers
D’ailleurs un Bing Bang initial (première naissance) est absolument incompatible avec l’existence d’un Esprit Universel, lui-même étant éternel.

Dans la Baghavad Gita, Krishna dit :
"Sans fin, nuit après nuit tombe la nuit et avec elle, les êtres dans l'anéantissement sans qu'ils rien, n'y puissent ...".

Krish na dit aussi
:
"A la fin d'un âge (vie d’un Univers), ô fils de Kunty, toutes créations matérielles rentrent en moi et au début de l'âge suivant, je crée à nouveau".

E t le Big Crush est même annoncée par le Christ, n’a-t-il pas dit sur la fin de la vie de l'univers (Evangile de Mathieu) :
"Le soleil s'obscurcira, la lune perdra son éclat et les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées"

La durée entre le Big Bang et le Big Crush ou Big Bounce a de même été fournie par la tradition brahmaniste : une pulsation de l'univers correspondrait à une vie de Brahma. Le calcul donne le chiffre de 200 milliards d’années.

Pour la tradition bouddhiste, qui affirme que l'inévitable et "périodique destruction" de l'univers se produit après une durée nommée "Kalpa", et que le Bouddha décrit ainsi :
"Tous les cent ans, un vieillard vient effleurer avec un mouchoir de la plus fine soie de Benarès une montagne plus haute et plus dure que l'Himalaya. Après un Kalpa, la montagne est rasée au niveau de la mer".

Un calcul scientifique a été effectué par M. Hubert Reeves, et il est estimé à 10 puissances 12 années soit cent milliards d’années.

Mais en fait, cela dépend surtout de la masse totale et de la forme de l’univers. Jusqu'à récemment, la masse connue de l'univers excluait la possibilité
qu’il soit stable ou cesse un jour son expansion, car il était considéré comme sphérique, et sa masse n’aurait été que de 10 % de la masse nécessaire à une recontraction.

Des observations récentes ont complètement reposé le problème. L’Univers, ne serait pas sphérique, mais plat. Ce qui faisait penser à sa sphéricité, c’est qu’après la découverte de l’existence d’un bruit provenant de tous les azimuts du fond du ciel, on a d’abord cru que l’Univers était sphérique. Les dernières images fournies par des satellites d’observation de l’univers indiquent une plus grande concentration de galaxies régionalement correspondant à un univers plat. Cette forme n’aurait d’ailleurs rien d’étonnante, puisque conforme à celle des galaxies actuelles, toutes plates, bien quelles soient issues elles-mêmes de noyaux d’accrétion de matière, généralement en boule au moment de leur constitution. Notre Univers aurait donc tendu vers sa forme actuelle, plate, ce qui entraîne, de facto, une diminution de volume de plus de la moitié.
Ajoutons à cela les découvertes récentes : ainsi le vide stellaire entre les galaxies contient de l’hydrogène, de l’hélium et d’autres composants, ainsi que des neutrinos en nombre infini, qui ont sans doute une masse, (ce que l'on pense avoir prouvé récemment). Il y a aussi d'innombrables étoiles invisibles appelées : naines brunes.

Tous ces éléments pourraient réduire la masse manquante de cet Univers Plat. Malgré tout, il existerait
une différence énorme, entre la masse des éléments visibles et recensés entrant dans la composition de l’Univers connu (10% à 15% dans le cas d’un univers plat), et la masse nécessaire, rendant le retour vers le Big Crush ou Big Bounce possible.
Cependant, les astrophysiciens viennent de découvrir, au cours d’opérations de mesure pour contrôler la masse totale d’une galaxie (calculée d’après les lois de la gravitation), la nécessité d’envisager l’existence d’une masse ou matière nouvelle inconnue, qu’ils ont appelée :

"Matière Sombre ou Matière Noire".

Ce serait en effet le seul moyen d’expliquer une grande partie des différences entre leurs calculs et la réalité. Cette masse est pratiquement invisible, différente de la masse visible, son existence a bien été détectée, mais on en ignore totalement sa nature, mais elle pourrait bien constituer une bonne partie de la masse manquante.

On doit donc se poser la question : le Big Crush ou Big Bounce est-il possible ? Mais pour que cela soit possible il faut que la vitesse de fuite depuis le Big Bang aille en diminuant. Ce qui semblait bien le cas car d’après les astronomes, 1 million d’années après le Big Bang, la vitesse d’éloignement des galaxies (actuellement trouvées à 13,7 milliards d’années lumière de notre Terre), allait en diminuant. Et la vitesse d’éloignement des amas galactiques situés à seulement 7 ou 8 milliards d’années lumière le confirmait, étant bien moindre. Cette vitesse
d’expansion devant tendre vers zéro, avant de s’inverser, peut-on considérer tous ces éléments comme un commencement de preuve du retour possible vers le Big Crush ou Big Bounce ?

Malheureusement, les dernières découvertes concernant les mouvements des galaxies s’inscrivent en faux dans ce processus. Les astrophysiciens viennent de constater que cette vitesse au lieu de continuer à diminuer se s’est mise à augmenter depuis 6 ou 7 milliards d’années. Ce qui les a d’ailleurs obligés à introduire l’existence d’une force mystérieuse "anti-gravitéqu ot; répulsive qui s’oppose à la gravité et qui serait liée à la densité d’énergie du vide quantique. Elle serait responsable de ce nouveau taux d’expansion de l’univers ; ils l’ont appelé "énergie noire" et elle contribuerait à compléter le solde manquant du contenu de l’univers.

La question qui se pose dès lors est, si l’univers est à nouveau en expansion le Big Crush est il encore possible ? IL y a deux réponses possibles : Soit cette expansion s’arrêtera d’elle même lorsque cette énergie aura atteint les limites de ses possibilités, et la décélération de la vitesse d’expansion reprendra son cours.
Ou, à la fin d’un Kalpa, lorsque les trous noirs situés au centre des galaxies auront consommé toutes les étoiles de leurs galaxies celles-ci devenant des trous noirs, elles entraîneront l’Univers à se transformer brusquement en un gigantesque trou noir : Nous aurions droit à un superbe Big Crush
ou plus exactement un super Bing Bounce dans ce cas !

Petite remarque : cette matière sombre ou matière noire et énergie noire n’est elle pas annoncée dans ce texte de la Bhagavad Gita ?
"Il existe cependant un autre monde, lui éternel, au-delà des deux états, manifesté et non manifesté de la matière".
Etat manifesté donc matière visible.
Etat non manifesté donc cette matière sombre ou matière noire et énergie noire.

Une autre petite remarque s’impose à l’Esprit :
Il ne faut pas oublier que la taille réelle de notre propre univers nous est inconnue On l’estime à 55 milliards d’années lumière.
L’immensité de l’espace n’est pas forcément limitée à notre Univers connu, et d’autres Univers existent, sans aucun doute.


De la création des atomes et de la matière inanimée

Revenons à l'évolution de l'univers.
Le Big Bang ou le trou noir annoncé comme une possibilité et compatible avec la notion du Big Bounce a donné naissance a priori à une masse gazeuse ne comportant probablement que de l'hydrogène et l’hélium. Ces composants sont stables. Les étoiles sont nées grâce aux trous noirs, mais seul l’esprit, inclus dans l'atome (matière+esprit), provoquera les concentrations par affinité des atomes, d'où pourront naître ces étoiles et ces galaxies. Cette concentration est loin d'être incontournable. Par contre, elle est d'une absolue nécessité pour poursuivre
l'évolution car, si celle-ci était restée au stade de l’hydrogène et de l’hélium sous forme de voile ou de nuage, l'évolution se serait arrêtée.

Soulignon s un point fort important. L’astrophysicien Carter a observé que l'équilibre entre les forces de gravitation cherchant à provoquer l'effondrement de l'étoile sur elle-même et les forces électromagnétiques travaillant à l'encontre de la gravitation et permettant la vie de l'étoile est si infime, qu'une variation de 1/10 puissance 40 de cette force de gravitation aurait empêché la formation des étoiles. Le hasard est bien incapable de répéter universellement, à l’infini et à l’identique, cet essai avec la précision que cela implique, sans ne jamais se tromper. Et il faudra que l’hydrogène et l’hélium "inventent" la fusion nucléaire dans des étoiles, qui permettront la formation des atomes lourds pour que l'évolution continue : Hasard ou Volonté de poursuivre l'évolution ?

La fusion nucléaire au centre de l’étoile, immense chaudron, va donner naissance au carbone et à l’oxygène, qui vont permettre la fabrication de tous les éléments lourds. Mais si le réacteur s'emballe, tout va de nouveau fondre. Sir Fred Hoyle et l'astrophysicien William A. Fowler ont fait remarquer que l'oxygène et le carbone, les deux éléments fondamentaux de notre vie, sont produits en quantité égale à l'intérieur des étoiles.
Si l'un des deux avait été produit plus que l'autre, la Terre et la vie sur celle-ci auraient été impossibles. Pour sauver les éléments ainsi créés.
"Les atomes", seuls composants de l'univers, vont trouver par hasard une astuce : la chaudière va exploser et projeter dans l'espace environnant tous les éléments lourds fabriqués.
Mais plutôt que d'impliquer la nature, le hasard, l'astuce, ou la finalité, n'est-il pas plus simple de dire que cela a eu lieu parce que l’esprit de la combinaison matière+esprit existe ? Donc choix possible.
Qui a trouvé et maintenu cet équilibre sinon la matière+esprit. Ayant éprouvé la validité de cette association, elle a pu communiquer aux autres l'idée d'en faire autant.

Et ce n’est pas tout. Examinons la création des cristaux et leur faculté de choisir ce qu'ils veulent garder. Imaginer deux atomes libres évoluant dans l'espace et par "hasard" ils vont se rencontrer et se donner, en s'unissant, une nouvelle possibilité qui n'existe ni dans l'un, ni dans l'autre. Cette possibilité n'apparaît qu'une fois l'union réalisée.
Le "hasard" seul peut provoquer la rencontre mais pas la reproduire.
Or, ils se sont reproduits à l'identique, et en de multiples combinaisons donnant ainsi l'existence, ou plutôt la vie à des milliards de milieux solides.
Ces cristaux ayant de nouvelles propriétés (dont la sélectivité, essentielle pour l'évolution) vont permettre la naissance du milieu solide.


De l’évolution de la planète Terre

Certains théoriciens pensent que la Terre se serait formée à l’époque où notre soleil aurait été entouré d’une nébuleuse gazeuse. La circulation irrégulière de ces gaz aurait entrainée des points d’accrétions qui peu à peu auraient donné naissance à des planètes (comme cela se passe actuellement dans la nébuleuse d’Orion).

D’autres théoriciens que la matière solide étant créée dans une étoile, les planètes vont pouvoir se former autour d’un soleil par accrétion des éléments lourds et des atomes libérés par l’explosion de cette étoile. Dans ce cas, notre soleil aurait eu à l'origine, un compagnon qui aurait explosé et ainsi permis la formation des planètes par captation de ses débris et des éléments nouvellement constitués, dont l’eau, sous forme de glace.

Les forces de gravitation et les mouvements du soleil aidant, le système solaire va se former, avec son cortège de planètes et de débris de toutes sortes. Les constituants, bien qu'en proportion différente selon les planètes, seront les mêmes (méthane, gaz carbonique, cristaux, oxygène, hydrogène, eau). Notre Terre se serait ainsi formée il y a 4,5 à 5 milliards d'années.

P armi ces planètes, l’une va se trouver être suffisamment éloignée du soleil pour offrir une température
convenable, ni trop basse comme Jupiter ou Saturne, ni trop élevée comme Vénus ou Mercure. C'est elle qui sera "choisie". La matière+esprit va y poursuivre son évolution, en facilitant l'apparition du biote (*) terrestre et de la vie. Il faudra un à deux milliards _________________________ _________________________ _________
(*) Biote, milieu composé des éléments nécessaires à la vie : eau, air, oxygène, nutriments.
et demis d'années pour créer le milieu adéquat et passer du biote, au départ purement chimique, (entité chimique vivante selon la théorie développée
par James Lovelock dans son livre "Gaïa, planète vivante"), à un milieu équilibré se défendant contre les agressions diverses et les changements de composition de l'atmosphère.
r
La matière+esprit va dès lors se surpasser : des arrangements divers d'atomes vont se fédérer, partager leurs aptitudes en une sorte de symbiose, créer de nouvelles molécules emmagasinant de l'énergie et la restituant au moment voulu. Si vous ne voyez dans la "création" par la matière d’associations d'atomes, de molécules complexes, telles que les graisses, sucres, alcools, avec l'aide du seul soleil et du rayonnement cosmique, que des réactions chimiques dues au hasard, vous vous trouvez devant un sérieux problème technique : comment limiter ces productions ?
Car elles le seront. Et en effet si du sucre se forme, mais aussi
des graisses, des alcools, c’est en quantité limitée : Par Quoi ?

C'est une nouvelle preuve de l’existence de la "matière+esprit " puisqu'elle a créé mais aussi trouvé les moyens de limiter ses créations par l'invention d'une molécule spéciale, rudimentaire, ancêtre de la chlorophylle.
Celle-ci saura limiter les appétits des nouvelles molécules créées. La chimie démonte les mécanismes, mais ne peut expliquer comment la chimie elle-même a su limiter ses créations. On peut démonter les mécanismes de l'évolution de l'inanimé vers l'animé, mais on ne pourra jamais expliquer qui a créé cette voie, à moins d'admettre :

"L’Existe nce de l’Esprit dans la Matière+Esprit"
n
Mais dès lors, on se doit de changer la notion concernant la définition de la vie :
La Vie serait l’Esprit.
Et dans ce cas, la vie serait bien apparue en même temps qu’apparaissait l’atome au moment du Big Bang ou Big Bounce.

CHAPITRE 4


L’ESPRIT ET LA MATIERE ANIMEE


L’Unive rs Bactériel

Dans leur livre "l'Univers bactériel", Lynn Margulis et Dorian Sagan ont expliqué les conditions existant sur notre terre avant l'apparition de la vie. Nous allons en reprendre les termes, car s'ils expliquent bien ce qui s'est passé, il n'en reste pas moins des zones d'ombre :

Le Pourquoi ? Et le Comment ?

La
Terre était enveloppée par un milieu liquide, composé de méthane, de gaz carbonique et d’eau, provenant, entre autres, de l’accrétion des matières ayant constitué la planète primitive il y a 4 ou 5 milliards d'années.
Une activité volcanique intense y régnait et créait des périodes où les nuages de poussières obscurcissaient et arrêtaient tout arrivée des rayons solaires et cosmiques, faisant passer la Terre par toutes sortes de gammes d'énergie, et générant ainsi la création ou la disparition de nouvelles et nombreuses combinaisons moléculaires.

Réce mment, l'éruption du Pinatubo aux Philippines donne une idée des conditions créées par l'éruption d'un seul volcan : une baisse d'un ou deux degrés de la température a été enregistrée lors du passage du nuage de cendres autour de la Terre. Multipliez cela par des centaines de volcans, tous aussi actifs, et vous comprendrez pourquoi les conditions atmosphériques ont pu enregistrer de si fortes variations.

L’oxygène de notre atmosphère aurait pu apparaître hors du milieu liquide au moment de la naissance des continents grâce aux volcans.

Puis, peu à peu, des chaînes complexes de combinaisons moléculaires ont vu le jour et ont su résister à ces variations. Le cyanure et l'hydrogène existants dans l'espace interstellaire se transforment en adénine, partie essentielle de l'un des nucléides universels entrant dans la composition de

l’ATP
(Adénosine Tri Phosphaté)
l’ADN (Acide DésoxyriboNucléique)
l ’ARN (Acide RiboNucléique).

Ce rtaines molécules ont servi de catalyseur, puis "accidentellement " ou "volontairement " les composés chimiques se sont mis à l'abri dans des bulles. Les expériences que la nature a menées pendant cette période dite archéenne en donnant naissance à de longues chaînes d'hydrates de carbone, ont produit des composés carbonés d'hydrogène, d'oxygène, d'azote, de phosphore et de soufre, d'où une immense diversité de substances.

Une curiosité de cette évolution est de constater que, seuls, six éléments ont constitué le dénominateur commun de toute vie représentant 99 % du poids sec de tout être vivant : ce sont le chlore, le soufre et le phosphore comme donneurs d'électrons ; le magnésium, le sodium et le potassium comme récepteurs d'électrons.


La première question qui vient naturellement à l'esprit, est : la "nature ayant essayé" des milliards et des milliards de combinaisons, pourquoi n'a-t-elle conservé que celles indispensables à la venue de la vie ? La matière inanimée savait-elle ou ne savait-elle pas où elle allait ?

La seconde question est : pourquoi, seules, certaines combinaisons ont-elles été retenues ? Et ce, sur toute la Terre, alors que des molécules dispersées supportaient des conditions externes différentes : chaleur, froid,
quantité de méthane ou de CO2, proximité ou non d'un volcan, ce qui aurait pu normalement donner naissance à des combinaisons fort différentes et certainement valables. Les essais exécutés en laboratoire le démontrent aujourd’hui, et se retrouvent dans quelques coins oubliés de notre Terre supportant des conditions étonnantes, de température ou de pression. Seulement, voilà : pour que la vie puisse apparaître, il fallait un milieu spécifique. Et la "matière+esprit " l'a constitué et a utilisé uniquement celui-là. Les conditions, pour l'apparition de la vie sont réunies. Celle-ci va apparaître.

Deux théories actuellement en vogue tentent de donner une réponse.
1°) Depuis, que l'on a découvert, sur des astéroïdes, des molécules d'ATP, d'ADN et d'ARN susceptibles de donner naissance à la vie, certains savants pensent que la vie sur Terre aurait pour origine la fusion de ces astéroïdes percutant notre sol et se mêlant au milieu éminemment favorable au développement ultérieur. Cette hypothèse, si elle tend à prouver l'universalité du développement de la vie et l'Unicité de la voie choisie, ne fait que reporter ailleurs la naissance des molécules nécessaires à la vie.

2°) La seconde dit que dans l'océan originel, composé de méthane, d’eau, de gaz carbonique, d’oxygène, de sels divers, parcouru par des champs électriques et/ou magnétiques se seraient créées les molécules de base
de la vie, l’ARN et l’ADN et, qu'aidées de l’ATP, elles auraient un jour : "Appris la Vie".

Juste avant l'apparition de la vie, les cellules inanimées "créées" par le milieu terrestre se présentent ainsi : autour, une membrane semi-perméable (sorte de filtre) laissant passer certaines substances chimiques, interdisant les autres. A l'abri de cette membrane lipidique, de type phospholipide, l'ATP transporte vers l'intérieur les éléments qui vont constituer l'ARN et l'ADN. L'astrophysicien A. Hoyle a estimé les chances pour que le hasard fabrique de l'ADN à 1/10 puissance 40.000. Le hasard n'y est donc pour rien. Seule la "matière+esprit " l'a pu. A ce point de transformation, le développement de la cellule est tel qu'il ne lui manque que la Vie.

Au fait, qu'est-ce que la vie ? Rappelons en la définition
"Ens emble des phénomènes (nutrition, assimilation, croissance, reproduction,…) communs aux êtres organisés et qui constituent leur mode d’activité propre, de la naissance jusqu’à la mort". Pour être vivante, une cellule doit d'abord être auto-poietique (*). La cellule inanimée se dupliquait par scission ; la cellule animée va se dupliquer par reproduction.
Donc, pour passer de l'inanimé à l'animé, au moment où nous en sommes, il suffit d'un léger coup de pouce. La question et toute
la question est là !

Quoi ou Qui l'a donné ?
____________________ _________________________ ______________
(*) L’Auto-Poéise est un ensemble impératif de processus bioénergétiques permanents (y compris la formation de composés carbonés) par lesquels tous les êtres vivants se maintiennent et se régénèrent continuellement.
Il existe 3 possibilités :

La première est celle des matérialistes qui disent c’est
"le hasard".
A un moment donné, à la suite d'une mutation chimique due à l'environnement et aux décharges des orages électriques ou magnétiques, un électron a été cassé ou transformé et la vie est apparue. De nos jours c'est ce que cherchent à faire les savants en laboratoire, en tentant de recréer la "soupe" primitive et le milieu électrique et magnétique de la Terre à ses débuts.

La deuxième possibilité est celle des déistes, c'est un
dieu qui aurait donné le coup de pouce.
Il peut, ayant jugé que les conditions pour le passage de l’inanimé à l’animé étaient réunies, avoir donné la vie aux cellules inanimées

La troisième est et reste la plus plausible.
La matière+esprit a simplement continué son évolution, après avoir suivi un chemin difficile jusqu'à la création des cellules inanimées. Elle a pris
l'initiative de les animer grâce à "l'esprit " contenu dans la matière+esprit avec ou sans aide extérieure.

Ce
passage d’un état à l’autre serait alors le début de la manifestation de la libération de l’esprit de l’entité matière+esprit.
Et dès lors ce qu’il est convenu d’appeler la naissance de la vie : "Passage de l’inanimé à l’animé", ne serait en fait que

le début de l’activité de l’Esprit se différenciant et commençant à se libérer de la matière+esprit.



Evolution après l’apparition de la vie.

Ces cellules vivantes ont un nom :
"Les Bactéries".

nAprès l’apparition de la vie, les preuves de l’existence de l’Esprit et de son libre arbitre, dès les bactéries, sont nombreuses et indiscutables.

Nous allons maintenant suivre ces bactéries dans leur évolution et voir comment l'esprit, dès le début de sa libération, a bien continué de gérer l'évolution sur la terre.

Une remarque liminaire s'impose : les savants biologistes modernes ne considèrent plus la théorie de la compétition de Darwin qui veut l'élimination des plus faibles comme la seule fiable et réaliste. L'évolution serait plutôt due à la coopération ou à la finalité et cela démarre avec les bactéries.

Le codage de l'ADN qui permet la formation des éléments nécessaires à la vie est, théoriquement, simple et clair :*X* nucléotides fixés sur l'ADN permettent de produire *Y* acides aminés bons pour coder *Z* protéines. Et, la nature, ou plutôt, l'esprit de la vie a
"inventé" un système qui permet de coder plus de *Z* protéines avec seulement *X* molécules, en décalant sur l’hélice de l'ADN le début de la lecture des opérations, ce qui lui permet d’avoir plus d'acides aminés, donc plus de protéines.
Est-il possible d’imaginer que le hasard puisse effectuer une pareille invention ?

Au début de la vie, seules existaient les bactéries anaérobies ou procaryotes. Elles ont vécu depuis leur apparition, aux alentours d'un milliard et demis d'années après la création de la Terre jusqu'à, il y a deux milliards et demis d'années. Pendant ce temps, elles étaient les seules vivantes, et, grâce à l'esprit de la matière, elles ont "inventé": le moteur rotatif photonique, la respiration sulfurée, la photosynthèse et le moyen de fixer l'azote. Elles étaient probablement adaptées au milieu ambiant composé de méthane et de gaz carbonique, à l'abri des trop fortes radiations ultraviolettes grâce à l'épaisse couche de CO2 couvrant alors la Terre. Ces bactéries survivent encore de nos jours, mais seulement dans les zones qui leur sont restées favorables, près des cheminées volcaniques par plus de 3000 mètres de fond, ainsi que le prouvent les récentes découvertes faites le long des failles océaniques. Mais cela n’établi-t-il pas en même temps, qu’elles ont réussi à réduire leur taux de reproduction, en conformité avec leur environnement

Ces
mêmes conditions existant actuellement sur Vénus ou Titan, si des bactéries y sont nées, elles pourraient suivre la même évolution que sur la Terre, à condition que les températures leur deviennent favorables.
La Terre serait toujours la propriété des procaryotes, si la vie n'avait pas voulu continuer son évolution. Mais deux événements allaient causer leur perte. Leur taux de reproduction : cette bactérie donne naissance à 2 puissance 144 bactéries en 48 heures.... Même avec un taux de survie faible, la famine risque de se manifester au bout de 2 millions d'années.

Mais elles ont fabriqué leur principal ennemi : leur consommation de l'hydrogène de l'eau a libéré l'oxygène augmentant ainsi l’oxygène libéré par les volcans. Lorsque ce taux d'oxygène a trop augmenté, il y a eu un immense génocide et presque toutes ont péri. Seules, quelque unes, ayant trouvé le moyen d'utiliser l'oxygène, purent survivre en inventant un système métabolique exigeant, lui, de l'oxygène. Ainsi naquirent les bactéries cyanogènes.

L'esprit de la vie avait trouvé la solution pour continuer l'évolution.
Ma is est-ce que le passage par les bactéries anaérobies n'était pas indispensable pour le développement de la vie ? La suite des événements le laisserait croire. En effet, sous le règne des bactéries anaérobies si l’apparition de l’Oxygène libre a bien été la cause de leur disparition, grâce à
elles ce taux d'oxygène est passé de 0,001 à 21 %. Les nouvelles bactéries cyanogènes ont su limiter leur consommation d'oxygène et créer un biote où la teneur d'oxygène s’est stabilisée à 21 %.

On a bien l’impression, dira Lyn Margulis, d'une "décision consciente", maintenir l'équilibre entre danger et opportunité :
Trop d'oxygène = combustion,
Pas assez d'oxygène = asphyxie.
La biosphère développée par les bactéries a même mis un couvercle pour réduire l'effet des ultra violets : la couche d'ozone. C’était il y a environ 2 milliards d'années.
Les bactéries Eucariotes (cellules à noyau vivant dans l'oxygène) ainsi créées ont, semble-t-il, manifesté une connaissance tout à fait extraordinaire des systèmes antipollution. Ces régulations cybernétiques de la surface de la Terre sont une superbe preuve de l'existence de l'esprit au niveau de la bactérie.

Ces bactéries vont d'ailleurs faire mieux. Elles vont inventer indirectement la sexualité apparue avec elles durant l'Archéen, il y a 2 milliards d'années. La sexualité se définit comme une recombinaison de gènes provenant de plusieurs sources. Initialement les bactéries se reproduisent de manière asexuée : elles doublent de taille, recopient leur ADN puis se divisent, chacune des parties contenant la reproduction de l'ADN
initial. C'est sans doute une bactérie endommagée qui, en remplaçant ses gènes perdus par des gènes issus d'une bactérie morte et les absorbant par un transfert, aurait ainsi inventé la sexualité. En effet, les bactéries possèdent une faculté primordiale : absorber les gènes qui se présentent, pour les utiliser ou les rejeter. En outre, elles se transmettent librement certains traits héréditaires grâce à leur ADN, assimilant, pour survivre en cas de changement externe, des réplicons qui, absorbés par la bactérie, et considérés comme utiles, se trouveront rajoutés à l'ADN par l'intermédiaire d'un grand réplicon conjoint à l'ADN. Enfin, des canaux peuvent s'établir entre bactéries pour la transmission d'éléments utiles à leur survie.

Cette évolution s’est trouvée facilité par la présence de l’Esprit libre associé désormais à la cellule vivante.

Une étude récente sur la bactérie Escherichia coli (bactérie inoffensive qui voyage dans notre corps de la bouche jusqu’aux intestins) faite par les chercheurs biologistes de l’équipe de l’américain Saeed Tavazoie de Princeton a démontré que cette bactérie avait la faculté d’anticiper les conditions qu’elle allait rencontrer durant son périple. Ainsi, de la bouche où elle se trouve dans un milieu oxygéné, à 37,5°c, elle va passer dans l’estomac, milieu privé d’oxygène et où elle doit vivre en mode anaérobie, elle anticipe en accordant son métabolisme pour ce futur
milieu.

Mais elle fait encore plus. Des chercheurs israéliens, Amir Mitchell et Yitzhak Pilpel de l’Institut Weizmann, qui étudiaient cette même bactérie ont découvert qu’elle anticipait également le passage de l’estomac aux intestins car, exposée jusque là au lactose elle doit activer ses gènes pour assimiler désormais le maltose, donc elle peut prévoir.
Et le plus étonnant, c’est qu’en laboratoire on a réussi à lui faire prévoir des situations inversées.

Les bactéries sont donc capables de prédire un évènement et de s’y préparer. Cela ne prouve-t-il pas l’existence de l’Esprit au niveau de la bactérie puisque pour prévoir il faut utiliser cette faculté de l’esprit : la mémoire.

Il y a encore plus extraordinaire, jugez-en vous-mêmes : on a découvert une bactérie apportant la preuve irréfutable de l’existence de l’esprit dans les bactéries. Son nom scientifique est Deinococcus radiodurans plus connue sous le nom "Conan la bactérie", et qui possède des propriétés stupéfiantes. Elle résiste à des doses de rayons gamma 5000 fois supérieures à la dose mortelle pour l’homme ; elle résiste à la dessiccation, au vide, à la glaciation, aux produits chimiques toxiques pour l’ADN, aux ultraviolets et même à la famine. (Mais ceci peut trouver une explication scientifique).
De plus, lorsque son ADN a été détruit par des rayons ionisants provoquant des cassures en centaines de fragments des double brins de son ADN, elle réussit d’abord à les
recoller dans le bon ordre, puis à les recopier en supprimant les erreurs de copies et ce en moins de trois heures. Il a été établi que ce sont des enzymes spécifiques qui permettent ces opérations. Mais comment arrive-t-elle à ce résultat alors qu’elle est théoriquement morte ?
Mais, au fait, comment s’y prend-t-elle pour ressusciter ? Comment ces morceaux font-ils pour choisir le bon emplacement, mais aussi, et surtout, qu’est-ce ou qui anime ces parcelles pour les inciter à vouloir se reconstituer ?

Si l’on refuse d’accepter l’existence de l’esprit, cette question reste insoluble ; seul le fait d’accepter que l’Esprit a commencé sa libération de la "matière+esprit " au niveau le plus élémentaire de l’animé, apporte une réponse.
Cela démontre amplement que le passage de l’inanimé à l’animé est bien le début de la libération de l’esprit de l’ensemble "matière+esprit ".


CHAPITRE 5


MANIFESTATIO NS DE L’ESPRIT DANS LE VIVANT


Les champs morphogénétiques

Q u'ont découvert nos savants modernes concernant la possibilité de l'existence d'un esprit au niveau des bactéries, microbes, et autres virus ?
Les études biologiques modernes ont démontré que les virus, rétrovirus, microbes et bactéries trouvaient plus ou moins rapidement à se défendre contre les médicaments et s'il y a des survivants, ils s'inventent des défenses. De très récentes études ont démontré
que les bactéries testent d’elles-mêmes leurs aptitudes à la résistance aux agresseurs en sacrifiant 10 % de leurs membres pour vérifier l’utilité d’une mutation ou encore d’une nouvelle molécule leur permettant de vaincre cet agresseur.
On dit que l'on devient pénicillo résistant si, par exemple certains virus ou microbes résistent à la pénicilline. Mais le plus curieux, c'est que la manière de se défendre semble se transmettre directement entre microbes d'une même famille et cela même sans contact entre eux. On dit qu'ils ont muté. Cela est tellement vrai que le vaccin contre la grippe, doit être modifié chaque année. Et que dire du virus HIV qui mute presque instantanément dès qu'il est agressé ?
M. Sorin et Maurice Panisset ont comparé les activités grouillantes du super organisme bactérien planétaire aux fonctions d'un ordinateur doté d'une gigantesque banque de données. Ils soulignent que l'extension mondiale de la résistance des bactéries aux antibiotiques et qu'elles agissent comme une entité capable de résoudre à chaque fois des problèmes complexes avec efficacité en sont la preuve spectaculaire.

