De la réincarnation à la résurrection

Ecrit par
Puccio Pierre
renouvo








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De
La Réincarnation
A
La Résurrection






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PIERRE PUCCIO 19 SEPTEMBRE 1959 #8722;
De La Réincarnation A La Résurrection / Pierre Puccio






Pierre Puccio




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De
La Réincarnation
A
La Résurrection


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En la lumière de Jésus-Christ : « Dans la maison de mon Père, il y a des demeures en grand nombre » : Evangile selon Saint-Jean, 14, 2.


A l'Esprit de celui qui fut sur la terre : Maurice Guinguand : « Seule la condition spirituelle et la grâce du « Seigneur » de lumière pourra nous redonner des ailes, nous métamorphosant en une créature d'un autre plan, plus fluide, plus lumineuse » : « Sur la piste des anges non identifiés » de : Maurice Guinguand. –





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- Ouvrage débuté, en janvier 1998, et achevé, en décembre 2004, en Bourgogne, (Saône et Loire) – Puis revu et finalisé en octobre 06.





Préface

Consci ent d’être un simple mortel en son passage éphémère, il est temps d’écrire. Ce présent ouvrage repose sur des années de recherches qui n’ont eut de cesse. Sur certains auteurs d’Antan aussi… Et plus récemment sur « Maurice Guinguand », (1916-1998) ; écrivain ésotériste renommé,
connu par l’auteur. Et pour les besoins de ce livre, un jour.

Mais pour « Que La Lumière Soit » ! Pour que de simples mots prennent Vie, le fondement de ce livre s’appui sur les enseignements révélé par Jésus. Le Christ ressuscité d’entre les morts et parmi les vivants ! Partiellement contenu en les Quatre Evangiles qui ont été volontairement écourtées, celui de Saint Jean, apparaît plus précis. Cependant, les Quatre Evangiles renferment tous, le processus de la résurrection, jamais expliqué jusqu’ici. Nous sommes nous donner la peine de les sonder, au lieu d’imaginer bien naïvement, et sans grands débordements toutefois, le simple retour d’Un Christ au royaume des cieux ? Mais surtout, avons-nous pu, véritablement les étudier, à l’aide de nos prêtres, qui demeurent les représentants du Christ, sur la terre ? Les Evangiles traduisent grâce à Jésus, une haute initiation, plus claire, moins complexe et diversifiée que le savoir nouvellement importé de l’Inde… Et nous allons chercher bien loin, ce que nous avons déjà, présentement devant nous.

Pourquoi cette durée de « Trois jours… » ? Est-elle si souvent répétée par Jésus durant son parcours terrestre ? Serait-ce l’indice d’un processus que nous n’aurions su approcher, faute d’avoir pu être expliqué ? Or, après la crucifixion de Jésus, après son agonie sur la croix, se déroule la mise au tombeau, d’une durée de « Trois jours et demi… » ! Temps annoncé par Jésus de son vivant terrestre : « Trois jours après, je
ressusciterai… » Ce temps « mort » est un précieux indice. Oublierons-nous, que Jésus fut à notre image ? Ne nous aurait-il pas laissé un itinéraire à suivre, un peu comme des cailloux blanc semé volontairement sur un chemin ? Ouvrons dès maintenant une voie ; après la mort, ou durant celle-ci, ce temps est nécessaire, pour que s’opère la séparation définitive du corps éthérique de la partie matière, qui sur le plan physique, n’est que le corps humain, simple et précieux véhicule d’une vie terrestre. Et selon l’histoire, ce fut bien après ces « Trois jours… » que les Saintes femmes se rendirent au Tombeau du Christ. Pendant que sa transformation s’accomplissait progressivement, depuis un plan matériel et physique, tout en recevant « les forces » ou la lumière d’un plan supérieur et divin. Avons-nous réfléchi, pourquoi le Christ dit : « Ne me touchez pas ! Je ne suis pas encore monté à mon Père… » ? Cette étrange apparition aux saintes femmes, renferme bien le secret d’un autre monde, d’un autre état d’existence. Car elles purent voir malgré leur stupeur, cette manifestation, tantôt blanche, tantôt lumineuse, (selon l’Evangile). Mais aurait-il fallu ressentir sur un plan supérieur, les vibrations qu’émettait la forme, pour s’apercevoir que c’était la lumière du Seigneur ? Il y a là, pour l’évolution mentale et spirituelle de chacun, des enseignements profonds. Nous avons tenté de les dévoiler tout au long de ce livre… Et de nouveau, grâce à Lui.

Jadis… En bien
des temps, l’idée de la réincarnation germa en l’esprit de l’être humain. Cette idée fut souhaitée, supposée, puis dogmatisée par de nombreuses traditions, dont les plus connues sont l’Egypte à compter du Moyen Empire ainsi que la Grèce Antique, avec sa métempsycose. Au Tibet, nous découvrons une des écoles, celle du Sud, présente aujourd’hui en Occident. Elle s’écarte d’ailleurs, de la véritable doctrine du Bouddha Gautama, celui qui donna naissance au Bouddhisme, en formant la septième école. Comme nous le découvrirons, cette dernière école est cependant, une déviation du Brahmanisme. Cette tradition demeure seule au XXI siècle à perpétuer sa propre loi de réincarnation. Mais échouée à l’Ouest, au soleil couchant. L’Occident n’allait pas être en reste d’ailleurs, puisque les premières écoles gnostiques, avant J. C., émettaient elles aussi, l’hypothèse de la réincarnation. D’ailleurs plus tard, un fait marquant, se retrouve en la personne d’Origène, un Père de l’Eglise chrétienne, qui vécut de 186 à 254, après J. Christ. Il avançait que la réincarnation pouvait être chrétienne, et ses œuvres furent condamnées lors du concile de Constantinople, en 553. Simplement et en tout objectivité, nous devrons admettre une évidence : « Depuis que les gens meurent sur terre, il n’y aurait pas assez de place pour contenir toutes les réincarnations ». La réincarnation, que nous étudierons jusqu’à un certain seuil de compréhension, nous indiquera qu’elle suit des cycles. Mais elle a
aussi une origine et une fin concernant le même individu. L’idée de la réincarnation a été mal comprise, surtout à notre époque. Alors que les mentalités plus évoluées en faciliteraient l’approche, en balayant les croyances aveugles des siècles passés. A l’exception des mœurs, cultures et du culte approprié, l’état mental d’une tradition diffère peu d’une autre à la même époque. C’est seulement à compter d’une profonde dévotion, d’un élan à l’unisson, comprenant : « Amour, Partage et Communion » que surviendrait cycliquement : « Un Envoyé », répondant comme à l’appel d’une partie de l’humanité, qui se doit mentalement et spirituellement, d’évoluer encore. Mais entre temps, il y en a des divisions, des antéchrists, d’inutiles prophètes, et toute une transformation nécessaire à l’évolution, qui entraîne forcément une déformation des traditions. Si l’intelligence grandit pour une bonne partie de l’humanité, si la technologie ne cesse de croître, que la recherche médicale sauve bien des vies, comparé aux siècles précédents, tout ceci n’est que le résultat d’une manifeste évolution, lente et progressive, qui nous entraîne malgré nous. De même, l’évolution spirituelle se fraye un chemin... Mais en ce XXI siècle, faute de points de repère dans les mentalités, c’est dans l’éparpillement bien prononcé, que celle-ci, semble percer. A l'Occident, il y a régression dans le choix d'anciennes traditions, et Vatican II, pour ne citer que ce dernier, n'a rien changé,
d'où d'inévitables confusions, dans bien des mentalités humaines. Cet ouvrage s'entend à prévenir et à préciser le message contenu dans la tradition du christianisme, par celui qui auparavant fut souhaité, puis annoncé, et en son temps crucifié. Son nom est Jésus. Simple mortel, perçu en tant que tel, aux premières vues de l'époque, mais qui devint « Un Christ Ressuscité » après mort-physique. Ayant enseigné à ses disciples et à quelques-uns des apôtres le processus même de la résurrection, qui n'est plus celui de la réincarnation, un grand pas était fait avec pour modèle : un Christ Incarné. S'étant désincarné depuis le premier plan de notre appartenance, plan physique et matériel, en demeurant conscient de changer de corps, d'état, pour rejoindre une autre lumière, une lumière supra-terrestre. Serait-ce cette lumière que surent percevoir et signifier selon une certaine angulation dictée par le ciel, les bâtisseurs de pyramides de la IVe dynastie, la lumière d'Horus, le soleil Bleu, ou le corps Astral ? Les Evangiles le prouvent, mais nous les avons mal lu, le Christ demeure le summum d'une évolution astrale et spirituelle, le Verbe divin incarné. Puisqu’il sut par le ternaire invisible de lumière, faire évoluer le ternaire visible de matière : Corpus, Anima, Spiritus, (Saint-Paul), ou corps physique, âme, Esprit. C'est la clé du ternaire de Vie, dans la vie de l'être humain. Nous pouvons si nous
le souhaitons, suivre ce modèle. Alors, chacun apprendra infiniment sur lui-même, grâce à ses enseignements. Le premier n'est-il pas celui qu'Il nous a laissé en priorité : Tu aimeras ton proche comme toi-même ? C'est ici que débute notre nouvel enseignement, dans l'agissement envers autrui, dans le couple et le foyer, le célibat, la solitude, la maladie, ou l'oubli. Mais il serait inutile de vouloir griller les étapes en se persuadant avoir atteint un savoir juste, qui ne sera toujours qu'une parcelle d'un savoir. Cet ouvrage tend à dévoiler certains enseignements de Jésus. Dévoiler ? Cet ouvrage serait alors l'unique récit d'une vérité, pouvant être révélée ? Quel Pouvoir ! C'est en remontant le fil des siècles, que ce terme employé se trouve justifié. Comment en effet, des enseignements riches d'un savoir renouvelé par le Christ ressuscité ont-ils pu se perdre dans les méandres d'un oubli, si cette perte n'avait pas été volontaire ? C'est bien par Pouvoir, cette fois, qu'un puissant ministère s'est élu de lui-même, afin d'être considéré dès le début comme l'unique intermédiaire entre la toute Puissance divine, écho de l'Ancien Testament, et le peuple des fidèles. Comme nous le découvrirons ; Moïse avait établi au non de Yahweh, de l'Eternel, une loi qui interdisait de scruter le ciel pour en percer les secrets caché. Sous peine
d'anathème ! Le peuple craignant cette sentence, se souvint de cette loi, de génération en génération. En général l'être humain croit en ce qu'on lui inculque. Ce puissant ministère, datant de 380, était en quelque sorte, la milice de l'Eglise chrétienne, et fut sans doute la continuité d'une idéologie dévastatrice, aspirant à la suprématie. Par exemple, et ce n’est pas le moindre, on ne saura jamais ce que l'incendie de l'école d'Alexandrie aura pu anéantir comme oeuvres accumulées dans cette bibliothèque, qui était le tombeau de l'Antiquité ? Cette grande bibliothèque fut détruite une première fois en 48 av, Jésus-Christ par César, et finalement pour de bon en 391 après Jésus-Christ. C'est ici qu'il nous faut effectuer un parallèle avec l'apparition des premiers conciles de Constantinople, qui s'opposèrent radicalement aux détenteurs d'un savoir, savoir, issu des premières écoles ésotériques gnostiques préchrétiennes. Ainsi la milice de l'Eglise chrétienne, fit devenir exotérique, tout au long des siècles, l'Eglise elle-même, jusqu'à nos jours. Ayant perdue les clés d'une connaissance, elle ne cessa de rendre naïf le fidèle, en entretenant la notion du bien, du mal, du paradis, de l'enfer, et de la résurrection des corps. Mais de quel corps s'agit-il ? Est-ce le corps-physique ou le corps-astral ? S'il s'agit bien de ce
dernier, ce ne serait alors ni les Pères de l'Eglise chrétienne, ni les Lamas tibétains bouddhistes qui nous renseignerons. Les premiers ne savent plus, c'est clair ! Quant aux seconds, certains savent, rapport à leur propre évolution culturelle, mentale et spirituelle, mais jusqu'à un certain point, en passant toutefois sous silence, les hauts enseignements réservés aux grands initiés. Ainsi, la crédulité du millénariste se retrouve autrement en l'occidental devenu bouddhiste.

Nous pouvons, si nous le souhaitons, réapprendre l’A.B.C... De ce qui tend à expliquer, à la lueur d'une réalité vraisemblable, pour ce plan visible, ce qui n'est que la vérité vraie sur un autre plan. Avec l'aide de celui qui devint un Christ ressuscité d'entre les morts, mais surtout d'entre les vivants.

Seul le passage inévitable de la vie, à la mort, physique s'entend, nous renseignera sur la Vie et son Origine... A condition toutefois de s'être réveillé aujourd'hui et durant cette présente incarnation. C’est-à-dire à compter de ce ternaire vivant que chaque être humain « EST ».


Chapitre I
A la recherche d’une spiritualité

Que tous ceux qui inlassablement recherchent le secret de la vie et de la mort comprenne : le Véritable sens, le Réel but de la vie sur terre n'a pas encore été élucidé. Le mystère « EST ». Depuis toute Eternité. Il en est de même pour
l'Orient avec le bouddhisme et sa loi de réincarnation. Nous vérifierons celle-ci, jusqu'au Christ puisque ce dernier, nous a laissé en tant qu'exemple, en tant que cheminement, sa résurrection. Le bouddhisme n'est pas la seule tradition, ayant été relié à la loi de la réincarnation. En effet, différents peuples d'antan se sont appuyés sur cette probabilité vraisemblable. Mais prit comme point de départ, c'est très certainement une supposition qui a été souhaitée par l'être humain, au regard de l'Esprit universel, qui lui parut infini et sans fin... Celui-ci trouva sans doute anormal qu'une vie animique puisse finir avec la disparition du corps physique, il devait en rester quelque chose, d’également éternel. D'où, cette succession des existences, qui n'a cependant jamais pu être vérifiée, ni par l'Orient, ni par l'Occident, au contraire de ce que l'on croit et surtout de la manière qu'on nous le laisse croire. Voici plus de soixante ans que des enseignements orientaux sont divulgués en Occident, jusqu'à un certain point, par la philosophie qu'ils expriment. Ce qui est important de retenir : les orientaux sont en élévation, alors que nous autres occidentaux, nous régressons, et ils en ont que plus d'audience qu'ils savent adapter. La Compassion qu'ils manifestent pour toutes créatures, la non-violence qu'ils témoignent envers
leur prochain en est une preuve. La thèse de la succession des existences repose bien évidemment sur un dogme, pré-établit, avant même le dernier Bouddha en date, dont le nom : Gautama fut associé à l'ancien : Cakya Muni, (nous verrons le pourquoi de ces noms). Le bouddhisme est animé depuis le dernier Bouddha par un courant de Foi qui jamais n'a eu de cesse, mais jusqu'à quand ? Leur doctrine de l'Amour est certainement dans la vérité et c'est nous qui ne le sommes pas. Les théories passent sans qu'on ne s'y arrête réellement, et surtout sans que la pratique suive, même si beaucoup singent et copient. Nous devrions nous pencher sur une question fondamentale aujourd'hui : la loi de la réincarnation a-t-elle été comprise autrement qu'intellectuellem ent par l'Occident ? Il apparaît en cette fin de XX siècle qu'une bonne partie de l'humanité se soit volontairement leurrée en adhérant à cette loi, pourquoi ? Par peur sans doute, comme jadis, appréhendant que tout ne puisse finir avec la disparition du corps physique. Une partie de l'humanité se serait donc raccrochée à la loi de la réincarnation, sans avoir véritablement cherché à comprendre le processus réel qui s'y manifeste. Alors que celui-ci est pourtant présent en chacun de nous, et c'est le ternaire de l'être humain dans sa totalité : « Matière, Mental, Spirituel ». La géométrie d'un simple triangle,
(planche1), nous aidera à visualiser ces trois plans. Mais que le lecteur se rassure si la géométrie est sa « Bête Noire ». Il ne sera pas entraîné très loin. Il est simplement utile de savoir ceci pour rejoindre dès le départ le savoir des Anciens : « Le ciel est le cercle, le carré c’est la terre, et le triangle ; le ternaire ou la divinité ». Tout découle de l'idée que l'on s'en fait et des comparaisons que l'on veut établir.


Planche 1 : Cette illustration, n’est extraite d’aucun livre en particulier, puisque sa représentation, lorsque l’on y songe, pourrait être universellement partagée… Mais voir également, en seconde partie de ce livre, chap. 4 : « L’être Humain ce Ternaire Vivant », l’ensemble de nos développements complétant cette première planche 1.


Une Spiritualité Eparpillée
Il y a aujourd'hui une certaine confusion dans la recherche d'un cheminement spirituel. Nos nouvelles générations n'ont plus de points d'appuis. Différentes traditions de sources orientales et de cultes lunaires, comme la philosophie bouddhique tibétaine, sont présentes en Occident. Il semblerait que la puissante influence de la lune continue d'exercer sur le psychisme des êtres son pouvoir magnétique de fascination. Lors d'une éclipse totale par exemple, le phénomène subjugue une foule de gens, de mœurs et de cultures variées, mais en recueillant leurs témoignages, le
mot : « merveilleux », fait l'unanimité. Comme quoi, l'obscurantisme séduit. L'emporterait-il sur la lumière de la vie, diffusant ses générosités dans les quatre règnes ; minéral, végétal, animal et humain ? Au regard du bouddhisme tibétain, une explication partielle nous aidera à comprendre, pourquoi bon nombre d'occidentaux se rallient à cette voie philosophique et mentale. Nous vivons une vie mouvementée, les citadins bien plus que les ruraux. De nos jours les soucis nous éprouvent, et un besoin d'être rassuré se fait sentir en nous. Certains consultent des voyants, il paraît qu'ils voient. D'autres consultent des astrologues, numérologues, tarologues, tous, bien entendu, très en vogues. D'autres encore deviennent bouddhistes. Ces derniers prétendent que la voie du christianisme n'apporte pas les fruits nécessaires pour parvenir à la connaissance et au savoir. Ils proclament que la destinée de l'être humain incarné sur la terre, n'a nullement été expliquée, et que son devenir enrobé d'allégories plus ou moins douteuses, confirment ses croyances simplistes. Si l'individu mérite le paradis ce serait la résurrection des corps des morts. S'il doit être purifié de certains péchés ce serait le purgatoire. Et si son âme est trop noircie, ce serait alors la damnation de l'enfer. Chacun est libre de ses pensées et l'on ne réprimera personne, car si l'on se donne
la peine de réfléchir un peu, il nous sera facile de prendre conscience qu'il y a de plus en plus de charlatans dans tous les domaines. Dans le milieu de la voyance, ceux qui détiennent certaines facultés sont rares, pourtant il y en a une multitude qui s'affiche, de-ci, de-là. Nous les retrouvons même dans nos magazines de télévisions. Sans doute misent-ils sur l'émission. Il y a le domaine de l'Astrologie, le « A » majuscule est justifié, puisqu'elle comptait parmi les hautes sciences, non contemporaines toutefois. Bien des gens se proclament astrologues aujourd'hui, ne faisant que dresser des thèmes en puisant des instructions dans des livres. D'autres, avec le progrès informatique les impriment grâce à l'ordinateur, et sans comprendre le langage du ciel, (faute d'en détenir les notions), ils aboutissent à un semblant d’interprétation, qui les satisfont, pour un temps. Devant ce triste tableau et comparativement à la philosophie bouddhique, il est sans doute plus salutaire de devenir un fervent adepte bouddhiste. Il est à reconnaître que la philosophie bouddhique, à caractère divinisâtes, plus que religieux, surtout pour l'école du Sud présente en Occident, renferme les prémices de ce qui manque le plus aux enseignants de la tradition du christianisme. En effet, les réponses des Pères de l'Eglise, des prêtres, aux questions posées sur la vie sur terre, sur la naissance, sur la maladie, et sur la
mort, demeurent vagues, sinon inexistantes. Leur langage est un peu simpliste, puisqu'ils ont suivi à la lettre, l'empreinte des Anciens Pères de l'Eglise, devenu exotérique, depuis les premiers conciles. Ceux qui condamnèrent par la suite tous ceux qui leur paraissaient exceller par l'Esprit. Eux mêmes jadis, se perdirent, et nous trébuchons aujourd'hui sur le chemin de l'incompréhension, à cause des cailloux noirs qu'ils semèrent, en toute ignorance, mais pour le « Pouvoir ».

La Véritable Origine du Bouddhisme

En ces premières pages, nous pensons utile de préciser certains points de la philosophie bouddhique et tibétaine. Prenons l'extrait de la première traduction,(1) du « Livre Des Morts Tibétains », pour distinguer dès le départ, deux écoles, deux voies, deux directions, deux dualités en somme. Deux trinités, distinctes l'une de l'autre, sont présentes dans les fondements de base du Bouddhisme. L'une se nomme le « Tri-Kàya » qui est le Triple principe de la cause de toutes les causes, la Trinité primordiale.
Ainsi le Tri-Kàya symbolise la Trinité ésotérique du Bouddhisme le plus élevé de l'école du Nord. Cette école a également des messes et des cérémonies eucharistiques. Tandis que la Trinité exotérique appartenant à l'école du Sud,(2) manifeste : « Le Bouddha, Le Dharma, Le Sangha ». Pour apporter aux lecteurs une base de comparaison concernant
d'une part la tradition Bouddhique, et d'autre part la tradition Christique, peu de mots suffiront. En laissant la parole au Bouddha, nous aurons ainsi le fondement des deux traditions. Second extrait de l'introduction du « Livre des Morts Tibétains » : « Le Bouddha n'a donc pas parlé d'un Père qui est dans les Cieux, d'un Fils Unique bien aimé, ni d'aucun moyen de salut pour l'humanité, excepté celui qu'on peut gagner par son effort personnel menant au vrai savoir. Lui-même, le Bouddha, suivant la croyance bouddhiste, trouva ce chemin après d'innombrables vies d'évolutions spirituelles, et devint alors celui qui est pleinement éveillé et illuminé, ayant épuisé complètement le Samsara de l'impermanence et de la douleur. Les bouddhistes le vénèrent non pas à la manière chrétienne, comme un sauveur, mais comme un guide dans les pas duquel on doit marcher si l'on veut réaliser la Vérité, et atteindre la délivrance. Le bouddhisme nie également qu'il puisse y avoir une entité personnelle, permanente sans changement comme ce que la théologie chrétienne appela : Ame. La paternité de Dieu figurée par une déité personnelle et anthropomorphique est la pierre angulaire de la théologie chrétienne ». Ceci n'est pas tout-à fait exact. Voici pourquoi : la paternité d'un Dieu personnifié au masculin surtout, n'appartient qu'à l'Ancien Testament et au peuple
hébraïque qui se qualifia lui-même : « Peuple élut de Yahweh ». Peuple de Dieu. Par la suite, et ce fut là, l'erreur que commit l'Eglise en accordant à Saint Paul un total crédit pour avoir attelé l'Ancien Testament au Nouveau Testament. (voir chap., II les sujets de l'Eglise...).
« En bouddhisme, bien que le Bouddha n'ait jamais nié ou affirmé l'existence d'une Déité-Suprême, elle n'a pas de place, car le Bouddha a enseigné que ce n'était pas croire ou non à une Déité Suprême, mais se contrôler et faire des actions justes, qui était essentiel pour la compréhension de la vraie nature de la vie ». A la lecture de ces textes, on remarque que certaines idées postérieures au VI è siècle av. J.C., ont été mêlées au propos du Bouddha. Il est évident que le Bouddha n'a pas eut l'idée d'un Père qui est aux Cieux ni d'un Fils Unique bien aimé, puisque près de cinq siècles le séparait, d'un Futur Christ, qui révéla un Père aux cieux, d'où il put être l’Envoyé, (voir chap., II ; Origine Christique). D'autre part : « Le Bouddhisme nie également qu'il puisse y avoir une entité personnelle, etc. ». Cette assertion ou affirmation semble quelque peu contradictoire... En effet, si le Moi, selon la tradition bouddhique, se distinguait d'un Moi antérieur, tout en manifestant sa continuité dans un nouvel individu, l’on pourrait penser que le Moi représente bel et
bien et pour les bouddhistes aussi, un des maillons d'une chaîne permanente qui transmigrerait d'incarnation en incarnation, et ce, tant que le Nirvâna, selon la conception Brahmanique et Bouddhique, ne serait pas atteint. En Nirvâna, cette chaîne samsarique s'annihilerait laissant la conscience, non plus superficielle, mais sans faire de pléonasme parfaitement « consciente », pour découvrir cet autre état, de progression, cette ouverture sur un tout autre plan. Et l'âme, rejoindrait-elle ainsi son origine éternelle ? Un nouveau fragment, (d'âme), sans cesse renouvelée à chaque évolution ? C’est-à-dire, après la mort physique, après la finalité d'une vie, (l'inverse se produisant : il y a involution lors de l'incarnation), s'ajouterait à l'âme nouvelle manifestant ainsi un possible suivi issu de vies antérieures ? Nous émettons cette hypothèse en nous appuyant également sur la loi du Karma,(3) et pour l’exemple présent. Sinon, comment ce même Karma pourrait-il procéder activement en rétribuant à chacun sa part, sans la permanence d'un quelconque principe inhérent à l'individu lors d'une nouvelle incarnation ?
Au risque de déplaire à certains, exposons ici, l’avis de Maurice Guinguand, sur l’idée du Karma : « On parle souvent du terme kharma signifiant le rachat inhérent à une vie présente de fautes commises dans une vie passée. Personnellement je pense qu’il serait injuste
que dans une vie présente on soit obligé de régler les comptes d’une vie antérieure quand on n’a pas été responsable. Qu’il y ait direction, qu’il y ait intensité dans la phase de la vie suivante par rapport à une vie antérieure, c’est possible ; tout dépend de l’évolution de l’égo à ce moment là par rapport au stade dans lequel il espère arriver ou évoluer. Que par contre, il y ait châtiment parce que cet égo n’aurait pas accompli son fatum voulu, c’est normal, mais que l’on impose à une vie, à un égo ultérieur, les charges d’un égo antérieur, cela me semble dépasser les règles de justices et d’harmonie qui règnent dans le monde ; Ceci est un point personnel, je n’en impose aucune considération absolue, mais il faut quand même tenir compte de l’indépendance et de la liberté de chaque égo par rapport à des égos antérieurs ou même futurs ».
Poursuivons, comme nous le vérifierons en les prochaines pages, le Bouddha Gautama puisa tout d'abord une partie de sa doctrine chez les brahmanes, mais aussi une autre partie chez les athées du Shankhya. Ces derniers concevaient la multiplicité et l'éternité des âmes humaines, ainsi que la transmigration de celles-ci. Nous devons ici préciser notre pensée, en exposant la notion de l'âme chez certaines écoles Brahmaniques : « Pour l'école Védantiste(4) l'âme est une émanation de Brahmâ, Dieu existant par lui-même, éternel, seule et véritable substance, et la Délivrance, c'est
l'absorption de l'âme en Dieu ». « Pour les disciples du Yogâ(5) l'âme est identique à la Grande Ame, car chez les êtres, les différences passagères s'effacent, pour laisser place au principe fondamental, identique dans tous ces êtres ». ; « Pour les philosophes du Shankhya(6) de Patandjâli, l'âme individuelle n'est qu'une forme particulière de Prakriti, la matière, et l'individualité consiste en l'union de l'âme et de la matière ». Mais Prakriti n'étant considérée que comme une simple condition abstraite des êtres, l'âme reste le seul élément substantiel du monde, et à la mort, retourne à la Grande Ame, qui n'est elle-même qu'une forme de Dieu, principe neutre et indivisible. Il demeure à chacun, la possibilité d'approfondir ce que les bouddhistes conçoivent par âme et personnalité, dans des livres bouddhiques fort éclairés, comme le : « Prajnapa-ramita-Sutra »(7).

Qu'est ce que l'Ame ?

A notre avis, sans prétention, et sans non plus boire à toutes les sources, utiles cependant à la réflexion, la raison nous guide rapidement sur deux points : 1. situer où est l'âme et 2. Le cheminement de l'âme. - 1 : Nous ne pensons pas qu'il soit possible de situer la position de l'âme. On soupçonne une zone dans le cerveau proche des glandes épiphyse et hypophyse. Mais cette supposée observation découlant d'un
phénomène uniquement fluidique et vibratoire(8) n'apporte aucune certitude ni sur la nature propre de l'âme ni sur sa localisation exacte. Seules les aptitudes que possède ou que développe le psychisme tout au long d'une vie, d'une incarnation, tendent à élever ou à abaisser cette âme. C'est par photométrie que l'âme se manifeste sur le plan physique et matériel en accompagnant le sujet tout au long de sa vie terrestre. Mais la situer, n’est pas de notre expertise et nous courrions des chances, de commettre de graves erreurs. - 2 : Pour ce qui est du cheminement de l'âme, c'est plus particulier, car cette âme est strictement personnelle et ce ne peut être elle qui, totalement, se réincarne dans un autre corps. L'âme, durant la vie d'un individu, a fait son chemin, elle est en quelque sorte, cataloguée. A notre avis, ce qui se réincarne, c'est tout le matériel psychique qui l'aura aidé à se définir, c’est-à-dire, son écorce de grain de blé. Et cette enveloppe est alors prête à recevoir un nouveau ferment. Ce ne sont pas obligatoirement les aptitudes personnelles qui aident à définir le chemin que parcourra une âme. On peut simplement le supposer en ce qui a trait à la destinée terrestre, et quelque peu vibratoire d’un individu. Mais sur le plan spirituel atteint, nous ne pouvons rien affirmer, car le reste ne dépend pas de nous, mais de la grâce, émanant d'un plan divin. Cette grâce
sur laquelle les bouddhistes se refusent de compter, croyants que toutes pensées, toutes paroles, toutes intentions et actions, reposent sur leur propre vigilance et libre-arbitre, ils n’ont pas tort. C’est vrai également en ce qui concerne la destinée d'un être, que s'il y a des bases de départs, comme la lignée, la transmission de race ou de famille, il y a surtout le libre-arbitre qui intervient à différents niveaux. C'est ce qui crée la diversité des êtres, car ce libre-arbitre joue un rôle non seulement dans le choix de la destinée, mais également dans le choix de la carrière. Différents critères interviennent : l'ambition d'abord, la sécurité, les titres, les diplômes, la vanité, mais aussi la vocation, l'idée d'entre aide, de sacrifices, de don de soi et d'offrande. Il y aussi les forces d’atavismes dans la lignée de la famille et de la tradition. Mais aujourd’hui une toute autre tendance s'est formée, grâce, ou à cause du progrès qui nous entraîne bon gré mal gré. A présent, et après avoir quelque peu convergé sur l'âme, nous ne pourrons guère détailler l'état de Nirvâna qui nous semble davantage correspondre à une étape, à une progression sur un long chemin, plutôt qu'à une finalité.. Le lecteur découvrira dans les pages qui suivent, un complément d'idées sur le terme : « Illumination ». Illumination et Nirvâna étant un seul et même état, comportant toutefois différents
degrés.
Laissons à présent les paroles du Bouddha Gautama résonner, afin que notre mental, souvent abusé par de longues lectures savamment orchestrées, puisse pour un temps trouver la paix. Il n'est cependant pas interdit de s'interroger :- (9) : « Il y a, Disciples, un royaume sans terre, sans eau, sans feu, sans air. Ce n'est pas l'espace infini, ni la pensée infinie, ni le néant, ni l'idée ou l'absence d'idée. Ni ce monde, ni autre chose. Je ne l'appelle ni une venue, ni un départ, ni une attitude fixe, ni la mort, ni la naissance. C'est sans progrès, sans station, c'est la fin de la douleur. Où il n'est ni mort ni naissance, il n'y a non plus ni ce monde, ni cela, ni rien entre, c'est la fin de la douleur. Pour ce qui se cramponne à quelque chose d'autre, la chute vient ; mais à ce qui ne se cramponne pas, nulle chute n'arrive. Où il n'est pas de chute, est le repos, et où est le repos, il n'est pas de désir aiguisé. Là où il n'est pas de désir aiguisé, rien ne va ni ne vient, il n'est ni mort, ni naissance… Il y a, ô Disciples, un non devenu, non né, non créé, non formé, il n'y aurait pas de sortie possible pour ce qui est devenu né, non créé, non formé, ainsi peut s'échapper ce qui est devenu, né, créé et formé ». Déterminer ce que peut être l'état Nirvâna demeure, pour nous, autant impossible que de situer
l'âme. Nous pourrions en parler plus longuement, au fil de nombreuses pages, couvrir tout un chapitre, voire un livre. Et après ? D’autant que certains auteurs érudits dans leurs ouvrages importants ont sûrement comblés les lacunes que nous exposons présentement. C'est pourquoi nous les en remercions. Nous préférons néanmoins diriger le lecteur vers cette description qui détient les points importants à retenir(10). Par ailleurs, il semblerait que beaucoup de littérature douteuse de source occidentale se soit rajouté depuis environ deux siècles pour le moins, aux bases initiales de cette philosophie bouddhiste. Nous allons dès maintenant le découvrir en mentionnant, ci-dessous(11), le rapport d'un auteur avisé d'un siècle passé. Ouvrage révélateur, surtout si l'on prend le soin de bien le lire, en y faisant la part des choses.

Déformation de la Doctrine du Bouddha

Ouvrage enseveli, oublié ? Quoiqu’il en est, faisons le témoigner : « Comme le Christ, le Buddha Cakya Muni n'a pas laissé d'écrits ; comme lui, il se contenta de prêcher en public, et principalement, sous forme de paraboles. Comme les Pères de l'Eglise chrétienne, les Docteurs buddhistes se réunirent en des conciles, afin de fixer définitivement les doctrines du Maître. Le premier de ces conciles se tint à Râjagriha, deux mois après la mort de Cakya ; ses disciples convoquèrent cinq cents religieux, et cette assemblée rédigea les
actions et les événements de la vie du Buddha, ainsi que ses discours et ses enseignements. Le concile fut présidé par le célèbre Kacyapa, primat buddhiste. Un siècle plus tard, beaucoup de doctrines divergentes s'étant déjà manifestées, le grand roi Açoca, le Constantin du Buddhisme, réunit un second concile à Pâtalipûtra, la Nicée Buddhique. L'assemblée, composée de sept cents religieux, fixa le dogme relativement aux premiers développements de la loi nouvelle, et dressa la liste des livres canoniques. Avec Açoka, le Buddhisme devint religion d'Etat ; animé du zèle ardent d'un néophyte, le roi de Pâtalipûtra employa toutes ses ressources, à organiser de nombreuses missions Buddhiques, qui portèrent au loin les doctrines du Sage de Kapilavastou. Cependant, les divergences d'opinions continuaient à se produire, et quatre siècles après la mort de Cakya, l'on comptait déjà dix-huit sectes buddhistes. Ce fut alors que se réunit le troisième et dernier concile, qui fixa pour toujours le dogme sur tous les points. Ces trois conciles sont antérieurs à l'ère chrétienne. Les doctrines Buddhistes sont contenues dans un recueil de Livres saints divisé en trois séries, et qui porte le nom de Tripitaka, ou les Trois Corbeilles ». - Ce rapport extrait du livre de M.G. de Lafont pourrait servir de base à tous ceux qui recherchent les origines, des différentes cultures bouddhiques. A savoir ; la tradition lamaïste tibétaine ne débute
nullement l'enseignement initial du Bouddha lui-même. Il serait d'ailleurs utile que les élancés occidentaux de ce dernier siècle se posent cette question fondamentale: « Où demeure le véritable enseignement du Bouddha. Dans l'école du sud présente en Occident » ? C'est fort improbable, rapport au lourd panthéon chargé de multiples divinités, que le Bouddha Chakya Muni rejeta de son temps. De même que certains auteurs du présent, mais rares, M.G. de Lafont précisait déjà depuis le dix-neuvième siècle, que le Bouddha Chakya Muni ne s'était pas donné une origine divine de son vivant. Au contraire, il ne cessait d'affirmer qu'il n'était qu'un homme, parvenu à l'Eveille, à l'Illumination. C’est à force des rigueurs qu'il s'imposa pour réaliser cet état Nirvanique qu’il y parvint. Par compassion envers ses semblables, il souhaita enseigner sa doctrine, mais il douta qu'elle puisse être reçue par tous. Alors Brahma, (n'oublions pas que le Bouddha n'a jamais nié ou affirmé une Déité Suprême), lui apparut en l'exhortant ainsi(12) : « Abaisse tes regards, ô Sauveur,(13), sur l'humanité souffrante qu'éprouvent la naissance et la vieillesse. Elève ta voix, ô Maître, car beaucoup comprendront ta parole ». Le Bouddha a toujours défendu qu'on lui élève des temples, ayant toujours rejeté pour sa doctrine l'idée d'un Dieu, mais cette
philosophie de base provient du système : Sankya(14). Selon Burnouf(15), Cakya-Muni en entrant dans la vie religieuse se basa sur les données des doctrines athées du Shankhya. Ces doctrines, en ontologie, étaient l'absence d'un Dieu, la multiplicité et l'éternité des âmes humaines, et en physique, l'existence d'une nature éternelle, douée de qualités, se transformant d'elle-même et possédant les éléments des formes que l’âme humaine revêt au cours de son voyage à travers le monde. Cahyia-Muni adopta de cette doctrine l'idée de la non-existence de Dieu, ainsi que la théorie de la multiplicité des âmes humaines, celle de la transmigration, et celle du Nirvâna ou de la délivrance. Cette dernière appartenait en général à toutes les écoles Brahmaniques. Croire est une chose, mais croire sans savoir, fait partie de l'ignorance propre à tous les courants de masses, se vouant, ou se dévouant, à perpétuer un dogme, une doctrine, quitte à la déformer, à la transformer, voire à la corrompre. L'être humain ne pu vivre sans culte, et les Bouddhistes ont fait de même. Mais, M.G de Lafont dit : « Partis d'un culte simple, ils sont tombés dans de grossières superstitions, notamment au Thibet ». Ensevelissant ainsi le véritable enseignement de Chakya Muni, simple mortel sûrement, mais prédisposé à devenir par sa seule volonté un Bouddha, un guide pour le bien de tous. Ceci se passa en un temps, en l'une des
parties de l'Orient qui se devait d'évoluer ! Tant l'ignorance, la misère, la maladie prédominait, et pour cause : les anciennes lois de Manou. Notre ouvrage ne traitant pas l'intégralité de la philosophie bouddhique, (un ouvrage n'y suffirait pas), il est indispensable dès le départ et dans les prochaines pages de résumer les points essentiels du bouddhisme tibétain, qui s’implanta en France tout d'abord dans les années 1945, pour se répandre ensuite peu à peu dans l'Occident. Mais avant, apportons encore quelques précisions sur le Bouddha ainsi que sur le fondement de sa doctrine. Ces éléments seront utiles à tous. La doctrine philosophique bouddhique transmise oralement par le Bouddha Gautama(16), (v. 560 à 480 av. J.C, selon le dictionnaire), doctrine qu'il avait lui-même établie. était en ce temps-là, claire et peu complexe. Mais diverses castes y ajoutèrent au fil des siècles, de multiples divinités, qui surchargèrent l'enseignement de base. Prenons l'avis de : Gaël Verez,(17) : « Avec Ananda, Mahakasyapa était l'un des premiers et des plus proches disciples de Bouddha. A la mort de celui-ci, il prit la direction de la Sangha et fit dévier le message de l'Illuminé vers une métaphysique compliquée, alors que le but du Bouddha était simplement de montrer que tout homme peut atteindre l'éveil, l'Illumination ». A notre époque, à l’exception de l'influence mentale de
nombreux courants de masses qui investissent sûrement le néophyte, peut-on croire que, philosophies, traditions, religions inconnues avant le XX siècle puissent exercer sur nous une telle influence, sujette à nous convertir ? L'origine du bouddhisme tibétain aussi, demeure sans doute éparse dans bien des mentalités, peu soucieuses d'en clarifier son principe initial. Voici ce qu'il est utile de savoir : le Brahmanisme est antérieur au bouddhisme d'au moins deux siècles. Vers 800 à 600 avant Jésus-Christ, il s'est propagé en Inde puis en Asie du Sud-Est. Le Bouddhisme en est une sorte de déviation, né au Népal et en Aoudh, ancien royaume de l'Inde. Puis au II siècle il s'est répandu en Chine. Ceux qui souhaitent se documenter avec plus de précision sur le bouddhisme et son arrivé en France peuvent se référer aux nombreux ouvrages d'Alexandra David-Neel qui familiarisa l'Occident avec les découvertes faites au Tibet. Ce n'est qu'après 1945, qu'il semblerait avoir eut en France, un apport durable, à la fois pour le bouddhisme, dont la pensée tibétaine, puis pour le Brahmanisme, par les écrits, plus facilement que par l'immigration. Précédemment, il exista une forme philosophique importée, ce fut celle de la théorie de Gurdjieff, basée elle aussi, sur diverses interprétations Orientales. La conversion que beaucoup d'occidentaux, chrétiens ou non chrétiens ont effectuée en devenant
bouddhistes, repose généralement, sur la loi de la réincarnation, mais également sur la non-acceptation d'un Dieu. Ce Dieu, créateur du ciel et de la terre, qui punirait pour leurs mauvaises actions et récompenserait pour leurs bonnes, ses progénitures. Sur ce point, les bouddhistes n'ont pas tout à fait tort. De même, les histoires relatées dans la Bible ne semblent pas les avoir convaincus. Concernant Jésus, ils s'accordent à reconnaître en lui, un être éveillé, bien que cet avis soit une controverse pour d'autres, qui estiment qu'il était simplement sur le chemin qui mène à l'éveil, à l'Illumination. Ainsi, l'occidental bouddhiste, pense qu'il y a beaucoup de fabulations dans le contenu de la tradition du christianisme. C'est chose possible, mais on peut aussi penser qu'on peut interpréter différemment toutes ces histoires en développant peu à peu l'entendement. Allégories pour allégories, il y a dans toutes les traditions, d'étonnantes histoires.
Concernant le Bouddha Gautama, le pratiquant bouddhiste a sûrement cru à celle-ci. L'histoire raconte que celui qui devint l'Illuminé était à l'origine Prince et futur héritier de la couronne. Mais un jour, renonçant à toutes ses richesses, il décida de quitter sa famille et son palais à sept enceintes, pour s'atteler enfin à sa véritable destiné, chercher à gagner par sa seule volonté un refuge, un
havre de paix, où ses semblables seraient à l’abri de la misère, des souffrances, des maladies, accentuées à son époque. Voici l'interprétation de ce palais à Sept enceintes ; les sept enceintes sont en réalité les sept écoles du Brahmanisme qui est le noyau central. Le futur Bouddha quitta en effet sa famille, mais sa « Famille-Initiatique » avant d'y avoir parachevé sa propre initiation. Il demeura d'ailleurs sept années chez les brahmanes(18). Par la suite, il fonda son école basée sur son propre degré de réalisation. Mais c'est sans doute, par une constance inouïe, et par une compassion infinie, que Gautama parvint à l'état d'Illumination. Cet état, le Nirvâna, allait mettre un terme à la souffrance, car pour celui qui allait devenir un Bouddha, tout n'était que douleur en ce monde, mais également en son monde et son propre temps surtout. De nos jours, il serait difficile de faire admettre ce point de vue douloureux à certains Rimpoches et Lamas résidant en France.