Cel a confirme, explique et prouve donc la faculté que possèderaient les bactéries de s'informer par l’Esprit. N'est-ce pas l'esprit de la matière vivante qui se révèle ainsi ? Et lui seul peut expliquer ces choix.

Cela pose le problème suivant : si un champ
d'informations commun existe au niveau des bactéries, pourquoi n'existerait-il pas à des niveaux inférieurs ou supérieurs ? Ce champ réduit d'informations pourrait et devrait être ouvert à chaque espèce, accessible à elle seule. Cette faculté a été étudiée très sérieusement par les biologistes modernes, L’un d’eux W.MC Dougal, a procédé à des expériences sur les rats. Expériences destinées, au départ, à tenter de prouver la transmission génétique de caractères acquis.

Voici l’une d’elles :
Dans un bassin d'eau en forme de T, une partie de la branche du T est éclairée mais soumise à un courant électrique. A l’extrémité de la partie sombre, il y a la sortie et de la nourriture. Après des centaines d'essais, les rats découvrent ce qu'il convient de faire. A partir de cet instant, les hésitations deviennent plus rares. L'expérimentation a été poursuivie sur 20 générations de rats. Elle montre que les derniers nés trouvent rapidement la solution. Il pourrait donc y avoir transmission génétique.
En fait, il n'en est rien : des rats d'autres lignées génétiques mis dans les mêmes conditions du début de l’expérience trouvent sans hésitation la solution. Mais le plus extraordinaire c'est que la même expérience, appliquée avec un matériel identique, sur des rats vivant sur un autre continent, aboutit à la même conclusion : ces rats découvrent immédiatement la solution sans la centaine d’essais
préalables.

Une autre expérience célèbre est celle dite du "centième singe" de Lyall Watson : dans l'île de Koshima, à l'Est de l'île de Kyushu au Japon, vit une colonie de singes (macaca friscato). Pour étudier leur comportement, Watson déposa, sur le sable de la plage, des patates douces. Celles-ci, souillées de sable, ne semblaient pas les intéresser jusqu'au jour où une femelle eut l'idée d’en laver une dans l'eau de mer pour la manger. Elle montra la méthode à ses consœurs et, à partir d'un certain nombre de singes pratiquant le "lavage", tous les singes prirent l'habitude de laver les patates douces ensablées. Jusque là, rien de bien extraordinaire. Là où cela devient curieux, ce fut lorsque l’on voulut vérifier si d'autres singes de la même espèce et vivant dans d'autres îles allaient avoir la même démarche. Des patates douces furent déposées dans le sable : les singes les acceptèrent et, instantanément, allèrent les laver.

Ces expériences, et bien d'autres, ont conduit le biologiste Sheldrake à émettre l’hypothèse qu’il existerait un champ de pensées commun à chaque espèce qu'il a appelé :
"Champs Morphogénétiques".

Ces champs gouvernent la structure et le comportement des êtres vivants. Les expériences exécutées du niveau de l'inanimé jusqu'au niveau humain, semblent confirmer la théorie du Centième
Singe. En effet les spécialistes des cristaux, lors d’essais de nouvelles structures cristallines, ont remarqué que, parfois, lorsqu'ils n'arrivaient pas à trouver la bonne forme cristalline désirée et qu’ils abandonnaient leurs recherches, au bout d'un certain temps, celle-ci se développait toute seule, d’elle-même. L'esprit de la matière semble encore intervenu et a sans doute jugé correcte la nouvelle forme recherchée, a fait l'adopter et la communiquer à toutes les structures similaires, qui l'ont copiée sans intervention humaine ; est-ce par l'intermédiaire de leurs champs morphogénétiques, qui se serait mis en communication avec le nôtre, ce qui semble possible (voir page 100) l’expérience réalisée avec des cartes à jouer.

Ainsi qu’on vient de l’évoquer, les bactéries ont la possibilité de communiquer entre elles.

Lorsque l’on arrive aux végétaux, il devient impossible de nier l’existence de l’esprit, car de nombreuses espèces végétales ne font plus appel au hasard pour se reproduire. Jugez-en plutôt. La fécondation d’une graine se fait par transfert de pollen. C’est simple, non ? Il suffit qu’un coup de vent, un insecte ou un oiseau emporte un peu de ce pollen d’une fleur à une autre, le hasard peut résoudre ce problème. Seulement ce n’est pas toujours exactement ce qui se passe dans la réalité : certaines plantes ont construit leur fleur d’une façon telle qu’une seule espèce d’oiseaux ou d’insectes peut
attraper et emporter leur pollen.
Certaines orchidées, (une plante qui est d’origine récente, quelques centaines de milliers d’années seulement) font encore mieux : elles inventent des leurres : dessins sur la fleur faisant croire qu’un insecte de cette même espèce est déjà là, fausses phéromones pour en attirer d’autres et les obliger à transporter leur pollen, sans contre partie de leur part.
Force est donc de reconnaître que le hasard n’y est pour rien, ni d’ailleurs aucune théorie de l’évolution.
Toujours dans le règne végétal, une observation faite sur des acacias du bush sud-africain montre que, lorsqu’ils sont attaqués par des antilopes Koudous, ils secrètent du tanin dans leurs feuilles ce qui les rendent impropre à la consommation. Mais ce qui est curieux en l’occurrence, c’est qu’il suffit qu’un des acacias du territoire soit attaqué pour que tous les acacias des environs se mettent à secréter ce tanin pour infecter leurs feuilles. Les scientifiques ont découvert que, pour informer les autres arbres, l’arbre attaqué émet un gaz : l’éthylène qui incite les autres arbres à se mettre en état de défense. Mais les questions qui se posent sont : comment ont-ils choisi cette façon de s’informer et comment se sont-ils informés de ce système ? Le moyen de communication n’était-il pas le champ morphogénétique ? Et n’est-ce pas l’esprit de la matière+esprit qui a décidé de mettre en œuvre cette défense, mais surtout d’informer les autres d’utiliser ce processus
chimique, dès que l’un d’entre eux est attaqué ?

Cette réalité de l’existence de l’esprit commençant à se libérer mais encore liée à la matière+esprit ne trouve-t-elle pas sa confirmation dans cette expérience faite pour prouver, chez les plantes, l’existence d’une conscience, leur compréhension des sons, de la lumière et même celle de nos pensées que Donald A. Carr raconte dans son livre "Les sens oubliés" ?

Voici cette expérience :
Une plante est munie de capteurs permettant de déceler ses réactions à une situation donnée. On approche une flamme près d’elle en disant : "je vais te brûler", la plante réagit. Mais là où l’essai devient plus concluant c’est qu’après plusieurs actions de ce genre par le même expérimentateur, on s’est aperçu que la simple entrée dans la pièce de cette personne pensant : "je vais te brûler", suffisait à déclencher une réaction de panique de cette plante.

Avec cette expérience sur les plantes, on a la confirmation et il devient impossible de nier l’existence de l’Esprit à ce niveau. De fait, on peut se demander s'il n'y a pas lieu de réviser l'idée que l'esprit existant au niveau individuel n’a pas, depuis toujours, utilisé un moyen de communiquer avec les autres esprits de la même espèce.

D’après des études récentes, il serait possible aux animaux de communiquer avec les plantes par les infrasons. Mais toujours la même question se pose : au
départ comment la communication a-t-elle pu s’établir, si ce n’est pas grâce à l’esprit ?

Il y a deux explications possibles de ces phénomènes :

La première part d’une comparaison avec ce qui se passe actuellement pour la radio et la télévision qui utilisent des ondes porteuses émises par des stations et qui sont reçues par des postes suivant des canaux très restreints. Ces champs morphogénétiques seraient les canaux de communication utilisés par chaque espèce et propres à chacune d'elles.

La seconde est liée à l’état de fait constaté depuis le Big Bang : l’existence de l’Esprit dans la matière+esprit. Et cela confirme ce fait, la libération de l’Esprit de l’entité matière+esprit a bien commencé avec l’apparition du vivant. L’invention du langage chez l’Humain ne serait-il pas la cause, dans notre espèce, de la perte de la connaissance de ce champ et de sa non utilisation ? On a dit que cette faculté de transmission de pensée existe encore chez les buschmen, (aborigènes d’Australie).

Il est amusant de se rappeler ce qui ce passe encore pour nous et qui prouverait que ces champs morphogénétiques existent en nous mais que nous l’ignorons. Voici pourquoi : lorsqu’un ami vous téléphone ou que vous l’appelez, n’avez-vous jamais dit ou entendu cette petite phrase : "Tiens je pensais justement à toi ! J’allais t’appeler".

La légende de Saint François-Xavier parlant aux oiseaux aurait ainsi son explication : il aurait
trouvé le moyen d’entrer dans leurs champs morphogénétiques. Il n’est pas le seul.
Dans le livre de G. Prouteau "la Vie passionnée de G. Clemenceau", une historiette raconte la rencontre entre Clemenceau et un homme qui parlait aux oiseaux.
"Cleme nceau se plaignait à lui de n’avoir aucune hirondelle vivant près de sa maison. Cet homme en sortit une vivante de sa poche, lui parla et la lâcha. Peu de temps après, une nuée d’hirondelles vinrent s’installer et vivre sous la bordure du toit de sa maison. Elles étaient si nombreuses, que, rencontrant à nouveau cet homme, il s’en plaignit. Celui-ci ressortit l’hirondelle de sa poche, lui parla à nouveau et la relâcha. Quelques temps plus tard le nombre des hirondelles se réduisit".

D’après de nombreux récits et les expériences rapportées ou réalisées par M. Sheldrake, il semblerait que les animaux de compagnie utilisent ces champs morphogénétiques pour entrer en communication avec nous, et nombre de personnes y arriveraient. En exemple il cite le cas d’un chien qui, lorsque le téléphone sonne, ne réagit et n’aboie que si c’est sa maîtresse qui appelle pour annoncer son arrivé prochaine. Ou de cet autre qui avertit par la pensée sa maîtresse qu’il a été accidenté et qu’il est en train de mourir.
Leur utilisation expliquerait également très bien le comportement de votre chien ou de votre chat, qui, bien avant votre retour s’agite et semble vous attendre. Si vous avez un chat ou un
chien qui vous est très attaché ou que vous aimez particulièrement, vous pouvez tenter cette expérience. Pensez à votre animal lorsque vous êtes encore loin et annoncez-lui votre retour prochain : sans doute réagira-t-il et commencera-t-il à vous attendre. Pour vérifier la réussite, il vous sera nécessaire qu’une personne soit présente pour contrôler la réalité de cette réaction. Si vous réussissez, sans doute après quelques essais, la suite des évènements vous surprendra !
Cette expérience a été faite entre un cavalier et son cheval par M. Sheldrake

Dans l’émission "Histoires Extraordinaires" du 10 Juin 2005 il est raconté ce qui est arrivé à un juif pendant l’occupation.
"Il avait accompagné ses enfants et sa femme en zone sud, mais n’avait pu emmener son chien qui l’adorait. Son père lui ayant écrit pour l’informer de l’infinie tristesse de son chien, il décida de revenir le chercher et lui annonça le jour et l’heure de l’arrivée de son train à la gare de Lyon. Lorsqu’il descendit du train, il vit son chien tenu en laisse par des Allemands. Il comprit immédiatement que son chien, lâché, courrait vers lui et ainsi il se ferait arrêter. Effectivement l’Allemand qui tenait la laisse libéra le chien, mais, à la surprise générale, le chien se jeta sur l’Allemand, et l’égorgea. Le chien fut tué, mais son maître fut sauvé".
N’est-c e pas une superbe démonstration de la possibilité de la communication entre les animaux et les humains
par les Champs Morphogénétiques ?

Dans une émission télévisée actuelle : "Le Plus Grand Cabaret du Monde", quelques scènes apportent la démonstration que les animaux utilisent pendant leur dressage cette possibilité d’entrer en communication avec l’esprit des humains sans que ceux-ci s’en rendent compte. Si l’on ne fait pas appel à cette possibilité, le dressage (des perruches par exemple) est bien difficile à expliquer.
Les nouvelles méthodes de dressage, qui établissent un lien de confiance entre le dresseur et l’animal, ne tendraient-elles pas à une utilisation plus ou moins consciente de ces champs ?
Dans les émissions "30 millions d’Amis", certaines séquences montrent les états fusionnels que des humains établissent avec un cheval ou un autre animal : cela n’est il pas la preuve que ces animaux utilisent leurs champs morphogénétiques, même si nous ne le voyons pas ?
On pense que les animaux utilisent ces champs morphogénétiques plus facilement que les humains car ils ont encore l’habitude de les utiliser pour communiquer entre eux en cas d’absolu nécessité.

Les humains commenceraient ils à se rendre compte de ces possibilités ?
En voyant le film "L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux" on pourrait le penser.

Les films récents de science fiction ont cette particularité de nous apprendre à saisir cette réalité : nous n’utilisons pas toutes les possibilités de notre cerveau. Ainsi
certains films récents, montrent que des humains communiquent avec l’esprit des plantes ou des animaux

D’ailleurs certains animaux sauvages ne chercheraient ils pas à communiquer avec nous en utilisant ces champs ? Je citerai, en exemple, les dauphins qui, depuis des temps immémoriaux recherchent le contact des humains, jouent ou même éventuellement les secourent dans l’eau ; ces mammifères semblent donc pouvoir se mettre en communication avec notre Esprit ou notre champ morphogénétique, car autrement comment pourraient ils savoir que ces humains sont en difficulté ?



CHAPITRE 6


LES PREUVES DE L’EXISTENCE DE L’ESPRIT PAR LA BIBLE


Origines de la Bible

La Bible, telle que nous la connaissons provient de sources différentes : des connaissances ou traditions anciennes, de légendes antiques antérieures à l’enseignement de Moïse, incluses dans la Genèse, de l’enseignement ésotérique et des Lois dictées par Moïse, (dont les Dix Commandements, inscrits sur les Tables de la Loi). Y est inclus l’Histoire du Peuple Hébreu. Ceci est une évidence, au vu de la nature du récit et du comportement des Hébreux. Laquelle des 3 explications suivantes est correcte ?

1) Ces textes auraient été dictés par Dieu lui-même, ainsi que le prétendent les Juifs Orthodoxes, c’est la croyance absolue du peuple juif, et cela lui suffit comme preuve.

2) Les rédacteurs (peut être Moïse) auraient eu des contacts avec des
extraterrestres.
Cette explication serait due à la découverte récente, grâce aux ordinateurs, d’un code secret caché dans la Bible qui révèlerait les noms des hommes illustres du peuple juif et annoncerait la prochaine Armaguedon pour 2027 (Cf "La Bible : le code secret" de Michael Drosnin). Code inspiré par un esprit supérieur extraterrestre qui aurait ordonné de ne jamais changer, même une seule lettre du texte.
Cette hypothèse de la venue d’extra-terrestre pourrait avoir un début de confirmation par les légendes des Dogons (population du Mali) qui prétendent qu’ils auraient été amenés où ils vivent actuellement par des Extraterrestres venant d’une planète orbitant autour de Sirius B.

Mais à cela il y a 2 objections.
D’une part l’idée même de cette possibilité a été remise en question, car il a été démontré que l’on pouvait découvrir un code secret dans n’importe quel livre s’il comporte suffisamment de pages.
D’autre part, une grande partie de la Bible n’a rien d’un livre inspiré, elle n’a été écrite seulement qu’entre le 7ème et le 6ème siècle avant notre ère et a subi ensuite de nombreux ajouts. Elle a aussi été transcrite en différentes langues (depuis la langue du peuple de Juda à l’hébreu ancien, puis à l’araméen). Mais elle aurait eu un but bien réel : permettre, dans le futur, de retrouver la véritable origine de la religion du peuple juif.

3) Un contact aurait eu lieu entre son principal rédacteur (Moïse) et le corps
astral d’un initié d’un autre monde (ou l’inverse). Cette thèse, si elle semble la plus logique, (puisque voyager dans l’Espace-temps est possible aussi bien dans le passé que dans le futur, pour un esprit supérieur, grâce à son corps astral(*), cela expliquerait le récit de la création du monde mais cela concerne surtout l’enseignement ésotérique et les lois édictées par Moïse.


De la Genèse

Ce Livre contient des récits aménagés par les rédacteurs de la Bible, mais respectueux en grande partie des traditions et connaissances apprises d'Initiés ou de prêtres égyptiens, et sans aucun doute connu de Moïse.
Qui fut sans doute Grand Prêtre du culte d’Aton, (ce que semble démontrer les dernières découvertes archéologiques et ethnologiques), mais ayant été probablement aussi grand prêtre d’Amon.
Et il a ainsi pu avoir accès à des Sources seulement connues par les Grands Prêtres d’Amon et perdues depuis.

En voici une, et non des moindres, lue dans la Bible !
Le récit de la Création du monde.

Voici ce texte :
Le Premier jour, création de la lumière.
Le Deuxième jour, séparation des eaux du firmament des eaux de la terre et création des continents.
Le Troisième jour, création de la vie végétale sur la terre.
Le Quatrième jour, création du ciel étoilé et des luminaires (soleil, lune, planètes).
___________ _________________________ _________________________ (*) corps astral : esprit libéré du corps autrement dit
l’âme
Le Cinquième jour, création des poissons et espèces animales.
Le Sixième jour, création de l'humain.

C e texte semble aberrant puisqu'il place la naissance du soleil, de la lune et des étoiles au quatrième jour. Il l'est beaucoup moins et devient même l'expression de la vérité, aujourd'hui connue, de l'histoire de notre planète.
C'est "l'histoire vraie et vécue par la Terre", si vous admettez qu'un "jour" est une période plus ou moins longue de la vie de la terre:

Premier Jour. Notre Terre fut d'abord une masse recouverte de liquide et de gaz (méthane, gaz carbonique, oxygène et eau) où, en quelque sorte, l'eau du ciel et l'eau des mers se confondaient et que seule la lumière inondait.
Deuxième Jour. Puis les eaux laissent apparaître les continents, alors que les nuages continuent de couvrir le ciel.
Troisième Jour. La vie végétale se développe sur ces continents.
Quatrième Jour. La couche nuageuse entourant la terre se déchire et le ciel, avec le soleil et les étoiles apparaît.
Cinquième Jour .La vie animale commence à se développer.
Sixième Jour. Enfin, l’homme naît.

La création de la terre et de la vie sur celle-ci est bien décrite, comme si l’observateur avait vécu ces événements en étant sur la terre à ces époques Or nos connaissances scientifiques sur ce sujet n'ont guère plus de cent ou deux
cents ans.
Comment les auteurs de ces écrits ont-ils pu le savoir ?

Ce texte de la Genèse, datant de bien des millénaires, semble bien être une confirmation de l’hypothèse avancée plus haut, concernant la possibilité du voyage hors du temps pour l’Esprit ou de contact avec des Esprits Extérieurs. Il prouve que lorsque l'esprit est apparu, les sages de l'époque ont soit réussi à libérer leur Esprit qui, dès lors, a pu voyager hors du temps, (possibilité confirmée par l’histoire de Lao Tseu et Confucius voir page 156), soit se mettre en communication avec l'Esprit Libre de l'Univers.

Ils ne pouvaient connaître la vie de la Terre que par l’un ou l’autre de ces intermédiaires puisque les événements décrits se sont passés il y a plus de trois ou quatre milliards d'années.
Voici d’autres connaissances enfouies dans la Genèse et datant des traditions transmises par Moïse. Relisons avec nos connaissances actuelles, les épisodes relatifs à
Adam et Eve, Caïn et Abel
Le Paradis terrestre
La vie des Patriarches
Moïse
r

L’épisode d’Adam et Eve, Caïn et Abel

Adam ne fut certainement pas le premier homme, mais le symbole : du passage de l'homme-animal doté de l’esprit à l'homme doté, lui, de :

"La Liberté de l’Esprit".

Dans la Bible, il est dit : "Yahvé Créa l’Homme à Son Image". De là à conclure que nous lui ressemblons, il n'y a
qu'un pas. Pas franchi sans hésitation par les tenants des religions.

Cependa nt, nous savons maintenant que l'homme n'a pas été créé par Dieu il y a seulement 10.000 ans, comme la Bible le suggère : Il existait depuis 3 ou 4 millions d'années. Peut être même 6 ! Mais il était plus proche du primate que de l'homo sapiens.
Et dans ce cas ce serait simplement le passage de l’homo sapiens à l’homo sapiens-sapiens

La Bible dirait-elle des inepties…. ?
Si l'on préfère retenir la symbolique de l'événement, on va mieux réaliser ce que cette création indique. Lorsque Dieu crée l’homme à son image, cela signifie qu’il le dote d’un Esprit Libre qui est bien à son image, celle de "l'Esprit Universel". D'ailleurs, cela est expressément confirmé : "Yahvé (l'Esprit Universel) souffle l'Esprit dans Adam".
L#039 ;Esprit libre donné à notre cerveau fonctionne désormais en toute "liberté" par rapport à la matière+esprit. C'est cette indépendance qui, semble-t-il, nous a été donnée à cet instant, Cette parcelle d'Esprit Libre est bien semblable à celle de l'Esprit universel, et ce n’est donc pas notre corps qui ressemble à Dieu.

Cette naissance de l’esprit libre dans l’humain semble, d'ailleurs, être confirmée par l'épisode de l'arbre de la science du Bien et du Mal planté dans le paradis terrestre.
Adam, ayant acquis cette liberté de penser, découvrira rapidement à ses dépens que l'on ne peut pas faire n'importe quoi : les limites lui en avaient été fixées par le symbole de cet Arbre.

La preuve que l’idée première des auteurs de ce texte était simplement symbolique nous est donnée par l’épisode de Caïn et Abel.
Après le meurtre d’Abel, lorsque Caïn va être chassé du paradis par l’Eternel, il s’adresse à lui en ses termes, (Genèse IV) :
"Caïn répondit à l’Eternel : Mon châtiment est trop grand pour que je puisse le supporter! Tu me chasses aujourd’hui de ce pays, et je dois me cacher loin de ta face. Je serai errant et fugitif sur la terre le premier qui me trouvera me tuera. L’Eternel lui répondit : Non, Si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois! L’Eternel mit sur Caïn un signe afin que quiconque le rencontrerait ne le tuât point.
Alors Caïn se retira de devant l’Eternel et il habita dans le pays de Nod, à l’orient de l’Eden. Caïn connut sa femme ; elle conçut et enfanta Hénoch. Il construisit alors une ville, qu’il appela Hénoch, du nom de son fils".

Cet extrait de la "Sainte Bible" de l’Ecole Biblique de Jérusalem, établit clairement que d’autres humains existaient. Il prouve sans équivoque qu’Adam et Eve n’étaient pas les seuls humains vivants ; leur fils Caïn n’aurait pas craint d’être tué, ni put faire souche s’ils avaient été les uniques représentant de la race humaine.

D’autres
humanoïdes existaient et ils connaissaient cette famille. Sinon, pourquoi en auraient ils voulu à Caïn au point de vouloir le tuer. De plus, la construction d’une ville pour une seule famille paraît hors de proportion.

Ces récits ne sont pas, bien sûr, à prendre au pied de la lettre, mais établissent une chronologie montrant que les humanoïdes existaient auparavant, et, qu’un jour leur cerveau a été doté de cette faculté de l’Esprit qu’est le Libre Arbitre.

Ce récit légendaire n’a pas de date précise.


De la sortie du Paradis Terrestre

Un autre événement concernant la vie de notre terre est relaté par l’épisode de la sortie d’Adam et Eve du paradis terrestre.
C’est une preuve de l'existence d'un brusque changement de l'axe de rotation de la Terre. Au temps d’Adam et Eve, les humains vivaient nus (ceci pour la légende) dans un lieu idyllique, (le Paradis Terrestre) car un temps printanier régnait, donnant tout au long de l’année des fruits : les saisons n'existaient pas. Le soleil devait se lever et se coucher toujours aux mêmes endroits et, l'année (notre année) n'était donc absolument pas définissable pour ses habitants. Les seuls astres visibles avec une périodicité notable étaient la Lune ou Vénus.

Pour certains géologues, le basculement de la Terre sur son axe de rotation serait à l’origine de la formation du détroit des Dardanelles. Pourquoi ne serait-il pas la cause de la disparition
du paradis terrestre ? En effet on peut se demander, si lorsque Adam et Eve sont, soit disant, chassés du Paradis terrestre, ce n’est pas plutôt le paradis terrestre qui les aurait quittés ? L’apparition des saisons les oblige dès lors à cultiver la terre pour se nourrir. Ceci expliquerait pourquoi l’Eternel leur annonce qu’ils devront désormais travailler pour vivre.

On retrouve la trace de ce changement dans les anciennes légendes (sumériennes, chaldéennes et égyptiennes, et même chinoises). Certaines précisent même, qu’avant ce basculement, le soleil se levait à l’ouest.

Un peuple antique, les Mayas, redoutaient le retour de cet événement. Toutes ces civilisations utilisaient comme base de temps un calendrier régi par les cycles de Vénus (ou ceux de la Lune). Après le Basculement, furent adjoints aux anciens cycles vénusiens les cycles solaires actuels, et sans doute les nouveaux cycles lunaires. D’ailleurs, une nouvelle représentation du ciel et de la position des astres (nouveau ciel visible), dut être faite, et la définition de l’année solaire actuelle apparut.

Concernant cet événement, d’autres preuves, plus proches de la réalité scientifique, existent et confortent les anciennes légendes.

Le rapprochement de deux dates établies par les chercheurs modernes donne une indication sur une possible datation du basculement de la terre.
3 374 avant J.-C., date du départ du calendrier Maya et de son cycle "Soleil Vénus", est
indiquée par l'Américain, M. Spinden.
3 380 avant J.-C., date calculée d’après la position de l'étoile polaire visible à ce moment-là depuis l'axe de la galerie montante de la Grande Pyramide, est fournie par les calculs de deux astronomes, MM. Kohlschuller et Schaub à la demande de M. Richard Henning, auteur des "Grandes Enigmes de l'univers".


De la vie des Patriarches

Dans la Bible, la relation de cet événement trouve une autre confirmation dans l’épisode des Patriarches (dont Mathusalem), période se situant plus de 2000 ans avant ce basculement. Ce texte est sujet à caution, car il n’a été écrit qu’au 7 ou 6ème siècle av J.C. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’Abraham était originaire d’Ur, patrie des Sumériens et des Akhadiens, ancêtres des Assyriens, des Mésopotamiens ; et que ces anciennes civilisations avaient dans leurs croyances un autre calendrier, un déluge et la possibilité de l’existence d’humains (Gilgamesh, héros mésopotamien) ayant vécu près de mille ans.

Abraham a donc pu transmettre ces légendes.
Et, tout en voulant rester fidèles au récit d’Abraham, ces rédacteurs, désireux d’insérer leur propre vision de ce passé, ont incorporé les durées de vie des patriarches, telles que les donnaient les légendes, sans se préoccuper que ces légendes appartenaient à d’autres civilisations, et qu’elles n’étaient donc pas leur propre histoire.

Les récits de la vie des Patriarches
sumériens ou hébreux ont certainement été racontés en tenant compte du calendrier lunaire en usage dans ces anciens temps.

Cela expliquerait leur longévité aberrante (900 ans), ne se mariant qu'entre 160 et 325 ans. Incroyable, jamais une vie humaine n’a excédé 130 ans. A plus forte raison dans les temps anciens ou préhistoriques, où l’espérance de vie dépassait rarement 60 à 80 ans.

Un calcul très simple peut nous donner la clef de l’énigme et permettre de retrouver la durée réelle de leur vie : multipliez le nombre de cycles lunaires donnés, (certainement différents du nôtre), par 40 ou peut être 35 jours (possible durée de ce cycle à cette époque) et divisez ce total par 365 jours (durée de notre année) : vous retrouverez à peu de chose près la durée d’une vie normale : 900x40 ou 35 : 365 = environ 100 ou 85 ans. La même opération effectuée avec l’âge moyen du mariage : (245) donne 20 ans. D’ailleurs, dans la Bible, après le Déluge, la nouvelle définition du temps ayant été prise en compte, deux ou trois Patriarches ne vivront plus qu’une centaine de nos années.

En acceptant cette explication, cet épisode de la Genèse nous explique, confirme et prouve que la terre a eu un axe de rotation différent, et que les saisons n'existaient pas avant ce basculement.


De l’histoire de Moïse

Il est intéressant de relire et d'essayer de démêler dans la Bible, la part de légendes, de vérités historiques et particulièrement
l’histoire de Moïse, (nous allons ainsi découvrir l’intervention de l’Esprit dans la rédaction de ces textes).
Nous serons aidés par nos connaissances actuelles et les recherches archéologiques récentes ; ce qui nous permettra de retrouver la réalité des enseignements dispensés par les sages antiques, et repris par les rédacteurs de cette Bible. Arrêtons-nous quelques instants sur ces textes.

En effet, en comparant les textes bibliques aux écrits des autres peuples, de la même époque et de la même région, on a réussi à mieux les interpréter, et à rétablir la vérité historique.

L’histoire de cette région, depuis 3000 ans avant J.C. jusqu’à l’occupation grecque et romaine, où s’entremêlaient les civilisations des Sumériens, des Egyptiens, des Hittites, des Babyloniens, des Assyriens et des Hébreux, est désormais mieux connue par les historiens.
Et bien des faits ont été corroborés par les fouilles archéologiques d’Egypte, d’Israël et de toutes les régions avoisinantes.

L’exactitude des faits narrés par les textes de la Bible concernant la vie de Moïse (dont l’existence est même mise en doute), l’Exode, et même la vie des Rois, en fait toute l’histoire ancienne du peuple Juif antérieure a la rédaction de la bible, désormais daté du 6ième siècle avant J.C. en a été, depuis quelques décennies, sérieusement remise en question.

D’après la Bible :
Moïse libère le peuple Hébreu installé en Egypte depuis 400 ans, et réduit en esclavage
depuis 210 ans. Après bien des ennuis avec le Pharaon du temps, il fait sortir les 400.000 Hébreux d’Egypte, et les promène pendant 40 ans dans le désert du Sinaï, (alors qu'il n'y a que deux cents kilomètres à parcourir entre l'Egypte et le Pays de Canaan et que "Yahvé" les guide).

Durant toutes ces années, Moïse restera en contact avec Yahvé. Pourtant, le peuple élu ne s’installera finalement en Terre Promise qu’après une sanglante épopée. Les variations de conduite et les errances dans le désert du peuple conduit par Moïse, sont peu crédibles. Le fait que les Hébreux, à leur sortie d’Egypte, fussent plus ou moins polythéistes dans leur minorité, est attesté par le rétablissement du culte du Veau d’Or, pendant la retraite de Moïse sur le mont Sinaï. On ne peut "rétablir" un culte que s’il a déjà été pratiqué ! Mais, auraient-ils eu la mémoire vraiment si courte, qu’ils eussent déjà oublié que leur enfant premier né venait d’être sauvé par Yahvé ?