Les Neuf Stades de l'Ame

Conce rnant l'état « Nirvâna » atteint par Gautama qui devint alors un Bouddha « l'Illuminé » profilons une brève comparaison que nous compléterons en temps voulu. La réalisation de Gautama fut sans doute l'accession à une grande élévation, l'extase peut être en un état hors du commun. Mais ce ne pu être comme depuis le Christ le triple aboutissement en le ternaire de l'être
humain. Expliquons nous. Le Christ révèle le chemin d'une évolution progressive, étant déjà la somme de « neuf lumières astrales », mondes ou plans, lors de son incarnation terrestre, voir Saint Matthieu : « Le Sermon sur La Montagne » ou encore « Les Huit Béatitudes » + « Une » (qui n'est pas révélée). Ce qui porte à neuf la progression numérique des seuils, (étages), que l'âme devrait franchir avant son retour à l'Unité, ou en un monde originel, incréé. L'être humain, doté d’un corps énergétique, vibratoire et lumineux comporte des Piliers, (Chakras) à l’orient. Comme différentes traditions anciennes le bouddhisme confirme également sept Chakras. Mais le Christ, incarné, comme chacun d'entre nous, dépasse cette progression puisque non seulement, il parle de résurrection, (ce ne fut pas le seul), mais aussi parce que ce fut le premier à enseigner aux disciples tout au long de son parcours terrestre, le processus même de sa future résurrection, qui eut lieu après sa crucifixion et sa mise au tombeau. Il l’accomplit, selon ses propres paroles : « trois jours après, je ressusciterai... ». Sans aucun sectarisme de notre part, mais pour éveiller notre prochain, nous devons répéter que le Christ est, (il le dit lui-même), le Premier et le Dernier (d'un enseignement plus évolué). Le Bouddha c'est du passé. Et bientôt le Christ le sera aussi, si ce n’est déjà fait, car les religions changent, à mesure également que leurs
représentants concourent par ignorance à l'achèvement de leur propre tradition. Brièvement, si nous prenons l'Eglise chrétienne et apostolique romaine, celle-ci a écourtée sans le savoir la durée de vie du christianisme, en balayant d'importantes révélations, tant ça la gênait. - (Voir chap. III : l'Eglise Catholique Apostolique Romaine.) - Mais ce qui subsistera encore longtemps « EST » le processus de la résurrection que nous n'avons pas encore approché. Lorsque nous aurons évolué, un jour encore, un envoyé s'incarnera sur terre, en une autre partie de l'Orient. Krishna(19), fut « Un » également. Rapportons ici, (extrait de) : G. De Lafont : « La Bhagavad-Gita ou le Chant du Bienheureux est l'expression et le fondement de la doctrine du Krischnaïsme. Cette doctrine était une réforme, en ce sens, qu'elle partait de ce principe : le monde sera sauvé par un Dieu fait homme. Supérieure à la philosophie du Védanta, en ce qu'elle conduisait l'homme au même but, c’est-à-dire à la délivrance, mais en lui laissant sa liberté, et sans l'astreindre à des pratiques tyranniques ». Au sujet de cette progression, «les neuf stades» que l'âme devrait franchir, cette progression, ne s'arrêtent pas là. Sur un plan supérieur, ce n'est pas non plus une finalité. Cependant, l'état que parvint à atteindre le Bouddha se comprend en l'un de ces plans, et à ce niveau prendrait fin
la succession des existences inconscientes. Mais non pour la plupart, comme nous-mêmes écrivant, et qui demeurons toujours autant inconscient d'être conscient, même par bribes, lorsque nous captons certaines vérités qui ne sont que vraisemblances sur ce premier plan physique et matériel. Rapport à cette progression de neuf seuils, nous dépeignons un peu plus loin dans ce livre, le symbolisme d'un curieux château au nombre 14. Il fut édifié par des Templiers qui surent s'inspirer du « Sermon sur la montagne ». En ces temps-là, les Ecritures étaient une source d'inspirations. Dans l’immédiat, rapportons le résultat de nos recherches sur la véritable origine du Bouddhisme.
Le bouddhisme est d'une part, une déviation du Brahmanisme, et d'autre part, (utile à savoir) ; Gautama en sa condition de prince fut instruit dès son jeune âge. Ayant l'esprit vif, il devint fort lettré, selon les textes. Il retint du système : Shankya, (ce dont nous avons énuméré précédemment, par l'orientaliste : E. Burnouf), en autre ; la transmigration des âmes, renforcée par les brahmanes. Cette croyance était générale en Inde. Elle traduisait cette succession des existences sans fin, jusqu'à Gautama, qui trouva le moyen d'y échapper en atteignant l'état de Nirvâna. Depuis, l'idéal bouddhique tend à suivre ce chemin, pour réaliser l'état de celui qui devint le Bouddha. L'incarnation de Gautama fut
profitable pour beaucoup à cette époque. Libérés de l'emprise maligne des brahmanes, ils purent à leurs tours évoluer. Car auparavant, la maxime des brahmanes, à l'égard du peuple, tenait à peu près à ceci. Tant que l'être humain n'était pas devenu doux comme un agneau, grâce à l'instruction que ces derniers leur accordaient, acceptant avec courage et dévotion tous les mauvais coup du sort. Riche dans la pauvreté, n'attachant pas plus d'importance au corps, qu'à un vieux vêtement rapiécé, en faisant preuve d'humilité devant la grandeur, la sagesse des brahmanes qui détenait la science, l'âme encore souillée, ne pouvait être digne de Brahmâ, et risquait fort à la mort, d'être précipitée en une condition d'existence bien plus inférieure que la précédente, dont cette fameuse croyance, la métempsycose. Dans l'esprit des anciens Indous, Brahmâ était Dieu. De même aujourd'hui encore, il est reconnu en tant que tel, par bon nombre d'entre eux. Il fut la personnification de l'absolu et le créateur du monde des dieux et des êtres, pour la totalité des anciens indous ? Par la suite, il fut associé en une trinité, (trimourti), à Vichnou ; le principe conservateur et à Chiva ; le principe destructeur. Ce joug savamment élaboré dans l'esprit abusé des brahmanes, voulant dominer le peuple à coup de divinités, créa chez l'arya de l'Inde, emplit de
crédulité, une peur exacerbée !
D'après l'orientaliste : Marius Fontane, que nous présentons dans le prochain sujet : « les brahmanes créèrent une religion et imaginèrent des dieux pour s'en servir, dans l'intérêt exclusif du corps sacerdotal ». L'auteur nous apprend également : « … il fut facile aux brahmanes, dans l'Inde, de substituer au Rig-Vêda les lois du « code de Manou », parce que le Rig-Vêda, recueil d'hymnes, oeuvre des poètes, ne contient ni règles, ni conseils ». Nous ne pouvons dans le cadre restreint de ce chapitre, traiter l'ensemble des anciens aryas. Mais au regard des Iraniens de l'Iran Oriental, nous signalons au lecteur qu'il y a là, une piste à suivre. Cette piste concerne nos origines, non seulement ancestrales, mais également cultuelles et religieuses. On découvrira d’ailleurs au chap. II : « Origine Christique » ; le suivi idéologique de Zarathoustra ou « Zoroastre », au travers d'une religion à laquelle on ne PENSE PAS. Mais qui inspira le futur Christ. Celle-ci débuta environ deux siècle avant sa naissance, et fut introduite à Rome justement, sous Néron. Revenons aux anciens Aryas,(21) en rapportant à cet effet un extrait de cette formidable et précise histoire universelle : « C'est vers le trentième siècle avant notre ère que les chronologistes voient la séparation des Aryas primitifs en trois groupes principaux, dont l'un se serait dirigé vers
l'Inde, l'autre vers l'Iran, pendant que le troisième venait en Europe. Ces Aryas primitifs, exclusivement pasteurs, auraient vécu au plateau de Pamir, ou dans le Caucase. D'autre part, il est constaté qu'au VI siècle avant Jésus, le mazdéisme de Zoroastre, complet, était publiquement prêché hors de l'Iran ; les inscriptions cunéiformes établissent qu'au IX siècle, des israélites transportés en Médie connurent les divinités zoroastriennes ». Avant que les Indiens et les Iraniens subissent une scission, ils formaient un seul peuple. Divisé vers 1400 av. Jésus-Christ, selon(22) : leur culture fut la même vers 2700 av. J.C. dans le Caucase-Zagros. Devenant d'une part ; les Aryas du nord-ouest de l'Inde avec leur livre Sacré : « Le Rig-Vêda », (datant de : 1600 av. J.C), selon P.A. Riffard. N’oublions pas également les Aryas de l'Iran Oriental avec leur livre sacré : « Le Zend-Avesta »(23), attribué à Zarathoustra, ou Zoroastre. Ici l'avis des historiens est fort diversifié, aussi nous dirigeons le lecteur sur ces deux auteurs cités plus haut. Ils nous ont paru fiables, d'un point de vue chronologique, historique et géographique. D'autant que d’autres orientalistes confirment également ces dates. Selon Marius Fontane : « Le législateur des Iraniens, (Zoroastre), opéra sa réforme en Bactriane, au plus tôt vers l'an 2000, ou 2200… ». Ce Zoroastre fut un singulier personnage, presque
unique, en inventant des dieux, tels : Ormuzd ; la lumière première et créatrice, le bien, et Ahriman ; formé des ténèbres premières et destructrices, le mal. Rapportons un extrait du Boundehesch, fort surprenant : « Ormuzd est voué à la conservation de son oeuvre excellente, que le maudit Ahriman cherche à détruire par la corruption. L'homme, « oeuvre excellente », appartient à Ormuzd ; l'humanité, c'est le « peuple d'Ormuzd » assujetti par Ahriman aux souffrances et à la mort, mais qui ressuscitera un jour, par « le rétablissement des corps ». - De quel corps s’agit-il, du corps physique, ou du corps astral ? - C'est par la résurrection que le peuple d'Ormuzd sera sans fin, « vivra » pendant le cours perpétuel des êtres ». Le lecteur pourra découvrir dans le livre de Marius Fontane, extrait du Boundehesch : « Meschia et Méschiané », que nous connaissons mieux sous les noms de : Adam et Eve dans la Genèse Biblique. Nous allons bientôt clore ce petit exposé qui pourra paraître trop court à certains, mais nous devons aller droit au but en condensant l'essentiel à retenir. Tout d’abord ; précisons notre point de vue, sur la doctrine surprenante du Bouddha Gautama, avant de traiter du bouddhisme tibétain présent en occident.
Avec tout le respect que nous témoignons par l'esprit à cet homme qui fut tout au long de sa vie un Sage, instruisant son prochain, répandant sa doctrine durant quarante-cinq années, nous
demeurons lointain de celle-ci malgré tout. Pour nous, la vie vaut la peine d’être vécu, car les expériences, à notre avis, sont nécessaires à l'évolution mentale et spirituelle de chacun. Même si elles n'apportent pas toujours dans l'immédiat, (le temps d'une vie par exemple), le bonheur souhaité. Nous rapportons ici, un condensé de la doctrine du Bouddha Gautama(24), afin que chacun puisse de lui-même s’en faire une idée : « Voici, ô moines, la vérité sainte sur la douleur : la naissance est douleur, la vieillesse est douleur, la maladie est douleur, la mort est douleur, l'union avec ce qu'on n'aime pas est douleur, ne pas obtenir son désir est douleur, pour abréger, le quintuple attachement aux choses terrestres est douleur. Voici, ô moines, la vérité sainte sur l'origine de la douleur : c'est la soif de l'existence, qui conduit de renaissance en renaissance, accompagnée du plaisir et de la convoitise, qui trouve ça et là son plaisir: la soif de plaisir, la soif d'existence, la soif de puissance. Voici, ô moines, la vérité sainte sur la suppression de la douleur : l'extinction de cette soif par l'anéantissement complet du désir, en y renonçant, en s'en délivrant, en ne lui laissant pas de place. Voici, ô moines, la vérité sainte sur le chemin qui mène à l'abolition de la douleur : c'est le chemin sacré à huit branches, qui s'appelle : foi pure, volonté
pure, langage pur, action pure, mémoire pure, méditation pure. C'est là, la vérité sainte sur la douleur ». Ce fut, la doctrine du Bouddha. Il considéra que vivre c'est souffrir, que la souffrance résulte des passions, que ces passions, engendrées par nos cinq sens, traduisent sans cesse, tout au long d'une vie : la convoitise, la jalousie, l'orgueil, l'égoïsme, la colère ; d’où s'ensuit une accumulation de mauvais karma, qui produit à son tour, cette fameuse succession des existences. Si l'on s'en tient aux idées du Bouddha. Nous ne sommes pas obligés d'y croire cependant. Puisque, aucun dogme ne valide, ou invalide cette supposition, invérifiable, jusqu'à présent. Le Bouddha posa comme principe, que le renoncement à soi-même était le seul moyen de se libérer de ce cercle sans fin, pour atteindre le Nirvâna, (qui selon le dictionnaire, signifie) : « l'Anéantissement Suprême ». Mais là encore, cette définition pouvant induire en erreur, il est préférable de la compléter. Plus précisément, le Nirvâna serait une naissance à un nouvel état de conscience, où les passions terrestres n'auraient plus d'emprise sur l'être humain parvenu à ce stade. Ainsi libéré de toutes émotions, de tout attachement, le psychisme serait en mesure de recevoir d'autres impressions, plus subtiles, émanant d'un plan supérieur ou d'un autre monde. Mais la progression se poursuivrait.
Nous ne pensons pas que l'état Nirvâna puisse être une finalité, puisque son opposition est le samsara(25). Cet état serait plutôt une ouverture menant à une autre interrogation. Mais, ce qui nous surprend concernant l'état Nivarnâ, qui serait donc un havre de paix, où toute émotion, issue des sens humains, ne saurait subsister, concerne l'auto proclamation du Bouddha Gautama(26). Rapportons en cet extrait : « (...) J'ai tout surmonté, je sais tout, je suis immaculé au milieu de toute chose, renonçant à tout, libéré de la destruction de la soif, ayant obtenu par moi-même la Connaissance surnaturelle, qui désignerais-je (comme mon maître) ? Pour moi point de maître, (...) ». - Commentaires de : Pierre. A. Riffard : ... Mais, peut-on rendre témoignage à soi-même ? Les ésotéristes ont insisté sur l'insuffisance du critère de l'auto proclamation. D'une part, l'immense majorité des ésotéristes ne se dit pas et même ne se reconnaît pas comme tel. On comprend pourquoi. S'avouer sage revient à redevenir fou. – Venons-en maintenant au bouddhisme tibétain.
La naissance du bouddhisme tibétain vit le jour après une longue domination entretenue par une royauté établie et renforcée par une religion appelée : « Bön », (courants religieux diffusés au Tibet, bien avant que ne soit introduit le bouddhisme de Padmasambhava). Cette religion fut le point de départ du bouddhisme tibétain(27), mieux connue sous le nom de
lamaïsme et datant seulement du VII siècle(28) ? Nous avons précédemment dévoilé le symbolisme du palais à sept enceinte de Gautama, poursuivons à présent sur le sujet de l'Illumination du Bouddha, terme fort mal perçu et de ce fait, pas du tout compris. Premièrement, le mot : Illumination, ne nous semble pas, et nous ne sommes pas les seuls(29), convenir à l’état lumineux. A notre avis le sujet parvenu à ce stade, deviendrait réceptif à de nouvelles impressions, provenant de l'astral moyen, (voir chap. 4, pl.14), en les captant, via la partie supérieure de son psychisme, en niveau 1, mais sans qu'il puisse s'agir de baigner en la lumière. Celle-ci, originelle, point de départ et de finalité « EST » de toute éternité, le début et la fin. En un temps, un envoyé, sut la manifester, en l’exprimant ainsi : Je Suis la lumière. Et Saint Jean l’a bien confirmé dans son Apocalypse, 1,8 : « Moi, je suis l'alpha et l'oméga » dit le Seigneur Dieu, Celui qui EST, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. Témoignage ne laissant plus l'ombre d'un doute sur un chemin nouveau, menant à celle-ci. Comme nous allons le découvrir, le mot : illumination convient parfaitement au psychisme de l'oriental. Celui-ci d’un naturel méditatif entretient sans le vouloir, un mental serein. Cette prédisposition produit sans doute des effets bénéfiques en créant un état plus léger comparé à nous autres occidentaux qui demeurons bien lourds et
ancrés à la terre. L'oriental lui, sans qu'il y prête attention, sans qu'il s'évertue ou se culpabilise en vain, d'un point de vue moral surtout, favorise sûrement son accession, à une certaine élévation, mentale et spirituelle, et du fait aussi d'un moindre attachement à toutes choses. Il n’en est pas de même pour nous autres occidentaux. Rapportons l'avis de C. G. Jung(30) : « L'Occidental est fasciné par « dix mille choses » ; il voit le particulier; il est emprisonné dans le moi et dans les choses ; inconscient de la racine profonde de tout être. L'Oriental, au contraire, ressent le monde des objets, du particulier, et même son moi, comme un rêve ; il est enraciné de façon essentielle dans le fondement primordial, lequel l'attire si puissamment que son appartenance au monde s'en trouve amoindrie dans une mesure qui nous semble souvent incompréhensible. L'attitude occidentale, axée sur l'objet, a tendance à situer « l’exemple » du Christ dans son aspect objectal et à le priver ainsi de son lien secret avec l'homme intérieur ». Poursuivons notre développement sur la disponibilité de l'oriental à être plus aérien que matière. Celle-ci dû s'accroître dans l'Inde par les principes de lévitation, de bilocation, de dervichisme ? C'est possible. Le Bardo Thödol ou Livre des Morts Tibétains, décrit également l'esprit du défunt comme un corps
mental léger, aérien. Mais rien ne prouve que cette sensation soit unique. Ailleurs, d'autres pratiques sensorielles ont été utilisées en Irak, en Perse et en Syrie, voire au Maroc chez les Ait-Issaoua. Mais ceci ne concerne que le corps physique et nerveux pour atteindre la transe, sans qu'il puisse s'agir d'élévation spirituelle, mais seulement de pratiques névrotiques, ou hallucinantes(31). L'Illumination du Bouddha n'a rien à voire avec ces dernières. Cependant les dispositions mentales favorisant un état léger comme l'air, ajoutées à une extrême dévotion divinisant le Bouddha depuis des siècles, a pu engendrer une aire virtuelle de lumière, une illusion dirigée, entretenue et sans cesse alimentée par le psychisme exercé de certains lamas, ayant atteint une haute réalisation par les pratiques de visualisations. C'est en ce sens que l'Illumination du Bouddha pourrait être comprise, en tant que lumière. Mais lumière créée depuis le plan terrestre, même si la partie psychique tend à s'élever encore et encore, en s'efforçant de recevoir davantage les impressions d'un plan supérieur, qui ne dépendrait plus lui, du magnétisme terrestre(32). A proprement parler, nous ne prenons pas à la légère ce genre de réalisation qui permet sans doute d'atteindre un état contemplatif hors du commun. Cette accoutumance, loin d'être un poison, entretenu une vie durant, doit sûrement imprégner le
psychisme, en orientant l'esprit du défunt, en rapport à ses propres croyances. Lui faisant approcher seulement, ou réaliser enfin l'état de Bouddha. Qui le sait ? Il peut en être de même pour certains occidentaux devenus bouddhistes, mais non pour la multitude... En effet, ce qui a été divulgué aux profanes depuis un peu plus de 2.500 ans, demeure prononcée, d’une hérédité ancestrale, indélébile, d'une Foi non hésitante et sans limites c'est-à-dire. L'occidental, lui, peut s'accaparer et se parer de multiples symboles propres à cette tradition, ils ne seront toujours que de simples décalcomanies qui s'effaceront lors des premières pluies. Concernant ce qui a été dit, au regard des pratiques de visualisations, celles-ci peuvent même être opérées, à l'insu des membres de la Sangha(33), lors des poujas, (offices), trouvant ainsi le support nécessaire par l'assemblé en prières, en méditation. Comme ici même, en France(34), dépeignons en trois temps, l'atmosphère d'un temple bouddhiste. - 1 : Assis en tailleur ou sur les genoux comme tout oriental ou dévot qui reproduit la gestuelle de son culte, coupe, interrompt ainsi sans le savoir, puisqu'il ne fait que répéter des postures qu'il n'a pas cherché outre mesure à comprendre, le courant de la terre, ou plus précisément : le telluro magnétisme, circulant sous les pieds au contact du sol. - 2 : Les voix graves des lamas tibétains
s'unissant aux sons barytons qui s'échappent de ces longues trompettes sans pistons et dont l'extrémité en forme d'entonnoir repose par terre pénètrent à un niveau vibratoire les Chakras, Piliers à l'Occident. - 3 : L'ensemble se diffusant parmi les effluves d'encens, les lumières tamisées des bougies colorées, et grâce aussi à « E.D.F » une nouvelle divinité peut être, illuminant de part et d'autre, de grandes statues démesurées dont celle de Bouddha, comme du temps grec et romain. Ne serions-nous pas transporté ? Il faut essayer ! Une telle ambiance peut s'avérer propice à se représenter, à s'imaginer un état souhaité, non atteint, excepté par le Bouddha lui-même, voici près de 2600 ans. Un Bouddha libéré de l'impermanence du samsara(35), libéré de la douleur, de la souffrance, de la peine, de la colère, de la jalousie, de l'orgueil et de tout le reste. Il faut être bouddhiste dans l'âme pour comprendre. Ce n'est pas à la portée de tous. Quoi qu'il en soit, le terme : illumination, ne nous semble pas correspondre à une finalité ni à un plan de lumière. Mais ces visualisations, créatrices, d’un plan mirifique, où l’on se sent léger, aérien, décollé de terre peuvent avoir créées l'illusion, d'un état qui apparaît lumineux, à tous ceux qui se l'imaginent ainsi. D'autre part, nous ne pensons pas que cette illumination puisse être une finalité
sur le chemin progressif menant au dépassement du ternaire de Vie, celui la même, dans la lumière, lumière originelle, incréée, bien au-delà de l'astral supérieur, (voir planche 14, chapitre 4), inaccessible de notre vivant terrestre. La psyché des Grecs tend elle aussi, à canaliser cette lumière originelle ? Quoi qu’il en soit, nous découvrirons : « Orphée » poète et musicien, créant des ouvertures vers l’extra-terrestre. A présent, terminons brièvement, sur le bouddhisme tibétain. Et sur le déclin de la tradition tibétaine, en expliquant pourquoi.
Contrairement à ce qu'on laisse croire, la connaissance tibétaine vient s'estomper en Occident, mais ne peut s'épanouir à l'Ouest. Cette tradition demeura repliée sur elle-même, sans entamer naturellement son essor, vers l'Est, afin que se propage et s'accroît de siècle en siècle, son enseignement initial et final. Tout là-haut, dans les cimes de l'Himalaya, seule l'invasion chinoise l'a poussée à se déraciner de ses attaches ancestrales, la précipitant en Occident, au soleil couchant. Et c'est ainsi que le : « 14e Dalaï-lama » chef du peuple Tibétain, prit la grave mais nécessaire décision, de débuter l'Exode en l'année 1959. - Comparativement, la tradition christique débute en Judée, puis fut prêchée dans le monde méditerranéen par les Apôtres. Saint-Pierre fut le premier évêque de Rome, mais c'est sur Saint Paul que
repose l'édification des premières églises, et la propagation des nouvelles doctrines par la Grèce tout d’abord et ensuite par l'Italie. Nous y reviendrons plus loin. Dès le 8e millénaire avant notre Ere, l'homme a laissé des traces de son savoir précaire, puis la diversité des lieux, des races, a formé différents courants plus ou moins chamanistes, ou mystiques, et les courants religieux se modifièrent suivant l'atavisme racial. Mais on y retrouve toujours la synthèse de connaissances astronomiques. Et c'est aussi les variations du pôle, puis celles de l'écliptique qui donnèrent naissances à de nombreuses mythologies, lorsque l'être humain voulut interpréter par les étoiles le sens de sa mystique. Puis les moyens, l'intelligence évoluant grâce aux courants célestes animant la FOI, le génie humain s'est développé depuis les cavernes, puis les mégalithes, Carnac, Stonehenge, puis l'Art Roman et enfin les cathédrales. Mais il y eut aussi les temples dans différents peuples, telle : Ninive, Babylone, les Pyramides et ses temples, puis les architectures persanes, byzantines, romaines et grecques avec moins de relations astronomiques. Puis les mosquées, et la grandeur mozarabique d'Espagne. Tout cela s'est influencé, puis transmis pour créer l'apothéose d'une Foi que nous n'avons plus. Au regard de la connaissance tibétaine, celle-ci a peut-être des symboles, mais elle
n'a pas d'éléments astronomiques et constructif comme le savoir occidental qui a une tradition et des preuves millénaires. - Alors que la connaissance orientale demeure subjective, mentale, sans preuves visibles du Savoir et du Faire. C'est une abstraction, réfléchie peut être, mais n'appartenant pas à une liaison terrestre et céleste en même temps. C'est bien sur un point de vue personnel, mais le visible manifestant l'invisible, rapport à ces courants de Foi qui animèrent tous ces grands Architectes nous exhortent à contempler les oeuvres des millénaires antérieurs plutôt que de partir sur des suppositions mentales et abstraites. Ce qui n'empêche pas que l'intention soit bonne et communicable. C’est avec l'avis du Dalaï-lama concernant l'utilité de conserver sa propre tradition, que se termine ce bref compte-rendu de la philosophie bouddhique. A titre de prévention, car de nos jours, l'être humain semble vouloir, sans discernement, faire le choix d'une tradition totalement étrangère à ses propres mœurs, et cela, sans réaliser qu'il s'expose à une grande confusion. De ce fait, hormis de rares exceptions, le conseil du Dalaï-lama sera utile à tous. Le voici : « Mon souci principal est le suivant : Comment puis-je aider ou servir le pratiquant chrétien ? Ce que je voudrais le moins au monde c'est semer le doute et le scepticisme dans les esprits. Comme je l'ai dit
plutôt, je suis absolument convaincu que la variété des traditions religieuses actuelles est précieuse et pertinente. D'après ma propre expérience, toutes les grandes traditions religieuses du monde parlent une langue et délivrent un message commun sur lequel nous pouvons bâtir une véritable entente mutuelle. En général, je préfère que les gens ne s'écartent pas de la religion qui fait partie de leur culture et de leur héritage. Bien sûre, l'individu a parfaitement le droit de changer de religion si une autre lui paraît plus efficace ou plus appropriée. Mais, d'une manière générale, il est préférable de faire l'expérience de la valeur de sa propre tradition religieuse. Voici un exemple du genre de difficulté qu'un changement de religion peut créer : Dans une famille tibétaine, dans les années soixante, le père de famille décéda et la mère vint me voir quelque temps après. Elle me déclara que, dans cette vie, elle était chrétienne, mais que dans la future il n'y avait pas d’alternative pour elle que d'être bouddhiste. Comme c'était compliqué. Si vous êtes chrétien, il vaut mieux vous développer spirituellement dans le cadre de votre religion et être un bon chrétien. Si vous êtes bouddhiste, soyez un véritable bouddhiste. Ne soyez pas un moitié-moitié. Cela ne fera que créer de la confusion dans votre esprit ». -
Ce livre intitulé : « Le Dalaï-lama Parle de Jésus » est le compte-rendu total du
Séminaire John Main 1994. Il a réuni les traditions bouddhique et chrétienne, chacune s'exprimant à la lumière de sa propre tradition. Pour la première fois le Dalaï-lama a commenté et expliqué certains extraits des Evangiles. Un livre intéressant.

Un Changement dans l'Air

En final de ce premier chapitre, marquant pour l’avenir, un temps, s’achève, peu à peu, l’ère des Poissons. En effet, il est apparue dans le ciel de Mars 1997, une comète visible à l’œil nu, jusqu'aux environs du 15 Mai 1997. S'est-elle manifestée pour témoigner d'une nouvelle Ere, celle du Verseau ? Ou l'Ange du Verseau, qui sera blanc et noir, ou noir et blanc ? Il serait temps de dépoussiérer le contexte christique sur lequel repose notre Foi endormie. L'Ere des Poissons a commencé à se dissiper. L'avons-nous remarqué ? Bien des tendances qui n'avaient pas vue le jour avant les années 90 le confirment, telles les parodies de certains humoristes qui s'inspirent de la religion. C'est pour rire ! D'autres, à degré moindre, mais en toute ignorance, singent le Pape, bafouent le Christ. Ce peu, exprimé en mots, n'est pas moins le signe d'une décadence mentale se propageant dans l'air, de notre nouvelle ère, évoluée ? Nos nouvelles générations sont dites supérieures au regard des anciennes. A notre époque, les recherches sont infiniment développées, mais en synthèse qu'en résulte-t-il
vraiment ? Individuellement, cela nous aide-t-il à mieux supporter l’idée que notre passage, communément appelé la vie, est éphémère sur la terre ? Nos méthodes scientifiques se sont métamorphosées et le progrès ne cessera de croître désormais. Une première correspondance s'établit avec l'Ere du Verseau : « Libérant ses Ondes... ». Selon Maurice Guinguand, astrologue : « Le Verseau étant le signe du devenir aussi bien dans les temps présents que dans les temps futurs, il a une influence importante sur le mental, l'intellect, l'ouverture d'esprit. Dans notre civilisation actuelle, il représente l'électricité, le modernisme, la révolution, le non-conformisme, le progrès et la liberté. Il est le symbole de la culture de masse, de la radio, de la télévision, du cinéma, de la communication et aussi de l'aéronautique ». Nous pouvons ajouter l'informatique qui révèle une haute intelligence, mais cette évolution sera-t-elle profitable pour les générations à venir ? A la lueur de la raison, nous pouvons devancer le temps et accéder à une réponse. Pour beaucoup d'entre nous aujourd'hui, hormis la recherche du confort matériel, du bien être corporel voué aux cultes du corps, de la jouissance sexuelle sous toutes ces formes, de l'indifférence devant l'affliction d'autrui, du mépris pour les handicapés, quel place reste-t-il pour la foi, la connaissance, le savoir ? Cette résonance
s'estompe en nous, car nous sommes chaque jour, un peu plus happé à la surface de notre mode de vie matérialisé, d'où en découle sans qu'il n'y ait de cesse, les habitudes, les désirs, les convoitises, les possessions et malheureusement la non-cordialité envers son prochain. De ce fait la contemplation de ce ciel qui est au-dessus de nos têtes et qui correspondait jadis à un ciel intérieur et spirituel, ne nous interpelle même plus, tant nous répondons uniquement à un mode routinier d'habitudes qui nous empêche de réagir autrement. Notre évolution nous sépare définitivement de ces courants de Foi qui animèrent les siècles d'antan, où l'idée d'un « Dieu » était omniprésent dans l'esprit des gens. A l'heure actuelle et de l'informatique, se forme une autre tendance qui est celle des facultés plus ou moins désorientées, déboussolées, qui n'engendre plus du tout le même idéalisme et qui mène vers la futilité. On ne veut plus travailler, l'ordinateur remplace et coûte cher, on en fait un dieu qui nous mène à la déraison, parce qu'il accapare la foi en l'être humain. Cette avancée technologique dans le domaine de l'informatique est également d'une grande utilité, mais elle permet aussi malheureusement, à toute une faune d'individus dépravés et tapis dans l'ombre, d'exprimer librement une sexualité tout à fait déséquilibrée, qui s’extériorise
dans ses plus viles manifestations, en visant et touchant des enfants dès leur plus jeune âge. Ce fait actuel compte parmi les plus abominables. Si l'intelligence grandit, elle fait croître avec elle les multiples facettes de la perversité. Celle-ci existait déjà dans l'Antiquité, mais puisqu'il y a évolution dans ce III millénaire, pourquoi cette tendance à faire le mal pour en éprouver du plaisir, subsiste t-elle encore chez nombres d'individus ? Ces derniers sont à plaindre ! Car ils sont sans nul doute en dehors de tout circuit de conscience. Si l'on se place d'un point de vue chrétien, l’on doit reconnaître en Jésus, un Christ de lumière venu sauver tous les hommes, ou plus exactement tous les pécheurs. C'est un fait, mais il n'est pas tout à fait exact. En effet, n'est pécheur que celui qui a conscience du bien et du mal, sauf si ce mal est fait en croyant faire le bien. La Rédemption qu'apporte le Christ est bien faite pour les pécheurs, mais pas pour tous les hommes. Car si l'on n'a pas conscience du bien ou du mal, il n'y a pas de péché, mais c'est que l'on vit en dehors du circuit de conscience. Cependant, il y aura un jour le sursaut final qui reflétera tout le film de la vie... Il précédera le Jugement très particulier, celui dont jamais personne, n'est revenu pour en parler. Aujourd'hui et pendant que nous vivons, il serait salutaire de
s'interroger en ce sens : « Suis-je conscient d'être conscient » ? Nous allons de ce pas, procédé par étape, en approfondissant dans le second chapitre : « l'Origine Christique ». Tout un programme...


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Chapitre II
L’origine christique

Il serait très difficile, voire impossible, de préciser le point de départ d'un culte, car il faudrait détenir une connaissance totale de tous les courants idéologiques qui ont évolué au cours de plusieurs millénaires, et tenir compte également du fait que les premiers ont été transmis oralement sans laisser de preuves tangibles. On ne peut rien découvrir ni expliquer en ce qui concerne les civilisations passées, si on ne fait pas référence au ciel, mais il faut encore que ces dernières s'en soient inspirées pour établir leur mystique.
C'est pourquoi, il n'y a aucune trace ou vestige de la connaissance des Hébreux. Ils n'ont laissé que ce qui fut par la suite transcrit en des livres ou messages dont on ne peut établir une datation, qu'en fonction des probabilités historiques contenues dans « Le Livre Des Rois ».
Concernant l'origine Christique, on pourra se demander s’il y a raison de compliquer les choses. Elle débute avec le Christ et voilà tout ! D'un point de vue historique et biblique, cela ne fait aucun doute. Cependant nous aurions tort de croire que le Judaïsme en est la source, puisque celui-ci est
avant tout la continuité de la religion exotérique d'origine hébraïque. Dans l'Ancien Testament, l'Eternel, selon Moïse, avait interdit l'observation du ciel, pour ne pas en percer les secrets cachés. C'est la raison pour laquelle la tradition juive voulait un dieu non identifiable, à l'inverse des Egyptiens. Mais n'oublions pas que Moïse avait été élevé chez eux et connaissait toute leur mystique, mais il ne dévoila rien de sa connaissance. Pourquoi ? Ceci est un point très important que nous ne manquerons pas d'éclaircir.
Plus tard, l'Ancien Testament fut raccroché au Nouveau Testament par Saint-Paul. Et l'Eglise qui vénère ce dernier fit en sorte d'appliquer à la lettre les anciennes lois de Moïse, qui interdisaient de scruter le ciel. Or cette interdiction n'était qu'une loi humaine. Elle n'émanait pas du « Très-Haut » : l'Eternel. Car en remontant le fil des millénaires, nous découvrons les Dravidiens. Ils se référaient déjà à la voûte céleste, en gravant sur la pierre, les rudiments de leurs premières observations. Race vivant en Inde et au Ceylan, plusieurs millénaires avant les Egyptiens, (probablement 8 è millénaires av. notre ère). Maurice Guinguand avait étudié leur linguistique et découvert qu'elle était basée sur des phonèmes découlant pour la plupart, d'observations astronomiques. Dans cette peuplade importante, les forgerons et les
fondeurs y étaient déjà considérés comme des demi-dieux. C'est donc qu'ils avaient une notion du céleste et du supposé plan métaphysique.
Nous sommes remonté assez loin, bien qu'il y ait des traces plus lointaines encore, comme celles de Lasquaux, afin d’établir le point de départ d'une idéologie solaire, qui allait devenir réalité grâce au verbe se faisant chair. Courant bénéfique de pensées, imprégnant inconsciemment de ses prières, de ses souhaits, de ses attentes, un plan supérieur et non terrestre pour que se manifeste un jour « Un envoyé » ? Et ce fut un Christ, en la personne de Jésus, qui vint s'incarner sur la terre, comme pour répondre à cet appel, justement lorsque le soleil entrait dans la constellation des Poissons, débutant une nouvelle ère. Une nouvelle voie. Mais pour toute chose, il faut du temps, rien ne vient d'un seul coup ! C'est pourquoi une incarnation terrestre nous semble un peu courte pour tout comprendre. Et encore, si en soi se contient le programme qui nous pousse à chercher à comprendre. Car en tant qu'êtres humains, nous sommes tous égaux, mais chacun dépend d'une trajectoire qui inclue une origine individuelle et une fin individuelle. Sinon nous serions stationnaires. C'est-à-dire, tous au même niveau. Poursuivons ; C'est sur les rives d'Asie Mineure, lors de fouilles de Troie par Dortfeld, que fut découverte, à Dardanié, une petite pièce de poterie. Elle
fut désignée sous le nom de Cadran de Dardanié et se trouve au musée d'histoire ancienne de Berlin où elle figure sous le: 2426. Représentant un cadran céleste, (planche 2).
Maurice Guinguand l'a détaillée ainsi dans son ouvrage(36) : « Ce serait donc notre actuelle constellation du lion devant laquelle se lève le soleil au mois d'août, mais qui à cette époque ancienne devait être connue sous l'appellation de Grand Cerf, plus normale pour des populations originaires d'Europe. Son appellation du Lion peut-être vraisemblablement d'origine africaine ou orientale et provenir d'Egypte ou de Mésopotamie ». Nous retrouvons sur ce Cadran céleste, et selon le principe de la véritable quadrature du cercle, retrouvée, et démontrée par Maurice Guinguand, (planche 2), la représentation de certaines constellations dont l'étoile Aldébaran du Taureau symbole du printemps. Nous remarquerons plus tard ce même symbolisme dans les cathédrales

- Planche 2 : « Le Berceau Des Cathédrales » : Maurice Guinguand.
romanes en les Quatre évangélistes munis d'ailes qui entourent le Christ en Gloire. Ce Cadran céleste détermine également le régime des éclipses, sur 18 ans et 11 jours. Les mésopotamiens l'appelaient le Saros, comptant 43 éclipses de soleil et 28 de lune. De plus, selon Maurice Guinguand : « ce Cadran céleste précise la relation solaire et lunaire rapport à l'étoile Regulus du Grand Cerf
déterminant un temps stellaire de 1460 à 1470 ans(37). Ce serait donc la période pendant laquelle une étoile, visible sous un certain angle par rapport à la position du soleil, à son lever printanier, pourrait servir de point fixe d'observation. C'est de cette terre que 3000 ans plus tard, pour le moins, sont partis, guidés par une étoile, les Rois Mages allant saluer à Bethléem la naissance du signe Christique ». Plus tard les Egyptiens de la IVe dynastie déterminèrent cette même période de 1470 ans, pour observer Shotis, l'étoile d'Isis. Ainsi, en suivant strictement les textes, on constate que la religion chrétienne est restée dans l'obscurantisme près d'un millénaire, malgré l'incarnation de Jésus qui promulgua un nouvel enseignement issu d'un ancien culte, dont peu firent le LIEN, bien entendu. Nous y reviendrons. Ce n'est qu'en 1054, qu'un réveil eut lieu, lorsque apparut dans la constellation du Taureau une supernovae, et l'Eglise de Byzance se sépara de l'Eglise de Rome, voulant demeurer orthodoxe, laissant l'Eglise de Rome, voguer de sa seule initiative, sans s'occuper du ciel. Concernant l'étoile de 1054(38) : « Quel fut le signal, ou l'avertissement céleste, dont eut connaissance Byzance sans que Rome s'en aperçût, à l'exception de quelques occidentaux ? Quels furent ces privilégiés ? Des bâtisseurs évidemment ». En 1054, une étoile
devint tellement brillante, environ 200 à 300 fois son intensité habituelle, qu'elle était visible en plein jour. C’est 62 périodes de 17 ans apr. J.C. Les astronomes chinois en font état dans leurs rapports et ils la situèrent dans la constellation du Taureau. En Europe(39), il était interdit par l'Eglise de chercher à sonder les mystères du ciel. Par contre afin d'orienter les églises, cathédrales ou cloîtres, les bâtisseurs l'observaient vaille que vaille. Les moines furent certainement avisés, et avec eux leurs supérieurs hiérarchiques, de ce phénomène céleste que nous appellerions aujourd'hui une supernova. Mais d’un point de vue ésotérique, et mythique, cela pouvait être d’une certaine importance. Rappelons nous que les imagiers romans figuraient le Christ-soleil entouré de ses constellations évangéliques. Par correspondance, c'est bien Saint Luc qui bénéficie de cette amplitude céleste et idéologique. C'est ainsi que pour observer, depuis l'intérieur des édifices, cette constellation et surtout Aldébaran, l’œil du taureau, on inventa l’œil-de-bœuf architectural. Cette connaissance, occultée, bien entendu, permettait de nouvelles directions opératrices. Ce savoir spécial fut appelé savoir de saint Guillaume ». Nous voici muni d'un indice : le taureau. Celui-ci va nous permettre d'identifier certaines traditions qui le prirent à témoin pour exprimer un culte solaire. Car il y a religions solaires et
religions lunaires. Certaines civilisations se sont basées sur la rotation de la lune et son cycle de 28 jours, et 13 cycles en 364 jours, ce qui n'empêche pas de se référer aux 12 signes zodiacaux, que définit le soleil sur la terre. C'est ce qui a fait la prédominance d'une croyance mythique, plus portée sur la Vierge et la sensibilité féminine, que sur la vitalité solaire qui semble secondaire. Les divinités féminines sont primordiales dans les religions d'Orient comme le Brahmanisme, et la Vierge dans l'Islamisme, plutôt que le soleil ou Jésus dans le Christianisme. Jésus s'identifiant au soleil d'un point de vue astronomique ; point vernal débutant une nouvelle ère, celle des Poissons. Et d'un point de vue verbal ; Il dit être : « La Lumière du Monde » (ou encore) : « Je suis la Lumière, Je suis la Vie ». Allusion au soleil, répandant la vie sur la terre. Avant de nous mettre sur la piste d'un taureau ou d'un bœuf, faisons le lien avec la naissance du divin enfant dans une grotte, appelée à tort : crèche. N'y avait-il pas de ces animaux ? Et dans le ciel une étoile annonciatrice, guidant les Rois Mages ? Les premières religions, fondées sur un culte solaire et vital, se développèrent sur l'idéalisation du soleil et les dieux naquirent des positions solaires(40). Au début, l'objet du sacrifice, indispensable à la translation de l'idéal mystique par le geste rituel fut
l'animal qui incarnait à la fois l'idée symbolique et mâle. Le Taureau fut choisi. » Nombreux sont les récits légendaires qui foisonnent dans la mythologie grecque avec pour support le soleil et le taureau. Toutefois en passant et au risque de déplaire à beaucoup, la Grèce n'est pas comme on le suppose, le phare de la connaissance, mais il serait hors sujet d'en débattre présentement ainsi que d'exposer les différents mythes solaires qui lui ont échue. A titre indicatif, pour ceux qui voudront vérifier la validité de ce que nous avançons, bien des écris témoignent, comme Thésée qui est le même héros solaire que Jésus ou que l'Esus celte. Zeus le dieu solaire était également, ce taureau, lorsque le point vernal se situait en Taureau dans le zodiaque des constellations. De même : Jason, chef des Argonautes montés sur le navire Argo, allèrent conquérir « la Toison d'Or » en un temps où le point vernal se situait en Bélier. Samson le Juge des hébreux, réputé pour sa force surhumaine. Plus tard dans la légende médiévale du Saint Graal nous découvrons un singulier chevalier qui découvrit le Graal. En étudiant ces légendes et il y en a bien d'autres, on comprendra pourquoi l'astre solaire de vie, fut successivement accompagné d'un Taureau, d'un Bélier, puis des Poissons avec Jésus ; Le futur Christ. Laissons une nouvelle fois, la parole à l'écrivain ésotériste : « Maurice Guinguand » pour
synthétiser le sujet que nous venons d'exposer. C'est limpide(41) ; - « Qu'il faille parcourir un dédale sur le sol avant de trouver et « tuer », c'est-à-dire dépasser le Minotaure, pour se voir secouru par un fil d'Ariane isiaque, ou s'interroger dans les méandres du moi intime avant de se sentir pénétrer de la lumière d'un Tout ou d'un dieu Thot à tête « d'Iris » ou bien rejoindre l'Esprit Saint à corps de colombe, le chemin est le même si telle est l'interrogation. Dans toute demande active ou passive, seule l'intention compte, l'essentiel est d'oublier le taureau de la terre, revêtir un autre costume de lumière et rejoindre le taureau ailé dans l'arène de notre esprit ». La religion égyptienne a détenue des vérités essentielles, venues d'Orient, car n'oublions pas au tout début, Knout(42), déesse de la terre partie en Inde pour ramener deux Bœufs, Osiris et Apis qui sont devenus les éléments primordiaux du savoir Egyptiens. Un mythe(43), s’expliquant ainsi. Quand le soleil commençait à se lever en Taureau, Atoum, pour la première fois s'en fut en Inde et ramena deux bœufs. L'un se nommait Apis et l'autre Osiris. Tous deux témoignaient de la même idée théologique conforme à la doctrine des prêtres égyptiens et, avec une légère variante, à celle des prêtres phéniciens. Cette légende confirme une indication précieuse. Elle confirme
que les civilisations naissantes sont toujours parties vers l'est, le soleil levant, pour y puiser la source de leur mythologie et la base de leur cosmogonie, avant de se diriger vers l'ouest, vers la phase finale de leur évolution. Il n'en fut pas autrement tout au long des âges. Deux bœufs sacrés sont donc arrivés en Egypte au début d'une période nouvelle. Apis, le Taureau, est l'incarnation du dieu Phtat qui est lui-même la divinisation du signe constellaire appelé à recevoir le soleil en son front. C'est pourquoi Apis fut représenté avec un disque solaire entre les deux cornes ; Osiris, l'autre bœuf, est la divinisation de l'aspect constellaire que prend le soleil. Osiris est lui-même le soleil. Apis et Osiris figurent une même identité sous deux aspects. L'un est une localisation, alors que l'autre représente un état. Apis offre son palais printanier à son hôte, Osiris. » Nous venons d'esquisser l'ère du Taureau dont le mythe d'Osiris et Apis. Leur histoire imprégna les siècles jusqu'au début de l'ère des Poissons. Entre les deux ères, (Taureau et Poissons), nous allons découvrir l'ère du Bélier avec le frère de Moïse : Aaron qui était lévite. Acceptant de satisfaire la demande des hébreux qui lui réclamèrent un nouveau dieu, il dressa un veau d'or, rendant ainsi hommage au soleil. Consciemment ou inconsciemment ? Divinité que Moïse, comme nous le
verrons, ne voulut pas reconnaître. Dans l'immédiat, jetons un coup d’œil sur la IV dynastie d'Egypte qui sut extraire du ciel, et bien sûre du soleil, tout son lucide savoir. En cernant dans le livre de Guy Rachet(44), ce qui nous intéresse d'un point de vue chronologie, nous découvrons que l'Ancien Empire Egyptien débute aux environs de 2686 à 2613 av. J.C. Nous sommes dans la III e dynastie fondée par Sanakht, révélant la construction de la première pyramide à degrés de Saqqara par l'architecte et ministre de Djeser, Imhotep. Djeser instaure sa capitale dans la région de Memphis, il règne 19 ans, et, durant son règne l'emploie de la pierre dans la construction des pyramides voit le jour. Il commande des expéditions dans le Sinaï et en Nubie et peu à peu l'utilisation du cuivre se généralise. Puis se dressent les premières pyramides régulières à Dahchour et à Meidoum. Vint ensuite la IVe dynastie aux environs de 2613 à 2498 avec en premier le règne de Snéfrou qui dura 24 ans. Fin des données extraites du livre de : Guy Rachet. Nous voici à présent dans la IV dynastie. La plus prometteuse en matière d'astronomie, d'astrologie et de géométrie. Les trois principales construction des pyramides et du sphinx sur le plateau de Gizeh le prouvent. Cela débute avec Kheops pharaon d'Egypte lors de son règne qui dura 23 ans. Il fit construire une grande pyramide solaire. Ensuite, le suivi de cette connaissance fut
perpétué par son frère Khephren roi d'Egypte dont le règne dura 25 ans. Il fit édifier une pyramide, moins grande pour une raison précise, car elle est lunaire. Plus tard vers la fin de la quatrième dynastie, Mykérinos roi d'Egypte fit construire lors de son règne de 28 ans une troisième pyramide bien petite comparée à ses sœurs aînées précédentes, mais pour une raison précise également. Le point de localisation au sol de ces trois pyramides s'accorde avec trois points précis au ciel, mais tel qu'était le ciel il y a environ 4.500 ans. A notre époque la quasi-totalité des égyptologues, archéologues, scientifiques, les yeux rivés à terre, affirment qu'il n'y a aucun rapport avec quelconques positions célestes. Cependant, un chercheur américain à la fin du XX siècle s’interrogea sur ce flagrant décalage au sol, en observant le ciel durant plus d'un mois en son campement à même le site. Tout n'est pas perdu ! Explications : L'étoile Sirius étant la plus brillante est aussi la plus grosse, elle servit à la localisation du lieu. Pour expliquer le décalage de Mykérinos par rapport à Kheops et Kephren. Les étoiles situées telles qu'elles étaient sous la constellation du Grand Chien révèlent d'elles-mêmes la liaison ciel-terre. A compter de Sirius, l'alignement est normal jusqu'à la seconde étoile, puis la troisième, subitement n'est plus dans l'alignement des deux premières. On
réalise alors qu'au sol, il s'agit bien de Mykérinos, la stellaire. C'est une parcelle céleste qui a été transposée en un lieu terrestre et le tout fut sacralisé à cet effet, d'où harmonie, mais aussi phénomènes énergétiques, vibratoires et lumineux. C'est durant cette IV e dynastie que la connaissance égyptienne atteignit son apogée, les penseurs signifièrent dans leur architectures, le : 4 de la création : la terre, les quatre directions. Le 3, le ternaire : l'accession à la divinité, mais aussi, les trois positions de lever solaire, dont le quatrième est rendu invisible puisqu'il passe sous la ligne de l’horizon. Comment surent-ils le préciser, sans qu'il n'y ait eu aucune erreur d'appréciation ? La pyramide de Kheops est une très grande énigme non résolue jusqu'à présent, et ça malgré notre science et notre technologie très avancée. Mais une autre découverte nous attend... Lorsque l'idée fut émise de construire une pyramide solaire, les Egyptiens ne prirent pas pour repère astronomique la progression du point vernal, de Gémeaux à Taureau. Ils déterminèrent plutôt le point de lever solaire de l'étoile Sirius et surent également établir la dernière période Isiaque datant de : 2.585 av. J.C. De par leurs observations ils surent que cette étoile se levait en même temps que le soleil tous les 1466 ans. De ce fait, les Egyptiens purent très bien s’êtres servis de cette base pour
remonter dans le passé, mais aussi, pour anticiper l'avenir. Il est à penser que c'est ce qu'ils ont fait, car la pyramide de Kheops annonce un culte solaire débutant une ère nouvelle. Celle des Poissons. N’oublions pas, qu’ils furent le symbole vivant de Jésus-Christ. Le ternaire de lumière fait chair.

Moïse

Envi ron douze siècles plus tard, tout le savoir de la IV dynastie ne s’était pas encore totalement tarit, bien qu’en déclin. Bien que certains individus, purent faire perdurer cette connaissance, ils ne le firent pas. Pourquoi ? C’est une question intéressante. En exemple, prenons Moïse. Il était un berger. Sans aucune autre formation particulière. Mais un jour, l'Eternel se manifesta à lui pour le charger d'une grande mission ; Celle de libérer son peuple de l'esclavage sous le Pharaon, XIII siècle av. J.C, durant le règne de Ramsès II et Ménéphat I(44). Moïse déclare alors, son incompétence à l'Eternel, dans Exode 4 -5, 10, 13 : « Ah Seigneur(45), je ne suis pas un homme disert, et cela hier comme avant-hier et même encore depuis que tu parles à ton serviteur : car j'ai la bouche et la langue embarrassées ». Moïse dit encore : « Ah Seigneur envoie donc, c'est par un intermédiaire que tu enverras », 14 : « Alors la colère de Yahweh s'enflamma contre Moïse et il dit : N'y a-t-il pas : Aaron, ton frère, le Lévite ? Je sais qu'il s'entend à parler, lui... ». Nous
allons essayer de comprendre un peu mieux la Bible. Ses récits sont authentiques mais très exagérés, et pas toujours dans l'ordre, comme la majeure partie de l'Ancien Testament. De plus, un Dieu d'Amour ne peut nullement être un Dieu des armées qui donnent la mort. (Exode-4-14, 5-31), est un récit purement fantastique et fort improbable. Il s'agit des Egyptiens engloutis dans la Mer Rouge, (à partir de 21) : « Moïse ayant étendu la MAIN sur la mer, Yahweh, refoula la mer par un vent impétueux d'Orient (qui souffla) toute la nuit ; il mit la mer à sec, et les eaux s'ouvrirent. Les enfants d’Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec, et les eaux dressaient une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Egyptiens les poursuivaient, et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers pénétrèrent à leur suite dans la mer… ». - 25 : « Il, (Yahweh), bloqua les roues de leurs chars, etc... », 26 : « Yahweh dit à Moïse : Etends ta main sur la mer pour que les eaux reviennent sur les Egyptiens, sur leurs chars, etc.. et Yahweh culbuta les Egyptiens dans la mer ». - Il existe une autre version qui dit que les Egyptiens pris de panique par ce vent violent qui souffla durant toute une nuit se précipitèrent eux-mêmes dans la mer. - Mais les deux versions s'accordent à reconnaître dans cette histoire le caractère miraculeux de l'intervention divine. C'est ce qui a sans doute permis aux scribes de l'époque de
fondre en une seule version ces deux récits. A cet effet, nous lisons d'un seul trait, les quinze chapitres de l'Exode, retraçant la vie de Moïse et de son peuple qui traverse successivement angoisses, oppressions et lutes, en vue de la libération et du triomphe final. Egalement, nous pensons utile de souligner que dans le premier récit, Yahweh conseille à Moïse d'étendre sa main et non son bâton. Ce n'est que bien plus tard, que fut associé le caducée, ou la baguette de Mercure, au bâton de Moïse. Certains y ont même vus la représentation de la Kundalini, en prêtant à Moïse cette connaissance initiatique qu'il ne détenait certainement pas. Pour l’instant examinons cette prouesse que Yahweh fit réaliser à Moïse, avec ou non, un bâton. Car soyons raisonnables, le plus grand de tous les initiés d'Orient n'aurait jamais pu séparer les eaux d'une mer, combien même l'intention de sauver des milliers de vies humaines auraient prévalu, et cela aux dépends de milliers d'autres ! Cet exploit tel qu'il est conté se traduit à la lumière de la raison être une pure fabulation. Plus tard Jésus ne put marcher que sur les eaux ! Par ce phénomène de lévitation connue en Orient et reconnu scientifiquement en Occident. Revenons en à Moïse lorsque Yahweh se manifesta à lui, bien qu'en dehors des écrits de l'Exode rien ne prouve la validité de ce dialogue. Cependant Moïse a pu agir intentionnellement,
mais à un niveau intuitif seulement, décidant de devenir le libérateur de son peuple, le peuple hébreu captif en Egypte. Mais Moïse avait un frère, Aaron, et celui-ci l'a peut-être guidé, voire inspirer. On reconnaît en Moïse un grand savoir du fait qu'il fut élevé chez les égyptiens. Serait-ce par gratitude qu'il fit mourir des milliers d'hommes, ses demi-frères ? Il devait posséder certaines connaissances élémentaires en astronomie, du fait d'avoir été berger. Mais à cela s'est ajouté l'enseignement qu'il reçut des Egyptiens. Alors pourquoi, n'a-t-il pas enseigné cette connaissance à son peuple ? Est-ce une énigme ? Non, car nous pouvons déduire que Moïse ne souhaitait pas qu'on puisse identifier son Dieu, du moins l'idée qu'il s'en était faite. Dans la pensée de Moïse, comme dans celle du peuple hébreux, c'était bien sûre le même dieu, au delà du soleil, mais sans doute ne voulait-il pas que astronomiquement, on puisse le situer. Le dieu de Moïse s'identifiait par le sommet du ciel, donc par la tête et la queue de la constellation du Serpent(46), qui tendait vers une autre constellation, au-dessus du Scorpion. Ceci s'obtient d'après un principe astronomique, et justement Moïse ne souhaitait pas qu'il puisse y avoir une connaissance expliquant sa cosmogonie. Elle était bien sûre un peu rudimentaire, mais c'est lui qui l'avait ainsi
déterminé. Astronomiquement, cela l’arrangeait qu'il n'y ait plus de contrôle, cela lui permettait d'être le seul intermédiaire entre la divinité et son peuple. - Ceci est avant tout un avis personnel, mais au suivi du texte de l'exode, on ne peut s'empêcher de réfléchir autrement. - « Montagne de Sinaï », d'où dialogue avec Yahweh, et son peuple, (voir Exode 23-25, 7-24-2) : Moïse s'approchera seul de Yahweh : les autres ne s'approcheront pas, et le peuple ne montera pas avec lui. Egalement, (Exode 33-34- 2,3) : « Sois prêt pour demain, et tu monteras dès le matin sur la Montagne de Sinaï, tu te présenteras à moi, au sommet de la Montagne, 3: Que personne ne monte avec toi... ». Bien d'autres passage de l'Exode recommande à Moïse de se présenter seul devant Yahweh. A cette époque, seul le contrôle solaire et lunaire était perçu par la majeure partie du peuple hébreu. L'observation des constellations relevait uniquement du mystère de Yahweh. Lui seul, pouvait élire un représentant sur terre. Voilà d'où naquît l'ignorance des choses du ciel. Ignorance qui fit son chemin dans les mentalités, nous privant ainsi des fruits de la connaissance qui s'offraient à nous. C'est ainsi que Moïse créa une loi, sa loi. - Il fit édifier 12 pierres levées à cet effet, représentant les douze tribus d’Israël. Elles correspondent à des points astronomiques, voir le prochain sujet : « Les
Eres ». - Elle interdisait d'observer le ciel sous peine d'anathème. Par pouvoir et par pur égoïsme aussi puisqu'il ne voulait pas que l'on sache à quoi correspondait son idée générale sur la divinité. Plus tard, cette sentence fut reprise par Saint-Paul et approuvée par l'Eglise Chrétienne, se donnant ainsi à son tour plus de pouvoir et d'autorité sur les fidèles. Aux yeux de tous, ils devenaient eux aussi, les seuls intermédiaires entre la toute puissance divine et le peuple. En ce qui concerne cette loi, on peut affirmer que sa transmission n'a pas été interrompue. C'est authentique.

Le Veau d'Or d'Aaron

Lor sque Moïse parti sur La Montagne du Sinaï pour recevoir de Yahweh les deux tables de la loi, qui sont les dix commandements, le peuple hébreux doutant de son retour, réclama à Aaron un nouveau dieu. Alors Aaron qui avait été sacré grand prêtre par Yahweh connaissait la matière que le peuple devait utiliser pour la fabrication de ce dieu ; (Exode, 32,2) : Aaron leur dit : Détachez les anneaux d'or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles et apportez-les moi, (Exode, 32,4) : Il les reçut de leurs mains, fouilla l'or au burin et en fit une statue fondue de veau. N’oublions pas qu’une fois libéré de l'esclavage sous pharaon, les hébreux dépouillèrent les Egyptiens de leur or, argent et vêtements ; (Exode, 35,36). La quantité d'or
devait être importante pour obtenir une fois fondue les dimensions d'un veau. Dans l'Exode, une seule ligne témoigne de ce pillage massif, mais les hébreux emportèrent également diverses connaissances comme l'astrologie, le calcul qui profita aux Arabes par la suite. Ils emportèrent également des tenues vestimentaires appropriées à certains rituels, dont les grands prêtres hébreux se parèrent comme l'Exode, (28-15), le mentionne concernant la consécration d'Aaron. Mais la Bible n'en donne pas l'explication, excepté une simple annotation pour le pectoral, (Exode ; 28-15), qu'elle explique ainsi : « Pectoral (ou rational, ou oracle) du jugement (ou du droit) : dans une poche, il contenait l'Ourim et le Toummim, servant à signifier l'oracle divin ». Voila tout. Nous pourvoirons un peu plus loin à cette lacune. Pour le présent retrouvons Moïse. Avant que celui-ci, ne se rende sur La Montagne du Sinaï pour recevoir de Yahweh les tables de la loi. Yahweh chargea Moïse de consacrer Aaron et cinq autres personnes, voir : (Exode 9, 29-1 et 2). - 1 : Voici ce que tu feras pour les consacrer comme mes prêtres : - 2 : Prends un jeune taureau et deux béliers sans défaut, etc. ll est question de Taureau et de Bélier. Si nous lisons attentivement, (Exode ; 29), de : (1 à 35), et plus particulièrement, (Exode ; 29-14, 18, 31, 34), nous comprendrons que ce texte indique : l’achèvement de l'ère du Taureau, qui
jadis, rappelons nous, fut divinisé par Osiris et Apis : les deux bœufs. Explications : Le sacrifice que Yahweh demande ne correspond plus au temps présent, et le point vernal, (47), devait le confirmer en entrant dans la constellation du Bélier, ouvrant une nouvelle ère, (Exode : 29-14), le mentionne : « Mais tu brûleras hors du camp la chair du taureau, sa peau et ses excréments : c'est un sacrifice pour le péché ». C'est-à-dire que la chair du taureau sacrifié ayant absorbé tous les péchés, toutes les fautes des hommes d'un temps passé, devait être brûlé à l'extérieur pour que le Bélier puisse de son sang, répandre la vie, après avoir perdu la sienne. Concernant les béliers, ils devaient êtres brûlés dans un endroit saint puisqu'ils servaient, à établir un lien nouveau, entre la terre et le ciel. - Lire Exode, ci-dessus indiqué. - C'est la méthode de transfert d'une propriété naturelle par des qualités surnaturelles, mais ce livre ne s'entend pas à détailler ces anciens rituels. Car d'antan, bien des traditions comprirent des rituels sacrificiels d'animaux, et même d'êtres humains, qui plus est, de nouveaux-nés et de vierges, ce qui nous apparaît horrible à notre époque et le mot est faible. Apportons cependant une explication partielle de ces rituels sacrificiels : hormis le sacrifice humain qui témoignait d'une absence totale de sensibilité, mais aussi de conscience, le sang versé
était essentiel et la perte de vie également, car il fallait que la victime passe du plan de la matière et de la vie vers un plan de la forme en se spiritualisant. Les chants, les incantations, certaines danses aussi entretenaient, au niveau vibratoire, un état que recherchait l'intermédiaire ou le Grand prêtre. C'était un médium un peu différent de ceux qui établissent des contacts avec les défunts, qui s'employaient psychiquement à réaliser le transfert afin d'obtenir les réponses de l'oracle. Tout sacrifice reposait d’abord sur une idée, une demande, un souhait d’obtenir de bonnes récoltes, de triompher de la partie adverse lors d'une bataille, ainsi que sur l'évolution spirituelle du peuple, même si la notion de celle-ci était vague et imprécise, car les prières imprégnées de superstitions étaient adressés à de nombreux dieux et déesses qui ne cessaient de croître. Lorsqu'on examine de près ces anciens cultes, ces anciennes religions, on a du mal à en saisir le sens, comme en exemple la consécration d'Aaron au temps de Moïse, 1240 av. J.C. Fallait-il sacrifier, « tuer », un taureau et deux béliers en l'honneur de Yahweh, pour qu'il diffuse son Esprit en Aaron, afin que celui-ci devienne Grand Prêtre, détenteur de pouvoirs divins ? On ne peut en juger, mais heureusement qu'un jour, un Christ s'incarna de nouveau. Il fit évolué tous les plans, en offrant son propre corps et son
propre sang. Pour que tous, par Lui et en Lui, ne fasses qu'Un. C'est un rituel évolué, celui qu'Il nous a laissé, c'est l'Eucharistie ou la Transsubstantiation. Un sacrifice Unique. Ce rituel produit une ouverture afin que l'Esprit qui est avant tout Lumière, présente dans la matière lors de l'incarnation, se libère en son plan spirituel d'appartenance. Plan plus éthérée, surnaturel, provoquant la transcendance, qui est le passage du monde vraisemblable, au monde vrai. En résumé : comme l'Exode le mentionne, Aaron était le frère de Moïse, cependant il eut des vues bien personnelles en dehors de la loi hébraïque. Lois évolutives peut-être, mais primaires encore... On remarquera aussi que les inspirations d'Aaron adviennent après qu'il a été consacré, « Grand Prêtre », puisque, sans hésitation il décide que le nouveau dieu que réclame inconsciemment le peuple sera un : « Veau d'Or ». L'or correspond au soleil, et le soleil venait d'entrer depuis peu dans la constellation du Bélier qui débutait une nouvelle ère, (voir) : Exode 31-32 et 32-33, dans : « Infidélité d'Israël ; Pardon et Nouvelle Alliance » ; « Tu mettras dans le pectoral du jugement l'Ourim et le Toummim, et ils seront sur le cœur d'Aaron lorsqu'il se présentera devant Yahweh » : (Exode, 28, 1-43, 30). Voyons un peu, les vêtements d'Aaron et des Prêtres.
Le pectoral du Grand
Prêtre contenait 12 pierres, (Exode 28-17) : « Première rangée : une sardoine, une topaze, une émeraude ; deuxième rangée : une escarbouche, un saphir, un diamant ; troisième rangée : une opale, une agate, une améthyste ; une chrysolite, un onyx, un jaspe ». Quel pouvoir pouvait apporter ce pectoral orné de pierres précieuses ? Et comment ces anciens peuples ont-ils procédés pour extraire du sol sans aucun moyen de détection, des fortunes colossales en or, argent, et pierres précieuses. Telle la reine de Sabbat qui vint de Nubie offrir des tonnes d'or à dos de chameaux à Salomon ? Ces peuples ne connaissaient pas encore la radiesthésie et l'usage du pendule, et ils ne possédaient pas non plus les moyens de détections qui permettent à notre époque de sonder les profondeurs de la terre(48). Excepté l'usage du bâton, ou de la canne qui devait apporter que de maigres résultats, ils se savaient limité mais ils savaient aussi que les animaux possédaient un sens plus développé pour localiser certains gisements. On sait que les ânes ont la faculté de trouver l'or, on sait aussi que les oiseaux et autres quadrupèdes se reposent souvent en des endroits où les roches renferment des pierres précieuses. Il en est de même pour les batraciens, et quelques serpents. Certaines vipères minutes du Sahara, ne viennent elles pas se grouper autour d'un petit gisement de pierres précieuses permettant ainsi de les déceler ? Et combien d'autres animaux que
nous ne connaissons pas, possèdent ce talent ? Il faudrait réunir les compétences des chercheurs versés dans ces domaines pour en tirer des conclusions qui permettraient de supposer, que les animaux ont un sens inné pour découvrir les pierres précieuses. Mais également certains vestiges que la terre renferme. De ce fait, la richesse des Egyptiens, ou des habitants du Yémen, pourrait s'expliquer. Ainsi que celle de peuples antérieurs, puisque les cristaux étaient connus depuis l'origine. Dans l'Ancien Testament, on peut lire que l'usage des pierres précieuses était répandu, connaissance que nous n'avons absolument pas à notre époque.
Le pectoral du Grand Prêtre hébraïque avait sûrement été inspiré par celui des Pharaons, puisque les Egyptiens ont légué, bien malgré eux, leur savoir aux Hébreux. Ces derniers s'en sont emparés, mais en faisant fi de ces connaissances, qui ne furent donc pas vulgarisées, mais au contraire cachées. Seuls certains initiés surent disposer de ce privilège. Ce pectoral était posé sur le devant du vêtement de cérémonie du Grand Prêtre Egyptien, ou du Grand Prêtre Hébraïque et il se situait entre l'Ourim, et le Toummim, qui étaient deux poches pratiquées de chaque côté. Cela permettait de recevoir par le pectoral, comme en un canal central, les fluides, en vue de s'harmoniser avec le côté Ourim et le côté Toummim de la divination. Cette pratique était totalement hermétique. La preuve en est :
la Bible se tait. Seul le Grand Prêtre, et quelques initiés en avaient la connaissance. Ils détenaient la faculté psychique nécessaire pour réaliser de tels oracles, en maintenant cette liaison vibratoire, qui devait malgré tout éprouver. Ce moyen de divination s'apparente à une interprétation de géomancie, qui se pratiquait en fonction de deux états physiques d'une part, d'un état moral et spirituel d'autre part, et des relations qui pouvaient y avoir entre les deux, pour l'évolution de l'individu, ou de la civilisation. Mais surtout pour l'évolution du Royaume, et de la préservation du Pharaon qui devenait, le Roi-Soleil. Avec la connaissance hébraïque, il y eut inversion, et l'apport bénéfique d'une telle mise en phase qui s'orientait pour le bien du peuple se réduisit dans un sens de non-partage, dont seul le Grand Prêtre, et quelques-uns de ses acolytes contrôlaient à leur convenance, le flot des Révélations. Ils étaient hautement considérés et craints à la fois, du fait d'être les seuls intermédiaires entre la divinité et le peuple. Nous allons ajouter certaines précisions concernant le pectoral qui était sûrement un très puissant moyen de liaison, dont nous n'avons pas idée. D'après Maurice Guinguand : « A lire cette description, on s'aperçoit que les vêtements du Grand Prêtre étaient non seulement destinés à offrir des sacrifices et à accomplir des rituels religieux,
mais ils étaient surtout pour accomplir des rituels d'ordre magique car la participation des pierres précieuses augmentaient les radiations de l'officiant et lui permettait des influences beaucoup plus prépondérantes sur un plan de la lumière parallèle ». Etant donné la pureté, la clarté, la translucidité, et l'efficacité des pierres précieuses, leurs différentes propriétés se condensaient le long du pectoral en favorisant la réceptivité du Grand Prêtre, et en le prédisposant à la voyance, par des images, des clichés, qui imprégnaient son psychisme, rapport aux oracles qui avaient été posés. Cependant, bien que le Grand Prêtre possédait certainement de grandes facultés psychiques pour établir et maintenir cette connexion vibratoire, il n'en demeurait pas moins que les pierres précieuses ne pouvaient réagirent, qu'en fonction de certains critères définis. Tout d'abord, rapport à la force tellurique qui montait depuis la terre, de l'orientation, rapport aux quatre points cardinaux, du moment donné, que le soleil indiquait, ainsi que de la qualité de vibration elle même. C'est donc que chaque pierre précieuse renferme une qualité vibratoire particulière, et cette qualité ne s'obtient que par les angulations que révèlent les cristaux, et nous en arrivons à la cristallomancie, sujet qui dépasserait le cadre de cet ouvrage. Cependant, la cristallomancie renferme les cinq polyèdres, dont leurs angulations se répètent
astronomiquement. C'est donc que les pierres précieuses sont le résultat de ce qu'elles ont connues dans le ciel. Cette connaissance indispensable du ciel confirme bien que Moïse fut le seul auteur de la loi, qui interdisait de le scruter. Cependant, ce n'est pas lui, qui fut choisi comme Grand Prêtre de Yahweh, mais Aaron, son frère.
En apportant une dernière touche à ce sujet, nous allons découvrir en passant, l'origine du Signe de la Croix. Afin d'obtenir cette faveur métapsychique de Révélation, chez les Egyptiens, le Grand Prêtre, en plus du pectoral, portait de chaque côté de ce pectoral, deux sachets contenant certaines amulettes, et des bâtonnets de divination, afin d'interpréter les messages sacrés reçus. Ces sachets, ou symboles avaient pour nom : RA et MA. En vue d'obtenir la même réceptivité, le Grand Prêtre de la Bible portait également deux éléments qui s'appelèrent : OURIM et TOUMMIM, donnant les impulsions nécessaires pour pratiquer le transfert mental, afin d'obtenir une transmission prophétique probable. Par la suite, ce symbolisme latéral fluidique donna naissance à certaines croyances, qui surent développer, et catalyser le retour de cette énergie vibratoire, sur une polarité telluro-magnétique, rapport à une verticalité electro-magnétique(49). Afin de recevoir, (d'en haut), une réceptivité certaine. Nous découvrons ici : l'origine du signe de la croix.
Le signe de la
croix est donc antérieur au Christ, puisqu'il était pratiqué pour se garantir une protection et une liaison fluidique équilibrante en même temps. On retrouve également cette intention de révélation chez les sectes venues du Moyen-Orient, d'origine culturelle gnostique, suivant les principes du : Vieux de la Montagne, pouvant être incorporée par les Ismaéliens. Par ailleurs, et au regard du baptême, le témoignage de Jean le Baptiste nous révèle que c'est bien en une verticalité électro-magnétique que l'Esprit Saint se diffuse en Jésus(50), d'où l'importance du baptême. Ceux qui se font baptiser, accueille l'Esprit Saint, ou une énergie certaine provenant d'un plan supérieur, qui pénètre par ses fluides la fontanelle, en créant ainsi une ouverture durant la vie, mais également un passage pour la Vie après la vie. Comme nous le découvrirons, au sujet du baptême, l'image de la colombe est parfaite, puisque ce volatil fait partie de certains oiseaux qui décollent et atterrissent à la vertical.

Les douze pierres de Moïse

Pour mieux se représenter la succession des Eres, voici une photocopie extraite de : « Les Révélations », réalisé par : Maurice Guinguand, en accord astronomique. C'est-à-dire concordant avec les bases de calcul de l'astronome : Johanne Kepler, (1571-1630), disciple de Copernic. On y retrouve les points de repère des différentes Eres et au bas du dessin la
représentation des 12 pierres dressées par Moïse. Comme l'Exode le mentionne : elles représentent les 12 tributs d'Israël, (planche 3). Mais elles peuvent aussi suggérer les douze signes du zodiaque, vu qu'il était interdit par Moïse de scruter le ciel pour en déceler les mystères cachés. Toutefois, l'édification de ces 12 pierres ne fut pas commandée par Yahweh, (voir, Exode 23-25, 7-24, à partir de 1), dans : « Conclusion de l'Alliance entre Yahweh et le peuple par Moïse ».
Débutons à présent l'explication de ce dessin : Le premier cercle central représente la terre avec à l'horizon les 12 signes zodiacaux, correspondant chacun à une ère d'une durée approximative de 2000 ans. Et d'un point de vue astronomique : 2150 ans précisément. En rapport avec ces douze ères, inconsciemment Moïse, a édifié en bas de la Montagne un cromlech de douze pierres correspondant aux douze tributs d'Israël, (cercle inférieur des douze pierres), à la limite de l'horizon.
En haut à droite : l'Ere Gémini correspondant à une période allant de moins 6000 à moins 4000, c'est la période où Knout partit en Orient chercher les deux bœufs, Apis et Osiris concrétisant ainsi l'Ere du Taureau ou du Bœuf.
De moins 4000 à moins 2000, l’évolution de la civilisation Egyptienne, avec construction de diverses pyramides: Sakkarah, Gizeh. Depuis les règnes des pharaons Djeer, Ouadji, Nébré, Djeser et
Snéfrou, puis Kheops (vers 2500) vinrent les règnes de Hatshepsout qui sauva la vie à Moïse, puis les règnes de Thoutmosis IV et Aménophis III qui subirent les épreuves des Dix Plaies d'Egypte et la razzia que firent les hébreux à leur départ d'Egypte, (Exode, 36.). Vint ensuite la vie au désert, puis les révélations du Sinaï. Période annonciatrice de l'Ere futur et proche, celle du jeune Taureau ou du veau que Moïse ne voudra pas connaître étant au Sinaï, mais que son frère Aaron, conservateur de la connaissance astronomique souhaitait maintenir par rapport au soleil, comme étant l'Ere du Veau d'Or. En lisant dans l'Exode cette soi-disant infidélité d'Israël, on remarque qu'il fut aisé de charger et d'accuser un peu plus le peuple hébreux enclin depuis longtemps déjà, à vénérer toutes
- Planche 3 : Les Eres, extrait d’archives et non publiées, de : Maurice Guinguand, écrivain ésotériste.
sortes d'idoles ; (lire jusqu'à 35) : l'ordre que donna Moïse aux lévites. C'est assez déconcertant ! Ainsi Moïse qui avait reçu en commandement : « Tu ne tuera point », fit massacrer par les lévites 3000 enfants d'Israël qui avaient participé à cette dévotion solaire. C'est vraiment invraisemblable.
De moins 9000, depuis Homère, à moins 200 se situe toute l'évolution astronomique et philosophique grecque préparant l'Ere des Poissons ou Pisces, débutant avec la
mission christique. Les poissons étant les seuls supports de Jésus. Actuellement, à la fin de l'Ere de Pisces nous atteignons l'Ere d'Amphora ou Aquaurius du Verseau, allant de + 2000 à + 4000. Signe double également, (les Poissons sont doubles), enveloppant des fluctuations terrestres, physiques, humaines et spirituelles sous prédominances féminines abolissant le patriarcat traditionnel.
Chaque Ere eut sa propre révélation : l'idée des pyramides, grosses, hautes comme une montagne avait aidé les Egyptiens dans la révélation Taurus, et au milieu de l'Ere Taurus, Moïse souhaite sa propre révélation, non plus par la pyramide, mais par la montagne : le Sinaï.