C’est pour le moins curieux, non ? Mais est-ce la vérité ?

L’explication de ce qui s’est réellement passé semble nous être donnée dans 2 livres récents :
"La Bible dévoilée" de MM Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, archéologues.
" Les Secrets de l’Exode" de MM Messod et Sabbah, égyptologues.

Ces ouvrages expliquent très clairement pourquoi, connaissant la rigueur administrative des scribes des pharaons
égyptiens, on ne trouve aucun texte hiéroglyphique relatant la présence, la vie puis le départ des 400 000 Hébreux d’Egypte, et pourquoi on ne trouve aucune trace archéologique de cet exode.

Ces auteurs ont découvert qu’ils pourraient s’agir des habitants d’Akhet-Aton, capitale créée par Akhenaton.
Ce Pharaon, de son vrai nom Aménophis IV, vivant au 13ème siècle av JC, avait instauré une nouvelle religion : le culte d’un Dieu Unique, qu’il avait appelé Aton. Que s’est- il réellement passé ?
Toutankhamon, successeur d’Akhenaton, avait rétabli le culte d’Amon, (ce qui expliquerait les fastes de sa tombe, car mort très jeune, ce luxe ne se justifiait pas sauf si ces prêtres d’Amon le remerciait d’avoir restauré leur culte). Au moment de sa mort, des phénomènes étranges se produisirent, sans doute, provoqués :
soit par la violente explosion du volcan Santorin, qui est datée très approximativement de cette époque. (Explosion qui est d’ailleurs la cause de la mystérieuse disparition de la civilisation crétoise),
soit par une violente nouvelle éruption de ce volcan,
soit par l’explosion d’une météorite de taille moyenne.

Cela aurait pu expliquer les 7 plaies d’Egypte dont parle la Bible si elles avaient réellement eu lieu (mais ces phénomènes ont eu lieu à des époques différentes selon les recherches modernes).
Il faut d’ailleurs remarquer que ces malheurs n’ont pas affecté que l’Egypte : on en retrouve les traces dans l’histoire ou dans les
légendes de pays voisins.
Cependant à l’époque de Toutankhamon il y a bien eu des troubles graves en Egypte et sans doute une pluie de pierres volcaniques ou météoritiques, qui a provoqué la mort de nombreuses personnes adultes et enfants égyptiens de la ville de Thèbes, ou de la région.
Les prêtres d’Amon, désireux d’effacer définitivement le culte d’Aton, auraient alors accusé ses fidèles de ces troubles et ils auraient demandé au pharaon Aï, son successeur, de faire disparaître toute trace du culte d’Aton.

Le pharaon Aï, pour parachever le rétablissement de la religion d’Amon dans toutes ses prérogatives, aurait décidé d’accéder à la demande des prêtres, et, avec l’aide d’Horemheb, (général des armées égyptiennes avant de devenir lui-même pharaon) aurait banni tous les habitants fidèles au nouveau dieu Aton, et procéder à la destruction de la ville d’Akhet-Aton. Cette ville et ses temples ont été rasés, les inscriptions de la tombe d’Akhénaton martelées : cela est confirmé par des textes hiéroglyphiques de l’époque (entre 1340 et 1320 av. JC) ainsi que par les recherches archéologiques récentes, qui ont retrouvé les ruines de cette ville.

Par contre, ces mêmes recherches n’ont trouvé aucune trace prouvant le séjour dans le désert s’étendant entre l’Egypte et Israël des 400.000 Hébreux pendant une quarantaine d’années, bien que ces lieux parfaitement décrits dans la Bible, aient été localisés et fouillés : pas de tessons de poterie, de restes de
campement, ni même éventuellement de vestiges d’une enceinte de protection que les Hébreux auraient eu tout intérêt à construire autour de leur campement, car des fuyards ou des espions n’auraient pas manqué d’informer les Egyptiens du lieu de campement de ces Hébreux. Le pharaon ou son successeur, n’ayant pas forcément accepté l’épisode de la Mer Rouge, aurait sans nul doute voulu prendre leur revanche. Et de plus si les Hébreux étaient restés réellement 40 ans dans le désert, il aurait eu largement le temps de se venger.

En fait, dans la réalité l’Exode (s’il a réellement eu lieu), ne se serait pas passé, aussi dramatiquement. Le pays de Canaan était alors entièrement contrôlé par les Egyptiens, et ce sont eux, qui ont installé ces exilés. De plus la zone d’implantation (La Judée), proposée et acceptée par ces derniers, n’était habitée seulement que par quelques nomades en voie de sédentarisation.

Mais Moïse, rappelons-le, élevé (et cela est bien précisé dans la Bible) par la fille de pharaon (donc dans la religion d’Amon) ne découvrira la religion monothéiste qu’assez tard. Cela n’indique-t-il pas qu’il n’a embrassé le culte d’Aton qu’au moment de sa création par le pharaon Aménophis IV ? Et que, sans aucun doute, il en était devenu le Grand Prêtre. Au départ d’Egypte, Moïse, (Ra-Messou d’après les textes hiéroglyphiques), Grand Prêtre de cette nouvelle religion, était à la tête de ces exilés accompagnés de leurs serviteurs et esclaves personnels.
Ces
exilés ne devaient d’ailleurs pas être très nombreux à peine quelques milliers, esclaves et serviteurs compris, puisqu’ils étaient les seules personnes restées fidèles à Aton ne voulant pas abandonner la nouvelle religion.

A l’époque de l’installation des exilés en terre de Canaan, (vers 1310 avant J.C.) il n’y a jamais eu de massacre des habitants par ces exilés. Il eût été étonnant que les Egyptiens qui les avaient accompagnés les laissassent faire. De plus la Jéricho de l’époque n’était pas une ville fortifiée.
Mais, 40 ans après le départ en exil des habitants d’Akhet-Aton, une campagne militaire des Egyptiens, menée par le pharaon Sethi 1er, a eu lieu en terre de Canaan. Les textes hiéroglyphiques retrouvés le confirment.

Une fois installé en terre de Canaan, Moïse, détenteur de l’idée d’un dieu unique, et en relation avec des nomades de croyance monothéiste, (ce qui a été établi par les dernières découvertes anthropologiques d’une tribu du sud du Sinaï qui adorait un dieu nommé Yahvé), a décidé de réformer le culte d’Aton (culte voué à la lumière sous la forme du soleil) en adoptant le principe de l’Un, mais en supprimant sa représentation, et en édictant de nouvelles règles : le Décalogue.

De plus, Moïse ayant décidé de retourner à son avantage les événements ; afin de mieux couper les ponts d’avec leur origine, il a aussi rebaptisé ces exilés, Yahouds ce qui donnera ultérieurement Hébreux, (nom donné seulement au 6ème siècle av J.C. par
les scribes babyloniens).

Mais son enseignement n’a pas été réellement suivi, dès le départ, ce qui expliquerait la durée de l’exode (40ans) et le rétablissement du culte égyptien du veau d’or. Ces 40 ans correspondent à la durée de vie de 2 générations : le temps de bien imprimer dans l’esprit des gens la nouvelle idéologie qui bien que différente était dans la continuité avec celle d’Akhénaton.

Elle a désormais coexistée parallèlement aux traditions existantes.
Josué son successeur a réussi à fusionner les 2 croyances celle des tribus locales et celle de Moïse et à même construit le premier lieu commun de culte à Yahvé au mont Ebal, qui a été retrouvé par les archéologues et bien daté de cette époque.

D’après le professeur Thomas Römer, professeur au Collège de France : encore à l’époque des 2 royaumes d’Israël, et de Juda, (Xème au VIIIème siècle l’idée monothéiste n’existait pas encore. Yahvé fut considéré comme étant le dieu d’Israël au même titre que Kemosh fut le Dieu des Moabites et Milkom le dieu des Amonites. Le dieu national occupe, au moins dans le culte officiel, une situation privilégiée qui n’exclut nullement la vénération d’autres divinités

Ainsi le culte de Baal, introduit par Jézabel, l’épouse du roi Achab (874-853) et présent auprès de celui de Yahvé dans le temple de Jérusalem fut abolie par Jéhu en 841

Ce qui conforte encore un peu plus cette thèse, c’est que, jusqu’au 6ème siècle av, J.C. le polythéisme a
continué d’être présent en Judée et en Israël. Les textes bibliques et non bibliques reconnaissent expressément, appuyés par les résultats des dernières fouilles archéologiques, qu’encore au 6ème siècle av J.C. le polythéisme était une pratique courante en Israël et en Judée, et qu’il y avait partout des autels réservés aux autres dieux, et même jusque dans le temple de Jérusalem.

En fait ce n’est qu’à partir des époques de la rédaction écrite de la Bible, donc seulement à partir du 7ème siècle av J.C. avec le roi Ezéchias, et c’est certainement Ezéchias qui, voulant prouver que les Hébreux de Judée étaient les seuls fidèles possesseurs de l’idée d’un Dieu Unique depuis toujours, a fait insérer par les rédacteurs de la Bible les textes concernant Moïse et de la Genèse provenant d’autres origines, ou de traditions anciennes, par exemple : le récit du déluge est, selon toute vraisemblance, tiré de l’épopée de Gilgamesh (légende sumérienne) sans le nommer, reprenant au passage l’histoire de Moïse (Ra-Mesou), son exil, l’établissement de la religion d’un Dieu Unique, et transformant la campagne de Sethi 1er en guerre de conquête.

Mais c’est surtout au 6ème siècle av J.C, très certainement grâce à l’action énergique du roi Josias que le monothéisme commença à être réellement implanté, de force d’ailleurs, en terres de Judée et d’Israël, (ce roi ayant ordonné la destruction des lieux de culte des autres religions).

Entre 597 et 587 la population de
Jérusalem et 15% de la population du royaume de Juda, environ fut déportée à Babylone, ce qui eut pour conséquence un approfondissement en la foi en Yahvé.
Le culte de Yahvé, en tant que dieu unique, ne fut établi définitivement qu’au retour de l’exil des Hébreux qui avait subi cette déportation.

Mais, c’est la similitude des événements cosmiques, bien que fort éloignés dans le temps qui ont suggéré de rapprocher et de joindre le départ de Moïse d’Egypte (1310) et la conquête des terres de Canaan (entre 1000 et 800). Pour revenir sur les évènements étranges qui se seraient passés à ces époques, on peut faire référence au livre de Vélikovsky "Mondes en collision" qui a donné naissance à la théorie dite du "catastrophisme " disant que la Terre a subi des changements parfois brutaux, et qu'ils sont retrouvables dans l'écorce terrestre. D’ailleurs, de nos jours la terre n’est-elle pas encore percutée tous les jours par des astéroïdes ? Et les savants ont même calculé les fréquences du retour de tels risques : 62 millions d’années.

Il est admis aujourd'hui que la disparition des Dinosaures, il y a 70 à 80 millions d'années, est due au télescopage de la Terre par un astéroïde gigantesque, qui en a modifié totalement les conditions de vie, et cela n’est pas la seule fois que cela c’est produit.
D’après les géologues, il y a d’ailleurs eu une quasi extinction de la vie animale sur la terre, il y a 400 000
millions d’années par l’explosion d’une super nova , et 250 000 millions d’années à la suite d’une déchirure de l’écorce terrestre qui a libéré des millions de tonnes de lave et réveillé une foultitude de volcans.
Ces constatations, scientifiquement prouvées par les géologues, va permettre d’expliquer que des événements, sans doute moins dramatiques, se sont déroulés à des époques relativement proches.
Certains sont assez récents pour que l’on en retrouve la preuve, dans les monuments ou les écrits retrouvés et datant de ces époques, mais aussi dans les légendes anciennes des peuples.

La terre a encore reçu la visite soit de comète la frôlant, soit d’astéroïde assez gros pour provoquer des troubles plus ou moins graves, jusque dans ses mouvements.
Ainsi, au 33ème siècle avant J.C, cela aurait provoqué le Déluge, et peut être au 13ème siècle avant J.C les évènements du temps de Moïse. Et à une date difficilement vérifiable (peut être vers 800 ou 750 avant notre ère), les évènements suivants : L’existence en Occident d’un jour de 20 heures au lieu de 12, ce qui est confirmé semble-t-il, par l’histoire dans la Bible de l’arrêt du soleil par un certain Josué (certainement pas le même que celui de Moïse) lors d’une bataille livrée contre les rois de Canaan. Lorsque cela se serait produit, leurs adversaires furent plus nombreux à être tués par la chute des météorites qui accompagna ce phénomène que par les Hébreux.

La véracité de cet évènement est
confirmée par les légendes des pays Sud américains ou Extrême-orientaux, où la nuit a duré plus de 20 heures au lieu de 12. Donc à ce moment il y a bien eu une nouvelle catastrophe cosmique.
En faisant ainsi cet amalgame, les rédacteurs de la Bible ont voulu donner aux Hébreux un passé religieux remontant à la création de l'homme, pas seulement, pour mieux asseoir leur conception du Dieu Unique, mais aussi tout simplement, et surtout, pour établir que leur croyance était la seule vraie et la plus ancienne.

Voilà pour l’histoire. Entre légende et réalité on a le choix.
Comme le dit l’égyptologue Iam Assmann, Moïse est une figure de la tradition sans trace historique.
Tout cela fait penser à la légende du Roi Arthur ou à l’Iliade d’Homère, et au temps de Charlemagne à Roncevaux, il y a toujours un fond de vérité. Les archéologues n’ont ils pas retrouvé la ville de Troie dont parle Homère.







CONCLUSION


nFinalement on s’aperçoit que l’évolution ne peut s’effectuer qu’en admettant un plus : l’Esprit. Ce qui confirme cette réflexion faite au début de cet exposé :

L’Univers ne peut vivre que grâce à l’Esprit.

Ce qui gêne les matérialistes c’est qu’ils pensent et surtout croient et sont persuadés que l’Esprit ne peut avoir comme origine qu’un Dieu.
Et c’est une possibilité qu’ils refusent.

Mais ne devraient-ils pas se poser cette question :

"L’Esprit ne fait-il pas partie
intégrante de la matière ?"

Dès lors il n’y aurait plus la nécessité d’un apport extérieur.

La différence entre les matérialistes et les déistes ne serait désormais qu’entre ces deux idées :

1°) L’Esprit a toujours existé.
2°) C’est un dieu qui a donné à la matière cette parcelle d’Esprit.

* *

*


Dan s la deuxième partie de cet exposé nous allons voir ce qui se passe lorsque l’Esprit humain est devenu libre.

* *

*








r





DE UXIEME PARTIE




LA VIE DE L’ESPRIT
ET L’ESPRIT UNIVERSEL



AVANT PROPOS


Une de mes amies, Madame Paulette Houdyer, écrivain, avec laquelle il m’est arrivé d’avoir de longues discussions sur les religions et de nombreux entretiens au cours desquelles, elle m’a fait part de certaines expériences paranormales qu’elle avait eues, lorsque je lui avais demandé de me dire ce qu’elle pensait de mes idées, fort gentiment, elle m’a écrit le texte qui suit et qui pourrait servir de préface à cette deuxième partie.

Qu’elle est loin, la sérénité de cette fin du XIXème siècle, où la science, venant de se mettre en marche, sentait à sa portée la solution de tous ses problèmes, et où l’homme parvenait à ériger ses idées scientifiques en religion !
A l’aube du XXIème siècle, où de toutes parts son destin est menacé, l’homme est en proie à une angoisse
métaphysique croissante. Pendant des décennies, il a œuvré pour le progrès ; il se trouve aujourd’hui en face de l’insécurité, et c’est ce progrès lui-même qui constitue, pour lui, la plus grande menace. L’évolution, quasi démentielle agite de plus en plus notre planète. Nous sommes tiraillés entre la poussée démographique et l’appauvrissement de nos ressources alimentaires, l’utilisation déraisonnée des engrais, des pesticides, la pollution de notre atmosphère, les nouveaux fléaux : le sida, la maladie de la vache folle, les luttes d’influence politique et les scandales, l’atome et les développements mécaniques spatiaux… Nous sentons déjà les premiers frémissements qui annoncent l’explosion…
Il y a peut être encore quelque chose à tenter. Qu’attendons-nous pour essayer ? Nous continuons de courir après l’infini, et plus les progrès reculent ses limites, plus il s’éloigne de notre portée. Le gouffre est là, sous nos pieds. Comment échapper à ce cauchemar ?

Cette angoisse n’est pas nouvelle. Elle remonte aux origines mêmes. Du jour où l’homme a vu tomber la foudre et s’allumer les étoiles, il a pris conscience de son infinie petitesse. Dès lors, il s’est efforcé d’inventer l’espérance. C’est cette espérance qui concrétise toutes les religions. Dans tous les mythes de la création, elles ont placé une catastrophe : que ce soit le Déluge ou un combat de Titans. Et toujours, un être supérieur est arrivé au secours de l’homme et l’a sauvé.
Un des aspects
fondamentaux de l’attitude de l’homme vis-à-vis de ce sauveur, c’est la conviction que, tout-puissant, il interfère dans son destin, qui ne saurait être le fait d’un simple hasard, mais, au contraire, déterminé par une force à laquelle on peut attribuer une volonté, ou, du moins, une intention.

Ce phénomène religieux est universel. Il n’existe pas de peuple sans religion. Le culte funéraire a été largement démontré pour l’homme du Neandertal et nous le situons 75.000 ans avant notre ère. Les squelettes découverts en position fœtale, les peintures des cavernes, les sculptures témoignent déjà d’un souci rituel. 150.000 ans avant J.C., l’homme était déjà religieux. Historiquement et géographiquement la religion est partout présente. L’aptitude religieuse existe chez tous les hommes, sorte d’inclination à ne pas considérer les événements de la vie comme de simples coups de dés, mais comme ordonnés par un démiurge né d’un besoin de sécurisation à l’encontre du destin.
Des hommes tenus, pour prestigieux, se sont attachés à trouver l’origine du phénomène religieux et émirent de savantes théories à cet égard. Ce furent :
L’abbé Bergier et l’animisme,
Le préanimisme de Marett,
La théorie sociologique du Français Durkheim,
La totémique de l’Ecossais W. Robertson Smith,
Les idées de Lévy-Bruhl sur la mentalité primitive,
La théorie du monothéisme primitif par Andrew Land qui, par la notion de
L’ "être suprême créateur", fut suivi par
le suédois N. Soderblom.
Et j’en passe. Mais qui a encore recours, aujourd’hui, à ces savants dont chacun, au mépris des autres, a prétendu monopoliser l’eau pour son moulin ?
C’est le mérite de Michel Eberhardt d’avoir tenté de répondre objectivement à tant de questions restées sans réponse.
Il ne prétend pas prendre une position dogmatique. Sa seule ambition est de présenter des faits relatifs aux Hommes de notre planète, hommes d’hier et d’aujourd’hui : exposé de toutes les espérances, de toutes les angoisses, de toutes les impulsions de l’humanité désireuse de s’assurer un destin supérieur à sa condition terrestre. Tenter de définir un but à l’inexorable cheminement des choses, essayer d’entrevoir enfin une explication définitive, c’était son objectif. Il semble qu’il l’ait atteint.

CHAPITRE 1


Le Cerveau et L’Esprit Libre


Appariti on de l’Esprit Libre dans le cerveau

Est-il possible que le cerveau puisse jouer le rôle de catalyseur pour permettre la libération définitive de l’esprit de sa liaison avec l’enveloppe humaine et donc d’avec la matière+esprit ? A priori, oui, cette possibilité a vu le jour avec la naissance de l’Univers. C’est une des méthodes employées par la matière+esprit pour faire progresser la création. Ainsi, dès les premiers temps de la vie de l’Univers, le noyau d’hydrogène va s’attacher quatre protons de plus puis se casser en deux, donner un noyau d’hélium et récupérer l’hydrogène (deux protons sont
devenus un neutron). Dans une étoile l’action catalysatrice du carbone préside à la naissance de l’azote.
Dans la soupe océanique primitive, les phénomènes de catalyses seront légions. Des molécules, possédant cette propriété, donneront naissance à des molécules identiques à elles-mêmes : naissance de la reproduction. Plus près de nous, les enzymes utilisent cette faculté.

Pour la science, les premiers êtres vivants de type hominidé sont apparus il y a trois ou quatre millions d'années, voire même six millions. Il faudra attendre 1.000.000 années avant notre ère l’apparition de l’ "Homo erectus capable de produire des outils" pour que la qualification d'humain devienne réalité. Et il n'y a pas vraisemblablement plus de 400.000 ans que "l’Homo sapiens" existe. "L’homo sapiens-sapiens" pouvant disposer d’un esprit libre apparaît seulement il y a 180.000 ans et la preuve de son humanité entre 100.000 ou 80.000 ans, avec les premières traditions à consonance religieuse, (l’apparition de la coutume d’ensevelir les morts). Même si la Bible laisse entendre qu’il n’y a seulement 10.000 ans que l’humain existe avec la création d’Adam et d’Eve, (dont le comportement est semblable à celui de l’homo sapiens-sapiens), on peut, plus raisonnablement, considérer que l’homme doté d’un cerveau ayant les facultés de "l'esprit libre" est bien apparu, lui, entre 80.000 et 100.000 ans, avec cette
coutume d’enterrer ses morts.
Mais qu’est-ce que 100.000 ans par rapport aux 5 ou 6 millions d’années qui ont été nécessaires pour passer du premier hominidé à l’homo sapiens ! D’ailleurs notre évolution n’est certainement pas achevée.

Mais est-ce par ce phénomène de catalyse que l’esprit libre est apparu dans l’humain ou par une descente de l’Esprit Universel venu insuffler la liberté à l’esprit existant dans le cerveau+esprit de l‘homme ?
Mais, attention ! Si c’est seulement par un phénomène de catalyse que l’esprit libre est apparu chez l’homme, il faut s’attendre à ce que, dans le futur, d’autres êtres vivant sur notre planète se voient doter de cet esprit libre.
La forme humaine n’est pas forcément la seule possible pour accueillir l’esprit libre. (Les films modernes de science-fiction le montrent très bien). A moins que, la nature, très prévoyante, ne prépare notre relève !!!.

La science et les religions ont leurs réponses à cette question.

Un exemple pris dans la nature éclairera la réponse de la science : plantez une centaine de bulbes de tulipes dans votre jardin, à l'automne. Tous ont la même chance de fleurir, et probablement 90% d'entre eux y parviendront. Mais vous constaterez qu'une ou plusieurs fleurs de la même espèce fleuriront 10 ou 15 jours avant toutes les autres. Il pourrait en être de même chez les humains. Quelques cerveaux, plus évolués, bien en avance sur les autres, seraient arrivés à libérer
leur esprit et ainsi à découvrir leur corps astral. La masse des humains n'a pas encore acquis suffisamment de maturité pour avoir conscience de ce but.
Nous n’en sommes qu’aux premières fleurs, la floraison de la masse approcherait-elle ?

L’autre réponse nous est proposée par les textes religieux des diverses religions. C'est le contraire : une descente de l'Esprit Universel vers notre humanité par l’entremise de ses envoyés pour la guider et accélérer son progrès. Ce ne serait donc pas le fruit de cerveaux ou d’esprits surdoués. Une preuve de ce qu’elles avancent se voit dans les enseignements primitifs des religions. En effet, certaines connaissances modernes y sont déjà incluses, ainsi que nous l’avons vu.

Il ne faut jamais oublier que bien que nous nous considérions comme supérieurs, nous sommes encore très proches des animaux. Chez eux, l’esprit existant étant encore lié au cerveau+esprit. C’est lui qui dirige leurs faits et gestes, car n’ayant pas la liberté de penser ils n’ont pas conscience des possibilités de leur seul esprit.
Lorsque l’hominidé est apparu, il faisait encore partie des mammifères. Il se comportait comme eux. Ce n’est que grâce au développement de son cerveau que l’humain a évolué vers son état actuel.
Lorsque l'on suit l'évolution des civilisations et des religions, on observe bien la montée du niveau de la connaissance due à l’esprit dans le cerveau humain, parallèlement au
développement du cerveau.
Les traditions védiques, brahmaniques, (entre 3.000 et 2.000 av. J-C) semblent indiquer que le niveau de développement du cerveau des humains de cette époque n'est pas suffisant pour qu'ils accèdent à la connaissance spirituelle permettant la libération de l’Esprit en une seule vie. D'où la nécessité d’un cycle de perfectionnement par les renaissances successives, avec, comme conséquence, la création de castes par le brahmanisme ? Chacune d’elles est censée englober les individus d’un même niveau de spiritualité. Plus la caste est élevée, plus le degré de spiritualité, donc de connaissances, atteint par les individus est élevé.
A partir du milieu du premier millénaire av J.-C., le développement du cerveau de l'homme le rend désormais capable de prendre conscience de l’existence des possibilités de son esprit vis-à-vis de la spiritualité. A ce stade, commence pour certains la possibilité de le libérer en une "vie". Dans le bouddhisme, l'état de Nirvana est un état de connaissance pure, accessible seulement par l’Esprit. Avec la religion chrétienne la possibilité de la libération de l’esprit (l’âme) devient une évidence.


De la relation dans la Biologie entre le cerveau et l’Esprit

Parlons maintenant de la biologie moderne et de ses nouvelles découvertes. Actuellement, les progrès de la biologie sont tels qu'elle semble capable d’expliquer nos actions et réactions : des
agents chimiques étant à la base de nos faits et gestes. Voici un exemple de ce qui se passe : un manque de *X* éléments provoque l'agressivité, si on donne un composant chimique, du Valium par exemple, on obtient un meilleur caractère et un adoucissement de la personnalité. Il existe des centaines de molécules circulant dans notre corps qui jouent un rôle dans notre comportement ; les 2 principales connues sont la sérotonine, jouant surtout le rôle d’antidépresseur et la dopamine pour l’action et les émotions. Si les quantités produites par les glandes concernées ne sont pas bien réglées, "Bonjour les dégâts", (dans un sens ou dans l’autre).

Les savants biologistes et les neurologues modernes, en étudiant le cerveau à l’aide du scanner ou de l’IRM, ont parfaitement localisé les emplacements de nos différentes mémoires. De même, ils ont découvert que certaines zones étaient réservées à un certain type de mémoire, à des connaissances particulières, à des idées spécifiques telles que le sens moral par exemple (une certaine sensibilité morale, donnant le désir de ne pas faire souffrir les autres) serait liée à un emplacement précis dans le cerveau.

L'ablation , ou le traumatisme sérieux de la partie du cerveau réservée à une connaissance ou à une mémoire donnée se traduit par la perte totale des informations y incluses Tout au moins, c'est ce dont les savants étaient persuadés. Jusqu'au jour où des accidentés ou des
malades ayant subi une opération entraînant la suppression totale de l'une de ces zones ont retrouvé la presque totalité des souvenirs théoriquement perdus liés à cet emplacement.
Où étaient-ils passés ? N’avaient-ils pas été stockés également ailleurs par l’esprit, ou seulement gardés en mémoire par le seul esprit, qui dès lors a pu les réinitialiser dans le cerveau ? Il ne faut pas oublier que grâce à l’esprit on peut ne pas encombrer sa mémoire des souvenirs que l’on ne désire pas conserver, il nous permet de simplement les garder en réserve, mais il peut aussi créer d’autres lieux de stockage pour des souvenirs souvent remémorés : tout cela est très possible.

Les biologistes ont également découvert les mécanismes qui font réagir les zones cérébrales concernées par nos actions et réactions (processus le plus souvent chimiques mais aussi électriques). D'ailleurs le cheminement de certaines substances a été suivi au scanner, du début à la fin du processus étudié. Cela ayant été vérifié scientifiquement, on ne peut le mettre en doute. Et c’est parfaitement logique : le cerveau, constitué d’atomes (matière+esprit) se devait de trouver un moyen de stocker les informations qu’il reçoit ou qui remontent jusqu’à lui.

Pour cela la matière+esprit a inventé les neurones (il y en a plus de 2 milliards dans un cerveau humain normal), ainsi qu’un moyen pour les créer tout au long de la vie et la manière de les utiliser. En effet on s’est aperçu que le
cerveau n’atteignait sa plénitude qu’à l’âge adulte, en remplaçant la matière grise par des neurones. De plus, on vient de s’apercevoir que le cerveau fabriquait ces neurones au fur et à mesure de ses besoins durant toute la vie. Cette faculté n’est probablement pas l’apanage du seul cerveau humain !

Par contre la faculté de créer des zones abritant des qualités spécifiques tel le sens moral, n’appartiendrait certainement qu’à l’humain grâce à la taille de son cerveau mais surtout à l’existence de son Esprit libre.

Ces découvertes ont le mérite d’expliquer parfaitement le comportement de toute la chaîne du vivant concernée par l’utilisation de ces processus chimiques ou électriques, depuis les bactéries jusqu’aux humains.

Mais, qui a choisi de créer ces emplacements pour les mémoires ? Ce ne peut être que l’Esprit, dont la libération a commencé avec le passage de l’inanimé à l’animé. C’est une preuve supplémentaire de l’existence de la matière+esprit et de l’esprit.

Cependan t, il existe une différence majeure entre les animaux et les humains : c’est la liberté de l’Esprit chez l’humain. Et, pour l’expliquer, revenons sur un exemple précis : celui de "l'amour ", qui a été particulièrement étudié par les biologistes, et qui s'expliquerait par l'apparition, dans les circuits du cerveau, de deux composants chimiques : l'excitosine provoquant les câlins, la dopamine l'éclosion des
sentiments.
Autrement dit, tout ayant été parfaitement démontré, la seule vue d'une personne du sexe opposé devrait déclencher les réactions amoureuses. Donc pas besoin d'un esprit libre pour aimer : une poussée d'excitosine et on va faire l'amour, et si la dopamine s'en mêle, on sera même amoureux.

Si cela semble toujours le cas pour les animaux, en période de rut, à cause de l’instinct de reproduction, on a cependant remarqué, que, déjà ils se choisissent. Et, s’il y a eu compétition c’est le vainqueur qui est l’élu. Selon Darwin, la nature, voulant améliorer l’espèce choisit de favoriser le meilleur : c’est ce qui a entraîné chez les animaux vivant en groupe la nécessité d’un dominant, seul maître des femelles. L’humain, prouvant en cela sa filiation animale, continue à utiliser cette faculté en s’octroyant le droit de posséder plusieurs femmes illégalement (les maîtresses), ou légalement avec la constitution du harem. Mais une déviation est apparue, due à l’esprit : la notion de dominant chez les animaux, due aux seules qualités physiques, a été dévoyée et remplacée par la notion de puissance seulement due à l’argent ou au pouvoir, au fil du temps et cela à cause de notre Esprit .

Mais il y a des exceptions pour les animaux vivants groupés. Certains oiseaux et surtout les singes dérogent à ces lois. Les femelles ne se contentant pas du seul vainqueur, elles acceptent aussi les hommages d’autres individus. Les femmes
humaines aussi.