Les Mages Rois

Quand Jésus fut né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode(51), des mages qui venaient d'ORIENT arrivèrent à Jérusalem. « Où est, dirent-ils, le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l'adorer ». L'étoile que suivirent les mages n'était autre que Aldébaran, de la constellation du Taureau, devant laquelle, une jeune et nouvelle lumière venait de naître. A cette nouvelle (52), le roi Hérode fut troublé et toute la ville de Jérusalem avec lui. Réunissant tous les Grands Prêtres et les scribes du peuple, il s'enquit auprès d'eux du lieu où devait naître le Messie. A Bethléem de Judée, lui dirent-ils, car c'est ce qui a été écris par le prophète : Et
toi, Bethléem, terre de Judas, tu n'est nullement la moindre parmi les villes principales de Juda. C'est de toi, en effet, que sortira le chef qui mènera paître Israël mon peuple. Alors Hérode fit appeler secrètement les mages et leur demanda des précisions sur la date où l'étoile leur était apparue. Puis il les envoya à Bethléem en disant : Allez, enquerrez-vous avec précision sur la date où l'étoile leur était apparue. Puis il les envoya à Bethléem en disant : « Allez, enquerrez-vous avec précision de l'enfant et quand vous l'aurez trouvé, faites-le moi savoir afin que, moi aussi, j'aille l'adorer ». Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route, et l'étoile qu'ils avaient vue en Orient allait devant eux jusqu'à ce qu'elle vînt s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant. A la vue de l'étoile, ils ressentirent une grande joie et, entrant dans la maison, ils virent l'enfant, avec Marie sa mère. Se prosternant, ils l'adorèrent et, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent de l'Or, de l'Encens et de la Myrrhe. Avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ce fut par un autre chemin qu'ils regagnèrent leur pays(53). Qui étaient ces mages, rois du ciel ? Certainement, par cette connaissance qu'ils détenaient de l'astronomie. Mais ces mages étaient aussi des prêtres de la religion de Zoroastre, (astre se contenant
en le nom), chez les Mèdes et les Perses. D'après Pierre. A. Riffard(54) : Le mot « Mage » signale l'ésotérisme de l'ancien Iran tout au long de son histoire. L'ancien Iran commence vers 1500 av. J.C. ; est alors fondé la religion mazdéenne, le mazdéisme originel, qui a son livre, l'Avesta(55). Les Mages mèdes sont signalés dès 850 av. J.C. Zarathushtra (v.594 av. J.C.) a réformé le mazdéisme, mais, lui aussi, compte des Mages et en parle dans les hymnes (gâtha) de l'Avesta qu'on lui attribue, (3). Le texte clé est grec. Hérodote : « Le peuple des Mèdes ... comprend plusieurs tribus que voici : Bourses, Parétacéniens, Stouchates, Arizantes, Boudiens, Mages ». Parlent aussi des Mages ; Jérémie et Ezéchiel, et bien sur l'Avesta, Yasna 65.7. - ... L'autre texte, de Zarathushtra cette fois, est lui aussi riche d'enseignement (n 48) : Pour l'initié, la meilleure des doctrines Est celle qu'enseigne, en tant que justice, Le bienfaisant Seigneur Saint que tu es, Toi qui sait aussi, O Sage, Par la force de la Bonne pensée, les doctrines secrètes. - (note de l'auteur ; les noms en gras sont pour établir un lien) - Dans la religion de Zoroastre chez les Mèdes et les Perses, Ahura Mazda est le Seigneur Dieu, le Dieu Père à qui est adressée cette louange(56), qui ne manquera pas de nous rappeler que le Christ s'est exprimé, (à la première personne), identiquement : « Je Suis le Premier
et le Dernier ». C'est toi le Premier et le Dernier. Toi le Père de la Bonne Pensée, Toi le vrai instructeur de l'ordre... On note la mention des trois premiers des Six Saints Immortels (Amesha Spenta : Bonne Pensée, Ordre Juste, Royaume, Modération, Santé, Immortalité) qui entoure le dieu Ahura Mazdâ (Seigneur Sage). La Bonne Pensée est liée au bœuf, à la souveraineté magique; la Justice, l'Ordre Juste au feu, à la souveraineté juridique; le Royaume, au métal, à la guerre. Or la Bonne Pensée correspond au dieu Mithra, d'où le lien entre magianisme, zoroastrisme, mithraïsme, ésotérisme. Il est dit que Zarathushtra reçut une révélation divine vers trente ans, en rencontrant la Bonne Pensée. - Fin extrait de l'Esotérisme. : P. A . Riffard - Il y a là, une direction à suivre, pour les chercheurs qui souhaiteraient approfondir l’Origine christique... Car les Anciens Pères de l'Eglise ont sûrement rejeté la perspective d'un pré-christianisme, et pourtant ? On en retrouve des traces, dans plusieurs directions, comme en Egypte, par l'idée fondamentale du ternaire : « Osiris, Isis et Horus ». Puis, dans la religion à laquelle on ne pense pas, celle de Mithra, divinité des Perses, mais aussi, par les récentes découvertes en 1947, à Nag Hamadi : Les Manuscrits de la Mer Morte(57). Mais également, deux ans plus tôt, en 1945, fut découvert à Nag Hamadi : l'Evangile de Thomas comportant 114 loggias(58). Ce dernier répète à
peu près identiquement ce que les Quatre Evangiles révèlent, cependant les récits aident à l'entendement et permettent, d'orienter d'autres recherches. D'après Pierre. A . Riffard : Le plus célèbre des apocryphes est l'Evangile de Thomas qui commence ainsi : « Voici les paroles cachées que Jésus le Vivant a dites et qu'a transcrites Didyme Jude Thomas ». Cet Evangile est daté selon les théologiens officiels du deuxième siècle ; il comporte 114 loggias, dont plusieurs canoniques ; le livre existe dans une version copte(59). Comme il a été indiqué, l'Evangile apocryphe de Thomas est à retenir. Ainsi que la version traduite du copte, par : J. Doresse, Les livres secrets des gnostiques d'Egypte, t. II : l'Evangile selon Thomas, Plon, 1959. Aussi nous ajoutons quelques précisions afin que le lecteur puisse orienter ses recherches : - Loggia « apocryphes » : Je suis le père, je suis la mère, je suis le fils. Livre des secrets de Jean, traduit du copte, par : M. Tardieu, écris gnostiques, éd. du Cerf, 1984. - Loggia glorieux: Pistis Sophia, traduit de la version copte, par: E. Amélineau (1895), éd. Arché, Milan, 1975. D'après Pierre. A. Riffard : Anthologie de l'Esotérisme, p. 598 : « Sur le gnosticisme, les textes directs deviennent peu à peu accessibles : la Pistis Sophia (v.330), découverte vers 1750, a été traduite en 1895, les 45 textes découverts en 1945 à Nag Hamadi viennent d'être
traduits ». Un peu avant la mise à jour des Manuscrits de la Mer Morte, d'autres manuscrits d'origine Egyptienne ont été découverts. Issus de la Haute Egypte, ces manuscrits étaient rédigés en caractères égyptiens et en langue copte. Ils dataient du III siècle de l'ère des Poissons. Ces manuscrits découlaient d'une communauté gnostique qui détenait les précieux Evangiles selon Thomas. Cet Evangile qui a été traduit et publié répète presque identiquement les paroles qu'a dites le Christ et qui ont été transcrites dans les autres Evangiles de Saint Luc, Saint-Marc, Saint-Jean et Saint Matthieu. Cependant les enseignements de Jésus sont davantage approfondis, et le côté féminin se manifeste. Car à l'origine, Dieu était définie en tant que Père et Mère. N’oublions pas qu’avant que la Bible apparaisse aux yeux de tous, les Pères de l'Eglise ont censurés des textes jugés, par eux mêmes, inacceptables, ne retenant que ceux où l'aspect masculin, déjà bien prononcé, prédominait. D'autre part, certains textes ou noms, porteurs d'indices ont été volontairement délaissés, comme l'histoire de Thomas. Ou celle qu'on a voulu nous faire croire. Car d'après l'histoire, Thomas aurait été celui qui a trahit le Christ, mais cela n'est pas obligatoirement exacte. Du fait de son nom transcrit : « DYDYM. JUDE. THOMAS ». Ceci est une piste à suivre pour ceux qui transcrivent l'histoire.
Examinons à présent le symbolisme de l'Evangile de Thomas. En se basant sur le symbolisme numérique gnostique, nous découvrons que le manuscrit comporte 114 loggia, ou paragraphes, ou paroles de Jésus, dans une forme qui en révèle dès l'abord son caractère archaïque. Cependant, selon nos sources en accord avec la tradition, et non d'un quelconque système numérique contemporain appelé à tort d'ailleurs, numérologie puisqu'à l'origine il s'agissait de l'Onomancie, art divinatoire incluant un ensemble de données cohérentes : noms, dates, nativité, le tout faisant référence au ciel, nous pouvons établir une correspondance concernant la loi Coranique qui allait venir par la suite. Le Coran(60), comporte lui aussi 114 sourates. C'est une curiosité particulière du nombre, de la répartition, puisque 114 donne sur le symbolisme quelque chose de plus précis que n'en apporte « Les Manuscrits de la Mer Morte ». Il est possible que ce symbolisme ait pu servir de base à Saint-Jean et à certains apôtres. Mais ce symbolisme a pu également inspiré Mahomet, du fait que le nombre du Christ, et plus particulièrement celui du Fils est : 19, en symbolisme gnostique. Dans le Coran, ce nombre se répète 6 fois, et 6 fois 19 = 114(61). Par ailleurs, n'oublions pas que le nombre : 6, c'est le soleil. On pourrait en penser la même chose concernant les écrits de Thomas et trouver une relation numérique qui soit
importante dans la connaissance. Examinons à présent « Les Manuscrits De La Mer Morte ».

Les Manuscrits de La Mer Morte

Ces manuscrits comprenant 45 textes ont été découverts par hasard en 1945 par un bédouin à Nag Hamadi. Sa photo parut dans les journaux de l'époque. Depuis, ils ont été traduits. Voilà encore un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre... Ecrire est une bonne chose et certains écrivains pourvus de connaissances nous ont abondamment renseignés sur ces sujets. D'autres, parrainés ont également écris, mais en déformant. Nous allons à notre tour faire couler un peu d'encre pour préciser certains faits que ces derniers n'ont pas su, ou voulu voir. Tout d'abord, soyons claire. Car certains, ont pensé et déclaré publiquement que ces manuscrits avaient été confiés à une équipe internationale de chercheurs, dans laquelle il n'y avait aucun représentant de la tradition juive, et que quelques uns des membres de ce groupe étaient ouvertement antisémites. Anticipant que certains manuscrits aient pu disparaître, cela servit par la même occasion, de point de départ à un roman intitulé : « Qumram, Le Manuscrit Perdu De La Mer Morte », qui vit le jour en 1997(62). Si les prémices essentielles, n'avaient pas été déformées, l'effet suggestif que comprend un roman aurait été enrichissant, mais bien au contraire. Nous dirons simplement ceci : « Les Manuscrits de la Mer Morte » sont un sujet trop
important pour avoir servi de point de départ à un roman. Lorsque cette découverte eu lieu, un ravage s'est effectué sur ces écrits, puisqu'il a fallu dès le départ les transcrire. On peut supposer qu'une partie de ces écrits aient été détournés, mais c'est peu probable. Or, il y avait aussi des juifs chargés de la traduction. Il a donc été erroné de dire que des antisémites étaient présents, ce n'est pas évident en tout cas. Le Vatican aurait prélevé 20% de ces manuscrits, c'est exact, mais il en a été suffisamment laissé à la traduction pour que celle-ci ait pu en extraire d'autres théories différentes. Depuis, les savants ont beaucoup discuté de leurs narrations et plusieurs thèses ont été étayées. On a prétendu que cela pouvait être un pré-christianisme. De ce fait ça éliminait le messianisme de Jésus-Christ ? Par ailleurs, on a pensé que ceux qui ont succédés aux Maccabées(63), ont préparé de très loin l'avènement du Christianisme. Cette affirmation d'un pré-christianisme pour certains, une hypothèse pour d'autres, a pu être une réalité. Nous ne rejetons pas cette possibilité, bien que nos raisons sont différentes cependant, car nous demeurons vigilant vis à vis de ceux qui proclament ce genres de certitudes. Non par souci de retrouver l'origine du christianisme mais peut être davantage pour réfuter une seconde fois, avec quelque deux mille ans de plus, celui qui devint un Christ ressuscité.
L'hypothèse d'un pré-christianisme porte en elle, le fruit d'une probable réalité. A notre avis, qui est le fondateur du christianisme ? Qui a révélé, manifesté, personnifié la Sainte-Trinité, en un Père, Fils et Saint-Esprit ? A cette question, unanimement nous répondrions : c'est Jésus. Certes, il y a du vrai, mais ce n'est pas tout à fait exacte. Expliquons-nous ; Jésus s'incarnant « EST » venu pour répondre à des appels qui se sont opérés au fur et à mesure des siècles dans l'esprit cultuel de certains peuples, de certaines sectes. Les cérémonies, les rituels, subirent eux aussi une transformation, pouvant ainsi dans leurs expressions attirer à elles ce qu'elles étaient justement parvenue à créer, en archétypes... Et de cette manière, surviendrait : « Un Envoyé ». Un être consciemment incarné avec pour mission d'instaurer un renouveau spirituel au sein de l'humanité. Transformant les rituels anciens, les sacrifices de sang, les offrandes aux dieux et aux démons.
A notre époque, à force que diverses croyances remplacent la Foi. A force d'user de haine au lieu d'amour. A force de désacraliser consciemment ou inconsciemment les choses, les lieux, le mariage... A force d'assimiler, (pour les hommes), toutes ces images féminines dans les magazines, à la télévision, dans les rues, nous incitant à penser que la femme n’est qu’un besoin et une détente lubrique, nous créons nous aussi
des « archétypes » qui finiront bien par faire incarner : « l'antéchrist ». Alors, peut-être comprendrons-nous enfin, mais pour notre plus grand malheur, la manifestation du ternaire vivant. Celui-ci pouvant prendre vie, tant dans la lumière que dans les ténèbres. Puisse cette interlude nous aider à comprendre que le psychisme du monde est sans cesse alimenté par nos pensées individuelles qui gravitent en s'interpénétrant, et qui forment des groupes-pensées identiques, se renforçant mutuellement d'un bout à l'autre de la planète. Ce sont ces courants de pensées conjugués qui créent des archétypes ; en bien, en mal, pouvant manifester un jour Un Envoyé. Incarnera-t-il le blanc ou le noir, le noir ou le blanc ? Revenons aux « Manuscrits de la Mer Morte », davantage pour rectifier certains propos émis, écrits, qui nous ont fait réagir, plutôt que d'en débattre maladroitement, comparé à certains ouvrages sérieux, qui demeurent assez précis pour en poursuivre l'étude. Ces manuscrits ont subi diverses tractations, de plus il y a eut tellement de mouvements, d'idéologies variées, soi des prophètes, soi des sectes ; groupements plus ou moins philosophiques qui existaient déjà à cette époque, qu'ils s'ensuivit assez naturellement une considérable divergence d'idées. D'ailleurs aujourd'hui, il s'avère bien difficile de reconnaître les auteurs qui sont dans la vérité, de ceux qui sont dans
l'anathème. La situation qui se présenta lors de la destruction du premier temple de Jérusalem n'a pas été sans conséquences. Par la suite, bien des rivalités s'échangèrent sûrement entre différentes sectes, dont celles qui ont soulevées le plus de polémiques jusqu'à nos jours : les Esséniens. En effet, ce fut une secte qui s'apparenta, dans sa forme, au christianisme qui allait naître par la suite. Elle était suffisamment ésotérique et hermétique pour former une idéologie qui sut se transmettre en bases morales, philosophiques et spirituelles. Cependant, l'Evangile ne l'a pas obligatoirement inclue dans les théories qui annonçaient la venue du Christ, et c'est regrettable. Cela nous aurait aidé à comprendre. Par exemple, si la loi contenue dans l'Ancien testament avait été parfaite, il n'y aurait pas eu nécessité à ce que les prophètes hébreux annoncent un messie. Sept siècles a.v. Jésus-Christ, nous retrouvons Isaïe, (8, 23) : Le Prince à venir : « Mais il n'y a plus de ténèbres, pour la terre qui a été dans l'angoisse. Dans le passé, il a avili le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ; dans l'avenir il exaltera le chemin de la mer, l'au-delà du Jourdain(64), le district des nations ». Même Kheops par la pyramide solaire en a laissé présager l'avènement pour une période assez bien déterminée ; l'an zéro ou moins cinq de l'ère des Poissons. Libre à
chacun de croire qu'un messie se serait déjà incarné du temps des Esséniens. C'est permis de le supposer en tout cas. Succinctement, mais pour éclairer certains, précisons que l'Apocalypse de Saint-Jean devrait être interprété en tant que suppositions, et non en faits réels, pouvant induire en erreur. Le lecteur pensera que nous sautons ici du coq à l’âne… A première vue seulement. Saint-Jean précise dans son texte que l'Apocalypse n'a rien à voir au point de vue religieux ou enseignement, mais qu'il s'agit uniquement de prophéties. L'Apocalypse est une projection dans l'avenir par ce dont Saint-Jean connaissait en astronomie, rapport à de possibles déductions chronologiques qui furent envisageables pour estimer, évaluer et pour instituer justement une forme de pensées qui se retrouvera au début de chaque millénaire. Donc aussi bien, avant l'an 1000, qu'avant l'an 2000, et comme cela se produira également avant l'an 3000. Les prophéties de Saint-Jean se révèlent périodiquement en fonction de l'évolution des astres et des planètes, et surtout en fonction des constellations zodiacales, qui mettent environ 2000 à 2150 ans pour se répéter ou se renouveler. L'écrivain ésotériste Maurice Guinguand nous révèle un point important et méconnu concernant Saint-Jean : « Lorsque Saint-Jean écrivit son Apocalypse, il se trouvait sur l'île de Pathmos en Grèce. Là il put
rencontrer une certaine Priscilla, à Pépésa, qui pouvait être originaire de Phrygie, (région du Nord-Ouest de l'Asie Mineure.) Elle n'a rien à voir avec les Priscilliens, qui deux siècles plus tard créèrent une secte particulière mélangeant un christianisme et un manichéisme assez corrompus. Or, cette Priscilla possédait des dons de voyances et surtout de visions qui lui ont permis de pouvoir donner les preuves d'une certaine chrétienté, ou tout au moins, d'un certain effet mystique concernant le Christ, concernant les visions christiques aussi et concernant également les prévisions de La Nouvelle Jérusalem. Il faut reconnaître que pour établir des notions de Nouvelle Jérusalem, il eut fallu qu'elle connaisse les écrits des prophètes hébreux, tel Ezéchiel et qu'elle ait connaissance aussi de ce qu'écrivit Saint-Jean sur La Nouvelle Jérusalem dans son Apocalypse. C'est donc un point à éclaircir et que ne semble pas connaître les écrivains ou les auteurs qui traitent de ce sujet ». Apportons ici une dernière précision concernant l'Apocalypse de Saint-Jean. Avant de trouver son initiation apocalyptique, Saint-Jean a écrit à 7 Eglises, qui témoignèrent par la suite d'une nouvelle religion, qui n'existait pas encore de son temps. Elles se situaient géographiquement, mais surtout célestement, en correspondant à des points du ciel qui lui donnèrent des indications précises lors de ses visions
qu'il développa en écrivant son apocalypse. Ceci fut strictement régional, avec pour point de mire : l'île de Pathmos, et aux environs du Moyen-Orient. Le nombre 7 est symboliquement lié à bien des choses, aux Piliers, Chakras (en Orient), aux vertus si l'on veut, aux 7 écoles du Brahmanisme, c'est possible. Saint-Jean l'a également adopté pour ainsi dire, en l'utilisant comme point de départ, comme moyen d'ascension pour gravir l'escalier, (image), qui lui permis d'atteindre le ciel lui montrant tout l'ensemble, présenté par le ciel lui-même. Pour achever ce court sujet, qui demeure hors de notre porté, tant nous nous sommes éloigné du ciel, effectuons un parallèle au regard de la religion de Mithra. Des infiltrations pénétrèrent jusque dans l'île de Pathmos, puisque le Christ lui-même reprend beaucoup de termes qui sont utilisés dans la pratique mystique de cette religion de Mithra, y compris dans sa forme ; le baptême, que nous abordons ci-dessous. Rappelons que l'origine de cette religion, c'est l'Inde avec l'Avesta, (livres sacrés mazdéens attribué à Zarathushtra.). Appels, souhaits ? Le culte était solaire. Quelques précisions en fin de ce chapitre.

Qu’est-ce que le baptême ?

Est-ce une simple cérémonie, tout au plus, une aspersion d'eau ? L'habit ne fait pas le moine, mais l'eau fait le baptême. Indispensable à celui-ci,
l'eau, sur un plan supérieur(65), devient le conducteur fluidique(66), qui véhicule par le Christ, l'Esprit saint. Celui-ci se répand alors par le sommet du crâne. C'est ce qu'on appelle : recevoir l'état de grâce. Le baptême est une revivification pour l'âme(67). Voici le témoignage de Paracelse(68) : « Il est erroné de comprendre le baptême comme si le Christ agissait à travers l'eau. Le Christ agit à travers l'Esprit-Saint; c'est lui qui est l'eau du Christ. Celui qui est lavé dans cette eau est purifié. L'Esprit Saint baptise les coeurs et non le corps. Nous ne savons pas qui est baptisé et qui ne l'est pas. Car c'est lui, l'Esprit, le don suprême, qui purifie l'âme et le coeur comme le feu purifie l'or ». Celui qui vint, envoyé de l'un des cieux, trouva en un temps donné sous le ciel, celui qui déjà baptisait dans l'eau de la terre. A cet effet, nous lisons dans la première partie de l'Evangile selon Saint-Jean : (Attention, ne pas confondre : Saint-Jean l'Evangéliste, avec, Jean le baptiste.) ; Et voici quel fut le témoignage de Jean le Baptiste quand, de Jérusalem, les juifs lui envoyèrent des prêtres et des lévites pour lui demander : qui est-tu ? et que loin de nier, sans se dérober, il déclara : moi je ne suis pas le Messie. Quoi donc ? lui demandèrent-ils. Est-ce que tu es Elie ? Et il dit : je ne le suis pas. Est-ce le
prophète que tu es ? Et il répondit : non. Alors ils lui dirent : Qui est-tu pour que nous puissions donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés ? Que dis-tu de toi-même ? Il dit : moi, je suis la voie de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe, etc. « Moi je baptise dans l'eau... » s'exprime Jean. Nous allons tenter d'approcher un peu plus le processus du baptême, car dans son évolution grâce à Jésus, le Sacrement du baptême tend à nous faire accéder à un état supérieur. Le baptême, en principe, est une onction qui se pratique avec de l'eau, créant ainsi un mouvement, qui s'effectue de la tête aux pieds, régénérant d'une certaine façon, ou rituellement, l'évolution de la colonne vertébrale, ainsi que l'évolution de la partie supérieure de la tête avec ce qu'il l'entoure. C'est également une ouverture, tout comme l’éveille du Kundalini produit une ouverture, (voir ci-après). Or, comme il se crée un contact appartenant, à ce moment-là à un domaine supérieur ou ultrasensible, il se peut que l'apparition de la colombe, (selon le témoignage de Jean le baptiste), étant signe de pureté, accorde alors un état de grâce, qui descendrait de l'extérieur dans l'individu par la fontanelle. Et non comme le suppose à tort certains, prétendant que l'énergie libérée du Kundalini au Sacrum, monterait le long de la colonne
vertébrale, (canal central invisible), pour en jaillir(69), par le sommet du crâne, trou de Brahmâ, ou fontanelle. L'éveil du Kundalini doit être différencié du baptême, bien qu'ils se rejoignent comme nous le découvrirons. Abordons à présent des sujets plus terre-à-terre, en prenant pour support les propos tendancieux de certains. Ils contribueront d'ailleurs à l'élargissement de nos réflexions. En exemple(70), : « Si Jésus est le Fils de Dieu, comment comprendre que Jésus ait souhaité se faire baptiser par Jean-Baptiste » ? Ou encore : « Jésus avait-il conscience de sa divinité » ? C'est en effet Jésus qui s'est soumit au baptême de Jean-Baptiste(71), mais ils y avaient probablement le même courant d'initiation, car comme nous l'avons déjà mentionné. Il y avait venant de Phrygie, passé la Perse, la religion de Mithra. Les adeptes croyaient à la rédemption et ils acceptaient le baptême.
L'image de la colombe définie par Jean-Baptiste demeure une belle et subjective représentation de l'Esprit Saint. Son élévation dans les airs ainsi que sa descente s'effectuant le plus souvent à la vertical, dut faire idéaliser la pensée de Jean-Baptiste pour témoigner en ce sens : « J'ai vu l'Esprit Saint descendre du ciel comme une colombe, et il demeure sur lui. Et moi je ne le connaissais pas. Mais celui qui m'avait envoyé baptiser dans l'eau, celui-là m'avait dit : Celui
sur qui tu verras l'Esprit Saint descendre et demeurer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit saint. Et j'ai vu de mes yeux, et j'atteste que c'est lui le Fils de Dieu ». C'est donc que l'image de la colombe et de l'Esprit Saint demeure identique et qu'elle a apporté une transposition christique à la connaissance issue de la religion de Mithra, ou comme le pense Armand Abecassis, de la tradition Essénienne, et antérieurement Qumrânienne. C'est une supposition qui n'est pas à rejeter. Que Jésus se soit laissé baptiser par Jean-Baptiste, c'était pour accepter un rite transmis par Jean-Baptiste, mais c'était aussi pour apporter à Jean-Baptiste la notion du baptême dans l'Esprit saint. Lui faire apparaître l'Esprit Saint, qu'il imagea semblable à une colombe, tant cette manifestation d'une blancheur éclatante, mais non terrestre, lui parut correspondre. De plus l'oiseau traduit cette liaison entre le ciel et la terre. A même ces sujets, nous pouvons traiter ici de l’éveille du Kundalini. Kundalini d’où viens tu ?
O ! Combien d'écrivains, mais surtout combien de faux capitaines se faisant appeler « maître » se risque à en parler, voulant enseigner on ne sait quoi, en des écoles spécialisées, dites : « Tantriques » ! Quelle méconnaissance, quelle ignorance aux dépens toujours de faibles proies, (psychologiquement s'entend),
vulnérables et crédules. Capables d'avaler sans mastiquer, n'importe quel enseignement, pourvu qu'il soit oriental et venant d'Inde surtout ! Mais l'Inde est le carrefour de multiples religions. C'est un océan, non, un « Nil d'aberrations » ! On y trouve tout et n'importe quoi, des plus authentiques enseignants, (dans notre livre le mot « maître » est proscrit), jusqu'aux pires charlatans. Dans ce pays, certains sont persuadés qu'en regardant intensément l'astre solaire, celui-ci leur permettra enfin de « voir » ! Ce qu'ils y gagnent, c'est une fonte de la rétine, et plusieurs en deviennent aveugles. L'eau du Nil elle, correspond à l'idée de purification peut-être même de baptême, quoi qu'en pensent certains. Cependant, il est à reconnaître que seule leur Foi, peut-être les protègent des maladies bactériennes, et passablement pernicieuses. A moins, qu'une prédisposition naturelle et génétique, favorise cette résistance. Avant d'être entraîné trop loin en formulant des hypothèses gratuites, exposons clairement à l'aide de peu de mots les deux bases fondamentales de la série des éléments. D'une part occidentale, et d'autre part orientale, (cet ordre est volontaire et non sectaire). Que le lecteur soit attentif : Bien que nous n'avons pas le rôle de transmettre ce qui pourrait être de l'or pour certains individus
dont l'esprit serait tout aussi corrompu, sinon plus que les eaux du Nil, nous exposerons simplement ces deux bases, bien distinctes, l'une de l’autre. Aux premiers abords, on pourra penser : « c'est du déjà lu » ! Certes, mais d'un point de vue alchimique constatons ceci : « La vie est une transmutation qui se fait par oxydation et nous, occidentaux avons pris comme base quatre éléments : l'eau, la terre, l'air, le feu. A ces éléments les orientaux ajoutent le bois, donc : Cinq éléments. La voie de la finalité n'est pas la même, mais le résultat est identique ». Ceci pour faire comprendre que les orientaux auraient bien plus de facilité à développer certaines facultés, mais également à pouvoir endurer physiquement des conditions d'acclimatations forts rigoureuses, sur de très longues périodes. Cela n'a pas forcément de rapport avec la spiritualité, et tout dépend toujours, de l'intention propre de chaque être humain, pour divulguer, ou enseigner à son prochain, ce qu'il pense être bon, profitable ou non. Entamons notre sujet. Comme toute connaissance, nous savons que l'origine de la Kundalini provient d'Orient. Mais issue de quelle culture, personne ne saurait le dire précisément. Représentée à l'image d'un serpent, nous retrouvons ce symbole dans nombreuses traditions(72), aussi anciennes soient elles. Il est également présent d'un point de vue ésotérique et
alchimique dans la tradition du christianisme, lorsque des bâtisseurs éclairés, édifièrent de majestueuses cathédrales, délaissées à notre époque, par l'ignorance de leurs représentants. Aujourd'hui, aux yeux du public averti ou non, le fait que dans de nombreux pays d'Europe et d'Amérique du Nord, des congrégations, monastères et communautés bouddhiques, taoïstes, et autres, se soient implantés, puis développés, ne signifie pas que chacune détienne individuellement, la clé de cette initiation. A l'Occident, les derniers gardiens de cette pratique du Kundalini furent les templiers. Ces derniers comprenaient également le compagnonnage. Cette tradition s'est éteinte en 1310. Cependant, un petit nombre subsista jusqu’en 1450. Elle fut reprise ensuite d'une certaine façon par le Pythagoricisme mais sans les mêmes notions du ciel, d'où incompréhension et déformation de cette initiation d'antan. Par contre, les templiers surent utiliser « Le Pater » que Jésus nous a laissé ou Prière du Notre Père, par un rituel approprié, appelé : Prière des : « 33 Tau » (ou) « Oraison des 33 Tau », correspondant aux 33 vertèbres de la colonne vertébrale de l'être humain. Le lecteur pourra rechercher l'auteur Jean René Legrand ; auteur cabaliste chrétien, (ne pas confondre avec la kabbale-hébraïque), pour étudier cette « Oraison des 33 Tau », que nous ne pouvons rapporter faute de temps. Il comprendra alors que
d'un point de vue initiatique, le Notre Père et la Kundalini ne font qu'UN. Si nous parcourons la Bible, aucun texte ne parle de ce principe, excepté une éventuelle allusion de Jésus concernant « le lieu secret »(73), dans l'Evangile selon Saint Matthieu, 15, 17. D'autre part, aucune règle liturgique n'en donne l'explication, aussi vague soit-elle. L'éveil de ce Kundalini peut donc se faire mécaniquement en suivant les principes de « la prière des 33 Tau ». Antérieurement, cette pratique était une initiation. Elle consistait à éveiller cette force fluidique, nerveuse, qui émane du corps, et précisément du Sacrum, (coccyx), pour qu'elle puisse circuler dans la colonne vertébrale jusqu'à la base du cervelet. Il y a donc dans ce procédé une projection physique d'un état nerveux, accompagné obligatoirement d'une pensée d'élévation en vue d'accéder à un plan supérieur. Toutes les religions donnent un peu l'explication cachée de ce principe, car dans toutes les religions, il est conseillé en premier lieu de s'agenouiller, ce qui altère le contact direct avec la terre, (telluro-magnétisme). Puis, on courbe l'échine, on va jusqu'à se prosterner, comme cela se pratique dans la religion coranique. Ces prosternations sont également appliquées dans le bouddhisme. D'ailleurs, une des pratiques du bouddhisme tibétain nommée : « Les Quatre Préliminaires » consiste
à accomplir : « 111000 prosternations »(74), appelées : « niounés »(75). Ceci dans un but moral d'humilité, de purification, et aussi pour atténuer les mauvaises actions commises dans des vies antérieures. Seule cette information est donnée à tous ceux qui pratiquent : « Les Quatre Préliminaires ». Mais le but mécanique de cette éprouvante gymnastique, réside dans la possibilité de pouvoir physiquement déjà se relever dans un élan vertical, (ce qui s'avère difficile pour nombre d'individus, et ça se comprend), pour compléter l'effet d'un nouvel éveil, se cheminant vers l'adoration. C'est assez simple avec des mots, c'est également original comme procédé, mais il en résulte une certaine efficacité qui aide à mettre en action l'apport du système nerveux, vers ce nouvel éveil. Eveil nerveux donc, permettent ainsi la liaison vers un plan supérieur, n'oublions pas que la pensée est le moteur vibratoire de l'intention. Apportons en exemple, l'Ordination des futurs prêtres qui s'y soumettent dans le même sens, celui de l'adoration et de l'humilité. Ainsi, lors de ce rituel, tous les mouvements de la colonne vertébrale sont harmonieusement reproduits à l'aide des textes qui indiquent depuis environ 2000 ans l'exactitude de cette connaissance. Et bien que rien n'ait été approfondie ou révélé aux profanes surtout, cette transmission perdure. Il en est de même
concernant le bouddhisme qui transmet la sienne dans le secret. Au moment de la dernière initiation du futur prêtre, celui-ci s'allonge totalement sur le sol. C'est une précision à retenir, et il serait intéressant de vérifier si cette manière de faire est utilisée dans d'autres religions. Pour conclure, nous conviendrons de la grande difficulté que ce procédé physique implique ; après les genoux-flexions, après les prosternations, s'allonger complètement sur le sol et pour se redresser ensuite à un Nouvel Eveil !
Ce potentiel Kundalini asservit également à notre époque, toutes sortes de déviations. Mais sans une intention propre à l'élévation, seuls de bas instincts s'éveilleront. Laissons d’ailleurs la parole à l'auteur du livre : « Le Mythe de l'Antéchrist »(76) : « ... le long de l'axe cérébro-spinal, circule l'énergie venant du support de base de la colonne vertébrale, près du coccyx (élément terre). Au-dessus, l'énergie doit ouvrir un autre cakra (svâdhishthâna), le fondement de soi-même, situé entre les organes génitaux, vulve et anus ou pénis et anus. C'est de là que se dressera la lovée, Kundalini ». Annotation de l'auteur du : « Mythe de l'Antéchrist » : - Le tantrisme, utilise ces cakra. Il a fasciné nombre d'occidentaux, car ceux-ci ont cru que le tantrisme était d'user et d'abuser de l'énergie sexuelle, ce qui naturellement est faux.
La nécessité d'une purification est totale. - Ayant profilé la Kundalini au baptême, nous y avons établis un lien. N'oublions pas que le nom Kundalini, qui est oriental, nous porte instinctivement à penser à l'Inde, au bouddhisme, etc. Cependant, l'équivalent se retrouve en Occident par le caducée, ou baguette de Mercure, qui fut autrefois l'emblème des médecins, et plus récemment celle de nos pharmaciens. Son origine remonte à très longtemps. Elle n'a cependant aucune correspondance avec Moïse(77), comme certains auteurs occidentaux et contemporains surtout, ont voulu le voir, mais surtout le faire croire. Avec pas mal d'imagination, c'est à reconnaître, certains ont fait correspondre le bâton de Moïse avec le canal central invisible, longeant la colonne vertébrale, et l'ouverture de la Mer Rouge avec les deux polarité de l'être humain, telle l'image du Caducée. C'est abracadabrant ! Mais ça prend.

Le Mythe d’Orphée

Grâce au ciel, nous allons découvrir l'origine du caducée, mais également celle d'Orphée puisqu'elles sont complémentaires. Rappelons-nous l'idée que se fit Moïse de son dieu. Dans le ciel se situait la constellation du Serpent, celui que portait le pharaon sur son uræus. La constellation du Serpent se trouve près d'Horus qui est la représentation du Faucon, également de la Lyre. Les Grecs avaient attablé cette constellation à
Orphée(78) : « …fils d'Oeagre, roi de Thrace et de la muse Calliope, était le poète et le musicien le plus célèbre qui ait jamais vécu. Apollon lui fit don d'une lyre et les Muses lui apprirent à en jouer, il attendrissait les bêtes féroces il charmait aussi à tel point les arbres et les rochers par sa musique que ceux-ci se déplaçaient et le suivaient ». - Après un voyage en Egypte, Orphée fit partie de l'expédition des Argonautes, (à la recherche de la toison d'Or, culte solaire), et visita l'Egypte, son épouse Eurydice fut mordue par un serpent. -(79) :... « C'est alors qu'Orphée descendit courageusement au Tartare dans l'espoir de la ramener. Il utilisa le passage qui s'ouvre à Aornos en Thesprotie et à son arrivée, non seulement il charma le pasteur Charon, le chien Cerbère et les trois Juges des Morts par sa musique plaintive, mais il interrompit aussi momentanément les supplices des damnés. Il adoucit à tel point le cruel Hadès qu'il obtint la permission de ramener Eurydice dans le monde d'en haut ; Hadès n'y mit qu'une seule condition : qu'Orphée ne se retourne pas vers son épouse avant que celle-ci ne soit revenu à la lumière du soleil ». Tout le monde connaît la suite... Ceci pour préciser qu'Orphée permettait en son âme d'artiste, les ouvertures vers l'extra-terrestre. .. Si bien que la Lyre, témoignant aussi d'Horus, peut donner par le
plan positif d'Isis et le plan négatif d'Osiris, une émulation aboutissant à la réunion des deux pôles ; un négatif, un positif, vers un troisième pôle uniforme, (se fondant en l'ensemble), en : I. I. I.
Afin d’être plus précis et au risque de froisser plus d'un auteur averti en ces domaines, cette montée du Kundalini s'élèverait bien le long de la colonne vertébrale, en traversant tous les Chakras, sauf un. Le dernier au sommet du crâne, le Sahasrara. C'est-à-dire, celui qui est localisé à l’emplacement de la fontanelle. Or comme le prétend, à tort Gwenaël Verez dans « La Mère et la Spiritualité », p. 29 : « La Réalisation du Soi est une expérience intérieure qui se manifeste lorsque la Kundalini s'élève du sacrum, parcourt la colonne vertébrale et jaillit au sommet du crâne, à l'emplacement de la « fontanelle ». Encore une fois, ce terme ne fut pas choisi par hasard. Fontanelle signifie « petite fontaine » qui, à l'image de la Kundalini, jaillit et coule à cet endroit précis de la tête ». Comme nous l'avons précédemment mentionné que ce soit la prosternation, l'adoration, ou encore l'attouchement ritualiste, par les mouvements naturels de la colonne vertébrale, il se crée une ouverture. Maurice Guinguand nous apprend : « C'est ce que m'avait révélé un jour les compagnons quand je les interrogeais sur leurs larges ceintures, leur demandant à quoi servait la protection de
cette partie de la colonne vertébrale. S'il y avait une raison compagnonnique, il devait y avoir une raison d'initiation. En fait l'initiation était alors aussi vieille que le genre humain. S'il y avait initiation, il y avait rite, rite qui obligatoirement impliquait les gestes nécessaires au réveil de ce serpent pour en faire des initiés futurs. Y a-t-il alors un grand pas jusqu'au baiser impudique qu'on a prêté aux Templiers, tandis que c'était le culte humain en la connaissance d'une partie physique particulièrement vibrante, sensible pour une ouverture à la connaissance » ? Mais, cette ouverture qui appartient toujours au corps humain peut prédisposer à recevoir autre chose qui vient de l'extérieur. On pourrait la nommer ; Magnétisme Supérieur, pouvant descendre et entrer en contact avec la Kundalini éveillée. Dans la voie Christique par exemple, cette liaison est probablement le Saint-Esprit, mais il peut également être l'apport d'une force supérieur, se traduisant par l'équilibre astral, ou astronomique de cet ensemble qui entoure la vie et les êtres. Ainsi ce magnétisme extérieur ou astral, peut rejoindre justement les points d'ouvertures que le corps humain aura préparé. Ayant précisé ci-dessus que cette liaison est probablement le Saint-Esprit, doit être comprit, rapport, à la descente du Saint-Esprit, imagée par une colombe, symbole de pureté, volatil qui se pose également
au sol à la vertical. Comme ce fut le cas pour Jésus sur les rives du Jourdain. Jésus incarné sur la terre dut être bien plus qu'un simple éveillé, puisqu'il pu redevenir physique sur le même plan, tout en changeant d'état. Un Christ ressuscité parmi les vivants ! Il semblerait que cela n'a pas du tout été compris alors que l'Ascension témoigne de Lui pour nous. C'est en effet une transformation qui s'est opérée, non plus en chair vivante et organique, mais en chair astrale et divine. Et sur un plan supérieur cette évolution peut reprendre un aspect naturel comme elle peut aussi devenir tout à fait lumineuse, donc blanche. C’est sans doute ce que perçurent les saintes femmes. Les premières, au tombeau du Christ. Et si elles ne virent devant-elles qu'une forme... C'est qu'il eut fallu voir sur ce plan supérieur justement, pour s'apercevoir que les vibrations qu'émettait la forme n'étaient autres que Le Seigneur ! Nous le retrouverons plus tard sur le lac de Tibériade avec les autres apôtres, et dans ce livre à la dernière partie : « La Résurrection ». Pour l’instant, nous allons découvrir un culte solaire oublié, en apportant quelques précisions sur la religion de Mithra ainsi que sur Jésus, lors de ces deux derniers sujets qui achèveront ce chapitre. Alimentons notre supposition concernant la fuite de la Sainte Famille en Egypte, après que les Rois-Mages, ils étaient trois(80), se
soient rendus à Bethléem où naquit le divin enfant. -(81) : Fuite en Egypte : Après leur départ, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph et lui dit : « Lève toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, fuis en Egypte et reste-y jusqu'à ce que je te prévienne, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr ». La Sainte Famille fuit donc en Egypte. Mais où ? Aucun texte du Nouveau Testament n'en révèle la destination et cette absence de précisions présente deux possibilités : - (a) : Les Pères de l'Eglise qui détenaient les précieux Evangiles et autres manuscrits, et qui ont ordonnancé à leur convenance la rédaction de la Bible, auront écartés certains textes jugé douteux, ne pouvant pas, ou ne voulant pas y établir de liens, - (b) : Ou bien, les estimant trop révélateurs, ils les occultèrent en les consignant définitivement dans une partie des archives du Vatican, interdite au publique. A notre avis : Pour que la Sainte Famille fuit en Egypte, (et plus précisément selon notre supposition) : pour que la Sainte Famille revienne en Egypte, lors du massacre des Saint-Innocents, c'est qu'il y avait une raison primordiale et sans doute familiale. Un retour vers une souche ancienne de la famille, ou bien encore, un certain déterminisme métaphysique, faisant que les réalisations égyptiennes avaient dépassées les réalités humaines et que la révélation arrivait à son terme, là où les Hébreux, s'étaient enfuis après
avoir dépouillé les Egyptiens. Une question se pose : « L'Egypte aurait-elle été le creuset de la future voie du christianisme » ? On serait tenté de le croire, mais on ne peut affirmer que la religion du Christ découle directement de la religion égyptienne, car la loi de Moïse, rappelons le, interdisait de scruter le ciel, afin de ne pouvoir identifier : « EL » de la Bible, c'est-à-dire : DIEU. Mais dans son essence trine « Osiris, Isis et Horus » les égyptiens fixaient déjà l'idée du ternaire fondamental qui deviendra le principe même de la religion chrétienne, en tant que : « Père, Fils et Saint-Esprit ». On pourrait penser, et ce n’est pas une supposition gratuite, qu'après la fuite en Egypte, le Christ futur a dû subir une information, un enseignement issu de la tradition égyptienne, avant d'avoir probablement des contacts avec les adeptes de la religion de Mithra, venant elle aussi de Perse, après avoir eut son origine en Inde avec l'Avesta, à ne pas confondre avec le Védisme de l'Hindouisme(82), Védanta,.. Comme nous l'avons précisé, les adeptes de la religion de Mithra acceptaient le baptême, la Rédemption, mais ils acceptaient également le jeûne et la flagellation. Au temps de Jésus, la religion de Mithra se développa énormément dans l'empire romain(83). Le culte était solaire et le dieu suprême pesait à la mort les âmes, ceci se comprend également dans les textes funéraires égyptiens. De plus, quand la
religion se développa environ deux siècles av. J. Christ, les grades d'initiation étaient au nombre de sept et les principaux étaient Héliodrome, puis Père et enfin Père des Pères. Or dans l'Evangile, toutes les déductions du Christ s'appliquent au Père. N'y a-t-il pas une identité assez surprenante ? C'est une source à ne pas négliger, surtout par son culte solaire et du Taureau se rapportant à une inspiration zodiacale. Ce que ne présentent pas les autres religions étant moins bien adaptées aux occidentaux. Actuellement dans le sud de la France, subsiste en vase clôt, des adeptes de cette religion. Mais sans plus aucune notion du ciel, qu'enseigne-t-ils ? Avant que se termine ce chapitre, rapportons ci-dessus, la question d’un auteur célèbre qui, lors d’un débat public, eût la manière de la rendre douteuse tant elle est difficile à élucider. La voici : « Jésus avait-il conscience de sa divinité » ? Dans un premier temps, appuyons nous sur le caractère de l'enseignement que le Christ instaure durant sa mission parmi les hommes, pour répondre que la conscience de sa divinité a dut se manifester à lui, au fur et à mesure de son vécu terrestre. Celui-ci se trouvant, et se retrouvant du début, authentifié par les écris des prophètes. D'où cette phrase, souvent usité par Jésus : « Afin que les Ecritures s'accomplissent ... ». Evangile selon Saint Matthieu, 4, 12-25 : Les Débuts, Les Premiers Disciples : Quand Jésus
apprit que Jean avait été livré, il se retira en Galilée. Puis, quittant Nazareth, il vint habiter Capharnaüm du bord de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephtali, pour que s'accomplît ce qui avait été dit par le prophète Isaïe : Terre de Zabulon et terre de Nephtali, route de la mer, pays au-delà du Jourdain, Galilée des païens ! Le peuple qui se tenait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et pour ceux qui se tenaient dans la sombre région de la mort s'est levée une lumière. D’autre part, cette conscience était sûrement prête à s'éveiller en Jésus, mais une fois qu'il eut orienté lui même son propre devenir, qui en retour, l'éclaira. Antérieurement, Jésus avait sans doute atteint une haute réalisation, pour disposer lors de son incarnation terrestre, et par amour de son prochain, de telles facultés de guérisons, faculté de transmutation, telle l'eau changée en vin, faculté de multiplication. Facultés qui durent sans cesse lui confirmer sa singulière mission parmi un peuple aveugle et sourd. Revenons un instant sur l'insidieuse question de cet auteur, érudit pourtant, car il est aisé de soulever le doute, avec ce genre de propos : « Jésus avait il conscience de sa divinité » ? Pas à pas, nous allons essayer d’y répondre. En la majeure partie de l'humanité cette conscience est latente car déjà, sommes nous conscient d'être conscient, hors des railles flamboyantes et colorées que notre monde
futuriste ne cesse de fabriquer, et sur les quelles nous filons à toute allure !? Ne préférons-nous pas le plus souvent, taire volontairement cette voix intérieure, et peut être même antérieure, qui tente de nous faire réfléchir sur la destination : « Où allons nous, est-ce notre véritable chemin » ? A force de négligences de notre part, tout doucement cette voix s'amenuise, nous laissant le champs libre, dans les choix erronés, les décisions hâtives, les amours malheureux, les couples brisés, les foyers détruits, et toutes autres situations fâcheuses, complexes, pour lesquelles il aurait été salutaire de s'interroger, avant d'y foncer tête baissée. Prenons l'exemple d'un individu qui parvient à comprendre que son chemin de vie sera difficile. Qu'il n'y aura pas d'autre alternative que de l'accepter avec courage et persévérance, jusqu'au bout. Sans qu'il soit question de résignation, cette personne usera de sa seule volonté pour atteindre son but. Mais celle-ci n'aurait pas été suffisante, si de lui même, et du début, il ne s'était pas rendu à l'évidence, en admettant la vraie réalité de sa vie. Sans se fondre non plus dans la masse, en se laissant porter par le courant des autres, en un état neutre et passif. Sans se leurrer également, en se projetant en vain, dans un avenir lointain, parsemé de réussites qu'il savait d'avance illusoires. A quoi bon se mentir ?
Cependant, il est des fois utiles d'espérer, si l'on peut se satisfaire avant, de recevoir un peu, après. Mais, dans notre exemple, combien d'entre nous seraient prêts à devenir conscient de la vraie réalité de la vie ? Le destin de chacun, tôt ou tard, heureux ou malheureux est un chemin de Foi qu'on a voulu oublier malgré qu'il soit inhérent à notre vie. Puisse cette première approche nous aider à comprendre que l'être humain, sans arrêt assujetti par diverses influences extérieures, provenant du monde auquel il appartient, réagit et gère sa vie en fonction, le plus souvent, de ces mêmes influences qui s'interpénètrent en un gigantesque balai incessant. Lorsqu'il les captent, à son insu le plus souvent, elles le poussent à toutes sortes d'actions, de réactions, et de rétroactions, qui l'éloignent de plus en plus de sa véritable nature, lui faisant oublier qui il est réellement. Beaucoup d'entre nous se sont au moins une fois interrogé en ce sens : ce qu'il m'arrive, m'était-il vraiment destiné ? L'incertitude s'accroît dans les mentalités humaines, car l'impulsivité l'emporte sur la réflexion, sur l'interrogation, en faisant fi de l'introspection. On n'a plus le temps ! Pour en venir au Christ futur, lui même dut aussi être confronté à devoir choisir, lorsqu'il orienta le chemin de sa vie, qu'il ne connaissait pas
d'avance. Et c'est en traçant son propre itinéraire qu'il dut découvrir peu à peu, qui il était, ce que l'on attendait de lui, et ce qu'il l'attendait. Bien sûre, son élévation spirituelle n'est pas comparable au commun des mortels, et c'est pourquoi il fut « Envoyé » de la volonté Divine, c'est-à-dire, incarnant l'état divin sur la terre. Pouvant depuis un plan physique, dans un corps de chair ancré à la matière, se rendre réceptif pour établir l'émission, afin d’entretenir le lien du visible à l'invisible. A la question : « Jésus avait il conscience de sa divinité » ? Nous répondrons : à ce haut niveau spirituel, il ne s'agit plus, « d'avoir ou de ne pas avoir », ceci demeure une pensée dualiste, en un langage simpliste. En fait, Jésus était destiné à être le réceptacle de la divinité, qu'il parvint d'abord à identifier, puis à reconnaître en lui, pour ne plus faire qu'un en elle. Tout au long des Evangiles ses paroles en témoignent : Saint Jean, 17, 1-26 : « Prière de Jésus pour lui-même, pour ses disciples, pour la communauté des croyants ». 20-23 : « Ce n'est pas seulement pour eux que je prie, mais aussi pour ceux qui, grâce à leurs paroles, croiront en moi, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu est en moi et moi en toi, afin qu'eux aussi soient en nous, pour que le monde croie que c'est toi qui m'a envoyé. Et moi,
je leur ai donné la gloire que tu m'a donné, afin qu'ils soient un comme nous sommes un : moi en eux et toi en moi, afin que leur unité soit parfaite, pour que le monde reconnaisse que c'est toi qui m'a envoyé et que tu les a aimée comme tu m'a aimé ». Mais à l'égale de la divinité que Jésus incarna sur la terre, il dut en sa partie humaine se sentir bien seul et incompris, ayant à faire à un peuple incrédule, et insuffisamment évolué, d’un point de vue mental et spirituel. Ouvrons une petite parenthèse, car ces quelque lignes ci dessus, risquent de contrarier certains. Sous l’angle physique, ou corporel, la majorité des gnostiques, ceux qui détenaient la véritable Gnose depuis Jésus, affirmaient que le Christ n'avait pas souffert sur la croix, c'est permis de le penser tant qu'on n'est pas passer par là. Comparativement, le fait d'avancer que Jésus ait pu se sentir seul, moralement parlant, aurait été jugé comme irrecevable, et pourtant ? En l'Evangile de Saint Matthieu, 26, 36- (à) : 46, nous découvrons que Jésus accompagné de disciples se rend à Gethsémani. Arrivé en ce lieu, il leur conseille de l'attendre, et part prier, en prenant avec lui, Pierre, et les deux fils de Zébédéé. C'est alors qu'une infinie tristesse, une profonde angoisse, semble l'envahir, telle qu'il l'exprime lui même, (38) : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et
veillez avec moi ». En effet, Gethsémani devint le lieu de l'ultime étape de Jésus, enseignant physiquement. Depuis cet endroit, (historiquement reconnu, jardin de Jérusalem, au pied du mont des Oliviers, là où Jésus fut arrêté), il se rendit une dernière fois, réceptif à la divinité, par la volonté du Père, puisque en priant il dit, (39) : « Mon Père, si c'est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non comme je veux, moi, mais comme tu veux, toi ». Après avoir ainsi prier, Jésus revint auprès des disciples qu'il trouve endormis, et il dit à Pierre, (40) : « Ainsi vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi » ! A deux autres reprises, Jésus retourne prier, (42) : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite » ! . (43) : En revenant il les trouva encore endormis - car ils avaient les yeux lourds - (44) : Il les laissa et s'en alla encore prier une troisième fois, redisant les mêmes paroles. (45) : Il revient alors vers les disciples et il leur dit : « Vous dormez toujours et vous vous reposez ! Maintenant l'heure est venue, où le Fils de l'homme va être livré aux mains des pécheurs. (46) : Levez vous ! Allons ! Maintenant est arrivé celui qui va me livrer ». Hormis, ce qu'on a voulu nous faire croire, le chemin de Jésus en sa vie d'être humain dut être une grande épreuve, pour que nous réalisions aussi que l'esprit, l'être
spirituel en chacun, est contenu avant tout, dans un corps mortel par lequel sans cesse nous nous identifions la plupart du temps. Au delà, c'est le doute. Nous lisons dans l'Evangile selon Saint Matthieu, 27-46 : Vers la neuvième heure, Jésus jeta un grand cri, disant : « Eli, Eli, lama sabacthani », c'est à dire : « Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi m'as tu abandonné » ? Ce désespoir, cette incertitude émise par Jésus, peut témoigner du doute, propre à chaque être humain. L'incarnation de Jésus demeure jusqu'à présent unique. Mais dans sa forme, elle est semblable à la notre, puisque chacun à le choix d'orienter sa vie comme il l’entend. Cependant, tout en croyant être libre, nous sommes toujours prisonniers d'un certain modelage socioculturel qui nous empêche de réagir spontanément, on a honte ! Souvent, nous pourrions, par un sourire, un geste, aider notre prochain, mais on s'y refuse à cause du « qu'en dira t'on ». De ce fait, le choix propre et intentionnel, rapport à la charité, se tarit en nous. Cela ne modifie pas notre destinée, mais ça l'appauvrie sûrement, cela la voile de la lumière de Vie, celle la même qui est en Jésus-Christ. Au temps de Jésus, certains ont voulu croire en lui, mais eux aussi fermèrent leur cœur. Prenons l'Evangile selon Saint-Jean, 12, 42-43 : L'incrédulité des Juifs : « Cependant, même parmi les notables, beaucoup crurent en lui ; mais à cause
des Pharisiens, ils ne le déclaraient pas, de peur d'être exclu de la synagogue, préférant ainsi la gloire humaine à la gloire de Dieu ».

Précisions sur Jésus

Que son père terrestre soit Joseph, c'est évident, nous ne discuterons pas ici de « Qui a semé la graine » ? Est ce le mystère de l'Esprit Saint qui a fait enfanter Marie, ou ce qui paraîtrait plus normal, l'apport de Joseph ? Ce qui n'exclut pas, que l'Esprit Saint ait pu se manifester, consciemment en Marie(84). Essayons premièrement de préciser la date de naissance de Jésus(85). Si l'on se fit au calendrier romain, celui-ci l'établit en l'an 749, mais si l'on se réfère au calendrier des évangélistes, en comptant les années à partir de l'an zéro, de l'ère des Poissons(86), Jésus serait né en l'an moins cinq. Mais chacun est libre de le contester. Comme nous l'avons remarqué dans la préface, les Evangiles sont incomplets, puisqu'ils ont été volontairement écourtés. Nous en préciserons le pourquoi plus loin, lorsque nous traiterons du sujet de l'Eglise. Prenons en exemple, la partie céleste par opposition à la partie terrestre. Elle ne mentionne que l'ascension du Christ, quarante jours après la résurrection, et c'est tout. Faut-il laisser libre cour à notre imagination, pour deviner la suite ? Dans cette partie terrestre, il y a des lacunes de plusieurs années, entre la
naissance de Jésus, la fuite en Egypte, et l'âge de ses douze ans, où nous le découvrons au temple. Puis, les Evangiles, Saint Luc(87), par exemple, (peu fiable), rapportent que Jésus avait environ trente ans lors de ses débuts. Durant cette seconde période de 18 ans, qu'a t'il fait ? Aucun texte du Nouveau Testament n'en parle. A notre avis, qui pourra être contredit, Jésus aurait commencé à prêcher à l'âge de 35, 36 ans. Ce fut les débuts, les premiers disciples : Saint Matthieu, 4, 12-25. Pour que s'accomplit ce qui avait été dit par le prophète Isaïe, (15) : « Terre de Zabulon et terre de Nephtali, route de la mer, pays au delà du Jourdain. Galilée des païens... ». A partir de là, on prête à Jésus un itinéraire très diversifié, et des plus surprenants ! Un article publié vers la fin du XX siècle, annonçait que le Christ serait allé au Japon, et, que ce serait un de ses frères qui aurait été crucifié à sa place. Il ne faut pas s'étonner qu'il y ait, en cette époque, et comme Hades le mentionne dans son ouvrage des diffamations de l'antéchrist. Jésus aurait donc voyagé, et aurait même été en Inde. C'est possible. Mais, là où peu le préconise, comme ici sans prétention, et au risque de se répéter, une fois revenu, il aurait été en Egypte dans une famille. La sienne peut être, où il retrouva les traces d'une tradition égyptienne. Cette hypothèse, voir cette déduction, est à mettre en relation avec
le massacre d'Hérode, d'où la fuite de la Sainte Famille, emportant l'enfant Jésus en Egypte. Succinctement, jetons un coup d’œil sur les parents de Jésus : Joseph, son père terrestre était de la lignée de David(88). Mais concernant Marie, sa mère terrestre, il serait à penser, qu'elle avait des origines Egyptiennes, malgré, que rien ne le prouve malheureusement. Les seuls indices permettant d'étayer cette supposition se retrouvent dans les enseignements de Jésus, car on y découvre bien plus d'affinité avec une tradition Egyptienne, qu’avec une tradition Essénienne. Il y a vraiment là, une séparation. Jésus abolit diverses lois établies depuis Moïse. Il parle aux femmes, et les laisse s'exprimer. De même la tradition Egyptienne vénérait la femme, elle avait sa place dans les temples et officiait également. La tradition juive elle, la tolère, en lui accordant un rôle des plus passifs. Jésus accomplit ses oeuvres, même durant les jours de Sabbat. Ses agissements révoltent les docteurs de la loi, qui désormais chercheront à le faire mourir. Il apporte un onzième commandement, Evangile selon Saint Matthieu, 22, (39) : « Tu aimeras ton proche comme toi même ». Autre indice ; à cette époque les religions étant très diversifiées, Jésus pu procéder par regroupement à en arriver à une synthèse qui lui permis de rejeter bien des lois anciennes de la tradition hébraïque. Sur cette nouvelle base, il fit cheminer son enseignement qui ne
manqua pas de scandaliser les docteurs(89), de la loi. Evangile selon Saint Matthieu,5, 17-48 : La Loi ancienne et la Loi nouvelle : « N'allez pas croire que je sois venu abroger la Loi des Prophètes : je ne suis pas venu abroger, mais parfaire ». Parfaire, signifie bien : compléter, mener à son terme. Réfléchissons ; Si Jésus avait confirmé la Loi, sa mission divine sur terre, n'aurait eue aucun sens. De plus, elle n'aurait apportée aucune évolution à l'humanité, dans les consciences individuelles. Rien qu'à un niveau culturel, dans leurs formes, le peu que nous avons esquissé précédemment concernant les sacrifices au nom de l'Eternel nous permet de réaliser le grand pas que nous avons fait, grâce à Jésus. Nous ne réfléchissons plus à tout cela. Il est à reconnaître que la totalité du peuple juif, d'origine hébraïque, n'a pas reconnu en Jésus, le Messie(90), puisqu’ils l’ont livré pour qu’il soit tué. Seuls quelques prophètes(91), en Israël, annoncèrent une naissance peu commune, dont Isaïe, 7, 14 : Le signe De l'Emmanuel : C'est pourquoi le Seigneur lui même vous donnera un signe : Voici que la Vierge a conçu, et elle enfante un fils, et elle lui donne le nom d'Emmanuel.(92). Il y a aussi les prédictions de ceux qui ont accueillis la Vierge à Bethléem et non à Nazareth(93), en effet, à cette période pour des raisons de recensement décrété par Quirinius, gouverneur de Syrie, Marie qui était
enceinte partie avec Joseph en Judée. Ainsi, Jésus vint au monde dans une crèche, une étable, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. Certains Grands Prêtres également l'ont reconnu lors du rituel de la circoncision, puisque Joseph était issu de la lignée de David, et lors des cérémonies propres à la naissance. Mais ces Grands Prêtres n'ont pas pratiqués ces rituels en faisant référence à une religion, mais plutôt rapport à une vision personnelle, du fait qu'ils avaient prophétisés la venue au monde d'un divin enfant. La Bible est le livre le plus vendu au monde, mais l'avons-nous bien lus ? Dans les Quatre Evangiles, d'un point de vue enseignement, et du culte qu'ils instaurent, Jésus apparaît être un innovateur qui dérange, c'est l'avis des docteurs de la Loi, des Grands Prêtres hébraïques juifs de l'époque qui le contestent depuis le début(94). De plus, ils démentent que ce Jésus puisse être le Prophète « Elie » qu'ils attendaient, car rien dans son enseignement n'en prouve la continuité... Or, Jésus révèle qu'Elie s'est déjà manifesté par Jean Baptiste. Saint Mathieu, 11, 14 et 15 : Le retour d'Elie : " Et si vous voulez le comprendre : C'est lui l'Elie qui devait venir, que celui qui a des oreilles entende " ! Dans le verset de cet Evangile, Jésus parle de Jean Baptiste : c'est lui
l'Elie qui devait venir. Il est question ici, de réincarnation. La réincarnation d'Elie, en Jean Baptiste, voir Saint Mathieu, 17, 10-13 : Le retour d'Elie. Le verset est explicite. Mais, d’autres textes comprennent également l’idée de la réincarnation, comme dans l’Evangile selon Saint Jean, 8, : controverse à Jérusalem entre les Juifs et Jésus qui déclare être la lumière du monde et le Fils de Dieu, 8, 56-58 : « Abraham, votre père, a tressailli de joie à la pensée de voir mon jour ; il l’a vu et s ‘en ait réjoui ». Sur quoi les juifs lui dirent : tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ? Jésus leur dit : « En vérité, en Vérité, je vous le dis : avant qu’Abraham ne fut, moi je suis ». - Nous apportons d’autres idées, sur les sujets de la réincarnation, (chap. 5). - Il apparaît clair, tout au long des Evangiles, que Jésus n'a pas eut pour mission d'enseigner la réincarnation, mais bien celle de nous révéler une autre voie, ou accession à un royaume des cieux, par la résurrection. Cela concorderait-il avec ses paroles(95) : « Il y a plusieurs appartements dans la maison de mon Père... » ? Il est bien difficile d’expliquer cette phrase. Mais il est possible que le Christ ait sans doute voulu parler des différents états de béatifications auxquels on peut accéder, car à un moment donné, il ne serait plus question de réincarnation, ayant atteint le sommet désiré, correspondant, à l’une ou l’autre des maisons, demeures, ou
appartements, (selon les traductions). Mais, nous n’aurons pas accès, ne serait-ce, qu’à l’une de ces maisons, tant que nous ne l’aurons pas gagnée dès maintenant. Non en projection, dans un avenir lointain, mais à compter d’ici et maintenant, par tous nos agissements envers notre prochain. Mais une fois ce point atteint, on ne pourra plus redescendre, c’est-à-dire se réincarner. Ces demeures correspondraient-elles aux neuf stades, étapes, seuils, ou plans, que l'âme doit franchir avant son retour en un monde Originel ? Dieu seul le sait.
Inférieures aux cieux, mais par report céleste, en des points terrestres, correspondraient-elles aussi à ce curieux château d’Arginy bâtit par les Templiers, qui surent s’inspirer très justement du « Sermon Sur La Montagne » ? Nous y jetons un œil(96), ci-après. Mais pour l’heure, d’un temps passé, laissons les scribes de l'époque se remettrent au travail pour réfuter que cet homme du nom de Jésus ait pu être le Messie. Sans le vouloir, ils témoignèrent de Lui pour les siècles des siècles. Et mieux qu'une loi établie, pour que la femme le soit, ils se voilèrent eux-mêmes la face en ces temps-là. Ces nouvelles assertions pour certains, suppositions pour d'autres ne manqueront pas. C'est un souhait. Puissent-elles donner naissance à d'autres réflexions qui éclaireront d'un jour nouveau, le début d'un long chemin à parcourir, encore. En conclusion : il serait à penser que la Haute
Tradition vienne de l'Egypte, mais en ayant été ignorée, et de l'Asie Mineure, après être partie d'Orient. Mais avant le Brahmanisme également. Ainsi, après la fuite en Egypte, le Christ aurait pu subir une information, un enseignement, avant d'avoir probablement des contacts avec cette religion à laquelle on ne pense pas. Mithra.

La tour des Huit Béatitudes

Comme promis, nous voici parvenu au devant d'un curieux château comprenant plusieurs tours et deux ponts-levis. Bâtis au milieu des plaines, entre Mortmerle-sur-Saône et Quincié-en-Beaujolais, il est situé sur le territoire de la commune de Charentay, (Rhône). Ce château fut édifié en deux époques : au XI siècle, puis au XVI siècle. Il abrita en l'an 1295 : Guichard VI le Grand, puis en 1331 : Edouard I, et finalement Antoinette de Beaujeu en 1343. Ce recensement serait sans doute une curiosité dépourvue d'étonnement pour l'historien, mais non pour le chercheur, puisqu'en 1883 la famille de Rosemont devint propriétaire des « huit » cent hectares de terre, ainsi que du château d'Arginy. En le clos de ce château se renfermerait encore le trésor du Temple. Ce dernier alimente bien des esprits, tel celui de Gabrielle Carmi. Avec tout le respect que nous témoignons à la gente féminine, nous passerons ici, c'est à craindre, pour des misogynes. Mais, il faut lire l'ouvrage de Gabrielle Carmi, en autre, intitulé « Le Temps hors du
temps », qui dû certainement entretenir des mentalités déjà passablement abusées concernant ce trésor Templiers. Mais si ce n'était que cela ! L'Auteur(97), médium, et spécialiste de la Kabbale, spécialiste également des religions comparées accrédite différents flous médiatisés, qui lui apparurent dans des visions, sans doute très clairs. Mais passons. Nous examinerons d'ailleurs dans la seconde partie de ce livre, le spiritisme, au chapitre 6.
Pour illustrer ce sujet, appuyons nous sur Le Sermon sur La Montagne : « Bienheureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est pour eux » ! « Bienheureux ceux qui sont dans l'affliction, car ils seront consolés » ! « Bienheureux les doux, car ils auront la terre en partage » ! « Bienheureux ceux qui....(98). Bien que littéraires, les « Huit Béatitudes » indiquent qu'il faille penser : « ciel », « cieux » et non plus : terre. De plus au regard d'une montagne, nous levons les yeux vers le ciel. La Montagne demeure le symbole d'une élévation. En prenant un simple dictionnaire, nous pouvons lire à Béatitude : état de très grand bonheur, ou encore : Bonheur parfait de l'élu au ciel. Serait-ce le Nirvâna du Bouddha ? Si nous prenons le passage de l'Evangile, selon Saint Matthieu où il est question du Sermon sur La Montagne, une comparaison peut être établit concernant ce dont nous avons précédemment exposés au sujet de la Kundalini. Celle-ci comporte 7 Piliers ou
Chakras. Dans la religion justement pour atteindre ce sommet qui n'est pas précisé, et dont seules les « Huit Béatitudes » semblent nous en indiquer la portée. Celles-ci correspondent exactement au donjon d'Arginy où était formé l'Ordre Templiers, qui se basait sur huit fenêtres exposées au soleil levant en vue d'interpréter des interrogations. Mais après le sermon des Huit Béatitudes, en fait il y en a neuf. La dernière n'est pas citée ou plutôt elle n'est pas exprimée. Il s'ajoute à cela Quatre malédictions. Donc, quatre qui sont révélées + « Une qui est cachée ». Ce qui fait 14 au total(99), et l'on en revient à un symbolisme plus ou moins identique, respecté, et propagé de siècle en siècle, aux seuls initiés. Ce qui est flagrant, c'est que ce savoir se retrouve en particulier chez les Saints Bernard et les moines de Clairvaux de cette époque. Chez les Cisterciens aussi, et chez les Tunisiens peut-être. Mais tous avaient des connaissances ésotériques qui n'ont pas été révélées. Certaines de ces connaissances avaient été transmises ou étaient connues également des bâtisseurs de cathédrales, ainsi que des ouvriers monastiques, ou des maîtres d’œuvres qui étaient justement plus portés vers le symbolisme que sur le réalisme. Tout ceci relève d'un savoir que nous ne possédons plus, tant nos yeux sont rivés à terre. Attentifs en scrutant ses moindres parcelles, nous avons perdu cette notion de
penser : « ciel » ! Cela aurait grandement contribué à épargner la terre, car le sol du château d'Arginy, c'est à coup de dynamite et de bulldozer qu'il a été meurtrit. De cette manière, on se bannit soi-même de la connaissance, qui demeurera et pour longtemps encore, inaccessible, avec de telles mentalités.

Chapitre III
L’Eglise Catholique et Apostolique Romaine

La tradition du Christianisme a elle aussi entamée son déclin, depuis plus de sept cents ans. A notre époque, ce serait le Vatican II, qui lui assainît le coup de grâce, dans toute l'ignorance, qui l'honore. Le principal représentant de la tradition Christique, c'est le Pape, et cette nouvelle ère du Verseau pourrait bien recevoir un dernier Pape, après Jean-Paul II. Car déjà dans le ciel, le croissant de lune rode. Cela fait sans doute parti de ce fameux déterminisme, inhérent en toute chose qui s'accomplit bien malgré nous, au fil du temps, mais auquel nous avons, activement ou passivement, consciemment ou inconsciemment, participé. Car dans le dessin des religions comme dans celui des gouvernements, la fatalité n'a pas sa place pour endosser les charges qui nous pèsent, lorsque nous réalisons trop tard, l'erreur ! Nous allons un peu parler du rôle de l'Eglise chrétienne, dont celui de ses prêtres, les enseignants du christianisme qui, sans véritablement comprendre, répètent inlassablement : péché, enfer, paradis et
résurrection des corps. Sommes nous avancés avec un tel enseignement ? Notre Eglise actuelle est devenue totalement exotérique depuis les premiers conciles de Constantinople, datant de 381(100). Le contraire de l’exotérique est : l’ésotérique, qui veut dire, tenu secret mais non caché. Les enseignements exotériques sont ouverts à tout public, c'est la définition du dictionnaire, mais cette définition est insuffisante. En effet, si l'on décide de divulguer à tous, les enseignements philosophiques, les règles de conduites morales, c'est qu'auparavant un tri avait été minutieusement effectué afin de se garantir deux choses. Une qui sera démontrée en étant lue, l'autre qui sera tenue secrète en étant tue. L'église chrétienne actuelle est dite exotérique depuis l'introduction en occident d'une religion : Le Christianisme, (64 après Jésus-Christ), (1). Parallèlement le gnosticisme naît avec la figure de Simon de Samarie (43 après Jésus-Christ), (2). Il s'agit de l'ésotérisme chrétien d'où jaillira l'Eglise ésotérique, celle qui détenait depuis Jésus les clés d'un grand savoir. Cette Eglise gnostique chrétienne dévoilait des enseignements à tous ceux qui souhaitaient approfondir leur initiation. Il est utile ici de préciser que c'était plus qu'un souhait, c'était un élan naturel, un besoin moral et spirituel qui investissait la conscience de certaines gens d'une
époque, révolue. La première école gnostique(101), « occidental » est celle de Basilide à Alexandrie en 125. Valentin établit à Rome, en 136, la deuxième école(102), occidentale. Sur le gnosticisme, à notre époque, il y en a les traces, les témoignages par des textes indirects(103). Pierre. A. Riffard en a recensé quelques-unes : Les réfutations d'Irénée de Lyon (contre les hérésies, 188 après Jésus-Christ), du pseudo Hippolyte de Rome (réfutation de toutes les hérésies, vers 230), d'Epiphane de Salamine (Panarion, 374). Les textes directs deviennent peu à peu accessibles : La Pistis Sophia (vers 330), découverte vers 1750, elle a été traduite en 1895, les 45 textes découverts en 1945 à Nag-Hamadi viennent d'être traduits(104). Mais auparavant, il y avait sans doute d'autres précieuses informations contenues dans tous les livres de l'école d'Alexandrie. On ne peut savoir ce que l'incendie de cette école a pu anéantir des oeuvres accumulées dans cette bibliothèque, véritable tombeau de l'Antiquité. Elle fut détruite dans un premier temps en 48 av. Jésus-Christ par César, et finalement en 391. Si certains courants se répandirent en Perse, d'autres furent le bénéfice des Arabes qui surent traduire les oeuvres de l’astronome grecque Aristarque(105) : « Il était tellement exact dans ses calculs qu'on ne l'a jamais cru. On lui a préféré Aristote qui se trompait de trente pour cent. Erastosthène qui le
dirigea était un géographe ayant calculé la circonférence de la terre ». Ainsi, les doctrines de l'Eglise, devenue exotérique sous l'influence de l'Empire Romain, ne furent jamais plus imprégnées de ce savoir dont l'Eglise gnostique chrétienne en détenait la source. De nos jours, nous ne pouvons que nous référer à l’Eglise actuelle. Comment faire autrement ? Bien des gens seraient désireux d'élargir le périmètre de leur compréhension car les enseignants du christianisme ne sont pas convaincants. De ce fait, beaucoup trouve un peu enfantin l'enseignement du christianisme qui tend à renforcer chez le Chrétien sa propre dualité en une dépendance extérieure à lui, venant d'un Sauveur, Jésus-Christ. Imaginons... Lui-même, le Christ, ou le Père, qui n'est pas le Fils, ou le Saint-Esprit, qui n'est pas non plus, ni le Père, ni le Fils, (ci-après, une explication de Paracelse), depuis un monde de lumière entouré d'Anges, assis à la droite du Père, jugerait les bonnes et les mauvaises actions en accordant pour chaque être le bénéfice du Paradis ou le châtiment de l'Enfer !? C'est un peu difficile à croire, et pourtant l'être humain, en général, croit en ce qu'on lui a appris.
Selon Paracelse : « Nous avons reçu un don du Père, un autre du Fils, un autre de l'Esprit. Par conséquent tous les hommes ont besoin de la trinité ; car celui qui a besoin du Père a aussi besoin du Fils
et de l'Esprit saint ; et celui qui reçoit du fils, reçoit également du Père et de l'Esprit saint. Nous savons que les hommes diffèrent entre eux. Certains croient en Dieu le Père, non pas comme en un père, mais comme en un créateur. Ce sont surtout les non-chrétiens qui pensent ainsi : ils voient en Dieu le Père tout ce que leur foi leur permet d'y voir, c'est-à-dire le créateur dont ils tiennent leur nature de créature. Ils croient en Dieu dans la mesure précisément où ils attendent et obtiennent de lui nourriture, biens, argent. Ils ont foi en ce qu'ils voient »(106) .
Cette croyance simpliste est enseignée depuis le catéchisme aux enfants. On leur inculque déjà la notion du péché pour de petits délits mineurs provoqués par l'envi d'enfreindre ce qui est justement ou injustement défendu. Cette envie d'ailleurs s'exerce à tout âge. En complémentarité de l'éducation qu'ils reçoivent de leurs parents, c'est sans doute profitable, mais au regard de leur évolution mentale et spirituelle c'est insuffisant. Au fur et à mesure qu'ils grandissent, bien des parents prévoient la Communion Solennelle, ainsi qu'un peu plus tard, la Confirmation. C'est à partir de là que les prêtres auraient dû pourvoir une continuité dans les enseignements, à l'âge de raison ! Or, il n'y a plus rien. Tout s'arrête là. Ces enfants ayant traversé leur puberté
se retrouvent un jour à l'âge adulte, et certains se culpabilisent à cause de cette notion de péché, tel les désirs qui prédominent dans la plupart des êtres humains, ce qui cependant, est tout à fait normal et naturel. D'autres laissent derrière eux, tous ces enseignements reçus jadis au catéchisme, trouvant ridicule qu'il puisse y avoir dans le ciel, un Dieu qui surveille le moindre de leurs agissements et qui noterait comme en une addition, tous leurs écarts. Il est vrai que les enseignements du christianisme qui à l'origine étaient la voie d'un renouveau se trouvent aujourd'hui obscurcis par l'incapacité mentale et spirituelle de bien des prêtres de l'Eglise Chrétienne d'Occident(107). Incapacité dans le sens de ne pouvoir rien expliquer d'autre que des règles morales, auxquelles le bon chrétien doit se soumettre, sous peine d'être privé du Royaume des Cieux, de la vie Eternelle, et du Paradis.
Mais d’où vient l’erreur ? Du tort de tous nos grands commentateurs à tendances religieuses, dogmatiques, christiques. Ils sont avant tout des lettrés, des philosophes, des théoriciens, qui ne connaissent absolument pas le ciel. Alors que cela devrait être la base de l'enseignement qu'ils devraient retrouver. Là, est l'erreur, et c'est là, tout ce que l'Eglise a refusée de reconnaître par la suite puisqu'à ses débuts, et ce, jusqu'au Moyen Age,
celle-ci se basait sur l'idée de Dieu, et surtout sur le soleil, donc sur un plan astronomique et naturel. Ainsi, en 1054, l'Eglise de Byzance a voulue se séparer de l'Eglise de Rome pour demeurer orthodoxe. C'est-à-dire qu'elle voulue poursuivre l'observation du ciel, alors que l'Eglise de Rome l'interdisait. D'où l'erreur. Transposition que l'Eglise n'a pas faite, et qu'il l'a rendue aveugle vis-à-vis du ciel. C’est une faute irréparable, dont malheureusement souffrent beaucoup de Catholiques, ne comprenant pas que l'origine de leur religion était le ciel avant tout. L'église s'adressait simplement à des personnages qui avaient une tendance historique, ayant déjà vécus, comme il y en a tant dans l'ancien testament. Mais sans s'occuper de ce que le ciel pouvait lui-même relater, de ce qui devait arriver, de ce qui était prévu. On aurait bénéficié d'un enseignement céleste, rapport à toutes ces réalités qui sont présentées par le christianisme. C'est irréparable maintenant, car on a consumé la flamme ou la Foi, qui animait tous les millénaires, ainsi que les siècles précédents. Nous nous sommes perdus dans un égarement, dans une négation de la réalité pour ne pas voir le ciel. L'implorer peut-être, mais implorer sans le connaître, est une erreur. Or, on peut situer Dieu dans le ciel, dans la vie de la nature et dans son
ensemble, mais on ne peut pas supprimer le ciel du langage qui nous permet de retrouver ce Dieu d'origine. Vérifions ce que nous avançons.
La Genèse