Voyons comment cela se passe : à cause de l’esprit libre existant dans l’humain, si l’appel de l’amour est ressenti, ce n'est pas l’excitosine ou la dopamine circulant dans le cerveau qui décidera finalement de donner une suite à ce désir sexuel ou de tomber dans la sentimentalité : c'est notre réflexion, donc notre "Esprit" qui choisira de tenter de concrétiser ou non ses objectifs sur l'objet de son désir. Heureusement, car le fonctionnement de la sexualité chez l’humain soulève un autre problème : comme il n’est plus limité à une période, comme chez les animaux (le rut), le désir sexuel, lié à l’instinct de la reproduction peut surgir face à un éventuel partenaire à n’importe quel moment, n’importe où, et à n’importe quel âge.

La présence de cet esprit libre va lui permettre d’avoir un comportement autre que celui de l’animal et il peut, dès lors, accepter ou refuser l’invitation qui lui est faite par ses instincts de passer à l’action. De plus l‘esprit existant également dans l’objet de la convoitise, il lui faudra obtenir le consentement de cet éventuel partenaire, ce qui pourra faire échouer la tentative, si celui-ci ne se sent pas intéressé. Par contre, en cas de refus, l’esprit permettra de réagir en suggérant et acceptant l’idée d’abandonner.

Mais force est de constater, que l’esprit libre et conscient, dans le cerveau humain ne semble pas s’être imprimé de la même façon dans chaque individu.
Peut être la personnalité du récepteur est-elle déjà plus ou moins conditionnée par l’état de son cerveau, les acquis génétiques préexistant, le milieu où il a vécu, ou l’éducation qu’il a reçue. Car on le constate, la conduite de certains humains ne suit pas toujours les réactions du cerveau piloté par l’Esprit : elle reste parfois inférieure à celle des animaux, cela semble être, malheureusement le cas des personnes ayant un comportement douteux vis-à-vis de leurs semblables, les conduisant parfois au crime, allant même à des cas extrêmes (les serial killeurs, les violeurs d’enfants ou d’adultes, etc…). Pour tous ces individus, on constate que leurs instincts les poussent à une certaine conduite, et même si leur esprit tente de les dissuader, ils préfèrent suivre leurs instincts.

Est-ce leur Esprit, mal éduqué, qui ne leur permet pas de maîtriser leurs instincts, ou une défaillance dans la constitution de leur cerveau ? Cela pourrait être évidement le cas puisqu’on a trouvé des zones du cerveau qui contrôlent le sens moral. Ou y aurait-il un ou des gènes défectueux ?

Cependant, ce comportement aberrant de certains humains ne doit pas nous faire oublier que :

l’esprit étant libre dès lors celui-ci peut délibérément choisir de faire le Bien ou le Mal selon sa propre volonté.

Car l’esprit a besoin d’être éduqué, il lui faut apprendre à utiliser sa liberté pour aimer et non pour posséder les autres : il faut donc qu’il apprenne à les respecter.
Mieux l’esprit sera éduqué et mieux il contrôlera le développement du cerveau dans la voie du respect des décisions morales grâce à la zone de contrôle du sens moral qu’il aura crée. Depuis que l’humain dispose de la liberté de l’esprit on peut, malgré tout, vérifier que son comportement commence à changer. S’il a gardé de l’animal ce besoin de domination, de conquête… etc, il y a rajouté l’esprit de réflexion et le sens de la morale, qui lui permet de choisir.


Action de l’Esprit sur le cerveau

L’Esprit joue un rôle important dans les relations physiques et mentales d’un individu. On a de multiples preuves que ce n'est pas le cerveau et les agents chimiques qui seuls déterminent les actions commandées.

Bien des troubles physiques subis par une personne sont plus ou moins aggravés par la pensée. Et il n'est pas rare d'entendre dire : "Oh ! Il s'est laissé mourir" ou "Il a guéri plus vite parce qu'il avait la volonté de vivre".
Dans le domaine de la santé, le non respect de l’esprit est préjudiciable au bon fonctionnement de la médecine. En effet, la médecine occidentale a une approche assez inexacte de la maladie : elle oublie la nature du patient ; or c’est lui, avec ses composants, qui rendra un traitement efficace ou non. Les spécialistes classent les individus en 4 groupes : nerveux, sanguin, bilieux, lymphatique. Il est indispensable avant de commencer les soins, de bien
connaître la dotation d’un individu dans chacune de ces catégories, donc

"Sa personnalité physique, mais aussi son mental",

La voie s’ouvre avec l’introduction de l’informatique regroupant l’historique d’un patient. Il suffirait d’y ajouter d’autres informations, actuellement non prévues, sur sa constitution, son alimentation, ses facultés de résistance aux maladies, ses réactions face aux médicaments, pour que la médecine devienne encore plus efficace, mais il ne faudra pas oublier l’influence de la personnalité de l’individu, régie par ses caractéristiques propres héritées de sa génétique.

Par exemple, les effets de l’alimentation sur le corps humain commencent enfin à être pris en compte. La diététique prouve et c’est vérifié, que selon ce que l’on mange, on devient mince ou obèse. Mais, on n’a jamais étudié les effets de certains aliments. Certains comportements pourraient être liés à notre alimentation : on sait, par exemple, que le poisson aiderait ou donnerait de la mémoire.
Mais quel est l’effet de la viande sur le cerveau ? Sa consommation ne développerait-elle pas nos instincts d’agressivité ?
Les animaux carnivores ont des instincts agressifs, c’est bien connu, sans doute liés à la nécessité de chasser pour survivre, ce qui n’est pas le cas des herbivores plus pacifiques.

Mais, ne faudrait-il pas aussi tenir compte de certains autres paramètres comme l’influence des conditions extérieures : celle des astres,
par exemple. L’astrologie ne conditionne-t-elle pas une personnalité, selon son signe zodiacal ? Qu’un astre puisse nous influencer, n’a rien d’extraordinaire. Prenons le cas de la lune. Déjà, dans la nature, elle provoque les marées. Or nous sommes constitués de 60% d’eau, que nous subissions son influence n’a rien de surprenant. A la pleine lune, les accouchements et les suicides sont plus nombreux, les gardes dans les hôpitaux et dans les prisons sont souvent doublées, l’humeur plus changeante. D’ailleurs pour qualifier ces sautes d’humeur, ne dit-on pas que l’on est "lunatique" ou "mal luné" ? Des influences extérieures subies par l’humain, il en est une autre qu’il ne faut surtout pas oublier : celle du temps, pas celui qui passe, mais celui donné par la météo ; il est loin d’être négligeable : on connaît déjà les effets de la chaleur, du froid, de la sécheresse ou de l’humidité sur le corps humain et donc sur l’esprit.
Mais il y a un petit élément que l’on n’oublie : les variations de la pression atmosphérique dont on subit les effets bien plus qu’on ne l’imagine. Selon qu’elle monte ou descende, qu’elle est haute ou basse, des troubles se trouvent atténués ou aggravés.

Chez certains, le manque de conscience de l’existence de leur esprit et de ses possibilités de contrôle sur leur physique est la cause de bien des erreurs dites humaines, uniquement parce qu’ils ont tendance à ne suivre que leurs instincts primaires, et préfèrent
ignorer le pouvoir de l’esprit sur le cerveau.

Prenons un exemple de la vie courante :
L’alcoolisme est considéré, à juste titre, comme un fléau. Il y a cependant une certitude : les individus n’ont pas le même comportement en situation d’alcoolémie ; car il y a ceux qu’un seul verre de vin enivre, ceux qui, avec plus de 2 grammes dans le sang ont un comportement pratiquement normal. Un autre effet reste souvent inconnu des intéressés, car il y a ceux que l’alcool rend très agressifs, d’autres sentimentaux, d’autres inconscients et d’autres s’endorment. Les gens ne sont que rarement au courant de leur réaction en cet état. Tout ceci à cause de leur nature physique et mentale qu’ils ne connaissent pas.

Pour preuve de l’action de notre Esprit sur notre cerveau, voici une petite expérience, facile à réaliser soi-même. Elle vous prouvera que votre esprit peut commander le plus ou le moins d'une douleur quelconque :

Si vous êtes piqué par un moustique, l'irritation produite par son venin va commander à votre cerveau de faire quelque chose pour vous soulager. Il va vous suggérer de vous gratter pour diluer le point de douleur. Le résultat sera que vous vous gratterez frénétiquement et finalement cela durera plusieurs jours. Faites entrer votre esprit en action : décidez de ne pas vous gratter, vous le pouvez. Ainsi l'effet de la piqûre du moustique s'atténuera plus rapidement. Vous n'y penserez plus, et les défenses
naturelles de votre corps élimineront le point d'agression plus facilement, car le venin n’aura pas été dilué.
On entend souvent dire de celui-ci qu' "il est tout le temps malade", de cet autre qu' "il n'est jamais malade; il n'en a pas le temps". C'est d'ailleurs souvent le cas des médecins. Ce n'est pas que la maladie ne frappe pas à leur porte, mais leur esprit va, par l'intermédiaire du cerveau, faire entrer en service les défenses du corps avec toute l'énergie possible et ainsi vaincre l'attaque. Si c’est possible, il fera fabriquer alors le plus de composants nécessaires à cette lutte. Mais c'est l'esprit qui aura décidé et non le cerveau. Mais il y a un revers à cette attitude : du fait qu’il y ait des gens qui se croient malades, mais ne le sont pas en réalité, les médecins finissent par ne plus vouloir croire que leurs proches ou qu’eux-mêmes puissent être atteints par la maladie, et ils oublient de les soigner, et les laissent mourir ou meurent eux-mêmes de cette négligence.

Ne dit-on pas que les personnes âgées sont plus souvent malades que les autres ? C’est vrai dans les faits, mais faux dans la réalité.
Car c’est simplement que ces personnes, n’ayant plus beaucoup d’occupation physique ou mentale, sont plus à l’écoute de leur corps, et se trouvent toujours une petite douleur par ci par là, ce dont leur cerveau les informe
immédiatement, et dès lors elles y prêtent attention. Par contre celles qui conservent une grande activité physique, mentale ou spirituelle se trouveront moins souvent malades, n’ayant pas le temps de s’écouter, elles resteront en bonne santé, apparente, tout au moins. Leur activité et leur esprit les protègent.

La vieillesse ne vous rattrape qu’à partir du moment où vous ne faites plus de projets d’avenir. Mais cela peut même vous atteindre jeune cela s’appelle alors dépression.

En médecine, l'effet "placebo" sur les malades, imaginaires ou réels, est bien connu : on donne une substance sans aucun agent actif et le malade guérit, parce qu'il y croit. La biologie ne peut expliquer cette guérison.

Mais dans tous ces cas, c’est bien l’Esprit le responsable, pas le cerveau.
Ceci est tellement vrai que des théoriciens ont franchi le pas extrême, et affirment que la plupart des maladies n'existent pas : elles ne vous atteignent que parce que l'esprit les libère.

De cette influence de l’Esprit sur l’individu, les bouddhistes en ont d'ailleurs déduit leur voie d'agir, en combattant par l’Esprit ce qu'il est convenu d'appeler les voies de la souffrance. Le Bouddha, dans son enseignement, a bien indiqué les moyens de lutter contre ces agressions physiques ou psychiques mais, malheureusement, peu de gens les connaissent et sont prêts à les utiliser.
Dans notre monde moderne, le
recours aux psychiatres pour expliquer le comportement de certains humains ; à l’aide psychologique pour ceux se trouvant dans des situations difficiles, suite à un accident, une catastrophe naturelle, et aux psychologues dans les entreprises, n’est-il pas la preuve que l’on commence à réaliser que ce n’est pas seulement le corps ou le cerveau dont il faut s’occuper pour se soigner, mais bien d’abord de l’Esprit, en utilisant ses facultés ?

Des chercheurs psychiatres américains ont récemment procéder à des tests sur les effets de la concentration de l’esprit (concentration de type Yoga), mais uniquement centrée sur son propre état physique.
Pour ces essais cliniques, sur quelques centaines de sujets humains, une moitié suivait une méthode de concentration, les autres non : le vaccin contre la grippe a été administré à tous. Ils se sont aperçus que le groupe suivant cette thérapie (simple concentration de l’esprit vers la détente), avait développé 25 % de plus d’anticorps que l’autre groupe seulement vacciné, et qu’en plus, dans le temps, l’efficacité du vaccin avait été prolongée de plus de 30 %.




CHAPITRE 2


LE DOMAINE DE L’ESPRIT


Les savants matérialistes se disent capables de tout expliquer par la science : ainsi l’évolution depuis le Big Bang explique la naissance de l'homme qui n'est que matière et y retourne après sa mort.
Tout le comportement humain peut s'expliquer par la physique et la
chimie, même le comportement individuel. Les biologistes tentent de le prouver (plus d'adrénaline et l'effort est possible et la colère violente).
Tout, s’explique, sauf quelques détails d’importance comme la naissance de l’Univers, des atomes, des galaxies, des planètes, des molécules, des acides aminés…Comme le passage de l’inanimé à l’animé. De nos jours, la constitution et le fonctionnement du cerveau dans ses actions ou réactions sont expliqués, mais il reste un monde mystérieux pour les savants matérialistes :
Le Domaine de l’Esprit et la Parapsychologie.

C e Domaine de l’Esprit comprend entre autre : la pensée, la faculté de pensée, la transmission de pensée, la voyance, la prémonition, le déjà-vu, le déjà-vécu ou les vies antérieures, les miracles.
Toutes choses, ignorées des purs scientifiques matérialistes, font l'objet d'études et de vérifications sérieuses depuis quelques années et intriguent bien des savants. Car ni la chimie, ni la physique, ni la biologie ne peuvent expliquer ce qui se passe dans ce domaine. Ne peut-on dire que tous ces phénomènes parapsychologiques ne sont que l'accès, pour certains, à un domaine et à des connaissances auxquels nous ne sommes pas ouverts : "le domaine de l’Esprit". La parapsychologie sera explicable par les savants matérialistes le jour où ils y accéderont, mais seront-ils encore matérialistes ?

Il existe de nombreux ouvrages traitant de ce sujet. On
peut citer :
La Gnose de Princetown de Raymond Ruyer, le Royaume des Devins de Clive Barnier, le Livre des Esprits d’Allan Kardec.

Ce domaine, extrêmement décrié par les savants matérialistes, se heurte pour eux, dans leur négation de ces phénomènes, à l'opinion de Monsieur Tout-le-Monde. Et il est peu de gens qui n'ont eu ou connu des proches confrontés à ces problèmes. Notons que bien des revues scientifiques actuelles comme Sciences et Avenir, Science et Vie ou même plus populaires telle que QUO par exemple qui dans son numéro de Juin 2000, aborde ces sujets avec une grande honnêteté.


La faculté de penser

Ici se pose une question. Les humains ont-ils tous la même possibilité de penser ? Pourquoi semble-t-il que, parmi les humains (homme ou femme), autrefois, seuls les hommes aient utilisé cette faculté dans les domaines de l’invention et de la spiritualité ?

L'étude de la vie des grands esprits fondateurs des religions anciennes présente, pour Tous, cette particularité : Krishna, Bouddha, le Christ, et tous les grands saints issus du respect des principes donnés par les premiers nommés ont eu une attitude plus ou moins ambiguë vis à vis de la femme. Ils la respectent, l'honorent, mais la fuient.
Pire, le Bouddha, qui était marié et apparemment heureux, a quitté son épouse et son fils pour aller réfléchir et créer sa nouvelle doctrine.

Le Christ demande à ses disciples de quitter maison, femme et
enfants pour le suivre. Cela semble en contradiction avec les us du temps et la loi juive : la fidélité dans le mariage. Ce sera une constante de son enseignement. Pourquoi cet ostracisme ? D’ailleurs le Christ n'a pas condamné la femme adultère. Pourtant, Il n'a choisi aucune femme comme disciple ou apôtre : manque de foi, manque d'instruction ? D’ailleurs les apôtres n'étaient pas des hommes instruits, ils ne savaient ni lire ni écrire. La femme était-elle jugée trop inconstante ? Les apôtres choisis l'ont été aussi.

Dans la religion musulmane la femme est même considérée simplement comme une récompense pour ceux qui accèdent au Paradis (étant au paradis une houri). Des plus anciens, Zarathoustra, Lao Tseu, Confucius, et bien des philosophes grecs, romains ou autres nous ne savons rien de leur vie sentimentale, ni même s'ils étaient mariés.
Pour devenir un saint, ou un sage il semble qu'il n'y ait qu'une solution : être seul, c’est ce que Bouddha a fait. Pour tous, il semble que la femme, même nécessaire, soit un obstacle.
Mais pourquoi les femmes n’ont-elles eu pour les sages antiques et même encore pour certains sages d'aujourd'h ui, qu'un rôle accessoire ?
En fait, il y a une explication, bien réelle, celle-là. C'est qu’il y a une différence fondamentale entre l'homme et la femme.
Jusqu'à une certaine époque, cette différence et leurs rôles ont
été bien marqués et maintenus :
A la femme le rôle du maintien de la perpétuation de l'espèce.
A l'homme, le privilège de la recherche de la vérité intellectuelle.
D#0 39;où cela provient-il ? C’est que, en fait :

Nous sommes complémentaires l’un à l’autre et non égaux.

L'ho mme n'a qu'un rôle accessoire dans la transmission de la vie.
La femme a le privilège de transmettre la vie, de la créer, ce qui entraîne pour elle l’attachement à la vie matérielle, d’où son peu d’intérêt pour les spéculations intellectuelles qui ne sont pas des motivations pour elle. Son comportement est à l'opposé de celui des grands esprits qui veulent s’échapper de la vie matérielle. Seules les femmes quittant le monde actif pour les couvents des ordres dits contemplatifs, semblent réellement être intéressées par les problèmes métaphysiques.
Le véritable intérêt de la femme est concentré dans la Nidification, la Maternité (ou son faux-semblant la sexualité), la Protection, la Surveillance de sa progéniture et son Devenir. Toutes choses éminemment éloignées des buts poursuivis par les sages qui cherchent justement à nous faire oublier le monde, pour aller vers Dieu ou l’Esprit Universel.


De l’intelligence de l’esprit, de l’imagination

Les matérialistes prétendent que, comme pour les animaux, c’est le cerveau qui nous commande. Nous, nous disons que pour les humains c’est l’Esprit.
Lorsqu’on dit que le
cerveau a des idées, rien n'est plus faux :
C’est l'Esprit qui a des idées.
Le cerveau enregistre, et exécute les instructions reçues de L'Esprit.
Cette particularité de la faculté de penser qu’est l’intelligence, selon la définition donnée par le dictionnaire :
Faculté de comprendre, de saisir par la pensée ; ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle,
ne laisse aucun doute sur la nécessité de l’existence de l’Esprit.

C’est bien à elle que font appel les savants : c'est elle qui a permis leurs découvertes, de créer les lois physiques, les mathématiques, d'inventer de nouvelles théories remettant en question les anciennes.
C'est également cette faculté de penser qui donne aux fondateurs des religions des idées religieuses aussi variées : brahmanisme, judaïsme, taoïsme, bouddhisme, christianisme, islamisme et dérivées. A d’autres penseurs d'initier des philosophies aussi diverses que le stoïcisme, le confucianisme, l’athéisme (libre pensée), le marxisme, le scientisme, etc…

Elle confirme aussi que l’esprit a bien commencé sa libération avec le passage de l’inanimé à l’animé. Les animaux n’en font-ils pas déjà usage, puisqu’on dit d’un chien qu’il est intelligent et qu’il ne lui manque que la parole ?

Une autre particularité et l’une des plus belles caractéristiques de l’Esprit n’est-elle pas l’Imagination dont font preuve les
Humains (savants, écrivains, auteurs de science fiction, scénaristes, artistes, etc….) ?
Où puisent-t-ils leurs idées ? Certainement pas dans leur cerveau !

Reçoivent-ils leurs informations des autres esprits de l’univers ; ou leur esprit, par l’intermédiaire du subconscient, a-t-il un contact avec les autres mondes pour nous en parler et nous les décrire ? L’esprit libre, ne l’oublions pas, peut sans aucun doute effectuer "Seul" et sans en faire part au cerveau des incursions dans le monde de l’Esprit.

Bien souvent une idée vous vient pendant votre sommeil, cela n’indique-t-il pas que l’esprit a reçu cette idée du monde de l’Esprit ? Einstein l’a reconnu lui même, c’est en se réveillant un matin qu’il a eu l’idée de la théorie de la relativité et de sa fameuse équation E=MC2.
Bien souvent c’est aussi vrai pour les inventions.

Un proverbe ne dit-il pas que la nuit porte conseille ?
Ne devrions-nous pas essayer de profiter de notre sommeil pour résoudre nos problèmes ? Des études ont montré que les hémisphères cérébraux travaillent lors du repos nocturne ; le gauche pour les droitiers, le droit pour les gauchers
Lorsque vous êtes confronté à un problème qui vous semble insoluble essayez d’y penser au moment de vous endormir : cela laissera à votre esprit la possibilité de chercher une solution. Au réveil vous aurez peut être une idée, qui vous aura été suggérée par votre esprit et qui vous permettra de résoudre votre
problème.

Une faculté de l’esprit qui peut être reliée à l’imagination est le mensonge. Voilà bien une action qui ne vient que de l’esprit, n’arrive-t-on pas à se mentir à soi-même ?


De l’amour

Il est un sentiment difficile à ne pas classer dans la faculté de penser : c’est l’amour. Bien que cela ne soit pas évident, et qu'une très grande partie en soit plus du domaine de l'animalité. En effet, ce qui est considéré comme de l'amour n'est, à l’origine, que l'expression de poussées hormonales mâles et femelles dues à des mécanismes biochimiques. L'instinct animal de la reproduction entre en jeu et la nature, aimant la moyenne, lance des appels vers des natures opposées ou contraires : attirance des grands pour les petits, des gros pour les maigres ou vice versa. Il est absolument certain que les attirances primaires sont à rechercher dans ces appels de la nature.

Mais l'humain, doté d'un Esprit Libre, va modifier, transformer ce simple appel à la reproduction en Amour et le faire entrer dans une autre dimension. Et tout va se compliquer ! Examinons ce qui se passe dans un cas bien particulier : le coup de foudre. Si vous l'avez eu une fois, vous savez fort bien ce qui se produit. Vous avez vu un certain regard ou un certain sourire, et, vous en êtes comme foudroyé : une onde électrique vous traverse et plus rien d'autre au monde n'existe. Votre cerveau a enregistré
l’appel. Mais c'est votre esprit qui présidera à votre comportement futur : poursuivre, arrêter, tenter l'approche ou y renoncer. Et alors seulement il commandera au cerveau de vous faire réagir.
La langue française n'offre qu'un seul mot pour couvrir ces choses absolument différentes :
L’Amour d’un objet, d’une situation, L’Amour Physique,
L’Amour avec un Grand A, l’Amour de Dieu.

Il n'est pas question d'étudier ici l'amour (il y a déjà suffisamment de philosophes qui s’en sont chargés) mais simplement de voir ce qui, dans notre optique, est à attribuer à l'Esprit et dont le mérite doit lui revenir.

L' amour avec un grand A et l'amour spirituel sont-ils l'œuvre de l'Esprit ou celui-ci a-t-il voulu transformer cette attirance physique en sentiment, de façon à nous faire évoluer dans le sens voulu par lui ? Autrement dit, cette parcelle d'Esprit Libre demeurant en nous, mais créée par l'Esprit Universel, est-elle auteure de nos sentiments ?

Est-ce un acquis génétique où chacun doit trouver en lui-même ce sentiment et le développer pour son propre usage ? Au regard des fondateurs des religions, ce n’est absolument pas un acquis génétique puisque tous nous demandent ou nous conseillent de développer l’amour en le sublimant et en ne le rabaissant pas à l’animalité. D'où la création du mariage et son indissolubilité proclamées par les
continuateurs de certaines religions. Ceci pour l’"amour" d'une personne de l'autre sexe. Mais la preuve que ce sentiment n'est pas génétique se trouve dans cette obligation faite et maintenue avec plus ou moins de succès : la fidélité dans l'amour.

Si nous jetons un regard sur les sentiments engendrés par l'amour, il en est un semblant être un pur produit de l'Esprit (car tout se passe dans l’Esprit et non dans le cerveau) : c'est la Jalousie, souvent considérée comme la maladie de l'amour-sentiment, qui ne naît et ne se développe que dans l'esprit. Vous ne trouverez aucune partie du cerveau qui lui soit réservée car il n'y a aucune raison physique, qu'en est-il réellement ?
C'est une idée, d'autant que, bien souvent, la jalousie va fixer son intérêt sur une fausse personne (cf. le drame d'Othello, il tue celle qu’il aime parce que sa jalousie le persuade qu’elle le trompe, ce qui est faux).

L'Esprit et son corollaire, la Liberté, interviennent là aussi dans une mauvaise direction, aggravant l'instinct de propriété "Tu es à moi et rien qu'à moi, tu ne seras à personne d'autre. Au besoin, je te détruirai".

nCeci est malheureusement aussi la preuve que la liberté de l'esprit provoquera des catastrophes si elle n'est pas bien dirigée vers la réelle signification du mot Amour qui est,
non la prise de possession de l'être aimé, mais
Le Don de Soi

Quant à l’amour pour un Dieu, il est carrément impossible de l’attribuer à une fonction du cerveau car c’est une idée abstraite.
Par contre il peut très bien s’être créé un emplacement privilégié, mais ce sera par l’action de l’Esprit.


De la Voyance

Ceux, qui ont eu des contacts avec des voyants ou des astrologues sérieux savent que tout ce qu’ils disent est, bien souvent, loin d’être faux.

Une expérience simple permet de jouer les voyants.
Enfermez une personne dans une pièce bien close, sans fenêtres et sortez. A l'extérieur, vous regardez le ciel ; si vous voyez à l'horizon de gros nuages noirs zébrés par des éclairs. Comme le vent souffle dans votre direction, vous pouvez rentrer et dire à la personne enfermée : "Il va bientôt y avoir de l'orage". Vous avez fait une prédiction à cette personne "aveugle" parce que vous avez eu, seul, accès à une connaissance qu'elle n'avait pas : la vue de ce qui se passait à l'extérieur.

Si les diseurs ou diseuses de bonne aventure, se révèlent être, bien souvent des charlatans, certains font des prédictions exactes. Hasard, bonne connaissance de leur interlocuteur ? Difficile de le vérifier. Et c'est justement là que les savants marquent un point.

Mais contre eux, ceux qui n’y croient et ne veulent absolument pas y croire. Dans les
anciens temps, des prévisionnistes célèbres avaient la réputation d'être fiables. Et de grands hommes, tel Jules César aurait dû tenir compte de l'avis des Auspices de son temps qui l'avaient prévenu que les Ides de Mars risquaient de lui être fatales, il n'en a pas tenu compte... Il en est mort.

Un autre exemple, plus moderne et connu des intéressés, concerne le boxeur français Marcel Cerdan : lorsqu’il est parti pour les Etats-Unis pour son combat de revanche contre La Motta, une voyante lui avait déconseillé de voyager ce jour là. Il risquait sa vie, il ne l’a pas écoutée.
Il en est mort quand son avion s’est écrasé aux Açores,

Comme exemple que la voyance peut être un fait réel, je tiens à citer le cas de ma grand-mère :
"Lorsqu’elle avait 20 ans une bohémienne, lui avait prédit qu’elle aurait trois enfants, mais en élèverait quatre, et qu’elle ne deviendrait jamais riche, mais serait toujours à l’aise.
Elle eut effectivement trois enfants, et elle m’a élevé, moi, son petit fils, ma mère m’ayant confié à elle, dès ma naissance. Elle ne fit pas non plus fortune mais ne manqua jamais d’argent".

Il ne faut pas oublier non plus que, si, il y a en Astrologie, des généralités qui englobent les gens nés sous le même signe, la vérité astrologique ne peut concerner qu’un seul thème, le vôtre, qui est forcément différent de celui d’une autre personne, ne serait-ce que par l’année, l’heure et le lieu de
naissance. De plus, tous les astrologues honnêtes disent, que les astres proposent mais ne disposent pas.

L’exemple qui suit va vous aider à comprendre que votre Esprit, par sa Liberté, peut vous permettre de choisir votre futur, car, en fait, vous allez vous trouvez confronté à un choix.

Votre horoscope vous dit que ce jour-là, vous risquez un accident de la route.

Désormais vous avez le choix entre 3 solutions :
1) Vous ne tenez aucun compte de cet avertissement, et ainsi prenez vous peut être le risque d’un accident plus ou moins grave.
2) Vous prenez la route, mais vous redoublez de précautions en prévenant et évitant, par votre conduite, les erreurs des autres, et sans doute, vous n’aurez aucun accident.
3) Vous restez chez-vous volontairement ou non. Vous n’aurez donc pas d’accident de la route.

C’est votre décision qui fera la différence, mais vous ne pourrez jamais savoir si cette prévision était juste si vous avez opté pour la 2ème ou 3ème solution.

Arrêtons -nous un instant sur le cas d'un des plus grands astrologues du 16ème siècle : Nostradamus. Même si ses quatrains sont difficiles à déchiffrer et souvent compris bien après les événements prédits, pour certains, il a prévu tout ce qui est arrivé depuis son époque. Mais surtout, ce qui nous intéresse au premier chef, c'est qu'il a prévu la fin assez prochaine de notre époque. Une première remarque s'impose : de son temps il passait pour non
seulement un grand Astrologue, mais aussi et surtout pour un grand Astronome et un Initié ; il est important de ne pas l'oublier ! En outre, il très probable qu'il a eu accès à des connaissances astronomiques dont lui seul connaissait la source.
Quoi qu'il en soit, il a su que notre Terre avait, dans le passé, fait des rencontres désagréables avec des comètes ou des astéroïdes de plus ou moins grandes dimensions, ce qui a provoqué parfois des troubles plus ou moins violents.

Et, connaissant les mouvements du système solaire, il a pu prévoir la période d'une possible prochaine rencontre et a voulu nous en avertir.
Cela peut être dû à l’un des mouvements du système solaire, découvert au siècle dernier, qui a la particularité de le faire monter et descendre dans le plan horizontal de la branche de notre galaxie. Il n’est pas impossible que ce mouvement nous ramène dans la zone de l'étoile qui, en explosant, a donné naissance au système solaire, une région encore infestée d’une multitude de débris plus ou moins gros. Ou prévoir le retour d’une comète dangereuse pour notre planète. Ou encore il a connu, peut être par voyance du passé ou du futur, cette autre possibilité existante, que les planètes ou astéroïdes du système solaire se comporteraient comme les électrons autour du neutron et changeraient de temps à autre d’orbite.

Car il n'a nullement prévu la fin du monde, mais la fin d'un cycle comportant,
pour la Terre, une période à hauts risques.

Il est curieux de constater que les astronomes modernes n'excluent plus l’éventualité d’une rencontre avec un astéroïde pour les décennies à venir et que l’on retrouve actuellement ce genre de prévision : la fin de notre époque (et non la fin du monde). Par exemple dans le livre de Michael Drosnin, "la Bible : le code secret", ou dans les voyances de différents sages amérindiens ou indiens modernes d’Amérique.

Il est une autre prophétie, bien connue, celle des papes, redécouverte au 16ème siècle et attribuée à Saint Malachie qui vivait au 12ème siècle. Elle donnait la définition de ce que serait la devise que se donneraient eux-mêmes les papes après leur élection. Cette prophétie s’est, jusqu’au pape Jean Paul 2, révélée exacte.