Si nous prenons la Bible en son point de départ, la Genèse est incompréhensible. Dès les premiers chapitres, les textes se contredisent. Prenons en exemple : 1, 1 et 2 : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était déserte et vide ; les ténèbres couvraient l'abîme, et le vent de Dieu battait la surface des eaux. Dieu dit : « Que la lumière soit » ! et la lumière fut. - Au suivi de ce texte… On constate alors, que la terre était informe et qu'elle était vide. - Mais aussitôt après que Dieu ait créé la lumière, celle qui donna naissance au premier jour, Dieu dit : 1, 6 : « Qu'il y ait un firmament, entre les eaux, pour les tenir séparées les unes des autres ». Et Dieu fit le firmament, et il sépara les eaux au-dessous du firmament d'avec les eaux au-dessus du firmament, et cela fut ainsi. Et Dieu appela le firmament ciel. Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour. Or, si rien, excepté cette lumière du premier jour, n'a encore été crée, comment peut-on penser à l'élément EAU ? C'est impossible ! - Ouvrons une petite parenthèse : « notre nouvelle ère, précisée par le point vernal, qui depuis peu a rencontré la constellation du Verseau, témoigne en effet comme nous l'avons fait remarquer précédemment, des : « ONDES... »
C'est par ce terme que nous devrions remplacer l'eau, décrite dans la Genèse, au second jour de la création ». En effet, comment les eaux du dessus pourraient-elles engendrer le ciel, alors que celles-ci sont matérielles, comparées au ciel, qui lui est immatériel ? C'est en remplaçant : eau par ondes que tout s'éclaire ! Car, les ondes du dessus ont pu engendrer le ciel, et les ondes du dessous, le monde matériel. Il se serait donc avéré utile de réviser le début de la Genèse et bien d'autres textes de la Bible, avant de s'être précipité à la création d'une nouvelle Bible. Mieux adaptée, paraît-il. Ce seraient donc ces ondes qui vont créer à la fois le ciel, puis la terre, et tout son ensemble. Mais ces ondes ne feront que créer des idées-formes, des archétypes, c'est-à-dire : non matérialisés, non créés encore. Développons notre raisonnement ; Nous pourrions supposer que « Dieu », dans son intention d'archétypes, a créé l'homme et la femme, les a placés en un lieu imaginaire appelé : « EDEN », (n'oublions pas que ce lieu n'était pas encore créé), mais que l'idée était déjà conçue. Dans ce jardin d'Eden, (voir Genèse) : 1-2, 4-25 : « Le Paradis Terrestre » : Création de l'homme et de la femme, le mariage. - 1, 8 : Puis Yahweh, Dieu (108), plaça un jardin en Eden, à l'Orient(109), et il y mit l'homme qu'il avait formé. Yahweh Dieu fit
pousser du sol toutes sortes d'arbres, etc.. Dans ce lieu imaginaire, la créature « Archétype », appelé Adam(110), sachant par Dieu lui-même, qu'il lui était interdit de manger de l'arbre de Vie…, (voir : 1, 2-16) : Et Yahweh Dieu donna à l'homme cet ordre : « Tu peux manger de tous les arbres du jardin ; mais l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas, car le jour où tu en mangerais, tu encourrais(111), la mort », ... se serait révolté contre Dieu en lui désobéissant. Ainsi, par sa condamnation, et non celle de Dieu, il aurait été obligé de descendre dans le monde matériel et de se recréer, non plus en archétype, mais en homme vivant et palpable. C'est donc, toute cette transposition qu'il faudrait effectuer dans la Genèse, en changeant le terme : « Eau » par : « Ondes ». Si bien que cette « Chute d'Adam », interprétée et entretenue en tant que péché originel, mais d'un point de vue littéraire par l'Eglise, a imprégnée les mentalités, aussi bien du croyant que de l'incroyant, en lui faisant endosser le poids d'une faute morale qui l’a suivi de génération en génération. Mais en cette nouvelle ère, cette influence s’estompera.
Par ailleurs, l'histoire concernant Eve la tentatrice, ainsi que sa supposée création à partir d'une des côtes de l'homme Adam, est peu crédible. Pour essayer de comprendre, il faudrait remonter à l'origine
de la Personnalité même de Dieu ayant crée le monde. Est-ce possible ? Nous demeurons très incertain sur ce point. Cependant, en s'appuyant sur : « le livre des secrets de Jean » dit : loggia « Apocryphes », c'est à dire : jugé ; faux par l'Eglise, nous relevons à nouveau cette étonnante citation : « Je suis le père, je suis la mère, je suis le fils ». Elle laisse à penser, ou à supposer que Dieu était à la fois père et mère, donc dualité, qui se serait transcrite ensuite par le bien et le mal, c'est possible. Mais surtout, il faudrait supposer que cela a pu se transcrire dans les archétypes eux-mêmes, archétypes que Dieu créa au début, et qui se sont répétés dans les êtres humains qui ont été condamnés à descendre dans la matière. Si bien, qu'étant double, homme et femme, père et mère à la fois, Eve aurait été séparée d'un côté de l'homme, et non d'une côte. Il est question ici de polarité, contenue aussi bien en l'homme qu'en la femme, et il faudrait les compétences de certains, pour approfondir pareils sujets. Car c'est aussi cette dualité de Dieu qu'on a voulu oublier, de même qu'on a voulu oublier cette dualité qu'il y avait entre le personnage lui-même et le ciel qui lui correspondait. Cette manière de voir peut paraître archaïque et contradictoire à certains, mais ce serait justement un sens d'une certaine vérité que l'on n'a pas osé approfondir pour
une bonne raison ; L'homme peu à peu, pensant devenir intelligent et pouvant se séparer de l'influence divine, rejeta alors son inspirateur. Et depuis le XV siècle, et même, depuis les théories grecques et romaines, relayées par certains Pères de l'Eglise, ces dernières se sont focalisées sur l'adoration de personnages créés, et non sur l'interprétation de phénomènes célestes. C'est pourquoi nous sommes bel et bien les victimes aujourd'hui d'un égarement de plusieurs siècles, voir de vingt siècles, égarement qui a entraîné une déformation des civilisations. Tant d’exemples le prouvent ; si nous prenons en point de mire, la légende du Saint Graal, celle-ci paraît avoir été délaissée, abandonnée, pour des principes strictement contemplatifs, et qui n'ont pas eu de répercussion dans le domaine catholique, ou dogmatique. A ce sujet d'ailleurs, quelle est la signification du Saint Graal ? Beaucoup en parlent à tort et à travers, mais qui le sait réellement ? Faisons témoigner ceux qui savent,(113) : « Le Graal correspond au temps saisonnier allant du mois d'avril au mois de juin. Ce temps déterminé permet de « réaliser la transmutation complète ». Le ciel a évidemment son rôle, puisque dans celui-ci, les cinq constellations rendent possible à la fois, la liaison entre le soleil et la lune, mais aussi avec les influences planétaires et stellaires. Si on prend bien soin de lire la légende de « Chrétien
de Troie », on s'aperçoit que cela correspond bien au principe de la transmutation, transmutation vers un élan physique, matériel, pour une transsubstantiation christique en même temps, et une transsubstantiation de la matière en or ou en argent. C'est donc caché, c'est dans un état d'esprit secret qu'est contée la légende du Graal, peut-être à la gloire de la religion, mais surtout à la gloire de la chevalerie afin qu'elle puisse accomplir sa mission humaine, de la bienséance, de la correction, de l'amitié, de l'amour de ses semblables, sans aller au-delà de ce qui est illicite, permis et christique. Beaucoup parle du Graal sans en connaître son origine, qui se rapporte uniquement au ciel. Actuellement du côté intellectuel, scientifique, ou religieux, on ne s'occupe plus du ciel ». Il serait donc utile de réviser le début de la Genèse. Mais qui s'en souci, nos prêtres ? Avec pour bagages et gavages, sept années de théologie, ils sont blindés et hors de portée. On ne peut les blâmer, cela tient des Pères de l'Eglise d'autrefois, qui ont occultés bien des écritures et textes sacrés. La Bible n'est pas fausse, mais en point de départ, la Genèse, suivie des trois premiers livres, est assez difficile à comprendre parce qu'il n'a pas été révélé tout ce que ces livres contiennent. C’est-à-dire que les anciens Pères n'ont pas cherchés à donner d'explications, tant
cela les embarrassait. Du début, il y a eu leurs interprétations, et ils ont établis une religion selon leur vue. C'est pourquoi, selon les documents qu'ils possédaient, et qu'ils ont bien voulu prélever, il y a eu parmi tous les Evangiles soumis, les Evangiles Apocryphes. Certains ont servi à établir les règles, qu'on a appelé : Canoniques. Le plus précis est certainement celui de Saint-Jean, tandis que les autres, surtout celui de Saint-Luc ou de Saint-Marc, ont été guidés par Saint-Paul, dont nous parlerons ci-après. De ces Evangiles, les anciens Pères en ont extrait un enseignement qui ne s'est plus occupé du côté abstrait du texte, mais plutôt du plan personnage, religieux, idéologique, et non plus, du plan réalité. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas cherché à comprendre ce qui était caché, mais ils l'ont accepté comme tel. Ainsi, au fil des siècles, leurs successeurs firent de même, jusqu'à nous, individus du XXI siècle. Il est évident que l'on s'interroge à la lecture de la Bible. L'Eglise chrétienne qui ordonne toujours ses prêtres de moins en moins éclairés, et ça se comprend, s'appuie totalement sur les quatorze Epîtres de Saint-Paul. Ce tout est contenu dans le Nouveau-Testament. Son itinéraire usité depuis des siècles est scrupuleusement respecté. Elle ne cite que ce dont elle a appris. Elle n'a jamais mis en doute, Dieu l'en garde, les dires de Saint-Paul,
quoique celui-ci, n'eut sans doute pas le privilège d'être désigné apôtre par Jésus. Cependant, et c'est à reconnaître, Saint-Paul a été un excellent participant à l'éclosion du Christianisme. Traitons pour l'instant du rôle de nos prêtres. De nos jours, ils sont vêtus comme « Monsieur tout le monde ». La tradition vestimentaire se perd. Une partie orale de la messe du Dimanche : « Le Jour du Seigneur », sous les auspices d'un soleil, (délaissé), n'est plus prononcée en latin. Cette langue, d'autrefois, était encore utilisée, il y a une vingtaine d'années, lors des prières et des chants sacrés. Ses graves et allègres intonations favorisaient le recueillement, en allégeant et en élevant l’âme. Combien de transformations depuis... Bien que moindre, prenons l’exemple du rituel de l'Eucharistie. C'est vers la fin du XX siècle que les prêtres ont remplacé le vin rouge, servant à la Communion, par du vin blanc. Sa couleur symbolisait jusqu'alors le sang du Christ. C'est du moins ce qu'on a toujours voulu nous faire croire. Car d’antan, la plupart des vignobles qui entouraient les premiers monastères produisaient uniquement du vin blanc. Mais cette correspondance a également été faussée puisque tout ce qui embarrassait fut mis de côté. C’est-à-dire, non révélé. Le rituel du « Pain et du Vin » est une véritable alchimie, selon la théologie chrétienne. Il s'agit là de
Transsubstantiation. Le dictionnaire nous indique : changement de la substance du pain et du vin, en celle du corps et du sang de Jésus-Christ lors de l'Eucharistie. Cette cérémonie, Jésus lui-même nous l'a laissée en disant : « vous ferez cela en mémoire de moi... ». Ainsi et sans savoir, les prêtres ont donc remplacés récemment le vin rouge par du vin blanc. Mais du temps de Jésus, qui saura nous dire, si le vin, symbolisant le sang du Christ, fut blanc ou rouge, n'étant pas question du sang qui circule dans les veines et les artères, ni de son corps physique, sa chair, pour ce qui est du pain. En l'année 1997, lors d’une interview retransmise au journal télévisé, cette question fut posée à un prêtre, sans doute éclairé : « Pourquoi avoir remplacé le vin rouge par du vin blanc » ? - (réponse) : « C'est plus propre » ! C'est vrai, c'est moins salissant pour les nappes blanches de l'autel où s'y accomplit le rituel du partage du Pain et du Vin. C’est une réponse solide, pour laquelle on ne peut plus rien argumenter, tant c’est logique, Mais ce genre de réponse demeurant terre-à-terre, témoigne mentalement d’elle-même. Une question est certaine, grâce à nos prêtres, soucieux du blanchissage des nappes d'autel, serions-nous relié à l'authentique rituel de Jésus ? Voici un autre fait qui a bien plus d’importance, autre que le vin, car, en définitive, qu’il soit blanc ou rouge, seule
l'intention, le partage et la communion compte. Ce fait nous est révélé par l'écrivain ésotérique Maurice Guinguand(114) : « Dans les églises, les défunts sont placés à la limite du transept et près du centre sacré. Or, depuis quelques années et à la suite de Vatican II, les autels ont changés de direction. Ils ne regardent plus le soleil levant, au contraire le prêtre se tourne vers le soleil couchant, vers l'Ouest. Et, les autels ont été mis au milieu du transept, si bien que, dans le sacrifice qui est offert, le prêtre se replace à proximité de l'endroit où l'on place les morts. C'est ce qui pourrait précipiter la non-connaissance qu'a l'Eglise du rituel magique de l'inhumation vers sa propre perte. Et c'est ainsi que l'Eglise décline de plus en plus faisant fi des lois astronomiques et des règles symboliques qui doivent présider aux moindre de ses rituels ou de ses sacrements. Elle va mourir victime de ses propres erreurs et à peine vingt ans suffiront pour voir la décadence complète par ce que pendant les vingt ans qui vont venir un autre signe aura grandi, une autre angulation sera née et ce qui aura été prévu, en un temps, ne pourra s'accomplir ». Il y aurait tant d'exemples à rapporter, et beaucoup témoigneraient de l'incapacité des représentants de l'Eglise catholique et apostolique d'Occident. Pour les Chrétiens par exemple, la notion d'avoir mal
agis se considère comme un péché qui ne peut être annulé ou effacé que par la confession. C'est en partie vrai, à condition toutefois, de prendre à chaque fois la résolution d'essayer de ne plus recommencer. Car le fait de récidiver peu après une confession n'est pas un péché devant Dieu, c'est seulement le début d'un long apprentissage. Cependant, n'oublions pas que la confession relève directement des enseignements évangéliques du Christ. La tradition du christianisme a donc impliqué l'obéissance à certains sacrements, et le pratiquant devrait à intervalle de temps s'y soumettre puisque le prêtre demeure toujours non seulement le représentant du dogme, mais surtout, l'intermédiaire entre le terrestre et le Céleste. La religion protestante se soumet également à la confession, mais d'une façon moins discrète et quelque peu bruyante. Lorsque nous sortons d'une confession, c'est d'un pas léger que nous cheminons. Cet effet n'est pas psychologique, comme celui d’un remède placebo, puisque certains critères concourent. Il y a pacification et régénération, de par le lieu déjà. Puis l'intermédiaire, le prêtre, dirige notre âme vers le Très-Haut afin qu'elle en soit vivifiée. Et selon les mérites de chacun, on peut recevoir l'état de grâce. Concernant les prières, les pères de l'Eglise nous exhortent à les réciter, c’est une bonne chose, cependant aucun
n'a jamais expliqué le Pater, le : « Notre Père qui « EST » aux cieux ? Elle contient pourtant, un puissant moyen qui était jadis utilisé par les Templiers. Cette prière des : « 33 Tau » correspondant aux 33 vertèbres de la colonne vertébrale de l'être humain, aurait-elle un quelconque rapport avec le fameux serpent lové sur lui-même en trois cercles et demi, et localisé au Sacrum ? Le Kundalini ?

Saint Paul

Nous en arrivons au présent à Saint-Paul. Bien des écrivains le citent, et le commun des mortels que chacun est par la chair et non par l'esprit, selon le style de Paul, fait souvent référence à celui-ci dans les grands discours versés « spiritualité-christique ». L'Eglise catholique l'a totalement adoptée, en tant qu'exemple, le prenant sans cesse à témoin directe, quoiqu'il n'ait pas été désigné apôtre par Jésus. Cela prouve que les belles phrases, les beaux discours ont séduit de tout temps l'humanité. En base de départ, apprenons ceci : Saint-Paul étant hébreu a souhaité accrocher en remorque la synthèse hébraïque, à la naissance de la religion catholique. D'ailleurs, cela engendra le courant réformateur des : Saints Dominique, de Saint-Thomas d'Aquin(115). Mais viennent se greffer par la suite, les digestions philosophiques d'Aristote(116), qui éloignèrent de la réalité certaines vérités essentielles de la vie réelle. C'est un peu un même état d'esprit
qui dominera lors de l'inquisition. Pour en revenir à Paul, il ne faut pas oublier que la Bible comprend deux testaments, l'Ancien et le Nouveau et que Saint-Paul souhaitait faire effacer la mauvaise réputation du peuple juif de l'Ancien testament aux yeux des fidèles du Nouveau testament. Langage de celui qui en fut leur victime, c’est à préciser, puisque dans la Bible, au tableau chronologique du Nouveau testament, nous apprenons : « En l’hiver 66-67, arrestation de Saint Paul en Orient… Puis en 67, seconde captivité et martyre de Saint Paul à Rome ». Mais par le passé il fut également arrêté, en 57 à Jérusalem, captif à Césarée, en 57-59. De 60 à 62, il subit sa première captivité à Rome. En 62, il fut libéré et il repartit à Rome(117). L'écrivain : « Gwenaël Verez »(118), dépeint un portrait très strict de Saint-Paul. « Aucun message ne fut aussi dévié que celui du Christ. Telle qu'elle se forma à partir de la doctrine de Paul, l'Eglise n'eut plus rien à voir dans son esprit et sa pratique avec ce que Jésus exprima par sa vie. Paul n'est pas le seul coupable de cette forfaiture ; Pierre, s'érigea dans les écrits comme un successeur du Christ ». L'auteur démontre, après recherches assidues de sa part, que tous les grands maîtres eurent après leur mort des disciples qui firent dévier les enseignements. Il en donne quelques exemples : « Parmi les plus célèbres, on trouve sans doute Abu Bakr, qui prit la
succession du Prophète, alors que Mahomet avait clairement et à plusieurs reprises désigné Ali comme successeur. Avec Ananda, Mahakasyapa était l'un des premiers et des plus proches disciples de Bouddha ». Laissons à nouveau l'auteur s'exprimer car les faits parlent d'eux-mêmes : « A la mort de celui-ci, il prit la direction de la Sangha et fit dévier le message de l'Illuminé vers une métaphysique compliquée, alors que le but du Bouddha était simplement de montrer que tout homme peut atteindre l'Eveille et l'Illumination ». Ce qui est important à préciser concernant Paul, c'est sa conversion sur le chemin de Damas. De même, selon Gwenaël Verez : « La conversion de Paul sur le chemin de Damas est sans doute l'une des plus grandes duperies de l'Histoire. Lorsque le Christ est vivant, Paul est invisible. Ensuite, il passe son temps à martyriser les disciples. Lorsque le Christ disparaît, il est soi-disant appelé et choisi pour perpétuer un enseignement qu'il n'a même pas suivi. Mais le crime était presque parfait car une série d'incohérence sur l'événement et sur la personnalité de Saül contredit la version des faits ». En s'appuyant sur : « les Actes des Apôtres » débutant avec le Christ ressuscité, qui donnent les dernières instructions aux apôtres dont les noms sont : « Pierre, (10-64) : Simon de Bethsaïde, pêcheur sur le lac de Génésareth à Capharnaüm. Renommé
symboliquement Pierre, crucifié la tête en bas le : 13-10-64 à Rome, sous le règne de Néron », « André de Bethsaïde (son frère), pêcheur, crucifié en 64 sur une croix en X à Patras (Grèce) ; il aurait évangélisé la Russie », « Jacques le Majeur (+ vers 41), pêcheur sur le lac Génésareth, fils de Zébédée, » « Jean l'Evangéliste (+ entre 98 et 117), île de Patmos, enterré à Ephèse ; frère de Jacques le Majeur, pêcheur sur le lac de Génésareth, désigné comme le disciple que Jésus aimait, le futur Christ lui confie sa mère peu avant d'expirer sur la croix ». Visionnaire de son Apocalypse et auteur de trois Epitres « Barthélemy (appelé Nathanaël par Saint-Jean), compagnon de Philippe, sans doute pêcheur, martyrisé au Moyen-Orient, probablement en Inde », « Philippe de Bethsaïde (+ 80), martyrisé en Phrygie », « Matthieu (+ 61), martyrisé en Ethiopie, reliques à Salernes », « Thomas (Didyme, le jumeau), pêcheur, martyrisé à Calamine en Inde », « Jacques le Mineur, (+ 62), cousin de Jésus ?, Nazaréen, martyrisé à Jérusalem », « Jude, (Thaddée frère de Jacques le Mineur), martyrisé » ? « Simon le Zélote, (lévite Essénien), martyrisé en Perse », « Judas (33, suicidé ?), relayé par l'élection de Mathias ? (61, 64), martyrisé à Jérusalem ». En cette liste de noms, et datations, (concernant ces dernières, que nos grands historiens soient indulgents, car certaines dates pourraient être légèrement imprécises), nul Saul ou nom de Paul n'apparaît ?
C'est seulement à compter de la lapidation d’Etienne dans les Actes des Apôtres, 7, 54-8, 1 et 3, que Saül survient, 8-1 : Quant à Saûl il approuvait l'exécution. A cet effet, l'annotation de la Bible confirme qu'il s'agit du futur Paul, plus précisément: de l'incessant Paul : 58. Saul : celui qui devait être l'apôtre Paul. Rapportons à présent les trois versions différentes du soi-disant témoignage de Paul sur la route de Damas, bien des contradictions apparaissent. Chacun pourra comparer : Actes Des Apôtres, 9, 3-9 : « Comme il était en chemin, alors qu'il approchait de Damas, une lumière qui venait du ciel resplendit soudain autour de lui. Il tomba à terre et entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu » ? Il dit : Qui es-tu, Seigneur ? Et lui : « Je suis Jésus que tu persécutes. Mais relève-toi, entre dans la ville et l’on te dira ce que tu dois faire ». Ses compagnons de route étaient demeurés sur place, pris de stupeur : ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva ; mais, bien qu'il eût les yeux ouverts, il ne voyait pas, c'est en le conduisant par la main qu'on le mena à Damas, et il fut trois jours sans voir et sans prendre ni nourriture ni boisson ». Actes des Apôtres, 22, 1-6 : « Comme j'étais en route et que j'approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une vive lumière qui venait du ciel resplendit autour de
moi. Je tombai à terre, et j'entendis une voix qui me disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? - Je répondis : Qui es-tu Seigneur ? - Je suis, me dit-il, Jésus de Nazareth que tu persécutes. Mes compagnons virent bien la lumière, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui me parlait ». Actes Des Apôtres, 26, 1-13 : « Quand, vers le milieu du jour, sur la route, je vis, ô roi, une lumière qui venait du ciel, plus brillante que celle du soleil, et qui nous enveloppait de son éclat, moi et mes compagnons de voyage. Alors que nous étions tous tombés à terre, j'entendis une voix me dire en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il est dur pour toi de regimber contre l'aiguillon - Je dis : Qui es-tu Seigneur(119), etc. Pour tous ceux qui voudront glaner d'autres détails, se référer à nouveau en : « Les Actes des Apôtres » dans la quatrième partie : « La Captivité de Paul », ainsi que : « Arrestation de Paul à Jérusalem ». C'est assez surprenant. Mais ne pouvant jeter la première pierre sans risque d'y être entraîné, il s'avère plus utile de démontrer plutôt que d'insister avec intention d'influencer. Nous résumerons ainsi : C'est par l'Eglise que Saint-Paul a été reconnu apôtre, mais, de son vivant, il s'est lui même fait le témoin direct de Jésus, alors qu'avant sa conversion, il persécutait sans relâche cette même église chrétienne. C'était
le temps où il s'appelait Saül. Après sa conversion, il s'en accuse lui-même en témoignant, (voir Acte : 2.-22,4 et 5, par exemple). En changeant d'identité, il devint « Paulus ». Ce n'est pas qu'il faille le rejeter, mais c'est celui qui arriva après coup, qui n'a rien vu, mais seulement entendu dire. Il a ensuite adapté le tout selon ses propres idées. Il revient dans la note, mais il n'a pas connu l'air. L'auteur : Gwenaël Verez, (cité, ci-dessus), pense que Paul était un individu déséquilibré et que son déséquilibre ne s'est pas arrangé après Damas, (pour employer ses propres termes). Pourtant, il rejoint des idées supérieures et les fait s'identifier, peut-être en a-t-il eut l'intuition par translation ? Mais il s'est fait l'éditeur de ses propres pensées, c'est certain. On peut le considérer comme un complément divulgateur, il n'a pas connu Saint-Jean et c'est dommage, car ils auraient pu comparer leurs visions. Cependant, et c'est à répéter, il a été un excellent divulgateur du christianisme, très réceptif pour son époque. De plus, s’il n'y avait pas eu Saint-Paul et Saint-Pierre, il n'y aurait peut-être pas eu l'édification des premières Eglises, et la diffusion du christianisme. D'autre part, que la route de Damas ait pu être le fruit de son imagination, d'une intervention divine ou d'un état
de subjectivité, elle est devenue le support du repenti de Saul, qui peut servir d'exemple à tous. A condition toutefois d'en limiter le débordement pour ne pas verser dans l'exaltation, voir la culpabilité exacerbée qui imprègne souvent les propos de Saint-Paul.

La triade de Saint-Paul

Voici la formule latine de cette triade : « Corpus, Anima, Spiritus ». Il y a longtemps que la triade de Saint-Paul était connue. C'était jadis la forme de langage des mégalithiers qui observaient les trois états de la lumière solaire, correspondant aux trois visions cérébrales ; des deux yeux en premier lieu, du troisième oeil, et ensuite du quatrième oeil, se traduisant par des couleurs différentes, dont ils surent graver dans la pierre leur formulation. Depuis la terre, ou la base du triangle ; Matière correspond à Corpus. Milieu du triangle ; Mental correspond à Anima. Haut du triangle ; Sacralisation correspond à Spiritus. Matière, Mental, Sacralisation. La formule latine de l'anima est la base du cerveau en général. Physiquement il y a animation et psychiquement il y a : Animus. Plus exactement(120), selon Maurice Guinguand : « Anima se situe à l'épiphyse, les deux autres devant et derrière, puis à l'hypophyse: Animis, (personnalité - préservation), et au troisième ventricule de la vibration : animos, (animosité, adversité, refus) ». Nous en arrivons à localiser et préciser que le cerveau serait, c’est une hypothèse, le
principe initial de l'âme puisqu'il est aussi le principe de la vie. D'un point de vue physiologique, en transposant cette triade, sur l'ensemble du corps physique, Anima semble correspondre avec le cœur et les poumons, mais ainsi vue du premier plan, le plan physique et matériel. Si nous rapportons d'un dictionnaire du latin les définitions concernant Anima, elles peuvent nous renseigner sans toutefois nous aider à saisir un autre sens que celui de la vie circulant dans l'organisme de tout être, exp. : « Anima, (animus), souffle, air : quae spiritu in pulmones anima ducitur, l'air que la respiration amène dans les poumons; (animus) ex inflammata anima constat (l'âme est formée d'un air enflammée; reciprocare animan, aspirer et expirer l'air (respirer) ; quiddam ex igni atque anima temperatum, un composé de feu et d'air ». Comme ces textes l'indiquent nous apprenons que l'âme est formée d’un air enflammé. C'est assez certain, mais uniquement du point de vue de la création, car la vie vient du souffle et du Verbe sur un plan originel, mais non matériel. De ce fait, et à notre avis, cela ne peut appartenir aux poumons et au corps physique de l'être humain. Le principe de vie serait donc dans le cerveau, le cœur lui, exprime les sentiments et fait vivre ce qui engendre la pensée, mais lorsque le cœur s'arrête il n'y a plus de vie au sens physiologique,
cependant l'âme demeure malgré tout et s'en va parfois avant, pendant et encore après la mort.
D'après Maurice Guinguand : « Je pense que l'âme est dans le cerveau puis se répand par la colonne vertébrale qui engendre avec le cerveau l’ange gardien ». Mais le tout est strictement vibratoire et fluidique et l'ange gardien est là depuis la naissance. Il se revivifie par un baptême, qui n’est cependant pas le seul moyen... C'est pourquoi l'ensemble cérébral-âme - vertébral ange gardien en perception extra visuelle deviennent le corps astral qui enveloppe la personne de son vivant et qui constitue son corps astral(121), qui a échappé à la perdition, c’est-à-dire à la mort du corps physique. Sans prétention personnelle, nous pouvons mieux préciser que la poitrine n'est qu'un centre vital et respiratoire mais non-géniteur ou soutien animique. Par contre, en dessous de la poitrine, se localise un point très important qui manifeste l'équilibre ou le déséquilibre de l'être. Ce point est le nombril. C'est par ce centre que passe la vie fœtale, c'est un point de concentration mentale, et c'est celui qui condense toute l'énergie physique, sans en avoir l'air. Maurice Guinguand, ancien Compagnon initié, mais surtout réalisé, détenait la faculté de claire voyance. Laissons-le témoigner : « C'est aussi le point qui, chez la femme enceinte de deux mois,
s'illumine d'une petite lumière bleue, faisant constater la venue de l'esprit et de l'âme dans le fœtus. C'est pourquoi un avortement avant deux mois et demi n'est qu'un acte contrariant la nature, mais plus tard, c'est un acte contre l'esprit. Le mot « esprit » ne veut pas dire vivacité de l'intelligence, mais animation sacrée et pour ainsi dire divine ». Nous aurons l'occasion de revenir sur ce point de localisation du nombril lorsque nous aborderons le sujet des dédoublements ou « décorporations » selon le terme utilisé dans le livre enrichissant par ces témoignages, du Dr Moody : « La vie après la vie ».


Chapitre IV
L’être humain, ce ternaire vivant

Redevenons ici un petit enfant devant un grand tableau noir. Il est temps pour chacun de se présenter aux portes d'un savoir. Beaucoup ne pourront s'empêcher de sourire par le caractère présomptueux d'une telle phrase, mais on ne pourra leurs donner tort, car c'est uniquement à compter de soi-même qu'on est libre de croire aveuglément sans chercher plus loin, ou d'étudier, s'interroger, comparer, analyser. L'être humain en tant qu’unitée vivante, par le corps physique qu'il revêt, pense que ce corps physique et palpable demeure le seul témoin de sa réalité, manifestée sur le plan de la matière, pour être et paraître parmi ses semblables, dans un esprit, (avec
vivacité d'intelligence ici), comparatif le plus souvent. Il se surestime, ou plus sûrement, il n'a pas encore prit conscience que deux autres corps interpénètrent le premier, en l'enveloppant. Il s'agit du corps éthérique et du corps astral que nous étudierons un peu plus loin.
Dans un premier temps, procédons par étape, en projetant tout d'abord notre triangle sur ce grand tableau noir, (planche 4). Comme nous l'avons déjà mentionné, mais c'est à répéter : il précise les trois états physiques et mentaux d'un être humain dans sa totalité :

- Planche 4 P. Puccio

Si maintenant on reporte ce triangle selon le grand « X » de la vie, (planche 5), on constate qu'il y a inversion des deux triangles et pénétration du triangle inférieur vers le triangle supérieur, puisque le sujet du bas ne peut évoluer s’il ne rejoint la partie supérieure.

Planche 5 P.Puccio
De même que l’individu doit s’imprégner des vérités de la vie et de ses réalités pour pouvoir subir une métamorphose à laquelle il est invité, au moyen de la loi d'équilibre. Mais il n'est pas précisé quelle religion est la meilleure, pourvu qu'il y ait croyance et partage après communication et participation. Au regard des réincarnations, c'est la
jonction d'un esprit désincarné (I) avec un corps s'incarnant (I) dans un but de perfection totale (I). Et c'est la synthèse du ternaire de l'être humain. Ouvrons ici une parenthèse personnelle. « Par le passé, il y a de cela environ, une douzaine d’années, l'intention d'innover un livre à caractère divinatoire germa. Système basé géométriquement sur un triangle, et qui manifeste le ternaire de l'être humain dans sa totalité. Mais après maintes réflexions, ce projet fut oublié. Car l'usage qu'en auraient fait certains aurait pu être un poids à assumer. Cependant, cette triade ou oracle du ternaire demeurait malgré tout personnelle, et n'aurait peut-être pas été partagée par tout le monde. Car chacun, au sein de sa croyance, répondant à des critères différents, n'aurait pas obligatoirement suivi la même voie. Par exemple, les déductions numériques ne répondaient pas systématiquement au même symbolisme plus ou moins christique, mais pouvaient au contraire correspondre à un symbolisme strictement numérique et transformable. Pour s'en faire une idée, nous allons découvrir, ci-après, une autre représentation de cette triade, (planche 6). Elle est également en accord avec la tradition, et elle permettra peut-être à certains, d'en saisir le sens. C'est d’ailleurs en développant cette théorie, que Raymond Lulle, surnommé : « Le Médecin Illuminé », l'eut synthétisée par des
triangles se superposant en un même centre, groupés par trois, par cinq ou par six et neuf, tout en se compliquant. Il les appela : Roses. C'est par le sommet des triangles que l'on peut obtenir des déductions, quant à la solution, elle se découvre dans l'inversion. Ceci donne un ensemble de critères qui s'adaptent soi aux vertus, soi aux phases de la philosophie contemplative, voire aux facultés morales, et même à la médecine, donnant des réponses à diverses maladies, quelle qu’en soit l'époque ».
Pour que nous puissions nous représenter la somme d'un triple ternaire, nous avons besoin d'un support. A même la religion chrétienne, ce seront les anges et leur classification qui nous le permettront, (planche 6) : Premier plan : « Les anges, les archanges, les Principautés » ; Deuxième plan : « Les Dominations, Les Vertus, Les Puissances » ; Troisième plan : « Les Trônes, Les Chérubins et les séraphins ». Ils correspondent à une montée dans l'état supra-évolutif qu'il est cependant difficile de cataloguer nettement, étant donné que leurs définitions relèvent strictement de l'appellation dogmatique chrétienne. Il est quasiment impossible rapport à notre entendement d'être humain, de leur attribuer une qualité spécifique, autre que celles que nous réceptionnons depuis le plan mental en général, car ils font partie de la hiérarchie céleste de participation au chœur de glorification divine, mais
uniquement par progression. En fait, comme une succession de marches à gravire, ou de degrés, permettant le passage à une contemplation totale.

- Planche 6 M. Guinguand
Par lesquelles marches, la progression doit se faire par purification étagée. Certains les ont représentés comme une simple succession, d'autres comme un enchevêtrement d'arcs de cercles arrivant à une rose. On peut les imaginer comme une simple trilogie qui se situerait au sommet (X) du triangle primaire, lui-même divisé en trois niveaux. On peut donc les représenter au sommet du triangle, (voir ci-dessus la représentation du ternaire), mais on peut également les représenter d'une autre façon, (planche 6). D’ailleurs, cette dernière semble plus appropriée, car il est très difficile de représenter géométriquement trois états passant par trois catégories de hiérarchie. Ce qui ferait vingt-sept déductions à obtenir. On peut donc s'en tenir uniquement au plan spirituel. Les grands mathématiciens sauront nous donner raison lorsque nous déclarons qu'il est peu évident, et c'est peu dire, d'exploiter, ou comme ici, de passer par l'ennéagone, polygone à neuf pointes. Et encore, peu évident, car pas pour autant approprié, ce polygone ne satisfait pas à une répartition selon un axe, à réunir les éléments différents par trois. Géométriquement, ceci est assez indéfinissable et ne peut
en apparence s'obtenir que par concentration spirituelle, découlant d'un état contemplatif approchant l'extase. D'autre part, si le jugement personnel intervient plus que ne laisse entrevoir l'ambiance ressentie, on n'est pas encore sûre d'être dans la totale vérité. On ne peut juger car ce serait vouloir s'identifier à une finalité que l'on n'a pas encore atteinte, d'où l'on pourrait une fois de plus se tromper. Humainement on ne peut réaliser une telle analyse et spirituellement il faudrait être sûr qu'on ne s'estime pas au-dessus de la valeur comparée, à moins d'en être prédisposé à même sa destinée en baignant dans un état de perception qui ne laisse aucun doute dans la comparaison.
A notre époque par exemple, où le matérialisme prédomine sur l'entendement d'un autre état d'existence, d'un autre monde éthéré, dont la science se refuse à admettre l’existence, nous sommes néanmoins aimantés par de multiples influences qui n'ont cessées de s'accroîtrent depuis les années 70. Tendant toutes en un désordre croissant à vouloir nous prouver qu'il y aurait bien autre chose à percevoir de l'être humain, que la partie visible. Cette nouvelle ère du Verseau y contribue déjà, en faisant émerger diverses écoles persuadées détenir, on ne sait quel savoir dans les domaines de l'invisible. Se chargeant
d’intentions, soi-disant altruistes, de nous enseigner les vérités qui nous échappent, ces dernières, malgré une connaissance bien limitée estiment devoir enseigner et pratiquer sur leurs prochains, diverses méthodes thérapeutiques en vue de les guérir, mais également de les guider spirituellement. Alors on enseigne, on enseigne, mais qu'enseigne t-on ? Ces enseignements ont-ils éclos en dehors de vases clos ? Contribuent-ils à la diminution des maladies actuelles ? Par ailleurs, bien que la science dans le domaine médical, ainsi que dans celui de la recherche, accroît son savoir à notre époque, il demeure encore bien des lacunes. Car malgré d'importantes finances à la clé, n'est-il pas écris : « l'Esprit souffle où il veut » ? D'autant que l'intelligence ne s'acquiert pas seulement à raison de finances, il faut du temps. Mais heureusement que, dans ces domaines on ne s'improvise pas chercheur et que l'on doive prouver ce qu'on avance, théoriquement, puis concrètement. Qu'en est-il de ces prétendues écoles orientées sur les corps subtils de l'être humain ? Il ne faut certes pas généraliser. il y a de bonnes écoles ; Dieu merci, et c'est profitable. Cependant nous visons ici, la faune d'individus propageant de ci, de là, leur méthode miracle aux dépends de leur prochain, et en faisant fi des lois universelles. Ces courants formant des groupes de « touches à tout » risquant
même de déformer et d'exagérer les bases initiales de certaines traditions, se sont d'ailleurs renforcés depuis la venue et la propagation du bouddhisme en occident, bien qu’il n’y soit pour rien. Rapportons à cet effet, un exemple partagé entre une documentation plausible au point de départ, un rajout selon des suppositions personnelles, ainsi que de l'exagération du à l'influence de certains livres qui traitent de manière légère ces sujets. Il s’agirait de l’emploi du dédoublement. Rien que ça ! Voici : « Le corps astral doté de sens et de capacités insoupçonnables au niveau physique, offre au praticien une série d'emplois pratiques occultes. Agir sur la matière, influencer les pensées des autres, communiquer avec les morts, diagnostiquer à distance, se déplacer à la vitesse de la lumière, puiser aux connaissances conservées dans la mémoire du monde, tout cela a la couleur de la réalité dans les mondes subtils… La mort, voyage astral sans retour : La mort, à laquelle le dédoublement ressemble tant, est un passage de condition naturelle exempt, pour l'individu évolué, entraîné au dédoublement, de traumatisme et de douleur… Il est nécessaire de savoir bien mourir, enseigne les Tibétains, maîtres de cet art difficile, en conservant une conscience toujours claire dont dépend la qualité de la vie future. Quiconque a déjà franchi une fois le seuil du dédoublement aura déjà surmonté à moitié la peur de la mort… L'expérience
directe de ceux qui, dédoublés involontairement durant un état de coma sont revenus dans notre monde, changés, enrichis d'une foi qui leur faisait défaut, libérés désormais de l'angoisse qu'inspire l'ultime passage, nous le confirme ». Cette dernière mention concernant l'état de coma demeure assez authentique, c’est à découvrir dans le livre du Dr Moody : « La Vie après la Vie ». Au regard de ces textes, nous avons délibérément recopié en caractères gras les phrases qui demeurent inexactes, exagérées et pour certaines totalement fausses. Nous aurons l'occasion de préciser, point par point et en son temps, au chapitre VII ; Les Dédoublements, de tels propos. Pour l'instant contentons-nous de cette approche, sans en être satisfait pour autant. Car sérieusement, ces genres d'informations, nous permettent-elles une compréhension sur les corps subtils de l'être humain que nous ne voyons pas ? Que certaines informations soient divulguées par des individus détenant la faculté de claire-voyance, ou qu'elles résultent de fanfarons aveugles, qui ont tout bonnement glané celles-ci, ne fait aucune différence, puisque nous-mêmes faute de voir, nous ne pouvons la faire non plus. Pour approcher l’invisible, nous avons besoin de moyens se trouvant dans le visible, et dans ce dessein, la loi des correspondances est tout indiquée. La correspondance était jadis l'outil nécessaire aux représentations des domaines de
l'invisible. Grandement enrichissante pour le mental et l'esprit, elle favorisait l'entendement des phénomènes non perçus par les sens ordinaires. C'est en usant de celle-ci que nous allons accéder à une compréhension, plus évidente concernant les corps subtils de l'être humain, que nous ne voyons toujours pas. Le visible manifeste sans cesse l'invisible comme pour nous faire un signe. Certains auteurs d'antan, nous ont laissé de précieux commentaires sur la loi des correspondances. Citons en exemple : Swedenborg(122) : « 87. On ignore aujourd'hui ce qu'est la correspondance ; il y a plusieurs raisons à cette ignorance, la principale, c'est que l'homme s'est éloigné du Ciel par l'Amour de soi et du monde »., « 87. Les anciens , dans son texte, ont agis autrement. La science des correspondances fut pour eux la principale de toutes les sciences. Par elle aussi ils puisèrent l'intelligence et la sagesse, et par elle, ceux qui étaient de l'Eglise eurent communication avec le Ciel. Mais aujourd'hui cette science est tellement perdue qu'on ne sait pas ce qu'est une correspondance »., « 89. Il sera d'abord dit ce que c'est que la correspondance. Le Monde naturel correspond au Monde spirituel, et non seulement le Monde naturel dans le commun, mais encore dans chacune des choses qui le composent. C'est pourquoi chaque chose qui, dans le
Monde naturel, existe d'après une chose spirituelle, est dite correspondance. Il faut qu'on sache que le Monde naturel existe et subsiste d'après le Monde spirituel, absolument comme l'effet, d'après sa cause efficace. On nomme Monde naturel toute cette étendue qui est sous un soleil et qui reçoit de lui la chaleur et la lumière, et à ce monde appartiennent toutes les choses qui de là subsistent. Mais dans le Monde spirituel est le Ciel, et à ce monde appartient tout ce qui est dans les Cieux ». Nous allons donc appliquer cette façon de voir, faute de percevoir les différentes enveloppes invisibles et distinctement colorées, qui entourent le corps physique de l'être humain. Un peu plus loin sur ce sujet, nous laisserons à ceux qui en voient le besoin, des commentaires, (planche à l'appui). Car en ce domaine, la prudence est mère de la raison. La faculté de claire-voyance n'est pas destinée à tous. Elle peut être un don à la naissance, une prédisposition latente qu'il faudra alors développer et entretenir au fil d'une vie. Mais elle peut aussi être involontaire et dû à un accident par exemple. Elle peut également être provoqué d'une manière quelque peu brutale, comme le pratiquent encore certains moines orientaux bouddhistes. En effet ! Certains enfoncent un objet pointu en un endroit précis de la partie frontale. Autant dire que cette méthode archaïque n'est pas sans danger. Sans compter les
risques d'échec suivis de complications d'ordre psychique, qui ne doivent pas faire bon ménage dans les méninges. Certains contemplatifs peuvent être surpris par certaines perceptions colorées, réceptionnées à leur insu. Bien des religieux mystiques, de toutes nationalités peuvent percevoir certains contours éthériques. Le Daïla Lama doit sans doute entretenir sa propre réceptivité sur ces plans subtils. Mais de là à croire, que tous les religieux, tous les lamas tibétains détiennent la faculté de claire-voyance, est une erreur. Il y a des domaines qui demeurent réservés et cela renforce le prestige de ceux qui se leurrent comme de ceux qui en savent un peu plus et qui veulent conserver une certaine prédominance sur les profanes. C'est d'ailleurs de cette manière qu'ont procédées toutes les religions en laissant évoluer dans l'air les mystères. C'est tout à fait le caractère de l'ancien testament, fermement déterminé à se garder des prérogatives mêlant le supposé, l'historique et le réel, le tout mixé, afin que le profane croie aveuglément sans chercher à approfondir. Mystère ! Pour approcher l’invisible, nous avons besoin de moyens se trouvant dans le visible, et dans ce dessein, la loi des correspondances est tout indiquée.