De la transmission de pensée

Aucune preuve "scientifiquequ ot; n'a encore été établie concernant la possibilité du seul passage d'une idée ou d'une image d'un esprit à un autre. Des essais sont en cours, mais les résultats sont contre verses.

Récemment, j'ai eu l'occasion de participer à une expérience qui, au départ, était voulue comme une expérience sur la transmission de pensée.

Nous avions une discussion sur la possibilité de la transmission de pensée, lorsque notre ami nous déclara qu'il pouvait lire dans l'esprit de son vis à vis les cartes d’un jeu que celui-ci
aurait été le seul à avoir vues. Nous lui donnâmes un jeu de cartes neuf. Il en fit, après les avoir battues, plusieurs paquets, sans toucher la face cachée des cartes.
Il demanda à son interlocuteur de lui designer 4 des 6 paquets qu'il retira. Il refit l'opération plusieurs fois jusqu'à ce qu'il ne reste que 2 cartes. Et il lui demanda de regarder ces 2 cartes et d'y penser. Puis il lui nomma ces 2 cartes. Il nous expliqua alors, que certaines personnes essayaient de le tromper, en pensant à d’autres cartes que celles qu’ils voyaient, et que dès lors il avait beaucoup de mal à les deviner.

Mais où l'opération changea de nature, c'est lorsque son interlocuteur, qui lui pensait aux champs morphogénétiques, lui demanda s'il pourrait deviner les cartes sans que personne ne les ait vues. Il ne l’avait jamais fait mais voulut bien essayer. On recommença l'expérience, et il réussit à deviner les cartes personne ne les ayant regardé. On recommença l'expérience plusieurs fois même avec des jeux de cartes différents et cela toujours avec succès. Etait-ce une véritable voyance ? Ou était-il en résonance avec le champ morphogénétique des cartes ?

Dans certaines émissions télévisées actuelles, quelques démonstrations de voyance sont montrées et sont bien difficiles à expliquer, si l’on ne fait pas appel à cette faculté de transmission de pensée ou de voyance.
De la prémonition ou du déjà vu


Presque tout le monde a connu une personne (pour moi, ma grand-mère) qui a eu cette sensation, généralement par un rêve, que quelques chose allait arriver.
Dans son rêve ma grand-mère se voyait sur un toit sans parapet et sa fille, encore bébé, jouant au bord de ce toit manquait d’en tomber. Elle la rattrapait une fois, puis une autre. Mais un peu plus tard elle finissait par tomber: 3 mois plus tard sa fille (ma mère) mourait d’un arrêt cardiaque des suites d’une typhoïde dont elle était apparemment sortie.

Quelquefois la prémonition se traduit, pour celui qui la reçoit, par un état d'âme particulier. Vous devez faire quelque chose et une sorte de force intérieure, une initiation ou une sensation vous incite ou vous suggère de ne pas le faire. Si vous écoutez cet avertissement, vous passez généralement à côté d'une catastrophe.
Vous l'avez évitée (Personnellement, j'ai été dans ce cas).

En Angleterre une étude concernant 2 accidents de chemin de fer a remarqué que lors de ces accidents le nombre des voyageurs habituels était plus faible qu’en temps normal.

Parlez-en honnêtement avec d'autres personnes, et vous vous apercevrez que beaucoup ont eu ce genre d'expérience. C'est votre esprit qui a sans doute su ce qui allait se produire et vous en a averti, car il peut voyager dans le temps, sans que vous en ayez conscience.
Ce qui confirme la réalité de ces rêves prémonitoires c’est
qu’on a pu écrire des dictionnaires des rêves.

Le domaine du déjà-vu est singulier. Vous arrivez quelque part et vous avez l'impression d'y être déjà venu. Vous pouvez même dire à l'avance ce que vous allez découvrir, mais généralement c’est en rêve que vous avez vu cet endroit. Dès lors c’est une "prémonitionquo t;.

Si la prémonition ou le déjà vu peuvent n’être appréhendés qu’individuellement, il est une chose que tout le monde a vécu, et qui est réellement inexplicable sans l’intervention de l’Esprit : c’est ce que l’on peut appeler le non vu et qui a été reconnu par un poète en un vers célèbre : Objets inanimés avez vous donc une âme ?
Faites appel à votre mémoire : n’avez vous jamais cherché un papier, ou un objet là où vous pensez qu’il était et ne l’y avez pas trouvé ? Et pourtant, il est là. Un peu plus tard, vous ou une autre personne le trouvera bien à cet emplacement. L’objet avait-il disparu, ou votre Esprit ne voulait-il pas le voir, et ainsi vous rappeler son existence ? Mystère !


Du déjà vécu ou des vies antérieures

Entre la prémonition et le déjà vécu il y a peu de différence. Dans le cas "du déjà vécu", vous avez l’impression : d’être déjà venu en ce lieu, et le fait d'y arriver à nouveau déclenche le souvenir lié à cette vie. C’est bien alors du déjà vécu.

Mais, le plus souvent, ce sont les souvenirs très marquants de cette vie antérieure qui reviennent, et ils
sont très précis. Bien souvent ce sont des enfants entre 4 et 8 ans qui sont capables de raconter les faits de cette vie précédente, souvent liés à une mort violente.
Pour les adultes, lorsque ces flashes de vie antérieure arrivent, ils sont souvent liés à l’arrivée dans le lieu où ils sont déjà venus.

Dans le monde occidental, on commence à s’y intéresser. Des études et vérifications de la possibilité de cette vie ou de ces vies antérieures (couramment acceptées dans les pays extrême-orientaux) sont en cours d'évaluation.
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Bien des exemples sont cités dans des livres tels que :
"Histoires et Récits insolites", "Nos vies antérieures" de J. Grant et D. Kesley. "Les enfants qui se souviennent de leur vie antérieure" du Docteur Ian Stevenson

Voici quelques exemples recueillis :
En Turquie, dans une famille, une petite fille de 4 ans, prétendait être une jeune fille d’un village proche, et avoir été violée et assassinée par son oncle qui avait caché son corps dans une grange. Intrigués, ses parents l’emmenèrent dans ce village. Elle les conduisit directement sur les lieux et, effectivement, on découvrit le corps de cette jeune fille, qui avait, croyait-on, fugué. L’oncle, interrogé, avoua l’avoir violée et assassinée.

En Indes, dans les années 30, une fillette de 8 ans voulait absolument retourner dans son village retrouver son mari, qui lui avait promis de l’attendre, car, elle était morte
en couches. Grâce au Mahatma Gandhi, informé de cette histoire, elle put faire le voyage et aller dans ce village, situé au Nord de l’Inde. Elle reconnut parfaitement les lieux et alla directement à sa maison, mais ne retrouva pas l’amour de son mari, car il n’avait pas tenu sa promesse. Il s’était remarié. De cette histoire, parfaitement authentifiée, il en a même été fait un film.
Ces histoires, qui ne peuvent choquer ceux qui croient en l'Esprit, sont, disons-le, pratiquement improuvables aux yeux des savants matérialistes, car chaque cas est un cas particulier totalement et uniquement lié à un individu. Or, ces savants n'acceptent pas le cas singulier, puisqu’ils essayent de trouver des lois générales.
La loi générale existe bien, mais ils la refusent. Ce serait accepter, pour eux, un domaine qu'ils refusent : celui de l'Esprit Libre.

Des chercheurs modernes, s’intéressant à la possibilité des vies antérieures ont découvert que les phobies enfantines ou des adultes semblaient être dues à des accidents survenus dans cette autre vie, et que le fait de faire réapparaître ses souvenirs, libérait la personne de ses peurs.
Ne peut-on pas se poser la question : l’autisme de certains enfants ne serait il pas lié à des évènements d’une vie antérieure ?


Des miracles

S’il est des choses absolument inexplicables autrement que par l’intervention de l’Esprit, ce sont les miracles et ceux de Lourdes en particulier, dont
la réalité n’est pas mise en doute par les médecins. Ne sont ils pas une preuve indiscutable de l’existence du Monde de l’Esprit ?


De l’utilisation de la pensée

La pensée existe, nous l'avons vu. Elle est libre, c’est un flux continu. Il est impossible d'empêcher quelqu'un de penser, car la pensée étant à l'intérieur de l'humain, rien ne l'empêche de vagabonder.
Mais la liberté de penser est une idée gênante pour certains. Qu’ils soient les successeurs des fondateurs des religions, philosophes, politiciens détenteurs d’une idéologie ou athées profonds et sincères, rien ne leur semble plus important que de vouloir imposer leur conception personnelle sur la façon dont nous devons vivre notre vie : dès lors, afin de nous inculquer leurs idéaux, il leur faut restreindre cette liberté.

Le Marxisme avait indiqué un but : réduire les inégalités. Mais il n’avait jamais demandé d’utiliser la force ou d’enfermer dans des camps de rééducation ceux qui ne partageaient pas son idéologie et encore moins de les tuer. Les successeurs de Marx ont tenté d’imposer ses idées par la force. L’échec de cette tentative en Russie où, durant plus de 70 ans, on a tenté d'imposer cette seule et unique façon de penser, devrait inciter ces donneurs de leçons à plus de réflexions.

Autre exemple encore assez proche : la religion chrétienne est issue des enseignements du Christ et de la religion juive. Le but du Christ
était simple et clair : ramener la religion juive à ses règles initiales et à sa pureté primitive : les Dix Commandements, croire en Dieu et sauver son âme, tout en l'expurgeant de tous les rites inutiles et autres formalismes et la rendre universelle.
Les successeurs du Christ, même s'ils ont vu ce nouvel enseignement, se sont empressés de créer de nouveaux rites, de nouvelles règles et de nouvelles lois et sont retombés dans les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs, allant même jusqu'à l'intolérance extrême : tuer ceux d’une autre opinion.

Avouez que l'on est loin des dix commandements et de l'enseignement primordial de Dieu, rappelé par le Christ : Aimez vous les uns les autres !
Ce qu’a bien compris et rappelé l’écrivain Daniel Rops dans son livre "Jésus en son temps", dans lequel tout l’amour du Christ pour nous transparaît, et où il est bien montré que la nouvelle doctrine du Christ est basée sur le pardon et l’amour des autres.


Des erreurs de jugements faits par notre Esprit

L’une des possibilités de l’Esprit libre est celle qui lui permet d’utiliser les mots et d’en faire un bon ou mauvais usage pour conduire sa vie ou celles des autres. Prenons un exemple précis : le mot égalitaire (définition du dictionnaire : qui vise à l’égalité civile, politique, sociale) a engendré des initiatives qui sont parfaitement valables dans ces domaines, mais de graves erreurs surgissent dans ces
mêmes domaines et dans leurs applications selon l’usage que veut en faire l’esprit. Pourquoi ? Tout simplement parce l’esprit va intervenir dans ses décisions dans le sens qu’il aura choisi, et il ne tiendra pas forcément compte de la personnalité des autres individus.

En effet, vouloir rendre tous les individus égaux oblige à ramener tout le monde au même niveau or ce ne peut être que le niveau le plus bas ; et dès lors cela se révèle une hérésie, car chaque individu a une personnalité propre mais surtout des possibilités physiques, intellectuelles ou morales totalement différentes et non égalisables.
Personne n’a les mêmes facilités de mémoire, de désir d’apprendre ou d’intérêt vers une connaissance particulière ce n’est l’apanage que d’un individu et de lui seul.

Vouloir appliquer cette idée d’égalitarisme à tous les individus est une erreur absolue, même si cela semble une idée juste.

L’égalité des chances ne peut être faite que par groupe d’individus ayant les mêmes aptitudes.

Dans un autre domaine les erreurs de jugement qui peuvent être faites sont tout aussi manifestes.

Prenon s ce cas dans les animaux :
Déjà avec ce qui se passe avec les loups dans les Alpes, ou les ours dans les Pyrénées : ce sont des animaux prédateurs (replacé au niveau de l’humain ils sont des assassins potentiels). Que se passe-il ? Les écologistes défendent le Loup et l’Ours (les assassins) et ne se préoccupent nullement du sort des centaines de
moutons (les victimes) morts par leur faute dans des conditions atroces (tomber d’une falaise ne donne pas l’assurance d’une mort immédiate, mais celle d’une mort certaine qu’après des heures de souffrance). En somme les moutons n’avaient qu’à pas être là.

Mais on va trouver une autre confirmation de ces erreurs de jugement, dans le raisonnement des humains, avec ces 2 autres exemples.

Voici le premier
La Baleine., On la dit en voie d’extinction, à cause de la chasse intense dont elle est l’objet. Mais on ne veut pas le savoir et on préfère l’oublier.
La baleine est un prédateur de la pire espèce. Elle dévore des tonnes de plancton, or le plancton n’est-il pas composé d’êtres vivants, on ne veut pas y penser, on ne se soucie que de la Baleine.

Voici le second
La Loutre, autre prédateur qui dévore chaque jour la moitié de son poids en crustacés et coquillages. Personne n’a la moindre pensée pour ces malheureux. On n’a d’inquiétude que pour la Loutre, qui est si mignonne.

Ces réflexions sont faites pour conforter cette constatation, c’est que là encore, il y a une mauvaise utilisation de notre liberté de penser, on privilégie certaines espèces au détriment des autres. Et ce n’est absolument pas pour justifier la chasse à la Baleine, à la loutre, aux loups ou à tout autre animal prédateur.

C H A P I T R E 3


L’ESPRIT LIBRE : AME OU CORPS ASTRAL ?


De la vie après la vie

L’une des dernières preuves
de l’existence de l’âme ou corps astral nous est donnée par ces faits nouveaux rapportés depuis quelques années. Presque tous ceux qui ont vécu cette expérience en font le même récit. Cliniquement, ils sont morts quelques instants et ont été rappelés à la vie ensuite. Scientifiquement, cela semblerait devoir démontrer la vérité de ces faits, car il y a une belle unanimité dans les récits : tous se voient planer au-dessus de leur corps, entendent les conversations, voient ce qu'on leur fait. Et là, soit, ils reviennent immédiatement en eux-mêmes, soit, ils s'éloignent à la rencontre de familiers ou d’étrangers connus ou inconnus morts, et, progressent vers un monde de lumière, de douceur, d'éblouissement... Ils ne peuvent aller plus loin, car ils sont alors rappelés à la vie terrestre, et "rentrent" dans leur corps. Il semble bien que nous ayons là une découverte accidentelle du corps astral par certaines personnes. Ont-ils approché la Noosphère décrite et découverte par Teilhard de Chardin ? Pour les spiritualistes, cela ne fait aucun doute.

Cet extrait de la vie du curé d'Ars, racontée par lui-même, peut être pris comme un témoignage de l’existence de cette vie après la vie. Avec son compagnon de séminaire ils s'étaient jurés de venir se dire, en cas de mort prématurée de l’un des deux, s'il était ou non sauvé. Son camarade décéda, et son Esprit fit retour sur Terre pour lui annoncer qu'il était sauvé,
mais aussi lui apprendre que son intervention était extrêmement pénible pour lui.

Certains témoignages récents tendent à faire accréditer, en Occident, la notion de l’existence d’une vie après la vie. L’existence de cette faculté pour certaines personnes d’écrire sous la dictée d’un esprit est reconnue, c’est ce que l’on appelle l’écriture automatique. D’autres expériences, par exemple celle de l’enregistrement sur magnétophone de voix de morts, sont faites en Amérique et sont même rapportées dans des revues scientifiques.
Cette idée de la vie après la vie ne semble plus irréaliste, de nombreux films (tel le Sixième Sens, Always…ou des séries télévisées comme Médium) y faisant référence ne choquent plus.


Du corps astral

Dans les religions occidentales l’existence du Corps Astral n’est toujours pas admise. Le corps Astral peut être assimilé à l’âme, mais dans ce cas il ne pourrait quitter le corps physique qu’après le décès de son possesseur.
Dans les religions brahmaniste et bouddhiste, où l’on croit à l’existence du Corps Astral, par exemple les lamas tibétains, lorsqu’ils ont l’usage du 3ème œil, voient l’aura des autres personnes (une espèce de halo lumineux).

Nous sommes désormais capable d’accepter cette idée nous avons une âme différente de notre cerveau: le corps astral existe et il est perceptible. Bien des gens en ont vu un, celui d’un proche le plus souvent.

De ce fait on peut, par un effort personnel de
concentration ou un état d’extrême sagesse, pouvoir, de son vivant, séparer son Esprit de son corps matériel, qui se présentera sous la forme de "Corps Astral". Peut être qu’un jour le cerveau qui est (matière+esprit) pourra nous en donner un aperçu s’il en a stocké l’image dans son subconscient. Mais ce ne sera qu’une image.

Cependant, il faut bien préciser que vous ne pourrez jamais voir "votre" corps astral, car le corps physique ne peut voir son propre corps astral. Pour qu’il puisse apparaître il est nécessaire que vous soyez dans un de ces deux états :

La catalepsie, qui est un état de mort apparente atteint grâce à une hyper concentration, ou quelque fois par hasard.
Ou l’état de mort clinique : c’est le cas des personnes mortes quelques minutes, ramenées à la vie, elles ont vu leur corps de l’extérieur, car effectivement le corps astral peut voir le corps physique qu’il vient de quitter. Si vous interrogez des amis ou des relations à ce sujet, vous serez surpris du nombre qui ont vu un "corps astral". Celui d'un parent mort récemment venant leur dire adieu ou, même celui d'une personne vivante venant rassurer un proche. Ne vous moquez pas d'eux ! Acceptez la confidence.
N’en soyez pas non plus surpris : cette approche du monde de l’Esprit s’intensifie pour les humains.

Pour confirmer en quelque sorte ce que j'avance, je me permets de raconter des faits qui m'ont
été rapportés.
Voici le premier, je le tiens d’un certain Monsieur Bing grand journaliste hongrois (Grand Maître franc maçon, auteur de livres ésotériques tels que "La Lumière sur le Sentier", que j’ai connu dans les années 50.

Alors que nous parlions de gourous et de leur faculté de quitter leur corps sous forme de corps astral, il m'a conté ce qui lui était arrivé. Il avait pour ami un gourou avec qui il avait de longues discussions sur la possibilité de l’existence du Corps Astral.
Un jour, devant se rendre aux Etats-Unis, il demande à son ami gourou s'il désirait qu'il lui rapporte quelque chose. Celui-ci répondit : "Lorsque tu seras là-bas, je te le ferai savoir".

En Amérique, un soir qu'il était rentré tard et allait se coucher, il vit le corps astral de son ami gourou au pied du lit. Après avoir discuté quelques instants, celui-ci lui dit "Tu m'as demandé ce que j'aimerais que tu me rapportes : je désire un chapelet de prière en bois de buis". Ils parlèrent encore quelques minutes, puis son ami disparut. Monsieur Bing acheta le chapelet. A son retour il retrouva son ami, mais, désireux de savoir s'il n'avait pas été victime d'une hallucination, il décida de lui parler ni de son achat, ni du fait qu’il l’avait vu aux Etats Unis. Au bout d'un moment, l'ami gourou le questionna :"As-tu acheté le chapelet, que je t'ai
demandé lors de ma visite, lorsque tu étais à New-York ? ".

Voici le second : un ami, qui habitait en face de chez ma tante aux Katikias à Bandol (Var) m’a raconté ce qui lui était arrivé pendant la guerre de 39-45. Il était passé en Espagne pour rejoindre la France Libre. Arrêté et emprisonné par les autorités espagnoles, il attendait d’être échangé (les Français qui passaient par l’Espagne pour rejoindre la France Libre étaient remis aux autorités françaises d’Angleterre en échange de ravitaillement).
Une nuit il s’est senti comme sorti de son corps et a vu son corps de l’extérieur. Puis son Esprit (corps astral) s’est retrouvé dans le jardin de ses parents, à côté de son père. Il s’est mis à parler avec lui, expliquant qu’il était bien arrivé en Espagne, qu’il était actuellement en prison mais qu’il pensait être prochainement libéré.

Il a pu effectivement rejoindre les Forces Françaises Libres en Angleterre et a fait la campagne de France.
A la Libération au cours d’une permission il a revu son père, mais n’a pas eu à lui parler de sa visite en esprit, car c’est son père qui l’a évoquée en lui racontant la scène qu’il avait vécue.

Voici le troisième, auquel j’ai été plus personnellement mêlé : en vacances en Guadeloupe avec mon épouse.
Un matin elle me dit que, dans la nuit, bien éveillée, elle a vu au pied du lit sa marraine dans un léger brouillard lumineux qui lui a dit : "Je viens te dire adieu". Je lui ai suggéré
de téléphoner à sa mère en métropole pour prendre des nouvelles de cette parente, ce qui fut fait. Sa mère lui annonça qu’elle était morte la veille.

Il me serait possible de citer bien d’autres exemples.
Mais, en réalité, n’est ce pas simplement cette parcelle d’Esprit Libre que nous possédons qui se révèle ainsi. L’âme ou le corps astral ne sont-il pas l’Esprit ?
Le corps astral est la "représentation visible" de l’âme, celle-ci manquant d’expérience n’ose ou ne désire pas quitter le corps humain de son vivant pour accéder et visiter le monde de l’Esprit.


Le Christ et le Corps Astral

Le Christ n’a-t-il pas voulu, durant sa vie et surtout avec les événements de sa Passion et sa Résurrection, nous enseigner et nous prouver l’existence du Corps Astral, que nous appelons aussi l’âme ? Voyons les preuves qu’Il nous a laissées.

A son époque, en Occident, la notion de corps astral, était pratiquement inconnue. Le Christ ira donc au-delà des connaissances de son temps, en parlant de la survie ou de la résurrection de l'âme individuelle et il précisera ainsi que la libération de l' "Esprit" est à portée de main, si l’on peut dire.

Mais, pour bien comprendre la suite des événements, il faut tout d'abord se rappeler qu'une bonne partie de sa vie a été occultée : les évangiles ne nous rapportant que les 3 dernières années de sa vie.
Où a-t-il vécu entre 20 et 30 ans ? Des
recherches, anciennes et récentes, ont établi que, selon toute vraisemblance, il aurait beaucoup voyagé en Grèce, en Inde et au Tibet. Cette retraite dans un monastère tibétain est présumée par ce récit : à la fin de son séjour (durant lequel il était appelé le Galiléen) il aurait annoncé qu'il retournait en son pays pour y être crucifié. Mais ce voyage en Inde n’avait rien d’une nécessité, car possédant ou redécouvert les possibilités de son corps astral, (ce que Lao Tseu ou le Bouddha avaient avant lui, découvert par eux-mêmes) ; il a conforté la possibilité de contrôler son corps astral et les techniques de mise en catalepsie permettant d’y parvenir.

Comme preuve de ce séjour ou de son voyage hors du temps, on peut voir dans son enseignement les idées communes que l’on retrouve désormais dans les religions Brahmaniste, Bouddhiste et Chrétienne : l’impossibilité de définir et de rejoindre Dieu ou l’Esprit Universel dès sa mort, la création d’un Paradis pour y attendre la fin de notre Monde ou la fin de la pulsation de l’Univers, l’existence de l’âme ou du Corps Astral, (connaissance que l’on peut acquérir de son vivant), la pratique de la non violence, ce qu’il explicitera lors de son arrestation dans le jardin de Gethsémani en refusant l’aide de l’épée d’un de ses compagnons.

Le Christ, dès lors au courant que ses idées étaient déjà enseignées en Extrême Orient, a décidé de les enseigner en Occident.
Par ailleurs, et il ne faut pas oublier que,
dans sa jeunesse, Jésus a sans doute vécu un temps avec les Esseniens (*). Et que, juste avant d'entreprendre ses prédications, "Il" s’est isolé dans le désert ou, plus probablement, chez ces mêmes Esseniens. Ces quelques explications permettent de mieux comprendre son enseignement et ce qui s'est passé lors de Son supplice sur la Croix et de Sa Résurrection.

En ce qui concerne cet enseignement de l’existence de l’âme ou corps _________________________ _________________________ __________
(*) Les Esseniens étaient une secte juive très religieuse, pratiquant l’ascétisme, et vivant dans des endroits retirés. On leur doit sans doute un grand nombre de manuscrits retrouvés au siècle dernier dans des grottes près de la Mer Morte en Israël. Mais ils étaient peu appréciés des pharisiens et des saducéens.
astral, Jésus donnera à quelques uns de ses disciples une première preuve de l’existence du Corps Astral dans l’épisode dit de la Transfiguration. Sans grand succès, d’ailleurs.
Voici un résumé du texte des évangiles de Marc, de Luc et de Matthieu :
Avec quelques disciples Le Christ va sur une montagne et là "Il" leur apparaît d’une autre façon.
Et il fut transfiguré devant eux et ses vêtements devinrent resplendissants …..Elie leur apparut avec Moïse et tous deux s’entretenaient avec Jésus….

De cette scène on peut, sans conteste, en déduire que le Christ s’est présenté à eux sous la forme d’un corps astral
et que ses interlocuteurs étaient eux aussi sous cette forme : ils ne pouvaient d’ailleurs pas utiliser une autre forme puisque morts depuis fort longtemps. Cette scène nous apporte par ailleurs la preuve de la permanence de l’Existence de l’âme ou corps astral, puisqu’ils voient Elie et Moïse comme vivants.

La tradition évangélique, au sujet de sa mort lors de sa Crucifixion et sa Résurrection, a été sérieusement mises en doute, (par les Templiers d’après le livre "Jésus, ou le mortel secret des Templiers" et bien des écrivains ; citons seulement le dernier en date M Gérald Messadié, dans son livre "l’Homme qui devint Dieu". Ces évènements trouvent une plus grande vraisemblance, en acceptant l’existence du Corps Astral. Et nous allons voir, qu’en fait, le Christ a voulu en faire la démonstration.

Au sujet de la mise au tombeau et de la résurrection du Christ, voici le texte selon l’évangile de Luc :
"Survint alors un membre du Conseil nommé Joseph, homme droit et juste, celui là ne s’était pas associé ni au dessein, ni aux actes des autres. Il était d’Arimathie, ville juive et il attendait le royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la Croix, le roula dans un linceul et le plaça dans une tombe taillée dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la Préparation (ou Parascève), et déjà pointait le Sabbat.
Cependant les femmes qui étaient venues
de Galilée avec lui avaient suivi Joseph. Elles regardèrent le tombeau et comment le corps avait été placé. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et pendant le Sabbat, elles observèrent le repos prescrit".

Il faut se rappeler que les personnes crucifiées, restaient sur la croix et ne mouraient souvent qu’au bout de plusieurs jours d’étouffement après qu’on leur eût brisé les jambes.

Quand Joseph d’Arimathie vient demander d’enlever le corps du Christ, selon l’évangile de Marc :
"Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort, et ayant fait appeler le centurion, il lui demanda s’il était déjà mort. Informé par le centurion il octroya le corps à Joseph".

Le fait que Joseph d’Arimathie vienne demander le corps quelques heures seulement après qu’il fût mis en croix donne à penser qu’il était au courant (à moins que ce ne soit Nicodème, lui aussi présent, selon l’Evangile de Jean) que le Christ pouvait se mettre en catalepsie, sorte de mort apparente.
Le Christ ne serait donc finalement resté que peu de temps sur la croix.

La parascève commençant vers la fin du jour (qui demande aux fidèles juifs de cesser tout activité non liée à la préparation du sabbat) a obligé Joseph d’Arimathie à agir très vite.

Mais, plus tard, après sa mise au tombeau, ses amis Esseniens, au courant de cette catalepsie, seraient venus très vite récupérer son corps pour le soigner. Et dès qu’il eût repris conscience, il a pu
utiliser son "corps astral" pour visiter et revoir ses apôtres et disciples, et c’est bien ce que semble prouver les récits suivants.
Dans l’évangile de Luc il est écrit :
"Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, elles (Marie-Madeleine et Marie) se rendirent à la tombe avec les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée de devant le tombeau. Mais étant entrées elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient qu’en penser, quand deux hommes leur apparurent en habits éblouissants. Et comme saisies d’effroi elles tenaient leur visage incliné vers le sol, ils leur dirent. Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant. Il n’est pas ici, Il est ressuscité".

Le fait que les femmes ne trouvent plus la pierre fermant le tombeau en place tendrait à prouver que ses amis Esseniens étaient venus récupérer son corps, car ce corps, bien humain avait besoin de soins. Sinon, comme "Il" passe désormais au travers des murs, (Cf les évangiles), Il n’avait nul besoin de déplacer cette pierre.
Ce n'est pas son "corps physique" mais son "corps astral", que voient ceux que le Christ rencontre. Si vous lisez bien les récits, ses apparitions après sa mort ont quelque chose de particulier. Dans un premier temps, personne ne le reconnaît. C’est stupéfiant, d’autant que ce corps doit encore porter les stigmates de son supplice.
Lorsque vous vivez auprès de quelqu'un, il est hors de doute que même après une semaine d’absence, vous le reconnaîtrez au premier coup d'œil. Or, nul ne le reconnaît, pas même Marie-Madeleine et Marie. On s'adresse à lui comme à un étranger, le texte le dit formellement. Pourquoi ? Très certainement parce que le corps qu' "Il" présente n'a plus tout à fait la même apparence, et que les stigmates de sa Passion ont disparu.

Ainsi qu’il est écrit dans l’évangile de Jean :
"Cependant Marie-Madeleine se tenait près du tombeau et sanglotait. Tout en sanglotant elle se penche vers le tombeau et voit deux anges vêtus de blanc, assis là où reposait le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. Ils lui disent : "Femme, pourquoi pleures-tu ?" "On a enlevé mon Seigneur, leur répond-elle et je ne sais où on l’a mis" en disant cela elle se retourne, et voit Jésus qui se tenant là, mais "sans savoir" que c’était lui. Jésus lui dit "femme pourquoi pleures tu ? Que cherches-tu ?" Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : "Seigneur, si c’est toi qui l’a emporté, dis moi où tu l’as mis et j’irai le prendre….".

nDe même, dans l’évangile de Marc :
"Après cela, il se manifesta sous d’autres traits à deux d’entre eux qui était en chemin et s’en allaient à la campagne".

Si l’on relit attentivement les récits des
évangélistes sur les apparitions aux apôtres lorsqu’ils sont tous réunis, (donc tous témoins) on constate qu’il y a des différences très importantes : Mathieu situe cette rencontre en Galilée et non à Jérusalem. Mais ce qui est plus remarquable c’est que lors de cette apparition, ils ne sont que Onze.
Seul Jean et Luc parlent du fait qu’il montre les stigmates, de plus, seul ce même Jean parlera d’une "seconde" apparition ou là ils seront Douze.

"Il " apparaît au milieu d’eux : même lorsque toutes les portes et fenêtres sont fermées et verrouillées de l’intérieur, "Il" passe donc désormais au travers des murs, c’est bien précisé dans le texte évangélique de Jean :
"Le soir de ce même jour, le premier de la semaine, toutes portes étant closes par crainte des juifs, là où se trouvaient les disciples, Jésus vint et se tint au milieu d’eux ; il leur dit : Paix soit avec vous ! Ce disant il leur montra ses mains et son côté…."
Même à ce moment, bien que le Christ le demande, personne n’ose le toucher.
Dans l’évangile de Luc il est écrit :
"Ils parlaient encore, quand il se tint en personne au milieu d’eux et leur dit : Paix à vous ! Saisis de stupeur et d’effroi, ils s’imaginaient voir un esprit…"
Ce qui confirme que c’est bien le Corps Astral du Christ qui est apparu.