Le Visible manifeste l’Invisible

La première manifestation visible témoignant du premier corps invisible ou double éthérique, se manifeste à la naissance par le cordon
ombilical fait de chair. Une correspondance directe s'établit en ce point du nombril, du fait que le corps éthérique, de teinte jaune clair le plus souvent, s'y relie par un cordon appelé « corde d'Argent ». Couleur confirmée par son nom. Cette corde d'argent est la prolongation du premier corps subtil qui demeure le plus proche du corps physique. Sans lui, la vie affluant dans l'organisme de l'être humain serait incontrôlable et l'organisme s'autodétruirait car il ne pourrait, seul, réguler toutes les substances qui n'obéiraient alors qu'à leur propre loi. - A ce sujet, il est surprenant que la science ne se soit pas encore prononcée alors qu'elle dispose d'un matériel de plus en plus sophistiqué. - Rien qu'à l'aide de nos sens ordinaires, le corps éthérique qui appartient au premier plan physique et matériel pourrait, être perçu avec un entraînement progressif. Cette corde d'Argent nous apporte d'autres précisions. Par exemple ; à l'inverse de la naissance, c’est-à-dire ; lors de la mort clinique(124), cette corde d'argent se détache progressivement de son centre, localisé physiquement au nombril, tout comme à la naissance on sectionne le cordon ombilical de ce même point. Dans un sens comme dans l'autre, c'est le début à la vie, puisque nous changeons uniquement de plan, d'état. C'est pourquoi nous ne devrions pas
appréhender notre mort, elle se passera comme s'est passée notre naissance. En général, ce n'est pas la mort qui nous effraie, mais la circonstance qui nous mènera à celle-ci. C'est légitime. Mais ce n'est plus pareille. D'autre part, nous n'avons pas à nous inquiéter de l'heure de notre mort, il ne nous en sera pas porté grief, car la peur n'est qu'une appréhension et non une faute. Le temps nécessaire pour que cette corde d'argent se rompe définitivement variera d'un individu à un autre, sans toutefois excéder trois jours ou trois jours et demi dans la plupart des cas. Par le passé, on se gardait bien d'enterrer le défunt, avant que ne se soit écoulé trois jours ou soixante-douze heures(124a). Connaissance, empreintes d'antan, nulle ne le sait. Toujours est-il, cela laisse au corps éthérique le temps de quitter le corps physique avec sa corde d'argent. - Serait-ce les trois jours(125), dont parle souvent Jésus, Evangile selon Saint Matthieu, 20, 17-19 : Troisième annonce de la Passion : 19 : Mais le troisième jour il ressuscitera. Jésus s'exprimant également en paraboles, fait allusion à sa propre résurrection lorsqu'il déclare, Evangile selon Saint-Jean, 2, 13-19 : Les vendeurs chassés du Temple. Réaction des Juifs : « Jésus leur répondit : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai ». - 20 : Sur ce, les Juifs lui dirent : « On a mis
quarante-six ans, pour bâtir ce Temple, et toi, c'est en trois jours que tu le relèveras » ! - A présent, quel indice visible nous permettra la représentation du corps astral ? C'est le ciel encore une fois. Si le double éthérique reproduit parfaitement le corps physique, c'est qu'il appartient à la terre et à son magnétisme. Tandis que le corps astral en forme d'amande appartient aux cieux ou plans spirituels, tout en étant représenté par le ciel lui-même. Ce ciel qu'on a voulu nous cacher, qu'on a cherché à exclure de notre entendement, afin que nous chutions davantage dans la matière pour ne plus voir que le visible. Dualité ; le bien et le mal, devenu de toute évidence bien réel. Mais par transposition ; le paradis aurait-il pu se créer sur la terre, à l'état immatériel ? Ne remarquons-nous pas sa correspondance, en toute cette généreuse et splendide nature environnante ? C'est par le renvoi d'elle-même en nous, comme un miroir renvoie notre image, que nous aurions pu nous aimer les uns les autres. Mais nous y reviendrons pour parfaire. Nous y reviendrons. Dans Un jour, ou dans Trois cent et Cinquante ans. Ou dans Mille Quatre Vingt ans. Un jour. Reste à s'en souvenir. Ce n'est pas si simple. Revenons-en à notre indice. Mais avant de le faire transparaître en notre esprit matérialisé, il est utile de préciser la cause de cet obscurcissement ; il faut admettre que le christianisme ne fit
que suivre les voies païennes, et que jusqu'au XV siècle, la voie christique, s'identifiait à la voie solaire, la voie de la vie. D'ailleurs le Christ l'avait lui-même dit : Je suis la vie. Prenant le globe terrestre comme sujet d'observation et en tenant compte du décalage de l'axe de la terre, on s'apercevra alors que celui-ci va s'assombrir alternativement d'un côté et de l'autre, ce qui aura pour répercussion de modifier notre vision de la voûte céleste, (planche 7 et 8), réalisée par Maurice Guinguand. Il faut alors considérer le cercle de la voûte céleste dont le côté droit va disparaître à nos yeux en été, et inversement en hiver, si bien que les constellations qui s'y positionnent vont disparaître. C'est ce qui faisait dire à Saint-Jean, 12,1-4 : La Femme et le Dragon : « Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les projeta sur la terre ». En réalité elles disparaissaient à l'horizon. Ensoleillement et vision céleste vont donc varier selon les solstices d'Eté ou d'Hiver. Ce sont les courbes d’assombrissement de la terre et de disparition de la voûte céleste qui ont créé l’idée de la mandorle, le soleil demeurant au centre, entre la position des axes de la terre. Nous découvrons en été, à l'approche des générosités de la terre, le bon larron, et celle de la pénurie et l'ensommeillement de la nature, le mauvais larron du Golgotha. Chose
curieuse, lors de la crucifixion tous les deux larrons eurent les jambes brisées, sans doute ne pouvaient-ils pas dépasser les limites qui leur étaient attribuées, (planches 8 et 9) ; Evangile selon Saint-Jean : Au Golgotha, 19, 32-37 : « Les soldats vinrent donc, et ils brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre, qui avait été crucifié avec lui.

- Planche 7. M. Guinguand
Arrivés à Jésus, comme ils virent qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats lui perça le côté avec sa lance, et il en sortit aussitôt du sang et de l'eau. Et celui qui a vu en rend témoignage, - et son témoignage est véridique, et il sait, lui, qu'il dit vrai, afin que, vous aussi, vous croyiez. Cela est arrivé pour que l'Ecriture fût accomplie : Pas un de ses os ne sera brisé. Et une autre Ecriture encore dit : Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé ». - (voir) : Ex., 12, 46, Nm., 9,12, (l'agneau pascal), ainsi que : Zacharie, 12, 10,11:... « Quant à celui qu'ils ont transpercé… ». C'est en effet très surprenant de constater que ceux qui se chargèrent de faire cette besogne aient ainsi respecté les données de la nature ? De même que les paroles du Christ promettent, le soir même, le Paradis, au bon larron ? Ce serait donc bien que le Christ se considérait lui-même comme la voie de la vie, du soleil, et de ce qui
est au-delà. C’est-à-dire dans la lumière.
Avant de poursuivre l'étude détaillée des deux premiers corps subtils de l'être humain, c’est-à-dire, le corps éthérique ou double éthérique, et le corps astral, nous allons rapporter un fragment de l'Apocalypse de Saint-Jean comprenant dans ses visions un trône entourés de quatre animaux qui furent associés aux Quatre Evangélistes dont l'Ange ou l'homme, ou l'homme mi-ange, annonçant une ère nouvelle, celle du Verseau, voire ci-après, (planches 10 et 11), réalisées par Maurice Guinguand. Mais avant cela, précisons également un point important concernant le corps astral. Ce corps astral
Planche 8.
Planche 9.
comprend deux émissions : la première est celle que, (dans l'amande), le corps projette vers l'extérieur et l'autre est formée par ce que nous recevons de l'au-delà, sur le plan fluide et électromagnétique qui comprend tout un ensemble. Apocalypse de Saint-Jean, (deuxième partie), voir pl. 10 : Visions Symboliques, 4, 1-6,: « Il y a devant le trône comme une mer de verre, pareille à du cristal. Entre le trône et ce qui l'entoure sont quatre animaux, couvert d'yeux par-devant et par derrière. Le premier animal ressemble à un lion ; le second animal à un jeune taureau ; le troisième animal a le visage pareil à celui d'un homme ; le
quatrième animal ressemble à un aigle qui vole ». Dans cette mandorle céleste, nous pouvons placer à sa limite les constellations demeurant visibles tout au cours de l'année. Les quatre principales furent attribués aux Evangélistes, deux apôtres et deux disciples. C'est ainsi qu'on les retrouve toujours aux tympans des églises romanes et gothiques, mais surtout romanes. D'après Maurice Guinguand : « Dans l'art gothique on trouve quelques fois un ordre inversé, probablement par inobservation des règles célestes ». De même selon Maurice Guinguand : « C'est très probablement, l'étude de cette mandorle projetée sur la terre qui a dû donner aux ésotéristes monastiques l'idée dès le XI siècle de la voûte brisée puis de la voûte ogivale, qui par elle-même apportait des facilités

Planche 10. Les Quatre Evangélistes.
architec turales et des améliorations d'aérations dans les locaux et surtout dans les caves à grains, (planche 12) ». Voici donc comment dès le haut moyen-âge, le ciel a été interprété, au regard de la terre et des principes christiques. Il va être temps maintenant de débuter l'étude des deux premiers corps subtils de l'être humain. Pourquoi seulement deux ? Car le premier c'est le corps éthérique, il peut être perçu et certains le voient. Quant au second, le corps astral, il pourrait être perçu et peu le voit. Imaginons la suite. De plus, le corps astral contient, 1 : le
causal, 2 : le génétique, le tout ne dépassant pas encore les limites de l'astral moyen, mais en étant en liaison avec, et selon un angle sacré de 77 degrés.

Planche. 11 : l’Homme mi-ange ; annonçant l’Ere du Verseau.

Planche 12 : M.G
- Nous ne pouvons en parler dans cet ouvrage, non pour entretenir un quelconque mystère, mais simplement parce que nous ne sommes pas parvenu à ce niveau. - Voir également au chap. VI, planche : 16, mettant en correspondance la mandorle, l'être humain avec son double éthérique et son corps astral.
Comme nous l'avons mentionné précédemment il s'avère plus sage de laisser s'exprimer ceux qui savent voir(126) : « Tout d'abord les Auras. Qu'est-ce qu'une Aura ? Une Aura est une émission subtile, faiblement lumineuse ou luminescente qui émane d'un corps à la limite même de la face extérieure corporelle. La première est de couleur jaune clair. C'est le double éthérique. La seconde est de couleur bleue très claire. C'est le double astral. C'est la forme de cet Aura qui a souvent été transcrite au Moyen Age, aux tympans des églises romanes : c'est ce qu'on appelait la Mandorle ou représentation graphique d'un aspect éthérique et astral d'une créature, souvent créature sanctifiée, et la Mandorle était pratiquement réservée à la figuration du Christ. La planche
13, à gauche, présente un corps humain entouré du double éthérique, figuré par un trait mince, et du double astral figuré par deux traits formant ovale. On voit sur le dessin que le champ d'énergie cosmique pénètre par le sommet de la tête et s'échappe par les pieds. Toujours sur la planche 13, du côté gauche, sur le schéma qui représente le corps humain, j'y ai marqué sept points importants ; un à la partie supérieure de la tête, le deuxième à la partie frontale, le troisième en bas de la partie gutturale, le quatrième au milieu de la partie pectorale, le cinquième en bas de la partie pectorale, le sixième sur le nombril, le septième sur le pubis. C'est ce que les Hindous ont appelé les « Chakras », mais ces points nerveux, si l'on peut dire, étaient connus dès la plus haute antiquité et les Anciens avaient autant de savoir que les Orientaux. C'est ce qu'ils appelaient d'une autre façon, les sept piliers ou les centres nerveux. Ces points nerveux, touchés d'une certaine façon émettent une luminosité dont la couleur varie selon l'intensité de vitalité d'une part, vitalité physiologique, et d'autre part selon la vitalité psychologique ou même psychique. Quand cette luminescence se produit, après avoir touché le centre nerveux, il apparaît une petite fleur à cinq pétales de dimension variable, et d'intensité variable également. Ici, il faut que j'ouvre une parenthèse, car nous
abordons le domaine, non seulement de la voyance, mais aussi de la vision. Je ne peux établir de règles dans ce domaine de la vision, parce



Planche 13. Corps Ethérique, Corps Astral et Cakras. – M. Guinguand.
que chacun voit selon ses propres critères physiologiques et également psychiques. Il m'est impossible d'aborder le domaine de la statistique ou de la comparaison qui s'avère beaucoup plus scientifique. Mais encore une fois, il s'agit de mes propres observations ou déductions et il n'est pas prouvé, c'est même certain que tout le monde voit de la même façon. Si chacun atteignait le même stade, nous pourrions tous voir de façon identique. Mais comment déterminer ces stades, comment déterminer les états qui font que la vision est telle qu'elle est ? Il n'y a pas de comparaison possible, il me semble. Certains auteurs ont cherché à déterminer les Auras d'une façon plus ou moins catastrophiques, beaucoup en parlent, très peu les voient. En ce domaine, il faut être très prudent, et ne pas se laisser aller à des cogitations provoquant le désarroi. En ce qui concerne la coloration des Chakras, il ne peut y avoir non plus, de règles préétablies. Voici ce que j'ai pu déterminer et ce que j'ai pu vérifier sur d'autres écrits, en particulier, de tradition bouddhiste. Le Chakra cérébral est souvent de couleur jaune doré, chez les hommes : chez les femmes, il peut être violet,
surtout si elle sont douées du sens de la voyance. Le Chakra frontal, qui est l'intuitif volontaire, de couleur indigo, chez la femme, il peut être rose. Le Chakra émotivo-cérébral qui est de couleur blanc argent est chez la femme bleue. Plus bas, le sentimental passionné, couleur verte ; chez la femme, il peut être jaune d'or. Le suivant, le Chakra pectoral, plexus solaire, est le matérialisme, il est de couleur jaune, chez les femmes, rose. Le Chakra ombilical est le symbole de la volonté forte, il est de couleur orange ; chez les femmes, il a la même couleur. Le Chakra du pubis est le sensuel intuitif de couleur rouge chez les hommes ainsi que chez les femmes. Il y a cependant chez les femmes, une différence : c'est que, selon leur tempérament, selon leur période, les Chakras varient de couleur et il peut se produire que la femme, à certain moment, ait des émissions unicolores, et qu'elle n'y ait plus de différenciation entre les différents Chakras. C'est ainsi qu'au moment où elle donne la vie, où elle engendre la vie, le plexus solaire et le plexus du nombril, deviennent ternes, sans couleurs, tant que le fœtus n'a pas pris la vie en se greffant sur le nombril. A ce moment-là, son plexus solaire change de teinte et les autres perdent temporairement leur coloration. Sur le côté droit de la planche, ayant indiqué les Chakras, j'ai précisé également les inversions se produisant par suite du croisement des
forces positives et négatives. On retrouve donc le schéma, le graphisme du caducée que connaissaient bien les Grecs, symbole de la médecine que l'on voit encore comme emblème chez les pharmaciens. Mais en fonction de chaque couleur correspondant à ces centres nerveux, il a été déterminé des gaz, avec leur nombre atomique. C'est ainsi qu'au Chakra du pubis, se situe le Néon, (nombre atomique 10), du plexus lunaire, l'argon, (nombre atomique 18), du plexus solaire, le krypton, (nombre atomique 36), etc.. ». Concernant le domaine des plans subtils qui sont des sujets hors portés pour la plupart d'entre nous, le lecteur pourra dorénavant, appuyer ses recherches sur une base fiable car on ne s'improvise pas voyant. Après les possibles perceptions du corps éthérique par certains, que d'autres confondent trop souvent avec le corps astral, la vision de celui-ci est « autorisée » si l'on peut dire, à ceux qui, en fonction de leur évolution psychique, pas forcément spirituelle, quoi qu'elle y contribue infiniment, témoignent du « don de soi ». Que l'intention soit blanche ou noire, il y a dès le départ, prédisposition ou non, le reste n'est qu'une question de choix. Ce qui est sûr, c'est que le blanc nous illuminera alors que le noir nous obscurcira. C'est aussi simple. Mais il est souvent plus simple également de commettre le mal par faiblesse que de faire le bien en constance. Sans
exaltation aucune, mais avec raison, nous devons répéter que l'apport de cet écrivain ésotériste est une grâce, car nous sommes bien aveugles dans tous ces domaines. Aussi nous risquerons moins de l'être, à présent, devant ces « touches à tout », se voulant d'enseigner dans des domaines qu'ils ne maîtrisent pas toujours, voir pas du tout. Nous avons longuement hésité à rapporter l'intégralité de ce cours de métapsychique, (ci-après), muni de son illustration fort détaillée, (planche 14), et ce, malgré, l'aimable autorisation du vivant de cet écrivain ésotériste, car nous baignons dans un monde superficiel qui ne recherche qu'en surface les vérités essentielles. Notre recherche n'est pas vaine, mais souvent éparpillée, manquant de constance. Et surtout, nous refusons de plonger dans un nouveau bain qui nous laverait de nos vaines conceptualisations et de nos prétendues idées arrêtées. Puissent la lecture et l'étude de ce cours, éclairer un et chacun. Puissent-t-il également contribuer à la réflexion sur les sujets de la résurrection achevant cet ouvrage, qui s'est proposé de ne rien déformer, ni transformer, pour le peu qui nous a été permis de rectifier et d'approfondir, en vue d’un bien pour Tous.

Energie, Vibration, Lumière

Réalisé par Maurice Guinguand, écrivain Esotériste, professeur de métapsychique, qui de son vivant, détenait, et entretenait la faculté de claire
voyance. Cours 1, métapsychique 2ième année : l'Homme et l'Invisible.
Nous partons donc à la recherche d'un savoir déterminant les manifestations de la trilogie originelle : Energie - Vibration - Lumière. L'Energie demeure attachée au monde terrestre, la Vibration au monde génétique et la Lumière au monde causal, monde originel, de transgression, de retour et de finalité.
Trame de Vision des Phénomènes psychiques et Supra-psychiques
GENES E DE CETTE TRAME, (planche 14).
Tout d'abord, j'ai tracé un personnage dont la tête n'excède pas dans sa dimension 7 fois I/2 la hauteur du corps, pour cela on peut se référer aux premiers exposés de l'Esotérisme cour I déterminant l'harmonie du corps humain par rapport à la quadrature du cercle, quadrature solaire et quadrature lunaire, ainsi qu'aux différentes applications géométriques déterminant la position des centres nerveux appelés Piliers ou Chakras. J'ai ensuite incorporé cet homme dans un carré, carré numéro I, puis j'ai tracé la position des bras levés au-dessus de la tête. Par un autre procédé de quadrature, j'ai tracé un cercle qui puisse partir du bas du carré et circonscrire les deux angles opposés à droite et à gauche. Ce cercle arrive juste à la jonction des bras levés. J'ai simplement gardé l'axe central du cercle passant au milieu du personnage. Du point de jonction du carré avec l'axe horizontal
du cercle, j'ai mené une courbe allant du pied jusqu'au sommet des bras levés, puis depuis le cercle sur l'axe horizontal, j'ai tracé une autre courbe rejoignant les deux mêmes points ce qui a donné le tracé d'une mandorle ou amande inscrivant l'aura du corps astral. Les différences d'intensité entre ces deux auras seront logiques car, celle qui est le plus à l'extérieur, de couleur bleue, sera, l'aura génétique, c'est-à-dire le reflet de ce qui anime la vie donc le reflet de la force astrale et cosmique pénétrant dans la vie. La mandorle intérieure, plus claire, sera la mandorle causale ayant beaucoup plus d'affinité avec le monde supérieur qu'avec le sens génétique de la vie et de la matière, c'est pourquoi aussi elle est moins facilement visible. Ensuite, depuis le point frontal, j'ai tracé un cercle que j'ai répété trois fois dans la hauteur du corps et une fois I/2 à la partie supérieure. Les diagonales qui partent en bas à droite et à gauche de la jonction du cercle et du carré pour rejoindre le sommet opposé du carré à la limite du cercle permettent d'obtenir les coordonnées, vous le verrez, qui sont assez surprenantes, engendrent à la fois les relativités du monde astral moyen et du monde astral supérieur. J'ai indiqué les coordonnées de chaque chakras en lignes horizontales puis les obliques partant à 77 degrés de chaque côté de l'axe
central du personnage ou partant de l'axe frontal. La limite de l'axe frontal-horizontal avec la mandorle extérieure m'ont permis de tracer deux lignes verticales de chaque côté du corps allant jusqu'au sommet au point 3 et de déterminer ainsi deux rectangles dont l'un va du niveau frontal à la partie supérieure et l'autre du niveau frontal à la limite des genoux.
Ce sont deux carrés longs qui sont des carrés ésotériques, plus exactement des rectangles dont les proportions sont de 5/3, c’est-à-dire, I,666 ; puis de la limite de la mandorle extérieure, j'ai mené deux verticales faisant que celles-ci engendrent un rectangle, rectangle numéro 2, qui descend jusqu'au niveau du pubis, rectangle dont le rapport des côtés sera de I,4.

planche 14. Trame de Vision des phénomènes Psychiques et Supra-Psychiques. - M. Guinguand.
Le milieu de ce rectangle se trouve situé à la hauteur du cervelet dans le corps humain. Il peut donc être à la fois inversé vers le haut et vers le bas. Nous avons ainsi des rapports progressivement harmoniques entre les rectangles I, 2, et 3. J'ai ensuite tracé deux cercles de 126 mm de diamètre, de façon à replacer le nombre symbolique dans cette interprétation et il s'en suit que le tracé des deux cercles s'incorporant partiellement l'un dans l'autre correspond au tracé des variations de la terre que l'on obtient par ses changements de saisons,
au solstice d'été et au solstice d'hiver, l'axe horizontal correspondant aux équinoxes. Depuis la partie supérieure de l'axe vertical en 3, j'ai tracé un cercle atteignant le centre frontal, arc de cercle limité au niveau de l'astral moyen, au point 2 qu'atteint le rectangle dans lequel s'inscrit la transposition génétique vers le monde causal. Il va sans dire, que si l'on passe dans les prédispositions psychiques du plan I terrestre, au plan II, plus éthéré ; il faut subir physiquement des réactions de polarité passant du plus ou moins, à droite ou à gauche. C'est d'ailleurs ce qui se produit lors d'un dédoublement en position verticale pour remonter le temps ou à pénétrer dans l'avenir. Puis, lorsqu'on veut passer du point II au point III, il y a à nouveau, bien qu'elle ne soit plus perceptible sur le plan sensoriel une mise en polarité du + au - pour une restriction, pour une projection dans une dimension plus réduite mais beaucoup plus lumineuse. A ce moment-là il se produit des réactions cérébrales pouvant toucher le dessus de la tête, le point frontal ou même le plan du cervelet. Si l'on poursuit, on ne peut pas dire l'ascension mais la perception de phénomènes plus élevés encore, il va se produire sur les centres nerveux, allant de la gorge jusqu'au pubis, des réactions variables signalant ainsi la progression ou le passage d'un plan à
un autre, en positif ou en négatif, car même dans le monde de la lumière il y a toujours les deux polarité. En fonction des deux cercles tracés, dans les x cercles et demi que j'ai tracé en vertical, j'ai déterminé 9 zones qui sont des zones d'accession à la lumière correspondant en fait aux 9 hiérarchies angéliques ou les 9 états successifs de la perfection de la lumière. – Symbolisme. Si nous poursuivons l'examen de cette figure en prenant tout d'abord les éléments du symbolisme, le carré signifiant la création, mais aussi la matérialisation et le cercle l'immatérialisatioou ce qui vient du monde extérieur mais visible, notre premier carré indique ce qui se produit sur terre pour l'homme dans la matière et, le cercle ce qui émane de la terre ou de l'ambiance directe de la terre ou même de la zone planétaire ou stellaire. Si bien qu'au fur et à mesure qu'on progressera vers la lumière, il est normal que les matérialisations lumineuses s'effectuent dans les limites s'inscrivant dans un carré ou dans un rectangle afin qu'elles puissent se manifester de façon plus tangible, plus accessible aussi pour l'homme qui n'est que matière doué d'un sens lui permettant d'entrevoir cette lumière ou même de la voir mais n'en faisant pas immédiatement une créature angélique ou un état cosmique. - Liaisons Physique et Nerveuse : Continuant l'application
géométrique à l'exposé que je veux faire j'ai donc tracé ce qui pouvait unir, sur le plan nerveux et réactions nerveuses, le pubis au sommet de l'aura, puisque ces manifestations peuvent se lire sur l'aura et les limites de polarités à droite et à gauche entre le - et le +. J'obtiens ainsi un carré qui se répercute identiquement et c'est là une chose curieuse, à la limite du deuxième rectangle, permettant ainsi la progression toujours sous une forme de carré vers le plan numéro 3, au centre d'un petit cercle, lequel répété 4 fois en ces points, donne le niveau de la pensée et de la vision pour l'homme ou même de la voyance. Il y a alors indication de la polarité qu'il faut, ou la polarisation qu'il faut établir pour passer du plan II au plan III. C'est à ce moment-là, qu'à ce plan II vont se trouver certaines manifestations permettant justement de savoir si l'on est invité ou non, appelé ou non car il s'agit comme je l'ai déjà dit non plus d'un vouloir ou d'une volonté mais arrivé au niveau du plan II, on est comme invité à passer vers le plan supérieur. Le carré inférieur ainsi tracé dans la limite des zones nerveuses physiques se subdivise lui-même en 9 divisions correspondant aux 9 zones d'influences venant de l'astral supérieur pouvant se répercuter sur le corps fluidique ou même physique de l'homme. La division des
parties inférieures, du pubis jusqu'aux pieds est faite de façon plus logique, en 3 parties, permettant de rétablir plus normalement l'influence des 12 signes zodiacaux. A vous de comparer de voir si cela n'est pas plus normal comme répartition que ce que nous impose le symbolisme astrologique. De plus la zone strictement nerveuse mais non mentale qui chez l'homme va du menton jusqu'aux pieds se subdivise à son tour en 9 parties qui sont la répercussion physique des influences supérieures. Depuis le sommet de la mandorle, j'ai tracé un cercle de diamètre identique à celui que j'avais effectué depuis le point 3 jusqu'au niveau frontal. Ce cercle arrive au niveau du pubis et, depuis le plexus moyen situé sur la poitrine à la limite des + et des -, j'ai retracé un autre arc de cercle atteignant la base du dessin. - Couleurs et Lumières : ainsi tracés, ces cercles donnent 3 couleurs d'influence générale englobant ainsi les détails. La première, à la partie supérieure, la couleur bleue astrale, le second, au niveau du pubis, la couleur jaune et, au niveau des pieds, la couleur rouge, ce qui n'empêche pas que les zones comprises entre ces parties n'aient pas des dominantes de même couleur. Telluro-magnétisme dont la limite s'arrête au-dessus du nombril, à la moitié du corps, ligne sur laquelle se produise les séparations, entre plexus lunaire et plexus solaire, ligne des envoûtements, à
donc une coloration en tant que manifestations du magnétisme ou du Telluro-magnétisme de couleur gris verte. Au fur et à mesure que l'électro-magnétis me pénètre dans la partie supérieure du corps la couleur devient jaune clair. Si l'on pousse la voyance au 4ième oeil, c'est-à-dire à la partie supérieure du front, on peut obtenir et voir la couleur verte. Au niveau frontal 3ème oeil, ce sera la couleur violette puisque cette zone est la limite de la voyance et des différentes manifestations qu'elle peut percevoir au niveau du plan frontal et à la limite d'un plan légèrement supérieur situé dans l'astral moyen, de couleur orange. - (127) - Si la progression continue, en montant de l'astral moyen jusqu'à l'astral supérieur, au-dessus du vert, on rencontrera le jaune puis l'indigo ensuite l'orange et après l'ivoire et enfin le blanc, blanc incandescent qui s'obtiendra surtout au niveau du point 3. – Manifestations : Les manifestations qui découleront simplement du 3ème oeil, se situeront dans la zone qui va depuis le milieu du corps jusqu'à la limite du cercle, du premier cercle. Les manifestations qui pourront déjà atteindre un niveau plus élevé se préciseront ou feront leur apparition dans la zone latérale, à droite ou à gauche, située au niveau 2 et puis les manifestations supérieures se produiront, elles, en leur source, dans la zone 3, à droite et à gauche et viendront se
créer pour ainsi dire, se matérialiser davantage à la limite des rectangles ou à l'intérieur. Il se peut qu'en fonction du passage dans une volonté de perception ou de matérialisation qu'elles aient également l'obligation de passer du blanc au noir ou du positif au négatif, et donc de suivre une certaine spirale ou un « S » d'alternance (force évolutive, force involutive) ce qui fera que certaines visions peuvent reprendre le tracé symbolique isiaque : l'axe vertical dans le « S ». Les différentes visions pourront donner des répercussions nerveuses soit à la partie cérébrale jusqu'au cervelet soit à la partie du torse allant de la gorge jusqu'au pubis. Je ne donne là que les premiers aperçus permettant de savoir où peuvent se produire les visions relevant de phénomènes supérieurs et, je pense que je pourrais plus tard donner des indications complémentaires. Il n'est pas bon de donner des aperçus personnels plus poussés ce qui pourrait suggestionner mais s'en tenir simplement au niveau des constatations de l'élève afin qu'il progresse par sa propre recherche ne subissant pas d'influences extérieures.


Chapitre V
La réincarnation

A la lueur d'une raison empirique qui nous anime, nous autres, êtres humains bien pensants, au sein d'une humanité nous encerclant, nous cloisonnant, et tout en croyant être
libre comme le vent, sommes-nous conscient d'être conscient ? Il n'est pas question ici, de mettre en cause la part de responsabilité qu'on ne manque pas d'assumer dans la vie de tous les jours, ni de notre part de travail, de participation, toujours utile à la société. Il s'agit là, d'amorcer la recherche d'une partie conscience ou d'une parcelle consciente inhérente en l'être humain, qui le prédisposerait à sonder pas à pas, et dans un premier temps déjà, le mystère même de l'incarnation. Sommes nous conscient d'être conscient ? C'est la toute première question. Ne vivons-nous pas le plus souvent par modelage familiale, culturel, cultuel, social, qui sans cesse raffermit notre identité au fur et à mesure d'un « JE » perdurant, tout une vie durant ?
Succinctement, prenons l'exemple d'une femme, ou d'un homme divorcé, célibataire, ou d'un individu handicapé depuis la naissance, ou à la suite d’un accident. Chacun d'entre eux, à différent degré ne seront pas reconnus comme faisant parti du moulage. Ils seront perçus comme « autre chose » et de surcroît, s'ils pensent différemment, ils deviendront alors, bizarres ! Différent ou non, chacun « EST » à part égale un ternaire vivant au sein de la création. Seul le destin arrimé en l'incarnation diffère d'un individu à l'autre. Mais si l'être humain souhaite aborder
dans sa vie présente et avant d'y croire, les prémices d'un savoir concernant l'idée de la réincarnation, il devra d'abord s'étudier lui-même à compter de sa propre incarnation en acceptant son prochain sans différenciation. Lorsque des individus discourent sur leur éventuelle condition de vie antérieure, celle-ci s'avère toujours supérieure à leur prochain. N'est-ce pas se gonfler d'orgueil ? Que savons-nous réellement de la réincarnation ? Nous sommes nous posés les véritables questions ?
Qui est revenu de la mort, tout en étant vivant, l'oubli d'un Christ, jadis, en l'ère des Poissons ? Si l'on n’est pas ouvert à tous, sans exception, sur le premier plan physique et matériel, par répercussion déjà, nous imprégnons de nos tendances psychiques l'état futur. Risquant ainsi d'expérimenter un autre état d’existence sans en être vraiment conscient, un peu comme celui qui aura été vécu sur le plan visible. Et pourtant nous étions bien vivant. Mais que l'on se rassure, cela ne sera pas compris comme une faute. Personne ne témoignera d'hostilité pour notre conduite morale, quelle qu'elle fut, personne, exceptée soi-même, et plus précisément, le reflet de soi-même, peut-être le « Soi ». Ou plutôt, comme nous le découvrirons, le « corps originel ».
En ce nouveau millénaire, nous en sommes toujours là. A cause d'idées préconçues, de faux-semblants, de
faux ressenties également, nous ne faisons que juger et mépriser notre prochain à l'aide de cette conscience superficielle et aux dépens de cet amour infini dont nous disposons mais que nous limitons la plupart du temps au périmètre restreint de la famille. Les aléas d'une vie marquent plus ou moins chaque individu en son corps physique, mental, et surtout en son corps psychique. Les trois, parfois et ça de façon total. Ces « cabossures », pour les nommer ainsi, modèlent le plus souvent à son insu, l'individu. Ces dernières pourraient être des empreintes, des traces invisibles, issues de vies antérieures, mais à l'état de résonance seulement. Comme des échos se transposant à des moments, en des contextes variés d'une vie présente.
D’après Maurice Guinguand, (128) : « Il est probable que la mort, la fin d’une vie antérieure doit marquer la vie suivante et la vie présente ne serait qu’un certain reflet d’une vie passée.
Le corps physique d’une vie présente, la morphologie, la phrénologie, pourraient laisser deviner des souvenirs de la morphologie antérieure : il est à remarquer qu’il est relativement aisé, quand on rencontre certaines personnes, de s’imaginer à quelle vie ou à quelle période de l’histoire elles ont pu appartenir ; on pourrait presque ainsi déterminer des cycles de réincarnation qui seraient souvent très exacts.
Je ne peux dire ici les comparaisons effectuées à ce sujet ; il m’est cependant possible de dire que dans
la vie actuelle et dans les cas les plus importants, au cours des directives prépondérantes, il nous est donné de rencontrer des personnes qui, si nous cherchons bien, ont déjà eu des rapports avec soi-même dans une vie antérieure.
Fréquemmen t, il est possible de retrouver ces relations, de retrouver les circonstances de la vie antérieure qui coïncident avec les faits et les circonstances de la vie présente. Les raisons de contact ou de rencontre peuvent présenter une certaine similitude mais aussi des différences caractéristiques qu’il est significatif de déterminer à la fois dans le temps en fonction des individus et en fonction des faits. Il est utile aussi de rechercher la comparaison et surtout l’identification par les moyens qui sont à notre disposition concernant l’histoire, la géographie ou alors les preuves, qu’elles puissent être notariales, actes de baptême ou actes de naissance ou identités de lieux de naissance ou de résidence.
Il n’y a pas obligatoirement d’identité dans les rapports homme ou femme, père ou fille, mari ou épouse. Tel couple actuel étant la rencontre de deux êtres n’atteste pas qu’ils étaient déjà mariés précédemment mais il est arrivé souvent qu’ils étaient père et fille ou mère et fils.
Une chose est plus frappante, c’est l’identité de motivation de la rencontre dans une vie présente par rapport à une vie antérieure et c’est pourquoi il apparaît plus nettement que la vie présente peut être la prolongation d’une vie antérieure et
que le natif soit contraint de compléter une mission, de compléter un but qu’il n’a pu faire dans la vie précédente.
Fréquemmen t aussi, les rapports présentent une identification avec les lieux géographiques, les moments historiques, ou même les circonstances d’un déterminisme qui serait en rapport avec l’évolution de la terre, l’évolution des civilisations et la destinée ou le déterminisme, soit d’une nation, soit d’un courant philosophique, ethnique ou religieux.
J’ai pu constater qu’un homme se réincarnait toujours en homme avec une évolution différente et qu’il en était de même pour les femmes. Il n’y a pas de réincarnation, je pense, féminine valable dans une vie masculine pas plus que l’inverse paraît vraisemblable.
Une seule chose que j’aie pu remarquer, c’est que de jeunes hommes morts avant la majorité, morts avant 21 ans, pouvaient éventuellement se réincarner en femmes, parfois dans une durée assez longue n’excédant pas toutefois 1080 ans ».
Nous exhortons ici le lecteur, à être attentif, à ce qui suit, car les prochains sujets, ainsi que les chapitre VI et VII, entretiendront cette ouverture d’Esprit. Reprenons, dès à présent, le suivi des observations, de Maurice Guinguand, (extrait du 6ème cours de Métapsychique 1ère année).
« C’est donc le temps qui serait la mesure temporisatrice et le moyen de liaison de toutes les rencontres et de toutes les réincarnations. Le temps n’est, ce que j’ai appelé, que la mesure opaque qui nous empêche de lire
l’avenir dans le passé. Mesure qui permet l’enchaînement, qui permet l’évolution, qui permet la transformation, mais il est certain qu’une succession de vies appartenant à un même égo est comparable à l’orbite que décrirait une fusée, un satellite ou une comète. L’orbite et l’intensité du véhicule qui assure cette progression sont déterminées et programmées une fois pour toutes. De ce fait, les étapes successives feront que le satellite, la fusée ou la comète évolueront de façon irrémédiable, tout en subissant des étapes luminescentes ou de manifestations lumineuses correspondant à leur libre arbitre par rapport à un déterminisme préconçu.
C’est donc que chaque volonté, chaque individualité, et chaque moi, a une influence sur la valeur irradiante de ces « MOI » successifs rejoignant un EGO, l’orbite initial. Selon ces intensités de lumière, à la fois de lumière individuelle et de perception d’une lumière intersidérale ou d’une lumière cosmique, il y a, ainsi que je l’ai expliqué dans les métamorphoses de l’aura, réceptivité ou au contraire rejet de cette lumière cosmique par rapport à une position très nette prise par la conscience de l’individu. Il est libre de rejeter ou d’accepter, il est libre de franchir ou de ne pas franchir la couleur de son émission, de sa permanence relative qui subsistera, donc tant qu’il acceptera ou qu’il voudra ce moment ou cette phase décisive.
Mais n’oublions pas que chaque vie est intégrée dans un programme commun, elle fait partie de
cette conscience et de cette intelligence universelles ; nous ne sommes pas libres ; nous ne sommes libres qu’en fonction de certains critères et nous croyons être les détenteurs, à la fois de notre individualité, de notre perspective d’avenir alors qu’en réalité, nous ne sommes que les instruments évoluant, périgrainant dans un univers incompréhensible régi par des lois dont nous ne percevons pas les critères essentiels ».
En effet, ne serait ce qu’au regard de l’idée de la réincarnation, combien à notre époque, semble t’il, l’ont prise pour argent comptant, sans pour autant approfondir en soi de réelles impressions, issue d’éventuelles vies antérieures, et non de celles confondues et renforcées par l’influence des courants de pensées actuelles.
Prenons en exemple, les impressions de « déjà vue ». Bien des gens peuvent l'avoir perçu, en un lieu par exemple. Mais il ne faut pas s'emballer trop vite, cela ne relève pas forcément d'un vécu antérieur dans l'endroit. Cela peut-être trompeur. Car ce qui paraîtrait plus probable, serait l'effet d'une accélération cérébrale et simultané dans nos perceptions. Nous ne les confondrons pas avec de réelles répercussions d'un « MOI » antérieur. C'est autre chose. Selon Maurice Guinguand,(129) : « Il arrive qu’en certains lieux, en certains endroits, on ait l’impression d’avoir déjà vécu en ces places là, à des époques différentes. Il arrive que certaines personnes se
souviennent de leur mort antérieure ou que celle-ci demeure empreinte dans la vie présente, laissant parfois des cicatrices, des états physiques différents ou même des appréhensions, des angoisses ou des sensations qui se répètent. Ce serait le cas de certaines personnes décédées de mort violente qui, au cours de leur vie par exemple, ont toujours la sensation d’avoir eu la gorge tranchée. D’autres ont l’impression d’avoir été incinérées ou brûlées, d’autres vivent dans l’angoisse d’une pendaison ou d’une noyade».
Nous reviendrons plus en détails sur ces sujets, car en dehors de certains livres sérieux et réfléchis, trop d'aberrations depuis le milieu du XX siècle ont été pensés, écris, et publiés. Cela faisant partie de cette recherche pêle-mêle et sans doute nécessaire.
Ce chapitre traitant le sujet de la réincarnation, dont la première clé se contient dans celle de l'incarnation, pourra surprendre plus d'un lecteur habitué aux diverses lectures répétitives, faute d'entendement, mais quelle imagination! D'autres rejetteront ces écrits qu'ils jugeront inconcevables, étant si avertis de ce qu'ils ont appris par cœur ! D'autres encore liront tout simplement, et c'est le but. Ce qui est certain aujourd'hui concernant la diffusion d'informations sur la réincarnation, sur la résurrection, tient à peu près à ceci ; il n'y a plus aucun savoir juste, tant oriental, qu'occidental,
pouvant transmettre un authentique enseignement en un seul morceau. Qu'on ne se leurre pas. Il subsiste seulement des bribes, à présent déformées, et il y a « à boire et à manger » ! En Orient, la voie du bouddhisme a atteint grâce au Bouddha, le summum de sa connaissance, il y a de ça, plus de 2.600 ans. De même, voici 2000 ans, depuis le levant, s’est propagée vers le couchant, celle du Christ. Nous sommes seuls à présent mais Vivants, et nous modelons seuls les courants futurs de spiritualités, tout comme les hommes politiques pressent avec insistance entre leurs doigts la pâte de notre devenir.
Nous débutons au présent de ce chapitre un vaste sujet, celui de la réincarnation. Comment déterminer ces vies passées ? Certaines personnes ont des souvenirs très précis d’une vie antérieure. Est-ce gravé dans le subconscient qui le répète ou qui le renvoie par moment au conscient ! Est ce une pénétration du souvenir Universel ? Est-ce aussi l’expérience acquise d’un égo unique s’étant réincarné successivement dans des moi différents, pour rejoindre un égo identique et final ? C’est possible. Il y aurait pénétration de ces moi successifs, imprégnation sur l’égo, qui à certains moments, ré-inculquerait dans un moi, ses souvenirs fondamentaux. Mais comment peut-on définir les vies passées ou la vie passée, la vie présente et la vie future ? A notre avis, la vie présente ne serait que la résultante d’une expérience acquise ou d’une transformation obtenue, au fur et à
mesure, dans les vies antérieures, et la vie actuelle ne serait que le tremplin pouvant préparer aux vies futures et à des métamorphoses à venir. A l’heure où nous écrivons à nouveau sur ces sujets, (fin oct., 06), en les augmentant, nous pouvons ici, confirmer ce début : « Vous qui croyez à la réincarnation, continuez ». « Vous qui croyez à la résurrection, continuez ». « Vous qui croyez à tout et à n'importe quoi, continuez ». Mais trop de confusion dans les mentalités de ce nouveau siècle se manifeste de parts et d'autres. Il y a certes foi, mais y a-t-il Foi ? Peu, car souvent l'emporte les croyances aveugles, les vaines espérances, les concepts inutiles, l'idolâtrie. D'anciens rites païens réactualisés, la peur du millénariste, autant accentuée qu'en l'an 1000. Tant et tant encore qu'il est utile d'écrire pour le bien de son prochain. Pour l'alléger du fardeau qu'il s'est lui même chargé, quelles que soient ses croyances, ses convictions et ses peurs. Pour celui qui aspire au savoir, sans dessein de Pouvoir, pour celui-là son chemin deviendra très vite significatif. L'individu ne sera abusé par aucun enseignement, il n'accordera crédit à aucune tradition sans l'avoir auparavant étudiée, mais surtout analysée, comparée, acceptée ou rejetée. Il prendra alors que ce qui est vérifiable, contrôlable par tous les moyens qui sont à sa disposition, en se gardant bien
d'y introduire tout ce qui pourrait avoir tendance à mystifier. Doit-on croire ou ne pas croire en la réincarnation ? C'est une tout autre question, d’autant que chacun est libre de construire son devenir comme il l'entend. Pour croire en quelque chose, il faut qu'une idée d’abord repose sur une loi, un code. Puis, qu'elle soit partagée par un groupe d'individus formant un ensemble idéologique, qui au fil du temps, des siècles, l'entretienne au risque de devoir la transmettre partiellement à d’autres individus étrangers au culte, mais crédules. Donc maniables. Cependant, cela est souvent souhaité afin que la tradition perdure et pour que rien n'altère l'authenticité de l'idée première qui fut le fondement même de la doctrine. Cela s'appelle un dogme.
La pensée de la réincarnation a pu volontairement être supposée, puis souhaitée par l'homme, comme pour survivre à cet inexorable passage éphémère et non exempt de maux pour la plupart d'entre nous. Chaque être incarné sur la terre manifeste cette condition peut-on dire. Dès lors, il trouva peut-être anormal et injuste qu'une vie animique puisse finir avec la disparition de son corps physique. Il devait en rester quelque chose, également éternel... L'intention première fut le chamanisme, (religion de la Sibérie Orientale), vouant un culte aux esprits de la nature et aux esprits surnaturels. Il se développa par la suite,
l'idée d'une transposition plus élevée et d'une continuité plus rassurante. Le point de départ du chamanisme fut de souhaiter prendre l'intention de la destinée des oiseaux. Ces derniers étaient considérés comme les fécondateurs de la terre en tant que messagers célestes, venant porter à la terre les messages célestes. Il devint normal de les assimiler à la pensée cosmique comme le fera plus tard le christianisme avec l'image de la colombe et du baptême en l'Esprit Saint. Celui-ci étant le premier des Sept Sacrements de l'Eglise Catholique et Apostolique du Christ. Le premier message se découvre à Lascaux en la fresque du « Bison éventré » ou « scène du puits », et les derniers dans l'iconographie chrétienne, et les textes évangéliques. Or à Lascaux, selon Maurice Guinguand : La clé de tout cela est donnée par l'éventration du bison, montrant « ouvertement » que le corps humain ne veut plus prendre les affinités d'une bête puissante, mais d'un oiseau qui fréquente les hautes sphères. Ceci est un point très important à étudier en observant ces gravures car ; La fresque de Lascaux image le dédoublement personnel, voulu ou (incontrôlé). Nous débuterons ce sujet un peu plus loin. Occupons nous pour l'instant d'expliquer ce qui porte nombre d'individus à croire en la réincarnation. D'où provient cet enjouement actuel dans nos pays occidentaux ? La présence du bouddhisme ?
Certes, renforçant de surcroît les mentalités crédules qui forment et consolident à leur tour ces fameux courants de masses, aux opinions très variées d'ailleurs et qui éloigne de beaucoup l'idée première du dogme. Comme nous l'avons vu avec Gautama, cette croyance existait déjà du temps du Brahmanisme et encore avant lui sous la loi de Manou, etc. Cependant, Gautama en atteignant l'Illumination devint du même coup un réformateur de ces anciennes lois. Il parvint en effet, si l'on s'en tient à ses propos, ou plus précisément à son auto proclamation, (mentionnée au chapitre 2), à émanciper de la douleur, et de la souffrance le samsara. Ce qui était sûrement une nécessité de son temps, au regard des conditions de vies dans lesquelles le peuple vivait ou plutôt survivait. Gautama trouva donc le moyen de faire cesser cette succession des existences en instruisant son prochain de l'état « Nirvâna ». Or, souvent, au regard de la réincarnation, l'occidental est avant tout séduit à l’idée de revenir s'incarner sur terre. C'est là toute la contradiction témoignant d'une profonde régression. Que celui qui devint « Bouddha » ait rejeté le besoin qu'il y ait un Dieu, ne signifie pas, d'une part, qu'il ne fut point spirituel dans ses agissements ; en pensées, en paroles, en actions. Et d'autre part, qu'il nia plus qu'il ne confirma une Déité Suprême. Elle n'avait
simplement pas lieu d'être conceptualisée, ni révélée, tant que l'être encore humain, (émotions, désirs, etc..), n'avait pas encore atteint par sa seule volonté l'état « Nirvâna ». Cela prouve que le Bouddha fut un Grand Sage, puisqu'il sû taire la partie, qui serait sans doute devenue convoitise pour le commun des mortels, que nous sommes tous. C'est pourquoi il est utile de dire que la plupart des occidentaux n'ont absolument rien compris de la véritable doctrine du Bouddha Gautama. Quant à ses représentants, ils ont bel et bien entamé la phase de son achèvement depuis leur venue en Occident où ils ne cessent de croquer entre leurs dents les restes de la pauvre pomme d'Adam. Mais tout en continuant à entretenir leurs croyances, leurs coutumes et leurs traditions.
Comme ; La réincarnation d’un « Dalaï-lamas ». Est-ce un mythe ou une réalité ? Nous allons de ce pas, nous pencher sur la question.