Mais il y a quelque bizarrerie au sujet de ces apparitions.
Une chose paraît évidente, pour montrer la
plaie au côté, (due au coup de lance), le Christ aurait été obligé de se dénuder ou d’apparaître à moitié nu, ce qui aurait dû marquer les assistants. Or personne n’en fait mention. N’est-ce pas parce qu’il doit les faire apparaître sur son corps astral et seulement si on le lui demande ? La preuve c’est que dans aucune autre de ses apparitions les traces de ses blessures aux mains et aux pieds, qui ne peuvent avoir disparues en 3 jours, ne seront visibles.

Une explication se présente à l’esprit.
Cette apparition et les autres, difficilement acceptables par les apôtres, devenaient inacceptables par ceux qui ne les auraient pas vues si on leur laissait croire que ce n’était qu’un Esprit. Les apôtres qui ne savaient et ne pensaient pas possible l’existence du Corps Astral, n’avaient d’autre solution, pour rendre crédible ces apparitions, que de l’adjoindre au corps physique : donc de le faire vivre presque normalement. D’où la nécessité d’une démonstration complémentaire et la création de cette 2ème apparition cette fois devant les douze dont Thomas qui aurait douté de la réalité de cette apparition. Et c’est à sa demande expresse que ces stigmates seront revus.
Ce qui permettra à Jean de conclure :
"Thomas lui répondit : "Mon Seigneur est mon Dieu" Jésus lui dit : "Parce que tu vois, tu crois. Heureux ceux qui croiront sans avoir vu".

Autrem ent dit, désormais vous devrez croire sans vous poser de questions.

Mais à l’encontre de ces justificatifs, il est important de remarquer qu’ "Il" ne vit et ne partage plus l’existence de ses disciples. "Il" apparaît et disparaît aussi inexplicablement. Et ce n’est pas parce qu’ "Il" est obligé de se cacher, sinon les textes le mentionneraient.
Et pourtant, Le Christ lui-même, avait donné une explication de la nouvelle nature qu’il aurait lors de ses futures apparitions, après sa résurrection.
En effet durant sa Passion lorsqu’"Il" comparait devant le Sanhédrin, si on lit bien ce texte de l’évangile de Marc, le Christ a dit :
".Je détruirai "ce temple fait de main d’homme", et en 3 jours, j’en rebâtirai un "autre" qui "ne sera pas fait de main d’homme".
En disant "ce temple" Le Christ parle, sans l’ombre d’un doute, de son corps, le considérant comme le lieu où vit le Fils de Dieu.

Cette interprétation servira de justification aux yeux de Mathieu pour l’introduction dans son texte d’une demande de garde du tombeau par les grands prêtres et les Pharisiens qui diront à Pilate :
"Seigneur nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit, de son vivant : après trois jours je ressusciterai".
n
Le Christ fait donc bien allusion à sa prochaine Résurrection, par ses paroles. Mais n’est-ce pas aussi l’annonce qu’après sa mort il réapparaîtra sous une nouvelle apparence d’une
nature différente de la nature humaine ? En disant "qui ne sera pas fait de main d’homme", il fait bien allusion à la nature différente de son nouveau corps (et le corps astral n’est pas fait de main d’homme, c’est une certitude, puisque c’est l’Esprit qui se révèle ainsi). Le Christ a donc bien tenté, lors de ses brèves réapparitions, d’inculquer à ses disciples l'idée de l'existence de l’âme ou corps astral. Une dernière démonstration a été faite par le Christ à ses disciples : lors de son Elévation au ciel le jour de l’Ascension. C’est bien son Corps Astral qui s’est élevé dans le ciel.

Mais c'était encore trop tôt pour qu’ils comprennent, d’autant que la culture juive de cette époque ignorait tout des religions orientales.
Et comme, à l’époque, la simple idée de l’existence du Corps Astral était trop étrangère aux mœurs du temps, elle n’aurait pas pu être admise.

Par contre, la possibilité d’une résurrection étant plus admissible (le merveilleux de la chose, ne choquant pas (après la résurrection de Lazare), ce fut la solution choisie. Malgré tout les rédacteurs des évangiles ont laissé volontairement des traces de la possible identification de l’esprit ou corps astral qu’ils avaient vu. C’est ce qui apparaît en lisant ces textes cités, s’ils ne l’avaient pas voulu, ils n’auraient pas écrit ces passages.

" L'idée que l’âme ou Esprit peut se libérer du corps, sous forme de corps astral avant ou
après la Mort aura été enseignée et démontrée ".
Cette notion de l'existence de l'Esprit ou Ame libérable du corps, sous forme de "Corps Astral", devra attendre encore bien des siècles pour être comprise et admise en Occident.


Du Saint Suaire de Turin

Très controversée l’authenticité du suaire de Turin ouvre, malgré tout, la porte à un certain nombre de questions. Une récente émission de télévision sur l’authenticité du Suaire de Turin semble apporter la preuve de son ancienneté : La méthode de tissage date du 1er siècle de notre ère et a seulement été utilisée à cette époque.
Un petit linge, que la tradition donne pour avoir servi au moment de la descente de la croix, est conservé dans une basilique en Espagne depuis le 6ème siècle. Les traces de sang analysées (même groupe sanguin assez rare, AB) correspondent à celles du Suaire de Turin.
Ces éléments viennent s’ajouter au faisceau de preuves déjà existantes concernant la possibilité que ce suaire ait réellement recouvert le corps du Christ lors de sa mise au tombeau.
Une chose curieuse ressort des tentatives de démonstration de la façon dont l’image du Crucifié est apparue sur ce suaire.

Première possibilité :
Le suaire n’ayant été fabriqué qu’au 13 ou 14ème siècle, on y aurait imprimé l’image d’un corps par un procédé de style photographique. Cette idée de l’invention de la photo avant la fin du 19ème siècle, déjà peu crédible en soi, ne cadre
plus avec les taches de sang, qui sont bien réelles et du même groupe sanguin que celui du linge. Ces taches de sang confirment par ailleurs qu’il ne serait pas mort, un cadavre ne saigne pas.

Deuxième possibilité :
Il serait possible d’impressionner un linge en quelques heures, grâce aux bactéries produites par un corps souffrant.
Cela pose dès lors une question à laquelle il n’a pas été répondu. En effet, elle prouve que cela est possible au bout de quelques heures si le sujet est "vivant". Mais si le sujet est mort est-ce possible ? On peut en douter, car des corps retrouvés dans leurs lits et après avoir été torturés devraient avoir laissé leur empreinte sur les draps.

Cette démonstration, plus convaincante, devient par contre une preuve du fait qu’il n’était pas mort.

La troisième possibilité est liée à la nature même annoncée devant le Sanhédrin.
Cette nouvelle nature a très bien pu, en apparaissant, avoir voulu imprimer l’image du corps du supplicié pour laisser la preuve de sa réalité.

La troisième possibilité est liée à la nature même annoncée devant le Sanhédrin.
Cette nouvelle nature a très bien pu, en apparaissant, avoir voulu imprimer l’image du corps du supplicié pour laisser la preuve de sa réalité.

Une petite remarque s’impose qui apporte une autre preuve supplémentaire ou mieux complémentaire de l’existence du corps astral.

Des expériences scientifiques récentes ont abouti à un résultat
assez inattendu :
En pesant le corps d’une personne juste avant et après sa mort il O a constaté une différence de poids de 21 grammes. On en a donc conclu que le corps astral avait un poids.

De ces expériences on peut en déduire que le corps astral existe réellement.
Mais, dès lors, il faut expliquer pourquoi ce corps astral, qui est esprit, a un poids.

Pour apparaître l’esprit (ou l’âme) il faut qu’il soit constitué d’un quelque chose :
Sa nature pourrait être la même que celle de la lumière (un rayon de lumière a lui un poids, cela est prouvé. Dès lors, rien ne s’oppose à ce que le corps astral ait un poids.


CHAPITRE 4


L’ESPRIT UNIVERSEL


Les effets de la pensée sur les religions

Les sciences n’évoluent-elles pas ? Les nouvelles connaissances obligent les scientifiques à modifier leurs théories et leurs conceptions. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les religions ?
Par exemple, dans les sciences on commence à admettre qu’il existe d’autres mondes habités dans l’Univers, alors que, jusqu’au 19ième siècle on se croyait les seuls êtres vivants dans l’Univers.

Cependant, ce qui est curieux c’est que dans la Bhagavad-gita Krisna dit à Arjuna :
Chaque fois qu’en un quelque endroit de l’Univers la spiritualité voit, un déclin, et que s’élève l’irréligion, ô descendant de Bharata, Je descends en personne.

Le Christ
Dans l’évangile de Jean, lorsqu’il parle du bon pasteur il dit
entre autre :
J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos, celles là aussi je dois les mener ; elles écouteront ma voix ; et il n’y aura qu’un seul troupeau.

Ces textes prouvent qu’ils connaissaient l’existence d’autres planètes habitées.

L’homme pour justifier son existence dès l’apparition de l'esprit libre, a senti la nécessité des dieux, il explique la création et l’évolution par l’existence d’un dieu ; c'est ainsi que, partout, c'est un "dieu" qui donne naissance à l'homme.et lui a insufflé son âme (donc un Esprit libre).

L'h istoire de l’évolution spirituelle de l'homme semble se prononcer en faveur d'une sorte de continuité. L'homme a d'abord déifié ce qu'il ne comprenait pas dans son environnement ; c’est l'animisme des tribus préhistoriques et de civilisation existant encore de nos jours. Cet animisme admet cependant l'existence d'un dieu inconnu et supérieur. Avec la diminution des peurs de l’inconnu, c’est l’apparition d'êtres supérieurs, maîtres de l'incompréhensible appelés dieux, un peu semblables aux hommes, mais vivant dans un univers différent. Il y a déjà dans chaque religion un Dieu Supérieur aux autres : Amon, Vishnou, Brahma, Zeus, etc… et une Déesse-Mère. Dans ces temps là, on s'aperçoit que le plus souvent, les dieux se mêlent aux humains en favorisant, théoriquement, le camp qu'ils
choisissent et se comportent plus ou moins comme eux (voir l'Iliade où les dieux interviennent dans la lutte des combattants, en prenant partie pour l’un ou l’autre camp).

Cette idée "Dieu existe", (multiple ou unique), a donné naissance aux religions : l’animisme, le panthéisme, (Egypte, Chaldée, Grèce, Rome), le brahmanisme, le taoïsme, le shintoïsme, le judaïsme, le bouddhisme, le christianisme, l’islamisme etc … (Il y a plus de 140 religions recensées de nos jours).

Enfin, voici l’apparition d'un Dieu unique, avec Akhenaton, pharaon de l’ancienne Egypte, (13ème siècle av. JC) et surtout Moïse, qui, lui, peut encore converser avec son Dieu, qui devient plus discret et qu’on ne peut déjà plus voir.

Moïse, afin d’obtenir, et ainsi de maintenir, une grande fidélité à son enseignement, a assis son autorité en laissant croire qu'il était en communication avec Yahvé. Il a donc bien respecté les usages de son temps. Cependant son enseignement est déjà tout autre. Yahvé est unique et pratiquement invisible (Moïse seul peut lui parler, sans le voir). On ne peut, ni ne doit le représenter. Il prend dès lors, une autre dimension.

Mais en fait, il n'y a guère de différence entre le dieu de Moïse et les dieux des autres religions : il reste sujet à la colère, animé d'un esprit de vengeance, et se mêle indirectement de la vie des Hébreux. Dans la Bible, cela apparaît nettement à la lecture, des malheurs
du peuple Hébreu qui lorsqu’il ne respecte pas les instructions de Yahvé, malgré les injonctions des prophètes, se venge en punissant le Peuple élu ! (Ce qui n’est pas conforme à la vérité historique, ainsi que le prouve le livre de MM. Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman "La Bible dévoilée").
Peu à peu, bien que certains pensent rester en communication directe avec Dieu, il prend de la distance et devient finalement avec le Bouddha, ou Lao Tseu, puis le Christ, indéfinissable, et difficile à rejoindre.

Les disciples des fondateurs ont bien souvent modifié, ou même transformé, cet enseignement pour le rendre encore plus accessible mais aussi plus mystérieux, initiatique. De fait, lorsqu’on étudie l’enseignement des envoyés de l’Esprit Universel et qu’on le compare avec celui des successeurs, force est de constater qu’ils ont interprété l’enseignement à leur façon. Ne l’ayant pas toujours bien compris, ils l’ont déformé et ont eu tendance à édicter des règles et des lois à leurs convenances. Ils les ont aussi adaptées aux us et coutumes de l'époque et au lieu où est apparu ce soi-disant nouvel enseignement. Mais, elles sont rarement l'œuvre du fondateur : le plus souvent elles n’ont été fixées et adoptées que plusieurs siècles après l’enseignement original.

Voici quelques exemples de règles instaurées et liées aux religions.
Dans la religion chrétienne : l’interdiction de manger de la viande le Vendredi remonte au
Moyen Age, afin de réduire la surconsommation du gibier et des viandes, nuisible à la santé. De même la règle du célibat des prêtres n’est apparue qu’au 12éme siècle pour mettre fin à la vie de débauche que menaient certains prêtres et évêques.
Dans les religions juive et musulmane, l’interdiction de manger du porc est liée au fait qu’il transmettait: la douve du foie, (maladie qui, à ces époques, sévissait au Moyen-Orient), de même l’interdiction de consommer de l’alcool, est due au fait que d’en boire sous le soleil cela rendait plus ou moins fou.

Quant aux religions, elles semblent différentes et évoluent diversement, tout au moins pour leurs pratiquants. Cependant, pour chaque religion une constatation s'impose, il y a les idées fortes du fondateur, mais celui-ci pour se faire comprendre de ses contemporains a du tenir compte des us, coutumes et croyances de son époque et utiliser leur langage. Cela l’a obligé à habiller sa pensée à la mode du temps. Zarathoustra, Krishna, Lao Tseu, le Bouddha ou le Christ connaissaient l'univers, la matière et sa constitution aussi bien, et peut-être mieux, que nos astrophysiciens, physiciens ou biologistes modernes. Mais ils étaient dans l'impossibilité de l'expliquer au vue des connaissances scientifiques de l’époque.

Et pourtant, au temps anciens, ces sages connaissaient déjà ce que nos savants modernes commencent seulement à approcher :

"l’Unicité du
Tout"

Et, bien évidement, l'existence de l'Esprit Universel.

En étudiant, d’une manière plus approfondie, l’enseignement des religions on voit bien qu’il y a eu évolution dans les explications de l’au-delà.
Du paradis indéfini de l’animisme et de bien d’autres religions, on passera au "paradis des bouddhas" (lieu d’attente) ou au "Nirvana" (lieu de connaissance et d’éveil) et finalement, à la "Noosphère" de Teilhard de Chardin.
Le Purgatoire sera l’entrée immédiate dans le processus du cycle des renaissances ou l’état transitoire de l’esprit, hésitant, entre le redevenir (renaissance) pour tenter une nouvelle expérience ou l’envol définitif.
L’Enfer, création de l’esprit pour terroriser les mauvais fidèles deviendra simplement la renaissance hors de l’humain ou le retour à la matière+esprit originelle.

En effet, si l'on va au-delà des liturgies, règles et autres formalismes, on a la surprise de constater que toutes les religions ont en commun :

Deux idées forces :
l‘existence d’une entité supérieure un dieu.
la notion d’un esprit ou d’une âme indépendante de notre corps physique.

Trois points communs :
un but : faire sortir de son corps son "Ame" ou "Esprit" et lui donner une vie propre, et lui permettre de rejoindre un paradis.
une méthode unique : la recherche de son "moi", en se concentrant sur
"son soi et son devenir", afin de parvenir au but en faisant appel à la pensée, donc à l'esprit.
une réussite commune conditionnée : la possibilité existant, tous ceux qui le veulent, le peuvent, ils pourront ainsi permettre à leur esprit ou âme de rejoindre un paradis.

A l’avenir, grâce à l’évolution du cerveau qui se poursuit, l’enseignement devra s’y adapter et il peut désormais revenir à l’enseignement de base en simplifiant les règles, puisque maintenant, il peut être compris.

Désormais pour les humains trois questions se posent :
Dieu existe-t-il ou n’existe-t-il pas ? D’où vient la vie ? Quel est son but ?
Elles obligent à faire un choix : "croire ou ne pas croire".
Les Fondateurs des religions ont déjà tenté de nous en donner les réponses.

Les religions ont cette réponse : Dieu existe. Elles en déduisent qu’il faut y croire et, pour le rejoindre, vivre selon des règles morales strictes et spécifiques.
Soit, mais qui sera sauvé ? Ceux qui croient, et pratiquent la Bonne Religion ? Pourquoi seulement eux ? Et quelle est la Bonne Religion ?
Mais est-ce bien ce qu'ont enseigné les différents fondateurs des religions ?
Des premières religions aux toutes dernières, si la croyance en Dieu est continue, actuellement on a l'impression qu'il s'éloigne sérieusement de nous. Autrefois, on vivait avec lui ; désormais, pour nos scientifiques croyants, Dieu serait au-delà
du Big Bang.


De la difficulté d’appréhender l’idée d’Esprit Universel


L 'évolution des religions suit en son expression l'évolution des connaissances, et le développement du cerveau et de ses facultés intel-lectuelles. Le domaine de l'esprit devenant, semble-t-il, plus crédible, le nombre d’individus croyant au corps astral (Esprit ou Ame) et à cette réalité : l’Esprit universel existe, s’accroît. Ceux, pensant pouvoir rejoindre l’Esprit Universel dès leur mort, ou même accéder de leur vivant à son domaine, augmentent sans cesse.
Cela expliquerait-il la croissance incroyable du nombre de problèmes métaphysiques abordés dans notre vie d’aujourd’hui ? Ainsi que la prolifération des sectes que les adeptes rejoignent pour quitter ce monde matérialiste qui ne vente et ne vend que du consommable et laisse la conscience, et donc l’esprit, sur une grande faim, une sorte de peur du vide ?

On voit cependant une évolution chez nos contemporains, ils reviennent à l’idée d’un possible au-delà et cherche dans l’idée religieuse une voie de renouveau. Le problème c’est la difficulté de croire en un dieu qui nous surveillerait et nous gèrerait.

Pour expliquer plus simplement cette entrée dans le domaine de l’esprit nous allons prendre un exemple simple. Lorsque l'on se baigne, la tête au-dessus de l'eau, et que la mer est légèrement agitée ou troublée, on ne voit pas dessous : on fait partie de la masse des
baigneurs. Lorsque l'on commence à entrer la tête dans l'eau, en ouvrant les yeux, on distingue d'abord légèrement et par intermittence la beauté des fonds marins, puis en vient la vision complète. Nous en sommes encore à risquer un instant la plongée dans l'autre monde, alors que les initiés en sont déjà à la vision totale et aux connaissances incluses dans le domaine de l’Esprit.

Puisque même les sages n'ont jamais pu donner une définition de l'Esprit Universel, c'est qu'il est indéfinissable. Ce que l'on peut, de nos jours, essayer d'appréhender, ce sont ses manifestations :
Création de l'Univers, suivie de l'évolution, création de l'inanimé et de l'animé, suivi de l'évolution du vivant, dotation de l'Esprit libre à l'humain.
Et là où le bât blesse, c'est que, dans les religions, toutes ces actions sont attribuées à une entité appelée Dieu, à cause de la difficulté d’appréhender autrement l’idée d’ "Esprit Universel".
Car, en réalité, pour arriver à la connaissance de l'Esprit Universel, il faut devenir soi-même partie de l'Esprit Universel. Et il n'y a qu'une seule et unique solution : "le rejoindre". Car toutes les démonstrations se heurteront à cet obstacle dressé par l'esprit humain et sa liberté de choisir :

"Le doute".

Il y a un
point sur lequel il faut revenir. Et ce n’est pas le moins important : la possibilité de l’existence de l’Esprit Universel est–elle démontrable par la Science ?
En ce qui concerne le Big Bang si l’on s’en tient à cette possibilité, une réponse semblerait nous être donnée par le récent ouvrage de Igor et Grichka Bokdanov : "Avant le Big Bang". Dans ce livre ils tentent de démontrer ce qui se cache derrière le mur de Planck au Point zéro du Big Bang. En pages 45 et 46, ils écrivent :
"La science, encore aujourd’hui, nous dit que cette singularité primordiale (le point zéro) (dont l’existence a été décelée en 1922 grâce aux calculs révolutionnaires de l’astronome russe Alexander Friedmann) est et restera à tout jamais inconnaissable : impossible de dire ce qu’elle est, ni comment le cosmos tout entier a pu "tenir dedans". Or, avec les mathématiques pures, nous sommes peut être tout près de la clé du mystère : un simple point n’est "en rien" quelque chose de physique (vous ne pourrez jamais en attraper un : il ne pèse rien, n’a aucune énergie et, au fond n’est même pas visible). Pour cette raison, ce que nous proposons d’appeler le point zéro ne peut pas être défini matériellement mais seulement "mathéma-tiquement ".

Qu’est ce qu’une notion Mathématique, sinon "Une Idée" ?
En d’autres termes, avant le Big Bang, l’idée du Big Bang existait sous forme d’une notion mathématique. Si nous
renversons le problème nous trouvons l’idée suivante :

L’Esprit Universel existant depuis toujours a eu une idée : créer en Esprit les Mathématiques. D’où est né l’Univers Matériel (Esprit plus Matière).
Pour nous, ainsi que nous l’avons démontré, seul l’Esprit peut avoir des idées, (même simplement au niveau humain).

Par contre, ainsi que nous l’avons vu, la théorie quantique, théorie très moderne, arrive à presque démontrer l’existence de Dieu en prouvant l’existence de l’Esprit au niveau de l’atome.

Par ailleurs, ainsi que nous l’avons dit en ce qui concerne la périodique "destruction et renaissance de l’Univers", cette nouvelle théorie scientifique due au physicien Martin Bojowald apporte la preuve de l’éternité de l’univers. Cette théorie du Big Bounce, qui énonce que l’Univers se rétracterait en une petite boule hyper massive et donnerait naissance à un Nouvel Univers en explosant, montre que l’Univers matériel n’a jamais eu de commencement et qu’il n’aura jamais de fin.

Comme preuves fournies par les scientifiques de l’existence de l’Esprit Universel, on ne peut faire mieux. Etant donné l’éternité de l’Esprit Universel, cette hypothèse semble logique et confirme ce que savaient les sages antiques.

Dans la Bhagavad Gita, Krishna ne dit-il pas:
"A la fin d'un âge (vie d’un Univers), ô fils de Kunty, toutes créations matérielles rentrent en moi et au début de l'âge suivant, je crée à
nouveau".

D ans la doctrine du Bouddha nous trouvons ces affirmations :
"Un commencement au courant vital des êtres est inconcevable. Sans fin concevable est ce cycle de continuité".


Les preuves de sa connaissance dans les textes sacrés

Est-il impossible d'expliquer ce qu'est l'Esprit Universel ? Une réponse vient à l'esprit : l'image donnée par les initiateurs des religions est faussée, par leurs successeurs et leurs disciples, parce qu’ils veulent rendre Dieu ou l’Esprit Universel le plus possible semblable à nous, et donc plus proche de nous.
En étudiant les textes des traditions religieuses, avec un esprit comme celui actuellement défini, on voit bien qu’ils contenaient déjà la connaissance du mystère de L’Esprit Universel et de l’esprit libre. Et, dès le Brahmanisme, la nature de l’Esprit Universel est déjà parfaitement définie. On se doit de remarquer que si les appellations "dieux" ou "Dieu" sont toujours utilisées et couvrent une ou des personnalités différentes dans sa réalité, le dieu supérieur est cependant déjà appelé Seigneur Suprême ou Vérité Suprême.

De même si, au départ, il peut paraître ou être présenté comme semblable à l’humain, sa nature réelle d’Esprit est reconnue, "Il" doit seulement être considéré selon la réalité de ses actions, de sa neutralité et être considéré comme un Lieu d’Accueil. "Il" est
défini comme le créateur et l’esprit de tout ce qui existe. A l’époque, du Bouddha et de Lao Tseu : Dieu qui a, en fait, changé de nature, devient non seulement totalement invisible mais encore plus inapprochable et indéfinissable donc bien, "Esprit Universel".
Les envoyés de l’Esprit Universel nous en ont donné un aperçu. Voici quelques textes, certains datant de plus de 4.000 ans, prouvant la connaissance de l’Esprit Universel.

Khrisna :
"De plus, ô Arjuna, Je suis la Semence de toute existence : rien de mobile ou d'immobile n'existe sans Moi.". "Je demeure non né et mon corps spirituel et absolu ne se détériore jamais. Je suis le Seigneur de tous les êtres".
De l'Esprit Universel le Bouddha dira :
"De ce que je sais, je ne vous ai dit qu'un peu, de ce que je ne vous ai pas dit, il est beaucoup plus".

Lao Tseu :
"Les pouvoirs accomplis de la Grande Efficace sont et ne sont qu'en fonction du Tao (l’Esprit Universel). Car le Tao, est chose en toutes choses".

La o Tseu donnera une explication plus proche de la vérité en parlant en ces termes du Tao :
"Avant que fussent ciel et terre, il existait
Tout informellement formé, un quelque chose
Il est silence. Il est sans rien de corporel
Il se tient seul et n'a jamais changé
Infaillible et pénétrant tout. Comme la mère de tout le monde, on ne peut le
concevoir. Son nom, je ne le connais point, pour le nommer,
"Je l'appelle Tao".
"L es pouvoirs accomplis de la Grande efficace
Sont et ne sont qu'en fonction du Tao
Car le Tao est chose en toute chose, Insaisissable infiniment ...
Qu'il est diffus immensément, le Grand Tao, il sait aller ensemble à la droite et à la gauche. Toute existence attend de lui son existence et n'y fait jamais refus ; il œuvre, mais jamais ne tient l'œuvre pour sienne".
Lao Tseu a dit également :
"Parce que l'œil regarde et ne peut rien en voir,
On le dit informel (comme une lisse transparence) ;
Parce que, l'écoutant, l'oreille n'entend rien
On le dit ineffable (et comme nu de son)
Parce que la main tâte et ne peut le toucher,
On le dit Tout-Subtil, l'Insaisissable.

Inscrutable au-delà de ce triple Insondable
Qui se confond dans l'unité, son absolu.
Il n'est, sur lui, aucune lumière
Ni, au-dessous, aucune obscurité.
Incessant infini, on ne peut le nommer,
Qui remonte vers où il n'a rien existé,
Inapparente apparition, forme informelle,
Reflet de l'invisible, on pourrait l'appeler
Quali fiant par des illusions l'inqualifiable.

Allant à sa rencontre, on ne voit pas sa face,
Et le suivant, on ne voit pas son dos.
Mais en tenant les guides du Tao antique
Tu pourras chevaucher les
choses aujourd'hui.
Casavoir ce qui fut dans le commencement
C' est avoir, comme on le dit, le vrai fil du Tao."

A l'époque du Christ, au Moyen-Orient où la spiritualité était en retard sur celle de l'Inde ou de la Chine, l'idée des dieux est encore partout, il est donc encore nécessaire de parler d'un Dieu et non de l'Esprit Universel.
Mais la définition qui en est donnée a beaucoup changé.

Le début de l'Evangile de Jean en montre l'évolution, puisqu’il en donne cette définition :
"Au commencement, le Verbe était et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu, Il était au commencement avec Dieu, Tout fut par Lui, et sans Lui rien ne fut et de tout être il était la vie".

Si vous changez le mot :
"Verbequot ; en "Esprit Universel".

nCe texte prend dès lors une allure de preuve scientifique, il est beaucoup plus clair, réaliste. Le voici actualisé :
"Au commencement, l’Esprit Universel était, et l’Esprit Universel était avec Dieu, et l’Esprit Universel était Dieu, Il était au commencement avec Dieu, Tout fut par Lui et sans Lui rien ne fut et de tout être il était la vie".

Ce texte indique bien que l’Esprit Universel et Dieu sont une seule et même personne et que l’Esprit universel s’est joint à la matière pour donner ce que nous appelons "Matière+Esprit ".

Le Christ, dans
son entretien avec Nicodème, rapporté par l'évangéliste Jean, dit :
"A moins de naître d'en Haut, nul ne peut concevoir le royaume de Dieu (l'Esprit Universel). Ce qui est né de la chair (matière+esprit) est chair (matière+esprit). Ce qui est né de l'Esprit (Esprit Universel) est Esprit".

Le Christ, dans ce même entretien, précise :
"Nul n'est monté au ciel hormis celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est au ciel". "La lumière est venue dans le monde". "Je suis dans le Père et le Père est en moi".

Par ces paroles, le Christ rend la notion de Dieu plus près de l’idée d’Esprit Universel, ce n’est plus un Dieu que l’on peut approcher, ou rejoindre. Ce qui semblait avoir été compris par les chrétiens gnostistes, mais ils n’ont pu l’expliciter clairement.

Le mystère de la Sainte Trinité trouve là son explication :
Le Père, le Fils et le Saint Esprit sont bien une seule personne :
L’Esprit Universel

Le Père étant l’Esprit Universel.
Le Fils, étant l’Esprit Universel incarné en un corps humain ce que dit le texte de Jean :
"Et le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous".

Le Saint Esprit en tant qu’émanation de l’Esprit Universel est venu nous révéler que notre Esprit ou âme, est bien une parcelle de l’Esprit Universel avec toutes ses possibilités.
La Pentecôte en est l’illustration,
avec la descente de l’Esprit Saint qui donne aux apôtres le désir de partir enseigner la nouvelle religion, alors que jusqu’alors ils se cachaient, et il leur donne la faculté de parler d’autres langues.

En Occident, il faudra Teilhard de Chardin pour que l'idée de Dieu devienne encore moins saisissable, plus floue, plus générale. Bien que s'appelant toujours "Dieu", on sent mieux que ce n'est plus un "Etre" que l'on peut se représenter.

Ainsi , dans son livre "L'Hymne à l’Univers", on lit ces définitions :
"Par la mort, nous ne rentrons pas dans le "Grand Courant des Choses" suivant la béatitude panthéiste, cependant, envahis, dominés par la puissance divine (Esprit Universel) incluse dans les forces de désorganisation intime présentes, surtout dans l'aspiration irrésistible qui entraînera notre âme séparée sur le chemin ultérieur de sa destinée. Seigneur, parce que de tout l'instant et par toutes les chances, de ma vie, je n'ai jamais cessé de vous chercher et de vous placer au cœur de la Matière Universelle, c'est dans l’éblouissement d'une Universelle Transparence et d'un Universel Embrassement que j'aurai la joie de fermer les yeux. "

Les esprits matérialistes, prouvant qu'ils sont dotés de la "liberté de l'esprit" (ce qu'ils oublient toujours), refusent la
possibilité de l’existence d’un Esprit Universel par manque, disent-ils, de preuves. Ne serait-ce pas plutôt par orgueil ?
Le problème n'est pas d'éloigner ou de supprimer Dieu ou l'Esprit Universel, mais bien de savoir si l’existence de l’Univers et son évolution auraient été possibles sans son existence.


De la neutralité de l’Esprit Universel

L’Esprit Universel étant le Tout et dans tout puisque "Esprit" il ne peut être juge et parti cette constatation s’impose :

L’Esprit Universel ne peut être que neutre.

En cas contraire quelques questions resteraient sans réponses.
En effet, si l’esprit est en tout, pourquoi y a-t-il des bons et des méchants ?
Cela pourrait laisser supposer qu’en se divisant l’Esprit Universel perdrait une partie de sa réalité : solution impensable !
La seule réalité possible est d’admettre que c’est la Liberté, liée indissolublement à l’esprit qui, dès lors, entre en jeu.

Une constatation s'imposer ici : L’Esprit Universel semble bien être neutre.
Si celui-ci n'intervient jamais dans nos existences comment peut-on expliquer les miracles, si chers aux croyants en un Dieu lié à sa religion et proche de nous ? N'est-ce pas plutôt à ces esprits résidant dans la Noosphère qu'il faille attribuer les "miracles" et non à Dieu ou à l'Esprit Universel ? Ces esprits sont encore proches de nous.

Selon les
traditions brahmaniste et bouddhiste les esprits ont la possibilité de revenir sur Terre. Dès lors, pourquoi n'auraient-ils pas également la possibilité d'interventions ponctuelles (miracles) ? Ces miracles devien-nent, en quelque sorte, des appels, des signes destinés à nous prouver que leur esprit est encore vivant après leur existence terrestre.
Si les représentants de l'Esprit Universel (ou les initiateurs des religions) recommandent de se conformer aux enseignements permettant d'élever l'esprit, ils ne font jamais de l’Esprit Universel un juge mais un

Lieu d’Accueil.

L’Espri t Universel se garde bien d'intervenir dans la vie des humains et, contrairement, à ce que laisse penser la Bible, Yahvé n'est jamais intervenu dans les guerres du peuple hébreu (ce que l’archéologie a confirmé d’ailleurs) ; pas plus que Vishnou ou Krishna dans les guerres des hommes de son temps, ni le Dieu des Chrétiens dans les luttes entre les Catholiques et les païens, les Cathares, les Protestants ou autres "hérétiquesquot ;. C'est simplement le plus "fort" du moment qui a gagné, par la force pure, ou par la ruse, mais "l'Esprit Universel" ne s'en est jamais mêlé. Et d'ailleurs, comment L’Esprit Universel ou Dieu, que l'on définit dans toutes les religions comme Tout Puissant et le plus souvent comme Infiniment Juste et Bon, pourrait-il tolérer,
qu'en Son Nom, on tue, pille, viole les vaincus, qu'on massacre des populations entières, simplement parce qu'elles sont nées dans un lieu ou une contrée où l'on pratique une religion différente ?

Cette conception rendrait "l'Esprit Universel (Dieu)" absurde et impuissant, trop semblable à nous. Or, ce n'est pas ce que les fondateurs des religions nous enseignent, ils disent tous :

"L’Esprit Universel (Dieu) est Neutre"

Cho se curieuse et preuve s'il en est, la guerre, en tant que telle, a été considérée par les enseignements des uns ou des autres comme une simple perte d'énergie. Ni Lao Tseu, ni Krishna, ni le Christ n'ont condamné la guerre, mais elle ne doit être faite que si elle est nécessaire, ou plus exactement, si elle nous est imposée et, de toute façon, il ne faut pas se soucier de l'issue. Il n'est que de relire les textes sacrés pour s'en convaincre.

Dans la Bhagavad Gita, Arjuna devant combattre les membres de sa famille, ne s'y résout pas. Krishna s'adresse à lui
"Celui qui siège dans le corps est éternel, il ne peut être tué. Tu connais tes devoirs : ils t'enjoignent de combattre ; tu ne peux donc pas hésiter... Lèves-toi donc, Fils de Krishna, et combats fermement".

nDans le Livre du Tao, Lao Tseu dit de même :
"Pour le noble chez soi, honorable est la gauche.
La droite en temps de guerre est la place d'honneur. Pour le noble, il n'est point d'armes qui soient heureuses. L'instrument du malheur n'est point son instrument. Il y recourt contre son gré, si nécessaire".


En ce qui concerne la non-intervention et le non-jugement de l'Esprit Universel, on peut lire dans le Livre du Tao :
"Il œuvre mais jamais ne tient l'œuvre pour sienne ….Vêture et nourriture il donne aux créatures. Mais jamais ne les traite en Maître et "N’attend rien" ….Tous les êtres lui font retour, mais sans avoir jamais à le traiter en "Maître".


Pour le Bouddha :
"L'hom me est son propre maître, et il n'y a pas d'être plus élevé, ni de puissance qui siège au-dessus de lui en Juge de sa destinée".

Pour le Christ : Dieu (Esprit Universel) ne juge pas. Jésus venu de lui, incarné dans un corps identique au nôtre, le peut. Il ne le fait pas en fonction de la notion du bien et du mal, mais il accorde la récompense en fonction de la croyance en l'Esprit et en l'Esprit Universel (Dieu).
" Croyez au Père (Esprit Universel) et en Moi (L’Esprit) venu du Père et vous serez sauvés "
C’est-à-dire : votre esprit sera libéré.

C'est ce qui ressort clairement dans les deux textes suivants, dans l’entretien avec Nicodème, rapporté dans l'Evangile de Jean :
"Car
Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Qui croit en lui n'est pas condamné. Qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu'il n'a pas cru".

De même, dans le discours sur l'Oeuvre du Fils, rapporté par le même Jean, on peut lire :
"Car le Père ne juge personne .. .Celui qui écoute ma parole et croit à Celui qui m'a envoyé à la vie éternelle n’est pas soumis à Jugement.
Des anges et des démons

La question de la possibilité de leur existence mérite d’être posée.
Leurs apparitions sont relatées, quelquefois sous des appellations différentes, dans toutes sortes de récits et de textes religieux. Existent-ils ou ne sont-ils qu’une invention de l’Esprit Humain ? En fait, il semble bien que ce soit une confirmation de l’existence du Corps Astral, de notre Liberté et de la neutralité de l’Esprit Universel. Mais d’où viennent-ils ? Et pourquoi sont-ils anges ou démons ?

Pour essayer de comprendre, il est indispensable d’admettre deux choses : l’existence d’autres mondes habités disparus et l’existence du Corps Astral.
Dès lors, la possibilité de l’existence de ces esprits sous forme d’anges ou de démons est confirmée. Une planète, semblable à la nôtre, habitée d’entités vivantes, peut subir une fin brutale, soit par l’explosion de son soleil ou parce qu’elle est percutée par un astéroïde géant. La mort quasi instantanée de tous
les êtres vivants sur cette planète libère les esprits créés. Ils deviennent des esprits libres. Et peut être, seuls, ceux qui n’ont pas cru à l’Esprit retournent à l’état de matière+esprit. Mais si l’esprit libéré ou vivant dans la Noosphère locale, en attente d’une renaissance, n’a pas achevé son parcours vers l’éveil définitif, et devenu corps astral, n’a plus la possibilité de se perfectionner en retournant vivre une nouvelle expérience, et s’il possède trop d’orgueil, il peut se prendre pour un envoyé de l’Esprit Universel, et vouloir faire évoluer le monde où il se trouve projeté selon ses idées personnelles, il deviendra ange ou démon.

N’oublions pas que l’Esprit Universel ne veut avoir aucun pouvoir sur l’Esprit libre, et il ne peut désormais, qu’envoyer ses représentants corriger les erreurs que ne manqueront pas de commettre ces apprentis sorciers. Cela expliquerait le passage de la Bible relatant le combat de l’Archange Saint Michel avec Lucifer ange révolté.

Seul le Big Crush ou le Big Bounce pourra les faire rentrer dans l’ordre.
C’est la confirmation de la liberté de l’Esprit, Libre même par rapport à l’Esprit Universel.

On peut se poser la question : "Pourquoi ne serait ce pas des Esprits vivants autour de notre monde qui deviendraient anges ou démons ?" Tout simplement parce qu’ils ont encore la possibilité d’une nouvelle vie en prenant un nouveau corps et, tenteront de faire évoluer les choses comme ils le
désirent.


Des Anges gardiens

Même si ces esprits venus d’ailleurs peuvent se réincarner dans un corps comme le nôtre, ils peuvent ne pas en avoir le désir ou l’envie, surtout, si leur mentalité ou leurs connaissances scientifiques sont très différentes des nôtres. Ils peuvent croire nous être plus utiles en nous inspirant ou en nous conseillant. Ne serait-ce pas, dans ce cas, ce que l’on appelle les Muses, sources de l’inspiration des compositeurs, des écrivains, des chercheurs et des savants ? Disons qu’ils se comporteraient comme des anges gardiens. Mais des "anges gardiens extérieurs".


En fait, on pourrait bien croire que nous avons quand même chacun le nôtre bon ou mauvais, ou : un bon et un mauvais. Quand une personne échappe à quelque chose de grave, n’emploie-t-on pas cette expression populaire "son ange gardien fait des heures sups !". Même si cela était possible, il est cependant peu probable que nous ayons chacun un ou plutôt deux de ces anges gardiens.
Mais, en réalité ce n’est vraisemblablement que notre esprit qui nous a protégé. Il ne faut pas faire une confusion, et prendre ces manifestations de notre "Esprit" comme l’action d’un ange gardien extérieur, car notre propre Esprit peut aussi jouer les anges gardiens.

On ne doit pas oublier que nous disposons de l’Esprit et il faut apprendre à s’en servir et lui faire confiance : il ne demande que cela. Il peut nous aider dans nos
souffrances physiques ou morales et aussi dans nos divers problèmes. Dans ce cas, il nous suggérera une solution en rêve ou il nous donnera une idée. Et même il pourra réagir, sans que nous en ayons conscience.
Cela expliquerait très bien les résultats positifs des expériences de l’effet dit placebo. Il ne faut donc pas hésiter à l’interroger ou à lui demander de l’aide.
Et, si vous faites appel à votre Esprit, vous vous apercevrez vite de sa réelle présence, car pour vous aider il donnera des ordres à votre cerveau. Si c’est possible celui-ci exécutera ses ordres ; et vous vous apercevrez de son action bénéfique. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que tentent de faire les prêtres, pasteurs et autres, psychiatres et psychologues : nous faire prendre conscience des possibilités de notre Esprit ?

C’est aussi ce que nous enseigne le Bouddha pour combattre la souffrance, il nous dit comment utiliser notre Esprit.

Certaines personnes entretiennent d’ailleurs de tellement bonnes relations avec leur Esprit qu’elles le traitent comme s’il était leur ange gardien, et effectivement il l’est devenu.

Nous dirons que nous avons affaire à un "ange gardien intérieur":

Notre Esprit


CHAPITRE 5


LE BUT : REJOINDRE L’ESPRIT UNIVERSEL


Quel est le But de la Vie

Pour bien comprendre où nous en sommes, nous allons résumer la situation : nous sommes composés d'atomes (matière+esprit) nés il y a de
treize à quinze milliards d'années au moment du Big Bang. L'évolution de notre terre est récente par rapport à la vie de l'univers (quatre à cinq milliards d’années). Notre évolution n'est pas due au hasard mais est aidée par l'Esprit de la matière+esprit.
L’humain, du fait qu’il lui a été insufflé une âme, ou, plus exactement qu’il a été doté de la liberté de l‘esprit, dispose en plus de son cerveau (esprit+matière) d'un esprit libre avec les caractéristiques spécifiques de l' "Esprit", rappelons-les : la liberté, le flux continu et spontané de pensée, la conscience de lui-même.

Dans son livre "Le Singe Nu", Desmond Morris a très bien montré tout ce qui, en nous, est encore proche de l'animal, du singe en particulier. Rappelons-nous que nous avons 90 % à 95% de gènes communs.

Lorsque le cerveau humain commence réellement à fonctionner il est encore sous l’influence de son évolution animale. Il est commandé par ses instincts :
De conservation, d'où lutte pour la vie.
Du dominant, d’où désir de commander, d'être le chef de la horde.
De survie de l'espèce par la sexualité et la conquête pour le mâle de la (ou des) femelle, ou, pour la femelle, la conquête du (ou des) mâle.

Mais nos instincts, qui réagissent en fonction de notre cerveau, ont désormais un maître et un seul : la pensée expression de l’Esprit. Il est indispensable de bien
comprendre que le cerveau humain possède l'Esprit libre, donc la liberté du choix, et dès lors, nos pensées ne sont que sous notre propre contrôle mais Libre, elle peut s'orienter comme elle veut :

Soit vers une animalité déchaînée à dominante parfois sexuelle,
Soit vers une simple animalité supérieure,
Soit vers le désir de faire le Bien ou le Mal,
Soit vers un désir de libération, pour elle-même, qui la poussera à vouloir rejoindre l'Esprit Universel, ou rester en attente dans un paradis : le paradis des bouddhas, le Nirvana, la Noosphère ou même, aller vers la renaissance dans un autre corps.


Difficulté du choix entre matérialisme et spiritualisme

Nous sommes plus ou moins préparés ou conditionnés à notre vie par le milieu où nous sommes nés et où nous vivons, par l’instruction que nous avons reçue, les gens que nous fréquentons, les facilités et les tentations que nous offre la société dans laquelle nous évoluons,
Le monde moderne actuel nous incite à choisir la voie matérialiste qui nous inspire le désir de profiter au maximum de ce que nous propose le monde industriel et jouir de tous ses avantages. Mais la déception risque d’arriver lorsque cette réalité s’imposera à notre esprit qu’on ne peut pas tout avoir ; et la sagesse nous rattrapera et nous conseillera d’apprendre à nous contenter de ce que l’on a ou peut obtenir.

Si, par contre, notre esprit nous attire vers la voie spiritualiste, le vrai
problème sera cette impossibilité de répondre à ces questions simples : Dieu ou l’Esprit Universel existe-t-il réellement ? Qu’est-ce que la sagesse ? Est-il vraiment nécessaire de se priver de tout ce qu’offre la vie ? Pourquoi subit-on ces difficultés et avatars de la vie ? Peut-on et doit-on aider son prochain et comment ?

Avant toute chose, il faut se rappeler que l’Esprit est doté de deux qualités : la mémoire et surtout de la liberté. C’est ce qui lui permettra de choisir entre croire ou ne pas croire, vouloir faire le bien ou le mal, accepter son sort ou le rejeter, préférer la vie ou la mort. C’est notre réflexion seule qui nous guidera dans notre choix.

L'un des derniers sages à avoir tenté, en Occident, d'expliquer le but de la vie est Teilhard de Chardin. Pour cela, il a inventé des mots que même aujourd'hui, encore, nous avons du mal à comprendre. Nous voici ramenés à notre question initiale ; "Quel est le But de la Vie" ?
Et pour cela, voyons d'abord quel pourrait être le but de l'Esprit Universel. Ensuite nous répondrons à notre question. Nous avons vu que les réactions de l'Esprit Universel vis-à-vis de l'humain sont neutres. Il ne prend jamais parti, ni position par rapport à nos petits problèmes. En fait, sa seule préoccupation semble être que les humains, grâce à leur Esprit et après leurs propres expériences, souhaitent le rejoindre. Serait-ce une chance pour nous de tester
ce dont nous sommes capables, lorsque nous avons la liberté ?


Quel but choisir ?

Nous voici ramenés à ce choix ; être matérialiste ou croire en un dieu
Au fait, comment sont déterminées ces deux positions extrêmes ? Ne sont-elles pas fondées sur quelque erreur d'interprétation ? Savons-nous bien où nous allons en suivant l'une de ces notions? En étudiant cette question à la lumière des connaissances humaines modernes, on a quelques surprises.

Chacun a son idée. Cependant, force est de constater qu'aucun des protagonistes ne semble pouvoir donner une réponse vérifiable immédiatement. Il y a, à cela, une bonne raison : il faut faire une hypothèse de départ, mais la réponse n'est pas donnée avant la mort.
D'où deux attitudes possibles selon que l'on croit ou non en un dieu :
Pour les incroyants, il faut savoir profiter au maximum de la vie terrestre : il faut donc réussir dans cette vie.
Pour les croyants, l’important est de gagner le paradis.

Mais si l'on juge sur les résultats, que constate-t-on ?
Les athées, n’attendent pas de réponse, mais alors, s’ils ne réussissent pas leur vie, elle aura été inutile et s'il y a quelque chose, ils l'auront manqué pour une petite satisfaction immédiate !... Gênant comme pensée.
Ceux qui ont la foi n'obtiennent la réponse qu'après leur mort sachant que, s'il n'y a rien, ils n'auront pas vécu
pleinement : cela tient de l'injustice.

Si on s'intéresse au but des religions ou du matérialisme athée on va s'apercevoir qu’il y a un but commun avoué : obtenir-le bonheur absolu :
Soit sur terre pour les athées,
Soit dans l'autre monde pour les croyants.
Pour y parvenir, respectez des règles de vie, sinon il y a punition (le non-respect de ces règles entraînant généralement des sanctions d'ordre moral ou d'ordre physique, et, dans certaines religions, les deux).
Pour les athées, la punition est dans la prison et le malheur.
Pour les croyants, la perte de la possibilité d'accéder au paradis.

Par contre, le "but final" fondamentalement différent de celui des athées entraîne pour les croyants des résultats qui peuvent sembler très différents, mais si on étudie de plus près l'enseignement édicté par les fondateurs des diverses religions, ainsi que la vie des sages, des initiés ou des saints, de quelque bord qu'ils soient, on s'aperçoit que le but réel est le même pour tous. Ce n’est pas la recherche du bonheur absolu, mais bien plus simplement, l’obtention de la séparation définitive de l'âme, (ou esprit, ou corps astral) du corps matériel et ainsi lui permettre d’accéder au. "Domaine de l’Esprit".


Quelle voie choisir ?

Pour choisir une voie, il faut une référence. La plus naturelle est celle du Bien plutôt que celle du
Mal. Bien que notre esprit libre puisse choisir de faire volontairement le mal, il est plus probable que nous choisissions de faire le bien.
Mais cette possibilité de choisir nous amène à cette question primordiale :

"Qu’est-ce , en vérité, que le bien et le mal ? "

Pour les matérialistes : Le Mal c’est le meurtre, le vol, le viol et l’échec dans une ou toutes ses entreprises quelles qu’elles soient. Le Bien c’est la réussite dans ses entreprises et la satisfaction de ses désirs plus la générosité,
Pour les croyants : le Mal, c’est la pratique des sept péchés capitaux, c’est le refus de croire en Dieu, de pratiquer mal la religion choisie, ou de vivre en infidèle si on ne pratique pas la bonne religion. Le Bien c’est le respect et la pratique de tous les enseignements de la religion choisie.

Mais la vérité semblerait être bien plus simple :
Le Bien serait en réalité tout ce qui nous permet de nous rapprocher de l’Esprit Universel.
Le Mal est tout ce qui nous retient et nous attire vers notre nature d’origine animale et nous engage à vouloir vivre selon cette nature avec ses aléas et ses excès.

Désormais, l’humain, en faisant appel à son Esprit, peut savoir quel but il espère atteindre en choisissant une voie particulière pour vivre sa vie.

Nous voici comme dans une immense forêt de montagne, à un carrefour où de nombreux chemins se présentent, ces chemins qui nous mènent à des buts très différents : soit vers
la réussite sur cette terre, soit vers la recherche d’un Dieu ; certains sont balisés, d'autres pas ; certains difficiles, car peut être mal adaptés à notre profil moral ; d’autres paraissant aisés car suivant nos penchants.

Selon le but que nous choisirons, nous emprunterons une voie. Ce choix effectué, personne ne peut plus décider pour nous, surtout pas le Ciel ! C'est à nous seuls de nous déterminer. Aucun autre individu ne peut nous comprendre : il ne pense pas comme nous, n'a pas notre expérience. C'est en cela que réside la difficulté.
Dès lors nous suivrons la voie choisie, guidés par nos instincts et notre esprit. Nous pourrons la suivre avec les limites que cette voie impose, ou même ne choisir aucune de ces voies et simplement partir à l'aventure sur un chemin inconnu. Et pour cela il faudra faire appel à votre Esprit, lui seul pourra vous conseiller et vous aider.

Que vous soyez athée, laïque ou croyant, pensez à cette vérité première : nous ne naissons pas égaux, c'est la dure loi de la vie. La conjonction de notre corps+esprit a reçu de Dame Nature des dons : beauté, intelligence etc., à des degrés divers.

Le Christ l'a expliqué avec la Parabole des Talents :
"Chacun reçoit un nombre de talents, de un à cinq. Lors de son retour, le Maître demande ce qu'il en a été fait ".

Dès lors à vous de progresser en fonction de ce que vous avez reçu au départ. Guidé
par votre Esprit vous pourrez suivre la voie que vous aurez choisie, avec les limites que vous impose ce chemin. L'expérience, si vous en avez le temps et la volonté, vous aidera à utiliser ce qui vous échoit dans le but que vous vous serez assigné. Mais pour cela, il faut prendre conscience de vos possibilités, et se rappeler le principe grec :

Connais-toi toi-même.

La voie la plus aisée à suivre, semble donc de vivre pleinement la vie qui nous est échue. Mais surtout, et c’est très important, il ne faut jamais oublier qu’à n’importe quel instant nous pouvons toujours modifier notre choix initial. Par contre, ce que nous devons choisir c’est pour notre objectif ce que nous voulons :

Arriver au but de notre vivant ? Au terme de notre vie ?

Existe-t-il des indicateurs nous permettant de savoir si nous allons dans la bonne direction ou si nous avons fait le bon choix ? Comment le savoir ?

Pour notre corps, c’est notre cerveau qui en cas d’agression corporelle, perçoit grâce aux terminaisons nerveuses l’existence d’un danger, et la souffrance physique résultante en informe notre Esprit qui pourra réagir et commander à notre cerveau d’agir ou modifier les instructions que celui-ci a déjà données.

Pour notre Esprit, en cas d’agression psychique, même si le cerveau enregistre cette souffrance morale, c’est seulement l’Esprit qui est affecté et informé et dès lors, c’est à lui d’organiser la défense. Cependant la question que l’on
peut se poser, est : pourquoi cette souffrance morale ? Est-elle utile ? N’est-on pas amené à implorer le ciel ou à le maudire ? Mais puisqu’il est neutre et ne s’intéresse pas à nos petits soucis il ne nous sera d’aucun secours.
Pourquoi notre Esprit nous inflige-t-il ces épreuves ? Il y a, évidement une réponse, mais elle peut paraître bizarre !

La souffrance morale serait pour notre Esprit,
Ce que la souffrance physique est à notre corps :
"Un rappel à l’ordre".

S on but serait de nous rappeler que la vie, même si elle n’est pas qu’une vallée de larmes, est aussi source de souffrance. Tant que nous vivons, nous avons la possibilité (et peut être intérêt) à choisir la voie qui nous conduira à vouloir rejoindre l’Esprit Universel.
Ce qu’il ne faut pas oublier c’est que la variabilité de nos intérêts est liée à certains facteurs : nos composants physiques et moraux, entre autres le déroulement de notre vie (passage de l’enfance à la jeunesse, puis de l’âge adulte à la vieillesse).
Au départ de notre vie nous ignorons le but à atteindre. Certes, la famille, l'éducation, la religion, les mondes extérieurs vont nous en proposer et, pour cela, nous suggérer une voie parmi les nombreuses voies, laïques ou religieuses, existantes. Ce sera dès lors à nous de choisir. Les buts qui se présentent seront liés soit à une philosophie de vie, par exemple le Stoïcisme, le Marxisme, le Scientisme ou bien souvent au métier choisi, soit à
un but présenté par une religion, mais dès lors il faut faire très attention le choix étant largement ouvert.

Désormais on se doit de constater qu’il y a deux réactions possibles selon que l’on est athée ou croyant.

Si vous êtes laïque ou athée :
Le plus tentant est le choix de la voie la plus proche de l’humain primitif, ce que nous appellerons le choix du dieu Argent, sensé nous apporter le plus rapidement possible la satisfaction de nos désirs :
Une vie confortable, et éventuellement la Fortune,
La réussite dans nos entreprises, d’où la considération des autres, et éventuellement la célébrité,
Ou vivre, pourquoi pas, un grand amour humain, ou, seulement une grande passion intellectuelle, sportive, ou simplement liée à son métier.

Il ne faut pas oublier que le risque de grandes désillusions existe en cas d’échec ou de malheur. Que faire ? Pour répondre il faut connaître l’objectif que l’on poursuivait jusqu’à ce jour : tout réussir dans sa vie ou seulement sa vie professionnelle ou sentimentale. Selon le cas, l’échec aura des conséquences plus ou moins graves pour vous.
Mais avant d’aller accuser et maudire les autres et la Terre entière, il faudra commencer par vous interroger. Quelle est votre part de responsabilité, consciente ou inconsciente, dans ce qui vous arrive ?
Cet avatar de votre vie n’est-il pas la conclusion de vos actions passées, des défis que vous vous êtes lancés ? Ou peut être est-ce finalement une
opportunité, un avertissement qui se présente et doit vous amener à réfléchir à la vie que vous menez… et à vous donner l’idée de vous remettre en question, en choisissant un nouvel objectif.
Pour la suite des événements, il faudra tout d’abord vous souvenir que même si vous ne croyez qu’à la puissance de votre cerveau, autre chose vit en vous : votre Esprit, et si vous faites appel à lui, il saura vous tirer d’affaire, sans doute mieux que votre seul cerveau.
En effet cet Esprit n’attend que votre décision, il est prêt à vous aider. C’est en fonction du nouveau but que vous choisirez que vos réactions se feront. Vous serez le seul à pouvoir agir. Et dès lors, tout dépendra de la façon dont vous réagirez aux défis que la vie vous a envoyés.

Pour vous en sortir, vous devrez faire appel à la sagesse populaire, et vous rappeler ces vieux dictons :
"A quelque chose malheur est bon". "Plaie d’argent n’est pas mortelle". "Faire contre mauvaise fortune bon cœur". "Demain est un autre jour". "Un bienfait n’est jamais perdu"... Etc.

Ou considérer cela simplement comme une expérience ratée. Dès lors votre comportement pourra changer, mais seul votre Esprit sera en mesure de vous apporter une solution. Il vous aidera à traverser et à vaincre les difficultés, les échecs ou les malheurs qui vous assaillent, et il vous préparera à rebondir et à repartir du bon pied.

Ou peut être
choisir une nouvelle voie complètement différente, ou même à vous pousser à croire en la possibilité d’un au-delà.

Si vous êtes croyant :
Tout d’abord se rappeler qu’il n’y a pas qu'une voie pour accéder au paradis, les théologiens modernes commencent à l'admettre, le pape Jean-Paul II, en parlant d’œcuménisme allait dans ce sens, ainsi que ses actions en vue de la réconciliation des diverses religions (la Foi en un même Dieu, devant rapprocher les diverses branches), montre que la voie est entrain de s’ouvrir dans la religion chrétienne.
Il s'agit d'apprendre à relire les enseignements initiaux des fondateurs des religions, car ce qui est vrai pour la religion chrétienne l'est aussi pour les autres religions. Par ailleurs, on se doit de constater que, dès le départ, les successeurs des Grands Maîtres ont tracé des voies différentes. Il est facile de le vérifier. Et il en est de même pour toutes les religions, n’en existe-t-il pas plus de 140 ?

Pour preuve voyons ce qu’il en est pour les plus connus
Dans le Bouddhisme avec la création :
Du grand Véhicule. Du petit Véhicule. Du bouddhisme tibétain. Du Bouddhisme Zen etc…

Dans la Religion Juive :
Les pratiquants seulement respectueux de la Thora. Les Pharisiens. Les Esseniens. Les Saducéens. Les Zélotes. Et autres.

Dans le Christianisme :
Et cela dès le début : Des chrétiens respectueux des rites juifs, comme les Ebionistes. Ou refusant
l’ancien testament, comme les Marcionistes. Les Gnosistes. Les Catholiques Romains issu de l’enseignement de Saint Paul. Les Orthodoxes. Les Coptes. Les Protestants. De toutes les déviations qualifiées d’hérésies etc….

Dans la religion musulmane :
Les Chiites. Les Sunnites. Les Soufistes, etc...

Une remarque semble devoir être faite c’est que les grandes religions semblent suivre au cours des siècles le même parcours, d’abord bien se définir par rapport à l’enseignement initiale, mais, malheureusement comme les humains sont par nature orgueilleux vient l’époque, ou ils sont persuadés que leur religion (ou même simplement leur conception de leur propre religion) est la seule vraie et que l’on doit l’imposer à tout le monde, au besoin par la force : résultat les guerres de religion.

Toutes ces variations, Oeuvre des successeurs, ne font qu’indiquer des parcours différents dus à des hommes. Elles en feraient presque oublier le but réel et final des religions et de la vie : Rejoindre Dieu ou l’Esprit Universel, qui est finalement le seul but réel de toutes les religions.

Mais si les voies, pour réussir, sont différentes parce qu’elles suivent l’évolution du cerveau et des mœurs et tentent toujours de canaliser le courant, en profondeur, elles restent les mêmes. Et la seule voie, même habillée, sera toujours centrée sur ces trois points :

Croire en un Dieu inaccessible de son vivant.
Etre en accord avec soi-même et concentrer ses
pensées sur son devenir.
Réussir à rompre les liens qui nous font préférer la vie terrestre.
Mais lorsque les difficultés apparaissent pour pouvoir répondre, il est nécessaire de connaître l’objectif que vous poursuiviez jusqu’à ce jour : Selon le cas, cela aura des conséquences plus ou moins graves pour vous.
Quel doit être votre réaction en cas de malheur ou d’échec ? Devez vous passer le reste de votre vie à pleurer ce passé, maudire le Ciel, considérer ces épreuves comme un point final à votre quête de l’autre vie, et ne plus rien attendre du futur ?

Aucune de ces solutions n’est la bonne. Il faut, réfléchir. Pourquoi cela est-il arrivé ? Demandez-vous quel peut être le but ou la nécessité de ces difficultés dont le ciel semble vous accabler. N’étiez-vous pas encore trop occupé à vouloir une seule chose ?
Pour cela il vous faudra vérifier que vous avez bien respecté les règles de la voie que vous aviez choisie sans donner dans un intégrisme qui vous entraînerait à mépriser les autres. Ou si vous n’avez pas trop accordé d’importance à une seule voie : votre vie professionnelle, sentimentale ou religieuse, aux dépens des autres.

N’est-ce pas, pour vous inciter à penser davantage à votre vie future, qu’on vous a montré la fragilité des biens de ce monde ? A vous de savoir les interpréter correctement et d’en tirer le meilleur parti en prenant conseil de votre Esprit, il ne demande qu’à vous aider.

CHAPITRE 6


DES MOYENS DE
REJOINDRE L’ESPRIT UNIVERSEL.


Des difficultés du choix de la voie

Ainsi que nous l’avons vu, bon nombre de voies se présentent. Mais y a-t-il une seule bonne voie ? A cela, on doit répondre : "Non". Devant cette multitude de voies toutes utilisables, que doit-on faire ? Il faut interroger votre esprit et se rappeler ce qui vous est demandé : croire en un Dieu ou en l'Esprit Universel et réussir à libérer votre esprit.

Une confirmation des difficultés qui assaillent ceux qui sont trop attachés aux biens matériels, ou aux plaisirs de la vie quels qu’ils soient, nous est donnée dans l’enseignement des fondateurs :

Pour Krishna :
"Seul celui que les plaisirs naturels n'attirent plus et qui n'est plus esclave de ses désirs, qui a rejeté tout l'esprit de possession et qui s'est libéré du faux ego, peut seul connaître la sérénité parfaite ".

Pour le Christ dans cette parabole du Riche et du Pauvre :
"Il est plus aisé qu'un chameau passe par le trou de l'Aiguille (*) qu’il ne l'est à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu".

En effet, il ne faut pas oublier que ceux qui auront connu une réelle .réussite matérielle ou un grand amour réussi ou tragiquement terminé, se seront créés des liens solides avec la vie et seront plus tentés que d’autres de vouloir revenir vivre une autre vie. Il faut donc éviter de se donner trop de
goût pour la vie matérielle, ou trop de remords, ne pas nouer de liens trop forts qui attirent, attachent et retiennent l'esprit à la vie terrestre et le conduisent à ne pas vouloir la quitter ou à revivre.
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(*) Le Trou de l'Aiguille était une porte extrêmement étroite de l'enceinte de la ville de Jérusalem où, seuls, les piétons pouvaient passer.
C’est ce que les textes suivants semblent dire :
Krishna :
"A l'instant de la mort, l'âme (l'esprit libéré) prend un nouveau corps, aussi naturellement qu'elle est passée dans le précédent de l'enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse ; ce changement ne trouble pas celui qui a conscience de sa matière spirituelle".
I l précise:
"Car certes, ô fils de Kunti, ce sont les pensées, les souvenirs de l'être à l'instant de quitter le corps qui déterminent sa condition future".

Le Bouddha dit :
"Tant qu'il y a la soif d'être et de devenir, le cycle de continuité se poursuit".

Pour cela, il faut devenir conscient du fait que notre corps astral (âme ou esprit), existe et qu’il faut l’enrichir spirituellement. C'est à la fois simple, facile… et très difficile. Il suffit de le vouloir et de vivre en Juste ; donc n’avoir aucune envie à l'égard de son prochain, et, essentiellement, vivre la vie qui nous
est échue sans haine et sans regrets. Investir dans l'Amour, non pas physique, mais l'Amour guidé par l'Esprit Universel.
Et surtout il faut se rappeler de l’absolue nécessité de couper volontairement les liens qui nous attirent et nous retiennent à la condition humaine.

Pour y arriver, il existe plusieurs possibilités.
La pratique bien comprise d’une religion peut nous y aider certes, mais il n'est pas certain que nous y arrivions en vivant dans ce monde où nous sommes soumis à tant de sollicitations extérieures.
Une autre voie est celle utilisée par les Brahmanistes et les Bouddhistes : la pratique du "Yoga" (qui signifie "concentration sur l'absolu par la maîtrise des sens"). Bien sûr, la Voie Royale existe : la "retraite hors du monde" empruntée par les sages, les saints, les initiés. Elle permet pendant cette vie terrestre de découvrir et de savoir utiliser "son Corps Astral". Mais si, seule, elle permet une meilleure concentration pour découvrir son Corps Astral, on constate de nos jours que certains découvrent accidentellement le leur. Sans doute ont-ils approché par leurs expériences antérieures cette découverte et leur Esprit le leur rappelle
Ils ne leur restent qu’à reprendre et continuer cette quête afin d’arriver à apprendre à s’en servir.
Mais regardons les choses en face : aucun de ceux qui ont accès au Domaine de l’Esprit, volontairement, de
leur vivant, n’ont eu envie de quitter l’état qui leur avait permis de l’atteindre. De même ceux qui, cliniquement morts à la suite d’un accident et ramenés à la vie, ont pu avoir un accès provisoire aux portes de l’au-delà, n’espèrent que retrouver cet état. De ce fait, leur vie a été transformée. Le développement du cerveau de l’humain se parachevant, peut être entrons-nous dans une ère où cela devient plus facile ?
On se doit de constater que ceux qui empruntent cette voie et qui atteignent un certain niveau de sagesse n’ont jamais renoncé à cet état, qui leur ouvre la porte à la "Connaissancequ ot; du domaine de l’Esprit.
Une vérité s’impose. Depuis 2.700 ans l’enseignement d’une doctrine bouddhiste issue du brahmanisme permet d’atteindre le Nirvana. Bien qu’elle n’explique pas clairement ce qui est atteint dans le Nirvana, il n’est question que d’atteindre l’Eveil, un état de connaissance pure. Or, que nous sachions, aucun maître ou grand maître ne l’a abandonnée ! Pourquoi ?


Quel choix possible dans l’au-delà ?

Désormais il devient possible d’admettre que la vie après la vie soit une réalité, à la vue des nombreux témoignages des personnes mortes cliniquement et ensuite rappelées à la vie.
Mais de récentes expériences de communications avec les Esprits des défunts effectuées en Amérique attirent notre attention sur trois faits bien précis :

Premièrement c’est que nous conservons un souvenir très précis de la vie que nous
venons de vivre, mais aussi notre caractère, nos convictions, et sans aucun doute, nos acquis.
Deuxièmement que le fait de penser trop à eux ou d’entrer en contact avec eux semblent les retenir dans leur situation présente (ce que des films actuels mettant en scène ces esprits nous montrent parfaitement)
Troisièm ement que certains esprits pour se libérer de l’emprise de leur ancienne vie sont tentés de le faire en cherchant à renouer un contact avec des vivants.

Si le brahmanisme et le bouddhisme ont parlé du cycle des renaissances, c’est bien parce que l’Esprit existant toujours lorsqu’il est libéré du corps humain, conserve l'autonomie acquise et est en mesure de continuer sa recherche en se réincarnant. Par contre, il semble qu’il y aurait une nécessité, pour faire le choix définitif de la voie qui conduit vers l’Esprit Universel, de vivre d’abord plusieurs expériences humaines.

Que se passe-il réellement au moment du passage dans l’au-delà.
Il semble que l’Esprit se trouve, à cet instant, dans une situation paradoxale. Car, si ainsi que nous l’avons vu l’Esprit Universel, (Dieu) est bien neutre, et qu’il ne s’érige pas en juge de nos actions, que se passe-t-il ?

Pour le croyant, au moment où l’âme (l’Esprit ou le Corps Astral) quitte le corps, s’il a vécu dans le bien et respecté les règles de sa religion, il accède au Paradis, c’est donc théoriquement "avant" la mort que l’on doit choisir. Par contre, pour les
bouddhistes, c’est après la mort au moment de la traversée des Bardos (*) que la possibilité d’un choix se présente.
Le véritable problème est le degré de préparation de notre esprit à l’au-delà.

L’augme ntation constante de la population nous amène à faire cette constatation : de nouveaux esprits viennent vivre leur nouvelle première expérience de vie humaine et ne sont donc nullement préparés à ce passage

La difficulté principale, si nous ne sommes pas préparés à ce passage, est la peur de ce que nous rencontrerons au cours de cette traversée (nos actions et leurs conséquences). A cet instant, nos actes passés vont peut être nous inciter à vouloir renaître immédiatement.

Au regard de ce qu’a découvert le docteur Ian Stevenson, en s’intéressant à certains cas avérés de réincarnation, il semblerait que les personnes mourant de mort violente (accident, suicide, meurtre) soient tentées de faire un retour rapide dans un autre corps pour pouvoir confondre leur meurtrier ou tenter une nouvelle expérience. Dans ce cas le lieu de réincarnation est souvent assez proche du lieu de décès.
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(*) Bardos : pour les bouddhistes, c’est l’espace intermédiaire entre la vie et le Nirvana où notre esprit est confronté à l’existence qu’il vient de vivre. Et où nous jugeons seuls, notre propre vie, et où nous pouvons être incités à renaître immédiatement.
Peut être existe-t-il une quantité minimum
d'expériences à vivre et de connaissances à acquérir pour que l'entité "Esprit" soit en état de vouloir vivre libre ou de choisir de rejoindre directement l’Esprit Universel.

Conserve-t-on la mémoire de ce que l’on a vécu dans nos vies antérieures ?
Mystère ! mais plus que probablement Oui, mais dans ce cas, cela étant resté enfoui dans les profondeurs du subconscient, cela ne pourra en resurgir complètement que lors de l’arrivée dans un paradis, pour nous aider dans le choix de notre nouveau futur et ainsi profiter des différentes expériences déjà réalisées.

Si nous nous sommes préparés à ce passage, sans aucun doute pourrons-nous avoir le choix de notre devenir : soit nous diriger vers l’éveil définitif (donc rejoindre l’Esprit Universel), ou rester en attente dans un paradis : le Paradis des bouddhas, le Nirvana, la Noosphère de Teilhard de Chardin, ou tout autre paradis ou même choisir d’aller vers la renaissance dans un autre corps. Pour notre Esprit ce sera alors l’occasion de tenter une nouvelle expérience.

Cette constatation, la possibilité de renaître pour une nouvelle vie, entraîne la question suivante : a-t-on la possibilité de choisir l’époque : présente, ancienne ou future ; la région, le pays, le milieu social ? Mais a-t-on le droit de choisir l’expérience que la vie future pourra nous proposer. Soit dans un nouveau corps humain pour nous racheter, ou tenter une nouvelle expérience, afin de réussir ce que
nous pensons avoir raté ou manqué, ou dans celui d’un animal, expérimentation d’une autre condition de vie.
Ou début du retour vers l’état matière+esprit, puisque pour les brahmanistes et certaines branches du bouddhisme, la réincarnation dans une vie animale peut, sans doute, être une punition.

Mais cet Esprit peut aussi, s'il a atteint un haut niveau de connaissances, vouloir renaître pour aider les autres à trouver leur voie. Ainsi pour les bouddhistes tibétains, à la mort du Grand Lama, sa réincarnation est reconnue en un jeune enfant entre 4 et 8 ans, parce que les souvenirs de sa précédente vie sont encore vivaces. Pour cette reconnaissance, on présente à l’enfant testé, de nombreux objets divers où seuls un ou deux ont appartenu au Grand Lama, disparu. Si cet enfant reconnaît cet ou ces objets particuliers et en donne le bon usage qu’en faisait le Grand Lama, il est considéré comme sa réincarnation.
Même si ce choix s’avère possible, il y a cependant une chose qui nous échappe : c’est la nature de ce nouveau corps qui est génétiquement programmé par les caractéristiques physiques, intellectuelles, morales de ses géniteurs. Tous ces éléments donneront une base totalement nouvelle à l’Esprit arrivant dans ce nouveau corps.

Mais l’Esprit, qui aura cependant conservé ses propres acquis en prenant le contrôle du cerveau de ce nouveau corps, finira par retrouver sa personnalité propre, avec ses buts intimes, et parfois des souvenirs de sa ou
ses précédentes vies. Dès lors, cette personnalité différente (bonne ou mauvaise) influera sur le comportement de cette entité humaine, jusqu’à lui donner des réactions ou des façons d’agir totalement différentes du milieu dans lequel elle s’est réincarnée. Réciproquement, ce nouveau corps pourra influencer le comportement de cet Esprit.

Mais si ce choix n’a pas été le bon a-t-on le droit ou la possibilité d’arrêter l’expérience nouvelle en cours ?


Comment choisir ?

L’enseignement des religions fait de la lutte du Bien et du Mal l’essence de leur nécessité. Mais, ainsi que nous l’avons dit, le Bien, est le désir de la libération de l’Esprit et le Mal le désir de continuer de vivre une vie terrestre. Et la lutte du Bien et du Mal n’est que l’expression du désir de l’esprit de se libérer définitivement du corps humain en vue d’achever son évolution vers le seul Esprit Libre. En cas d’échec, ce ne sera donc que la perte de la chance de libérer complètement son esprit.

C’est une idée manifestement fausse que de croire qu'une vie ne doit pas être heureuse. Il n’est pas nécessaire de souffrir pour avoir le désir d'autre chose : dans tous les cas l’Esprit peut aspirer à cette autre chose, et vouloir s'affranchir et renoncer à ses expériences terrestres. C'est là que l'on découvre la réalité et le but des religions, ou, plus exactement, "Pourquoi" les religions sont nées : elles sont destinées à
encadrer la "nature animale" de l'humain et à l'aider à se spiritualiser, (à le maintenir sur des rails, en quelque sorte). Vouloir et Croire, nul ne peut nous y obliger. C'est en quelque sorte, l'avantage ou la rançon de cette qualité que possède notre esprit, la liberté de pensée. Cette liberté, nous différenciant de l'animal est enivrante et toute sa puissance peut nous amener à mal l'utiliser. C'est malheureusement ce qui se passe trop souvent ! Les fondateurs des religions, les sages, les philosophes ont justement voulu empêcher ce dérèglement et ce mauvais usage de l'esprit libre, encore dominé par l'animalité, et ont tenté, par leurs enseignements, d'éviter que nous perdions de vue l'essentiel.

Ces Fondateurs des religions nous ont indiqué un moyen : la prière. Arrêtons-nous un instant sur ce sujet, l’Esprit Universel ou Dieu est neutre, il nous demande de croire en son Existence. Pour le reste, comme "Il" semble indifférent à nos petits problèmes, pourquoi voudrait-"Ilquo t; qu’on "Le" prie? Et cependant ses représentants nous demandent de le faire.

Certaines religions simplifient d’ailleurs au maximum les textes récitatifs des prières. Sont-elles utiles et connaît-on bien leur but et leur nécessité ? Lorsqu’on examine les heures recommandées pour ces prières de quelque religion que ce soit, on s’aperçoit, qu’elles sont
identiques : tôt le matin, tard le soir, et souvent aux heures creuses de la journée ou de la nuit donc, sans activité physique ou de travail. Le but de la prière devient alors évident : empêcher l’esprit de vagabonder, de penser aux plaisirs du monde extérieur, lui éviter de s’éloigner des choses essentielles, et lui permettre de se concentrer sur son devenir spirituel.

La prière a-t-elle des vertus particulières ou une utilité communautaire ? Sûrement : Oui. Dans la vie des Saints sont cités de nombreux exemples où la prière a eu des résultats tangibles. Si on accepte l’idée de l’existence d’un Paradis ou de la Noosphère, les prières vont vers les esprits qui y séjournent. Comme ils sont restés proches de nous, ils les entendent et peuvent les exaucer : les miracles de Lourdes en sont, pour certains, la preuve indiscutable.
Pour les bouddhistes, les prières ont des buts bien précis, grâce à elles : on peut apprendre à se concentrer se préparer à la traversée des Bardos et s’aider dans sa lutte contre les agressions physiques et psychiques venant du monde extérieur.

Mais pour ceux qui n’ont pas le temps (ou l’envie) de prier ou de se faire moine, commence et se pose un vrai problème. Quand, où, et comment assurer la libération de l'esprit ? Est-ce possible ?

A cela il faut répondre sans hésitation : "Oui". Car en fait il suffit pour être sauvé de Croire que l’Esprit Universel (Dieu) existe.
Et cela permet de mieux
interpréter la parabole du Christ :
"Bienheureux les pauvres d’Esprit car ils verront Dieu".

Para bole qui s’explique dès lors facilement : soyez comme ces gens là, contentez-vous de croire que Dieu existe, donc ayez la foi, dite la foi du charbonnier, c'est-à-dire ne vous posez pas de question métaphysique, contentez-vous de croire que Dieu ou l’Esprit Universel existe.

Il semble qu’il n’y a pas de trop grande difficulté.

Comme preuve que même si, à la dernière minute on choisit de "Croire", l’âme (ou l’Esprit) peut être sauvée. Voyons cet extrait de la vie de Sainte Thérèse de Lisieux qui voulait sauver l’âme d’un condamné à mort. Il refusait de se repentir et de croire en Dieu en recevant les derniers sacrements du prêtre qui l’accompagnait.
Elle a passé la nuit à prier pour lui. Au moment de son exécution, elle est sortie de sa chambre en criant :
"Il est sauvé, il a accepté le secours de la religion que lui apportait le prêtre qui l’accompagnait à l’échafaud".
On a appris le lendemain, qu’au dernier moment, il s’était "mis en règle" avec la religion.

Le Christ l'a clairement expliqué dans la Parabole des Ouvriers de la Vigne
"Que les ouvriers aient travaillé tout le jour ou seulement une heure, ils reçoivent le même salaire".

C e qui veut bien dire que si l'on se décide tôt ou au dernier moment, la récompense est la même :
"La possibilité d’accéder à un Paradis est assurée. Ceci résout le problème du "Quand ?" et du "Où"?
Malgré tout, il ne faut pas oublier que la "Mort" ne nous préviendra pas forcément que "Notre Heure" a sonné. Nous n’aurons alors pas le temps de nous préparer.

Le Christ nous a bien prévenus, nous devons toujours être prêts. Dans la parabole de l’évangile de Matthieu concernant des Vierges Sages et des Vierges Folles il est rappelé que le maître peut revenir à n’importe quelle heure et qu’il faut se tenir prêt à le recevoir par ces paroles :
"En vérité je ne vous connais pas. Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure"

Re ste le "Comment"? r

Krishna a dit :
"Empli toujours de Moi (Esprit venu de l’Esprit Universel) ton mental devient mon dévot, offre-moi ton hommage et voue-moi ton adoration. Parfaitement absorbé en moi, certes, tu viendras à moi ".
"Laisse là Tout Autre Forme de Religion, et abandonne-toi simplement à moi. Toutes les suites de tes fautes, je t'en affranchirai. N'aie nulle crainte. Quand bien même tu serais le plus vil des pécheurs, une fois embarqué sur le vaisseau du Savoir Spirituel, tu franchiras l'océan de la souffrance, semblable au feu ardent, qui convertit le bois en cendres ; ô ! Arjuna, le brasier du savoir réduit en cendres toutes les suites des actions
matérielles".
r
Le Bouddha a dit :
"Vous devez faire votre travail vous-mêmes Il a vu la vérité, il est passé au-delà du doute, il est sans incertitude".
r
Dans l'Evangile de Marc, le Christ a dit :
"Tout sera pardonné aux enfants des hommes, les péchés et les blasphèmes tant qu'ils en auront proférés mais quiconque aura blasphémé contre (n'aura pas cru en) l’Esprit Saint (Esprit Universel) n'aura jamais de pardon : il est coupable d'une faute éternelle".

nDonc, il ne faut pas croire que "Si on avait vécu autrement" et que " Si c'était à refaire" cela changerait quoi que ce soit. On peut regretter ses erreurs, mais il faut surtout en tirer les enseignements et toujours regarder vers l’avenir et l'après-vie. Ainsi, vous aurez assuré votre après vie et parviendrez au moins dans un Paradis.

Une question vient cependant à l’esprit : où vont les Esprits Libérés ?
Si la réponse n’est pas facile à deviner, elle est cependant donnée dans les enseignements des religions : les esprits libérés continuent de séjourner dans l'espace, aux abords du système où ils sont nés, dans une sorte de Paradis local.

Pour Teilhard de Chardin, les esprits sont rassemblés dans la Noosphère: ainsi définie dans son lexique
Couche réfléchie (humaine) de la Terre constituant un règne nouveau, un tout spécifique et organique, en voie
d’unanimisation et distincte de la Biosphère : couche vivante non réfléchie bien que nourrie et supportée par celle-ci, à la fois réalité déjà donnée et valeur à réaliser librement.

En termes plus simples, les Esprits libérés resteront "stockés" autour de la Terre, tout en gardant leur propre personnalité. Mais, pourquoi les faire attendre la "fin du monde" pour rejoindre Dieu ?

C’est plus certainement pour nous laisser le choix de notre futur que notre esprit séjourne près de la Terre. Car il est indispensable de se rappeler que nous sommes libres et donc avons le choix de notre devenir. Cette nouvelle condition nous permet en effet d’accepter notre sort et, dès lors, de choisir notre futur, puisque ni le temps ni la matière n'ont plus de prise sur lui, il peut rester là ou peut être allé ailleurs.

Cet Esprit a sans doute la possibilité de rencontrer les Esprits conscients déjà libérés de notre monde ou les autres Esprits de l'univers.

La liberté d’action est-elle proportionnelle au degré de connaissance atteint par l’Esprit ? Ce qui semble prouver cette possibilité, c’est que certains esprits ayant atteint un haut niveau de connaissances, ont le pouvoir de renaître dans le corps qu’ils ont choisi pour venir aider les autres à bien choisir leur futur.

Par contre dans le cas où ils choisissent de rester dans un paradis, il leur faudra attendre la fin des temps. Mais laquelle : la fin de la vie
de notre soleil, ou la fin de la pulsation en cours ? L'univers a une durée de vie d’au moins (entre 100 et 120 milliards d’années d’après les astronomes) bien supérieure à celle d'une étoile jaune, comme notre Soleil, qui vivra seulement 10 ou 15 milliards d'années.
Mais à la fin de la vie de notre Soleil, que se passera-il ? Lorsque le soleil explosera ou se transformera en trou noir, les esprits autour de notre planète seront libérés, mais que deviendront-ils ? Anges ou démons. Retourneront-ils se mélanger avec la Matière+Esprit, ou se joindront-ils à l’Esprit Universel ? Cette possibilité est explicitée dans les traditions védiques : tous les esprits libérés dans l'univers retourneront se joindre à l'Esprit Universel.

Ainsi que nous l’avons déjà dit, pour Krishna :
"A la fin d'un âge (vie d’un Univers ou d’une étoile), ô fils de Kunty, toutes créations matérielles rentrent en moi et au début de l'âge suivant, je crée à nouveau".

D ans le Tao Té King, pour Lao Tseu :
"Tous les êtres lui font retour (au Tao) mais sans avoir jamais à le traiter en Maître".

Le Christ précise (Evangile de Marc), que les justes ne seront tous réunis qu'à la fin du monde :
"Il enverra ses anges pour rassembler ses élus, des quatre vents, de l'extrémité de la Terre à l'extrémité du Ciel".
En confirmant, d'ailleurs, dans, "Les
Adieux". (Evangile de Jean).
"Où je vais, vous, vous ne pouvez venir….".
Mais, par contre, (Evangile de Mathieu) à la Fin des Temps, au moment du "Jugement Dernier", tous les justes seront réunis.
"Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde " (depuis le Big-Bang).

Mais n’oublions pas que le Christ annonçait des temps nouveaux où tout allait changer, et où la libération de l’Esprit pourrait, sans doute, se faire en une seule vie. En effet, on constate que l’on peut accumuler, en une seule vie, suffisamment d’expériences sur la vie humaine pour vouloir s’en détacher et dès lors en consacrer le reste à la recherche de son but ultime. La vie de quelques grands Saints, (Saint Augustin par exemple) semble prouver que ce serait possible, n’a-t-il pas changé son style de vie du tout au tout, en ayant découvert que le simple fait de "bien vivre" n’apportait pas de réponse aux questions qu’il se posait sur le réel but de la vie ? Il a résolu et vécu d’une façon différente la fin de sa vie, afin de découvrir la voie permettant de rejoindre Dieu ou l’Esprit Universel.

A l’exception de Krishna, du Christ, que l’on peut considérer comme les envoyés de l’Esprit Universel, le Bouddha, Lao Tseu, des sages, des gourous, des saints et en fait tous ceux qui libèrent leur corps astral de leur vivant, ont désormais accès au monde de
l'Esprit ; (le temps n’existant plus pour eux, la vitesse de déplacement de l’Esprit n’a aucune limite) ils peuvent sans doute se mettre en communication avec tout l’Esprit existant dans l’Univers.
Et comme celui-ci est en toute chose, donc avec Tout !

Rappelons ce qui est atteint lorsque l’on maîtrise son corps astral.
Cette anecdote relative à Lao Tseu et à Confucius vivant tous deux au 6ème siècle avant J.C., raconte à quel point la connaissance de l'univers depuis sa naissance peut être atteinte avec le corps astral (l’esprit) grâce à la méditation. Confucius ayant rendu visite à Lao Tseu et l'ayant trouvé en transes attendit qu'il en sorte. Il lui demanda alors où il était parti. Lao Tseu répondit :
"Oui, je suis allé m'ébattre à l’origine de toute chose".

Sel on Teilhard de Chardin à la fin des temps voici ce qui se passera :
"Fin du monde phénoménal où le point Omega centre naturel de convergence humaine, et le Christ Omega, moteur surnaturel du monde et Verbe éternel coïncideront et se révèleront comme ne faisant qu'un. La face expérimentale de la Parousie c'est la maturation de la noosphère cosmique par un effet social d'unification et d’amorisation (*)".


Eforme de conclusion : la victoire de l’Esprit.

Lorsque notre esprit ou âme sous sa forme accomplie de corps astral est arrivé à la connaissance, il est dès lors confronté et
amené à un choix difficile. En effet il peut :
Soit resté dans un paradis (Paradis des bouddhas, Nirvana, Noosphère ou autres),
Soit vouloir renaître, pour enseigner aux autres les vérités qu’il y a apprises et ainsi les aider à se spiritualiser,
Soit rejoindre directement l’Esprit Universel. Mais dès lors il devra renoncer définitivement à faire de nouvelles expériences humaines car il n’y a aucun retour possible.
_____________________ _________________________ ______________
(*) Définition donnée dans le lexique de Teilhard de Chardin : Action d’activer dans l’évolution l’amour chrétien et d’en imprégner la collectivisation humaine de façon à consommer le monde dans l’unité de l’amour du Christ.
Cela permet de mieux comprendre cette affirmation du Christ :
"Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus".
C#0 39;est-à-dire peu d’âmes dès leur mort pourront ou voudront le rejoindre dans l’Esprit Universel, car elles n’auront pas réussi à

Choisir.

H umains, nous ne sommes "Rien" mais nous pouvons devenir "Tout". Nous pourrons allez voir la naissance de l’Univers, le voir évoluer au rythme que nous voudrons, visiter des mondes inconnus, peut être même les voir se créer, les voir évoluer. Devenir un spectateur de la vie de l’Univers en quelque sorte.

D’ailleurs en ce qui concerne ces possibilités Krishna a dit :
"Qui, à l'instant de la mort, fixe entre les sourcils (le
troisième œil des lamas tibétains) son air vital et avec la dévotion la plus profonde, s'absorbe dans le
"Souvenir du Seigneur Suprême ira certes vers Lui ".
(Seigneur Suprême ou Esprit Universel),
"Qu iconque au trépas, à l'instant de quitter le corps, se souvient de
"Moi Seul atteint aussitôt Ma Demeure n'en doute pas".
(le Paradis des Bouddhas)

Relisons ce texte de la Baghavad-Gita avec un esprit neuf
"Sans fin, jour après jour, renaît le jour : des myriades d’êtres sont ramenés à l’existence. Sans fin, nuit après nuit tombe la nuit et avec elle les êtres en l’anéantissement, sans qu’ils n’y puissent rien. Des mondes nouveaux se créent, vivent et disparaissent".
nLisons bien ce qui suit :
"Il existe cependant un autre monde, lui éternel, au-delà des deux états, manifesté (matière visible) et non-manifesté (matière sombre ou noire) de la matière".
qu ot;Lui, Monde Suprême, (Esprit Universel) qui jamais ne périt, quand tout en l’univers matériel est dissout (Fin de la pulsation de l’Univers), demeure intact".

Ma is Krishna a aussi bien précisé:
"On le dit non manifesté et impérissable ce royaume suprême, but sublime :
Pour qui l'atteint, point de retour...
La vérité suprême (Esprit Universel) infiniment lointaine, elle est aussi très proche. Bien qu'elle semble divisée :
"L'Ame Suprême
demeure Indivisible"...
nEn quelque sorte, ce qui nous est proposé c’est de rejoindre l’Esprit Universel, mais cela ne donne-t-il pas le vertige et cela ne mérite-t-il pas un effort ?

Pour cela souvenons-nous du Pari de Pascal. Rappelons-le :

"Faites le pari suivant : Croyez en Dieu.
S’il existe, vous gagnerez tout,
S’il n’existe pas, vous ne perdrez rien
Vous aurez vécu en harmonie avec vous-mêmes"

nSi nous voulons l’actualiser, nous n’avons qu’un mot à changer : "Dieu" en " Esprit Universel". Faisons-le :

"Faites le pari suivant : Croyez en l’Esprit Universel.
S’il existe, vous gagnerez tout,
S’il n’existe pas, vous ne perdrez rien
Vous aurez vécu en harmonie avec vous-mêmes".


Et finalement la question est bien celle-ci : en quoi devons-nous croire ?
Au dieu Argent proche de nous et pouvant nous assurer une réussite terrestre et matérielle.
En un Dieu proposé par une religion, relativement proche de nous, mais inaccessible.
En l’Esprit Universel, omniprésent, infiniment proche et lointain, mais finalement très accessible.


Au trement dit : "Comment" et pour "Quoi", faut-il vivre "Sa vie" ?


A NOUS DE CHOISIR !

BIBLIOGRAPHIE


• La BHAGAVAD-GITA telle qu'elle est par Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta SwamiPuabhupada
• TAO TE KING de Lao Tseu - texte
français d'Armel Guerne
• PATIENCE DANS L'AZUR, d’Hubert Reeves
• LA SAINTE BIBLE, traduite en Français sous la direction de l’Ecole Biblique de Jérusalem
• TAO DE LA PHYSIQUE, de Fritjof Capra
• LA GNOSE DE PRINCETON, de Raymond Ruyer
• UNE BREVE HISTOIRE DU TEMPS, de Stephen Hawking
• L'UNI VERS BACTERIEL, de Lym Margulin et Dorian Sagan
• MONDES EN COLLISION, d’Imanuel Vélikowsky
• LE SINGE NU, de Desmond Morris
• LES SENS OUBLIES, de Donald E. Carr
• GAIA, de James Lovelock
• L'AM E DE LA NATURE, de Ruppert Sheldrake
• HYMNE A L'UNIVERS, de Teilhard de Chardin
• LE LEXIQUE, de Teilhard de Chardin
• LE PHENOMENE HUMAIN, de Teilhard de Chardin
• L'UNI VERS, DIEU OU HASARD, de Michael Talbot
• LE CODE SECRET DE LA BIBLE, de Michael. Drosnin
• LES SECRETS DE L’EXODE, de Messod et Roger Sabbah
• LA BIBLE DEVOILEE, d’Israël Finkelstein et Niel Asher Silberman
• AVANT LE BIG BANG, d’Igor et Grichka Bogdanov
• SCIENCE ET AVENIR- No 428 spécial «Dieu et la Science»
• LE MONDE S’EST-IL CREE TOUT SEUL de Trinh Huan Thuan, Ilya Prigogine, Albert Jacquard, Joël de Rosnay, Jean Marie Pelt, Henri Atlan.
Ainsi que d’autres revues.





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