Les Dalaï-Lamas, un mythe ?

En point de départ(130) : « 1578, il devient le premier chef spirituel et temporel. Et les Mongols inventent le dalaï-lama... » En ce temps-là, Altan, le khan des Mongols eut l'étonnante idée de désigner Seunam Gyamtso, comme étant la réincarnation de Tsong-khapa. Si pour : Gwenaël Verez(131), l'illumination de Saint Paul sur la route de Damas demeure une des plus grandes supercheries de l'histoire, l'invention de Altan, n'est, ni plus, ni moins,
qu'une mystification ingénieuse comme nous le dévoile Jean-Paul Roux : « L'alliance de la Mongolie et du Tibet peut se révéler bénéfique. Il faut la conclure au plus haut niveau. Voilà pourquoi le khan a invité le plus important dignitaire de l'Eglise lamaïque. C'est au cours de ces entretiens qu'Altan a une idée de génie. Il déclare solennellement que son visiteur est une réincarnation de : Tsong-khapa, et en tant que tel, le reconnaît comme le chef universel de tous les lamas ». « Pour les Mongols, un chef universel est un chef océan, vaste et sage comme l'eau dans son infini. Ainsi avait été Temüdjin, le fondateur de l'empire. On l'avait couronné comme khan - «océan», en usant d'un mot turc, tenggis, dont nous avons fait Gengis ». On couronnera le nouveau grand lama comme lama – « océan », en usant cette fois d'un mot mongol, dalaï - qui donne gyamtso en tibétain. Ce sera le dalaï-lama ». Comme quoi, bien des moyens souvent, peuvent êtres discrètement utilisés à l'insu du profane, pour qu'une tradition perdure. Mais également pour que les railles ajustées des politiques, puissent parvenir à leurs desseins. Toute croyance ne saurait être aveugle, nous l'avons suffisamment répété au long de cet ouvrage pour la compréhension et le bien de tous. L'idée de la réincarnation n'est pas exempte de cette règle, (de prudence), à moins que n'intervienne chez
l'individu une réelle conviction. L'élan de la foi en quelque sorte. Car le désir de devenir bouddhiste, musulman, ou autres, devrait-être mu par un choix personnel et non parce que c'est à la mode et pour faire comme les autres. Une vie terrestre est courte, mais chacun emportera dans son bagage mental et psychique, ce qu'il aura volontairement et involontairement assimilé. C’est-à-dire la somme de ses propres choix qui, en définitive, produira tôt ou tard son résultat. Rappelons que le visible manifeste l'invisible, de ce fait, s’il y a une durée de vie connue terrestre, dû à l'incarnation, c'est qu'il y a également une durée de vie connue sur un autre plan. La croyance en la réincarnation ne devrait pas être prise à la légère. Ce n'est pas une fantaisie, bien qu'à la mode pour un temps encore. Combien même, nous réincarnerions-nous, bien du temps terrestre risquerait de s'être écoulé. Les Cathares n'ont-ils pas écrit : « Nous sommes venus trop tôt, nous reviendrons dans sept cents ans » ! Et 13 siècles sont passés. Mais cette déclaration ne fut pas émise au singulier, à compter d'un « JE » individuel. Ce fut une projection collective et lucide, tenant compte des changements radicaux qui ne manqueraient pas de se produire, d'un point de vue mental, cultuel, et autres. Du temps supposé entre chaque réincarnation, le bouddhisme tibétain l'a estimé relativement court,
mais uniquement du point de vue de sa tradition qui risquait comme aujourd'hui encore l'extinction. Il fut sans doute avisé, d'en décider ainsi. Cependant, cela n'explique guère le volontarisme crédule des occidentaux devenus bouddhistes. Sur quoi repose-t-il ? Sur une foi chancelante, renforcée par celle d'une grande partie de l'humanité ? Peut-être. Se répercutant dans le mental individuel, de groupes, voir dans celui du collectif et qui produirait à son tour l'effet boomerang ? Se croyant alors devenu dépositaire d'un enseignement à propager en vue de sauver l'humanité devenue tout à coup ignorante et perverse à ses yeux ! Mais il y a une cause à tout, car depuis son origine, le bouddhisme tibétain demeurait volontairement reclus dans son royaume de l'Himalaya. Puisqu’il a pu durant près d'un millénaire conserver jalousement les enseignements authentiques propres à sa tradition, et ça jusqu'au XVIX siècle, date à laquelle les empires russes et britanniques parvinrent dans ces régions isolées (132). En 1904, le Colonel Younghusband ne disposant que d'un petit effectif de soldats, vaincus cependant facilement Lhassa(133) . Ceci pour préciser que les premiers contacts que subirent les Tibétains allaient désormais et pas à pas, les extirper de leur sérénité.
C'est ainsi que débutèrent les premières expéditions de curieux en tout genre, qui de retour rapportèrent des
histoires extraordinaires qui par la suite se publièrent. Mais le réel impact du bouddhisme tibétain dans les mentalités occidentales, provient certes, et malheureusement de l'année 1959, lorsque les Tibétains furent envahis et en grand nombres massacrés par les communistes chinois. Mais plus proche de nous, cela provient aussi du mouvement occidental des « baba-cool » en la fin des années 1960 du siècle dernier. Oui, là encore, nous allons faire sourire. Et pourtant.
Cette jeunesse de l'époque aux mentalités pacifiques, pour ne souligner que ce trait, abusée par les effets de la drogue, s'en est allée à Katmandou à la recherche de sa vérité. Combien, ont séjourné dans l'Himalaya oriental en pratiquant les enseignements du bouddhisme tibétain, persuadé d'avoir enfin trouver la voie. L'unique. Grâce à la drogue ! Serait-ce là une vue juste ? Toujours est-il, seule l'intention compte. Emplie d'amour et d'illusions doubles, leur vision était altruiste et quelque peu enfumée. Mais qu'on veuille ou non l'admettre « les baba-cool » des années soixante demeurent les annonciateurs d'un courant philosophique, qu'ils ont inconsciemment déformé, selon leurs vues exaltées. Jusqu'à en faire un amalgame, ils brouillèrent dès le départ les cartes en conjuguant « Bouddha et Christ »(134), faussant ainsi le point d'aboutissement de chacun et la portée de leur enseignement respectif.
Mais quitte à se répéter, développons à nouveau : le premier, le Bouddha, (d’un point de vue chronologique), fut terrestre, incarné et éveillé. Il parvint à un degré d'illumination par sa seule volonté. Abolissant de nombreuses croyances erronées vouées à nombreuses divinités qu'il jugea inutiles pour accéder à la paix de l'Esprit, mais que les brahmanes du passé, puissants et lettrés, (mais pas autant que Gautama), n'avaient cessé par pouvoir de créer. Par la suite, il décida de délivrer de ce joug et de guider sur une voie qu'il sut d’abord expérimenter, tous ceux qui souhaitaient évoluer. C'est à compter du Bouddha Gautama que les mentalités d'une partie de l'Orient auraient pu progresser. Or qu'en fut-il et qu'en est-il encore aujourd'hui, 2600 ans après lui ? Concernant le bouddhisme tibétain, comme nous l'avons vu, celui-ci pratique différents rituels adressés à de multiples divinités. Fut-ce la voie de Gautama ? D'autre part, la croyance aveugle en ce cycle sans fin d'existences ou succession de vies, demeure intacte et toujours présente dans la mentalité de tous ceux qui adhèrent, sans savoir, à l'idée de la réincarnation. A notre avis l’enseignement du Bouddha Gautama n'a été qu'en partie capté.
Le second, envoyé par le Père, de l'un des cieux ou encore d'un des plans supérieurs, mu par l'Esprit, vint s'incarner sur
la terre pour révéler au nom du Père qui EST, (aussi la somme des cieux), pour les siècles des siècles, l'un des mystères de l'Esprit saint. Son langage est un renouveau. Moralement, son enseignement est bien plus simple mais si difficile à appliquer tout au long d'une vie : « Tu aimeras ton proche comme toi-même ». Spirituellement, c'est clair. S'étant offert comme modèle, en tant que sacrifice unique, pour racheter le péché d'une humanité repentie, il initia son proche aux mystères de la résurrection du corps. Mais pas de n'importe quel corps. Pas de celui fait de chair, en tout cas. La résurrection des corps des morts dans la Bible que l'Eglise semble avoir assimilée au premier degré n'a produit jusqu'à présent comme fruit de l'entendement, qu'un savoir égal à son initiale incompréhension. Nous en étions resté aux « baba-cool.. ». Tout à une cause. Que certains occidentaux, peu à peu, se firent bouddhistes, influencés par des échos emplis d'un mysticisme exagéré, c'était couru ! C'est un phénomène de masse, sans rien d'anormal, excepté l'aveuglement que cela comprend. Car l'engouement de cette jeunesse planante à l'égard de certains grands lamas tibétains se généralisa à l'ensemble de tous les lamas. Le fait que cette tradition fut perpétuée de maître à disciple depuis des générations, localisée loin, sur les chaînes de
l'Himalaya, appelée très justement : « Le Toit du Monde », accentua cette sorte de vénération démesurée. Beaucoup virent dans chaque lama, un grand maître, un être d'exception, détenteur de mystérieux pouvoirs. Ainsi la légende devint une réalité illusoire. Devenir bouddhiste n'est pas un mauvais choix, c'est une bonne chose. Mais cela peut être également, (selon sa trajectoire), et si l'on ne s'est pas véritablement interrogé, une régression volontaire, car le culte et les rituels sont archaïques ; ils sont au présent dépassés. N’oublions pas que les religions changent à mesure de l’évolution mentale et spirituelle des nations, de leur régression aussi. Mais, il n'y a pas de hasard, c'est évident. Peut-être que beaucoup devaient saisir ce moyen de rattrapage, comme un élève redouble une année scolaire. Et comme le proclame souvent l'occidental, c'est en effet un privilège qu'il ait pu devenir dans cette vie, bouddhiste, car sans la percée involontaire de cette tradition en occident, seul, il n'aurait peut-être pu retrouver le sens de son orientation.
Concernant les Dalaï-lamas, nous venons de rapporter le soi-disant processus de réincarnation. A l'évidence, c'est une belle invention ! Une invention qui a fait son chemin, se modelant de siècle en siècle dans la mentalité bouddhique tibétaine. Car pour le bouddhiste oriental, ce n'est pas un concept, c'est une
vérité sur laquelle repose sa foi, sa dévotion mais également son ignorance. Mais pour l'occidental converti bouddhiste qu’en est-il ?
Ce dernier n’a pu, en moins d'un siècle, témoigner de la même croyance, d'autant moins facile à admettre, du fait de l'apport appréciable, depuis près de deux siècles, des orientalistes et de l'abondante littérature qui n'a cessée de croître. Sur quoi repose donc cette aveugle croyance, sur la peur de la mort ? Elle demeure cependant une anomalie pour les lamas tibétains. Et nous ne savons pas si cette vue est partagée par d'autres orientaux. Mais ce n'est tout de même pas pour rassurer.
Par curiosité, poursuivons en examinant le suivi de ce mythe. Laurent Deshayes : « Histoire du Tibet » nous apprend que : « Par la suite, en 1650, le Dalaï-lama institua, une nouvelle lignée d'incarnation ; celle du : Panchen-lama qui fut promise à un avenir politique important ». Dans le courant de ce même siècle fut également inventé le système : « Tulku ». Il concerne les réincarnations de grands lamas. - Bien que notre définition manque de subtilité, Tulku, selon la conception bouddhique correspondrait au corps de Vérité(135) , dont seul un Bouddha ou un bodhisattva peut en produire l'émanation. Nous ne pouvons davantage détailler ces sujets, faute de temps et de connaissances, sur les vastes étendus de la philosophie bouddhique. Pour clore le sujet des réincarnations des
Dalaï-lamas, des Panchen-lamas et des Tulkus, nous apporterons une dernière précision. Comme toutes anciennes traditions, le bouddhisme Tibétain dispose de moyens divinatoires, comprenant son astrologie ancestrale, basée sur le cycle lunaire, pour déterminer les réincarnations de futurs grands lamas. Ainsi le choix s'effectue bien avant la naissance du supposé réincarné. En point de départ, car il en faut un, seuls les aspects correspondant aux données que l'ancien grand lama aura laissées avant sa mort sont pris en compte. Car du début, « le bagage individuel », c’est-à-dire les capacités qu'il renferme : physiques ; aspects de bonne santé, résistances. Les capacités mentales ; ouvertures, élévation, recherches. Et les capacités psychiques, comme pour exemple ; prédispositions, don de soit, spiritualité, sont requises. Mais ce potentiel à l'état latent, peut être présent en d'autres individus. Alors qu'est ce qui permet d'effectuer le bon choix ? L'astrologie ? Cependant, un tel procédé demeure assez complexe, du fait que l'astrologie n'est qu'un outil. Sans doute qu'interviennent des facultés de claire voyance, aidant à deviner, à supposer découvrir, le plausible individu, plus qu’à le reconnaître formellement, en tant que réincarné. Cela peut apparaître utopique, cependant cela n'est pas moins une projection. C'est un peu comme qui dirait : « le sort en est jeté » ! Et il
est certain qu'un résultat s'ensuit. Non en tant que réelle réincarnation de l'ancien lama, quoi que, qui le sait ? Peut-être pas même ceux qui auront concouru à cela.
Dans ces domaines de la voyance, autre, que celle pratiquée, par ce flot croissant de voyants à notre époque, faisons intervenir les facultés de Maurice Guinguand,(136) pour enrichir ces sujets, avant de clore ce thème sur les moyens employés, pour déterminer les réincarnations de futurs grands lamas.
« Il m’est arrivé pas mal de fois de pratiquer la recherche de vie antérieure par l’astrologie, la boule de cristal ou le tétraèdre. L’astrologie donne, ainsi que je l’ai dit, des éléments primordiaux d’une vie qui a prit fin et qui vient se compléter dans une nouvelle vie afin de gagner en évolution ; elle donne également les causes ou les raisons de la mort parce qu’elle est beaucoup plus perceptible dans une nouvelle vie plutôt qu’elle ne l’est dans la vie existant à ce moment là.
C’est ainsi que dans l’astrologie actuelle on a quelques difficultés, si l’on veut, à déterminer les moments de la mort, mais quand l’ange se réincarne dans la femme, il porte encore les coordonnées essentielles de sa vie passée. C’est ainsi que par l’analyse astrologique et 222 jours avant la naissance, il est possible de voir de quelle façon la personne a pu vivre dans l’ensemble et surtout comment elle a pu quitter la vie par les faits qui lui étaient déterminés à l’avance.
On peut donc établir
des comparaisons avec les éléments de la vie passée et ceux de la vie présente, ce qui ne veut pas dire que l’astrologie puisse tout expliquer. Il est alors nécessaire de recourir à la boule de cristal ou au tétraèdre afin d’obtenir des clichés reflétant les aspects de la vie extérieure, ses conditions, et donnant des possibilités de contrôle sur le plan historique, sur le plan géographique ou sur le plan social ».
En dernier, les lamas font effectuer à l'enfant des tests de reconnaissances d'objets ayant appartenus à l'ancien lama, etc.. C'est un peu floue comme procédé, cependant quels qu'ils soient, les arts divinatoires ne sont en définitive que des axiomes, menant à des approximations et non à des certitudes. Certains échos assez récents laisseraient entendre, que certains grands lamas décédés, auraient été retrouvés par les procédés habituels de reconnaissances ; Réincarnés en certains jeunes hommes occidentaux ! Ne souhaitant pas alimenter ce genre d'exploits qui nous a laissé pantois, nous préférons couper court ! Par contre, nous insistons beaucoup sur notre appellation : « le bagage mental et psychique ». Celui-ci contient, (c'est le cas), la somme de ce qui définit l'individu futur.
Mais une fois de l'autre côté, (si l’on peut dire), de là à pouvoir transférer des qualités ou des prédispositions dans le psychisme d'un sujet vivant sur le plan physique, et non prédisposé à cet effet,
cela est tout bonnement qu'une assertion. A notre avis : s’il y a réincarnation, au moment de celle-ci, nous n'aurons pas plus le droit de choisir, comme la tradition bouddhique l'avance ; le pays, le lieu, la famille, qu'au moment de notre propre naissance. Ce sera à nous de voir, c'est possible, mais nous ne saurons pas davantage ce qui nous attend. Il ne sera plus pour nous question d'avoir conscience. Car que se passe- t-il après la Mort ? Il est à reconnaître que nous n'en savons rien ! Ou si peu. Nous allons tenter une approche aux prochains sujets.

Que se passe-t-il après la mort ?

A notre époque sur quelles bases reposent toutes ces croyances, ces idées diverses, comme la régressive et incroyable métempsycose de Pythagore, provenant d'ailleurs de Socrate et bien d'autres avant lui. Nous en comprendrons le sens en exposant plus loin, les quatre règnes : minéral, végétal, animal, et humain. Pour le présent interrogeons nous sur notre mort prochaine. Guère réjouissant conviendront beaucoup d'entre nous car nous sommes de toute évidence bien plus attaché à la vie. C'est légitime, normal et humain. Et pourtant, celle-ci, inévitable, arrivera pour chacun d'entre nous en son temps, ou avant celui-ci. Mais elle viendra nous cueillir, nous déloger de notre nid bien douillet. Elle viendra nous arracher comme une secousse selon les circonstances qui auront précipitées cette fin
ultime, la nôtre en l'occurrence et pour nos proches en conséquences, car la mort est toujours une erreur, selon nos vues étroites, et pour les lamas tibétains une anormalité. Quelle idée. La mort effraie, elle inquiète.
Lors d'une cérémonie, elle rend toute l'assemblée ou presque, soucieuse, silencieuse, et triste à en mourir. L'être cher, le disparu, nous relie déjà à notre propre et future mort. Combien d’étrangers à la famille du défunt lui-même ne peuvent retenir cette abondante montée de larmes ? Se forceraient-il dans l'intention de participer ? Entretiendraient-ils volontairement cette atmosphère glaciale et pesante dont l'Eglise d'un ton solennelle sait théâtralement jouer le dernier acte ? Ou y aurait-il dans ces moments-là, une réelle identification avec soi-même ? Que savons-nous réellement de la mort ? Que nous devenions à partir de cet instant « esprit », cela ne fait aucun doute. Puisque celui-ci inhérent en chaque être humain avant même son incarnation, c’est-à-dire : 222 jours avant la naissance comme nous l'avons précédemment, mentionné(137) , et durant celle-ci, se libère simplement de l'enveloppe matérielle ou corps physique. Car nous ne partageons pas l'avis de maintes écoles orientales ou d'écrivains, penseurs et philosophes, qui ne voient pour l'Esprit incarné dans un corps physique, qu'une prison. En tant que métaphore nous acceptons cet avis, mais
d'un point de vue doctrinal, préconisant de pénibles disciplines ou ascèses, enseignant qu'il faut dès maintenant et avant l'âge, s'assagir afin de gagner plus vite que les autres la fameuse libération ? Nous le rejetons ! Car tout d'abord, nous insistons sur les bienfaits de vivre sa vie dans le monde et parmi ses semblables, et non en vase clos, exempté des réelles responsabilités que l'on rencontre lors de notre existence. Excepté l'utilité de la prière émise par les religieux du monde entier, ces derniers rendent également services à la société en travaillant au sein de leur communauté. Pour le reste, convaincus d'aller plus vite que les autres, pensant être privilégiés en leur présente incarnation pour avoir saisit leur vérité, ils l'entretiennent en proclamant le détachement à l'aide d'un égocentrisme encore de trop prononcé. Cependant, même terré en des refuges, l’évolution se fera bon gré, malgré. D'autre part, s’il y a incarnation, et chacun de nous en est une preuve vivante, c'est qu'il y eut, obligatoirement nécessité d'être incarné, et non pas forcément réincarné. Que cette incarnation présente soit heureuse, malheureuse ou neutre n'y change rien. Nous allons ci-dessous aborder une explication. Car nous approuvons ce proverbe : « Le monde ne s'est pas créé en un jour ». C'est évident. De même ; l'incarnation d'un être humain
en général ne relève pas de cette seule vie présente. C'est impossible. La réincarnation suit des cycles, de ce fait, on ne peut accréditer de tous ceux qui imaginent avoir vécu une vie antérieure assez récente, bien que possible uniquement dans certains cas. L'époque de la Renaissance par exemple est assez prisée, mais elle ne saurait contenir toutes ces mêmes identités qui semblent se conjuguer en une seule et même période, ou encore, en de célèbres et historiques personnages. Combien, fabulant en s'amusant, mais tout en s'abusant également, croit être la réincarnation de tel ou tel roi, princesse, dame de la cour royale, etc. ? Ce genre de divertissement si s'en est un peut certes s'avérer passionnant, mais il ne contribuera nullement au développement de l’entendement. Rapportons ici les constatations de Maurice Guinguand,(138). « Bien souvent, quand on parle de vie antérieure, et c’est là le tort que je donne à la plupart des voyantes, il n’y a pas de simplicité. Afin de flatter peut être leur clientèle ou se donner des qualités de super-vision extra-lucide, ces voyantes ont toujours tendance à situer les vies antérieures dans les domaines princiers, que ce soit, rois, que ce soit princes ou que ce soit encore seigneurs ou hautes personnalités.
On oublie que parfois, il y a d’autres conditions de la vie qui sont bien plus importantes et qui ne relèvent pas de couronnes ou de blasons. C’est d’ailleurs beaucoup plus régulier,
beaucoup plus logique, parce que tout le monde n’a pas été roi ; il n’y a jamais eu dans l’histoire autant de rois ou de prince qui puissent correspondre à toutes les personnes qui actuellement se parent de ce titre dans une vie antérieure. Certaines personnes se croient avoir été les princesses, avoir été des dames de haute notoriété et de haute situation ; or en fait, bien souvent, si on examine leur vie antérieure, elles n’étaient que des roturières ».
Il est important de préciser que la réincarnation suit des cycles, mais qu'elle a une origine et une fin concernant le même individu. C’est pourquoi « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » ! Débutons une première explication à l'aide de l'imagination, indispensable à des moments. Imaginons une corde à linge tendue entre deux poteaux. La réincarnation serait à l'image d'une orbite destinée à chacun des deux poteaux de la corde à linge. Au fil des temps, sur cet autre fil tendu, l'orbite, viendrait alors se placer des vies successives, (que nous nous représenteront par des épingles d'une même couleur, mais nuancées), se remplaçant les unes après les autres, (comme les couleurs de plus en plus évanescentes, se fondant en chaque épingle), vers la fin de la corde, et ce, jusqu'à un aboutissement final, venant de la même orbite. De la même orbite, mais de vies successives, qui n'auront eu qu'une même origine, et peut être, une même destinée.
Ceci, afin de former un aboutissement, qui émanerait de plusieurs « Moi », mais d'un seul « EGO » indéterminé, ou tout au moins inconnu au cours de l'évolution, mais seulement en finalité. Il pourrait donc s'avérer qu'après chaque vie, il est une identité ou une entité, qui appartienne au cycle à franchir, et qui s'imprègnerait plus ou moins au cours d'une vie, pour que partiellement, mais en s'amplifiant, son essence ou sa vibration, puisse se retrouver quand même dans la succession des vies, pour en être enfin, l'éclosion finale. De cette manière, nous pourrons peut-être mieux comprendre, pourquoi sur les rives du Jourdain, voici environ deux mille ans, Jean le Baptiste, niait être : « Elie », lorsque les pharisiens lui posèrent cette question, qui n'a cessé de faire s'interroger bon nombre d'individus et d'écrivains jusqu’à présent. Mais il est à reconnaître que nous ne faisons qu'en débattre d'un point de vue intellectuel seulement. Concernant la réincarnation, il y en a des traces dans la Bible comme : « C'est lui l'Elie qui devait venir.. » ou encore : « .. S'il ne naît à nouveau ». Concernant le texte de l'Evangile selon Sain Jean, (3,3) : Entretien avec Nicodème, la langue grecque propose deux acceptions : « d'en haut » ou « de nouveau », (le concile de Trente a retenu, d'en haut, rapport au baptême). C'est assez juste.
Dans ce texte les paroles de Jésus sont précieuses, elles dévoilent et différencient, l'Esprit de la chair, (3,6-) : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit ». Elles renseignent également sur le cheminement futur, dont chacun ne pourra ni choisir, ni décider, (3,7) : Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il vous faut naître d'en haut, (3,8) : Le vent souffle où il veut, et tu entends la voix ; mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va : ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit.
Sans discernement, on peut interpréter bien des phrases bibliques, uniquement pour affirmer l'idée de la réincarnation. Et beaucoup en usent à tort et à travers. C’est-à-dire en toute ignorance. Dans l'un des ouvrages d'Allan Kardec, intitulé : « LE LIVRE DES ESPRITS », nous retrouvons la répétition de cette erreur qui dû marquer bien des « esprits ». Cette erreur tend à prouver que ces esprits dit supérieurs par les médiums de l'Union Française et Francophone, peuvent, il est vrai, renseigner, (jusqu’à un certain point), certains vivants, dont des médiums, de leur état dans l'au-delà, ou plus exactement, depuis le premier plan : parallèle, avoisinant encore le magnétisme terrestre, comme nous le découvrirons, mais tout en y mélangeant des connaissances qu'ils acquirent durant leurs vies terrestres. D’où bien des erreurs ! Exemple ; extrait du LIVRE DES
ESPRITS : « .. Ne t'étonne point de ce que je t'ai dit : il faut que vous naissiez de nouveau ». - (p. 101, 5.). Au chapitre VI est abordée la question du spiritisme, ainsi que de ses effets. Méfiance ! Précédemment, ayant pointée cette évidence concernant Elie, qui n'est plus un secret pour personne, nous ne prétendons pas non plus, avoir « inventé la poudre » ! avec une telle révélation. Quel intérêt alors, d'en parler en long et en large, c’est-à-dire ; pourquoi Jean le Baptiste nie être Elie ? Les conclusions de beaucoup d'auteurs, de commentateurs qui semblent davantage démontrer leurs propres idées sur la résurrection, affirment grâce à la négation de Jean le Baptiste, que la réincarnation n'existe pas ou plus sûrement, qu'elle n'a pas lieu même d'être supposée.
Au regard de la résurrection, ces derniers, tout comme beaucoup de fidèles, insistent bêtement sur la résurrection des corps ! Mais par quel miracle, un corps physique mort et enterré, ou incinéré pourrait-il s'animer d'une nouvelle vie ? Il apparaît évident que nous ne voulons pas nous poser les réelles questions. Nous préférons les grands dialogues, entraînants toutes sortes de polémiques qui nous éloignent « Dieu merci » de ce grave point d'interrogation : qu'advient-il après la mort ? Quelqu'un le sait ?

Les Homélies de : « Saint Grégoire le Grand »

A l'intention du lecteur, nous
souhaitons qu'il puisse conjuguer la négation de Jean le Baptiste avec notre première explication, pour comprendre tout le sens de sa réponse. Mais les Homélies de : « Saint Grégoire le Grand », l'emportent de beaucoup sur notre petitesse d'esprit, lorsqu'il exprime : - « … le Seigneur, interrogé par ses disciples au sujet de la venue d'Elie, répondit : « Elie est déjà venu, et ils ne l'ont pas reconnu ; mais ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu ». Et si vous voulez le savoir, Jean lui-même est Elie ». Que veut dire cela, frères très chers ? La Vérité affirme une chose, et le prophète de la Vérité la nie ? Car il y a une opposition complète entre ces expressions : « Il l'est » et « Je ne le suis pas ». Comment donc Jean est-il prophète de la Vérité, s'il contredit les paroles de celui qui est la Vérité ? Mais si nous recherchons la vérité avec précision, nous trouverons comment ce qui paraît se contredire ne se contredit pas. L'ange n'avait-il pas annoncé à Zacharie, au sujet de Jean : « Il marchera devant lui dans l'esprit et la puissance d'Elie, parce que de même qu'Elie devancera le second avènement du Seigneur, Jean devance le premier. Comme Elie est destiné à venir en précurseur du Juge, ainsi Jean a-t-il été établi précurseur du Rédempteur. Jean était donc Elie en esprit ; il ne l'était pas en personne. Par conséquent, ce que le Seigneur affirme de
l'esprit, Jean le nie de la personne. Il convenait en effet que le Seigneur, s'adressant à ses disciples, parlât de Jean selon l'esprit, et que Jean, répondant à la même question devant des foules charnelles, leur parlât, non de son esprit, mais de son corps. Ce que Jean nous fait entendre semble donc contraire à la vérité, mais il ne s'est pourtant pas écarté du chemin de la vérité ». Ce développement de Saint Grégoire le Grand(139) , animé de la grâce par l'Esprit, rejoint un peu notre précédente et petite explication, imagée par la corde à linge... Dans le sens qu'une incarnation présente ne peut-être, pour le commun des mortels que nous sommes, éclairée par un « MOI » antérieur, pour être révélée à la conscience de l'individu actuel. Chaque « MOI » est « UN ». Individuel et Indivisible. Mais se fondant en le suivant pour devenir : un « MOI » nouveau. Ce n'est sûrement qu'en finalité que survient la pleine réalité des vies successives et terrestres, comme pour Jean.
Mais il y a trop peu d'Amour en ce monde. Nous ne nous aimons pas encore assez les uns les autres, pour donner réponse à cette question : « Pourquoi la terre qui est une infime planète comparée à l'immensité du ciel a t-elle été prise comme seule dépositaire d'un message divin » ? La science nous l'expliquera peut-être un jour, mais nous ne le pensons pas. Alors pour ce qui est, présentement, d'avoir
conscience d'un « MOI » antérieur !

Vision sur le monde parallèle

Si nous adhérons à l'idée de la métempsycose, à celle de la réincarnation ou bien de la résurrection, que savons nous de plus que celui ou celle qui n'y croit pas et qui en n’aurait même jamais entendu parler ? Cet autre monde après la mort physique, psychique certaines fois, bien que nous ne sachions pas si la miséricorde divine intervient, accordant le repenti et les moyens de rachats, qui se retrouveront sans doute lors d’une nouvelle incarnation, cet autre monde se désigne sous le terme : « Au-delà ».
Faute de détenir la faculté de claire-voyance qui permet la vision sur le monde parallèle et plus exactement sur les premiers seuils de celui-ci, à compter de l'astral inférieur, où foisonne une multitude d'entités de tout rang, cet au-delà se perd dans les méandres d'une interrogation sans fin...
Mais grâce aux facultés de certains vrais voyants, comme Maurice Guinguand qui détenait la faculté de voyance, nous apprendrons ceci,(140) : «L’être qui vient de naître ou celui qui approche de la mort sont en voie de passage entre-l’au-delà et l’ici-bas. Le nouveau né demeure encore en contact ou tout au moins en possibilité de contact avec le monde d’où il vient. Il est venu tout récemment sur terre, 222 jours avant sa naissance, ainsi que je l’ai dit au cours précédent.
L’être qui va mourir perd l’opacité de sa matière ; il se fluidifie et
commence à reprendre contact comme s’il émergeait des profondeurs des eaux vers un monde éthérique dont il a, peu à peu, la perception. C’est ainsi que nouveaux nés et mourants peuvent percevoir ce que l’on appelle les fantômes ou plus exactement les formes éthériques.
Ceci revient à concevoir l’existence d’une zone de transition entre les deux milieux de la matière et de l’immatériel. Zone aussi réelle que la couche de brume qui flotte au matin sur les eaux, couche visible, opaque et d’une épaisseur appréciable que nos sens nous permettent d’abord de distinguer mais qu’ils nous empêchent ensuite de pénétrer. C’est dans cette zone que coexisteraient, en quasi contact, les incarnés et les désincarnés attardés, chacun au voisinage du milieu qui n’est pas encore le sien ou qui n’est plus le sien.
Quand l’être commence à s’incarner, il est une parcelle de lumière qui s’enlise peu à peu dans la matière et l’enfant cesse de vivre avec les anges ; il ne peut que continuer à leur sourire ; il se détache de l’au-delà. C’est ainsi qu’on dit que les enfants rient aux anges. Il finira, il perdra sa vision dès qu’il aura atteint l’âge de 7 ans, ce que nous appelons, nous, l’âge de raison.
Le mourant, par contre, commence à percevoir l’état dans lequel il se retrouvera bientôt et il se sensibilise à l’approche de cet état qu’il va acquérir, état d’attente avant une réincarnation future ou état de transition avant une évolution vers les mondes supérieurs ».
Comme nous le
découvrirons au chapitre VI, il appartiendra alors à un monde, à une zone proche de la terre avec laquelle il lui sera possible d’entrer en contact, et c’est là que débute le spiritisme.
A notre niveau, nous qui ne détenons pas la faculté de voyance, seule la dualité du bien et du mal présente en l'être humain, (notion pouvant être totalement inexistante ou faussée chez nombres d'individus), peut aider d'un point de vue moral, à situer un au-delà divisé ; dont une moitié correspondra au bien, en étant supérieure et lumineuse, et l'autre moitié correspondant au mal, en étant inférieure et obscure. Excepté ce jugement très particulier émanant d'un plan divin, et qui incombera à chacun sans exception, nous ne pouvons évaluer ce qu'il adviendra aux meurtriers ni à tous ceux qui auront commis des actes abominables sur leurs semblables. A notre connaissance, déjà, les affres du bas astral les tourmenteront grandement, les happant d'une extrême violence, (psychique sur ce plan), les cloisonnant sans qu'ils puissent s'y soustraire. Nulle issue ne se présentera à eux. Barrée sera l'accession à cette sorte de tunnel, d'où point au bout, la lumière, et dont résonnent les témoignages de beaucoup de personnes, comprenant ceux que nous avons choisis d'étudier dans le livre du Dr Moddy ! Lumière diffuse, ainsi perçue dans un premier temps, un soupçon. Puis, s'intensifiant, en se propageant depuis
l'extrémité de cette sorte de tunnel, que beaucoup sans avoir auparavant comparé leurs impressions, s'accordent à décrire. Dans la voie christique par exemple, serait-ce la lumière du Seigneur ? Par le Christ, ayant réalisé progressivement depuis la terre, le processus de la résurrection, qui est une voie, sa vibration, son énergie, sa lumière se manifesterait-elle encore pour guider tous ceux, croyants ou non croyants, mais méritants d'être assistés, à rejoindre en l'un des cieux le notre Père ? Nous n'en savons rien ! Mais il est permis de l'espérer, et de le croire.
C'est de cette dualité, plus ou moins accentuée, en la quasi-totalité de l'humanité, tiraillant l'individu à différents degrés, que nous pouvons dès maintenant situer un haut et un bas. Cette projection, sans qu'il ne puisse s'agir encore de vision n'est que le point minime, mais essentiel d'une trame qui risquera fort de nous surprendre ou de nous effrayer, selon l'ensemble des actes que l'on aura commis dans cette vie terrestre que l'on viendra tout juste de quitter. Qu'on le veuille ou non, chacun aura d'office son rôle à remplir et personne ne pourra, (se), fuir ! Bien des êtres humains, (nous en général), renforceront cette toile de fond. Qu'on ait été nihiliste, panthéiste, athée ou autres, n'y changera rien. Ce passage, ayant été décrit comme un tunnel, dans le
livre du Dr Moody, peut ne pas apparaître en tant que tel. Car ne l'oublions pas, malgré la sincérité des témoignages, la corde d'Argent reliant le double éthérique au corps physique ne fut pas rompue, malgré les cas d'arrêt cardiaque très momentané. Sinon cela aurait été la mort, sans retour possible pour témoigner. Pour beaucoup d'entre nous, l'expérience que ces personnes ont vécue peut sembler hors du commun. Elle l'est en quelque sorte, et le demeurera pour elles jusqu'au moment de leur mort, où elles reconnaîtront avec assurance le début d'un chemin déjà empreint. Cependant, l'expérience qu'ont vécue ces personnes ne fut qu'un début, non un aboutissement ni une finalité. De même, ce sombre règne que la plupart d’entre nous devrons traverser et où déambulent toutes sortes d'entités, ne peut être que très peu prononcé. Pour beaucoup d'individus, ces entités errantes, perdues, à l'affût, n'auront aucune emprise sur eux. Elles ne pourront nullement s'opposer à leur cheminement vers la lumière puisque leur guide étant déjà une parcelle de celle-ci se révélera enfin (dans ce plan) en ouvrant un chemin. Pour tous ceux qui auront eu de leur vivant, croyants ou non croyants, car seule l'intention prime, l'amour de leur prochain, qui n'auront pas dépassé ce qui fut permis, illicite et autorisé de faire, attentifs à cette voix intérieure, la
raison, notre guide ; alors surviendra, comme de nulle part, l'ange. Oui, l'ange gardien. A cet instant, nous le percevrons et nous réaliserons qu'il ne nous avait jamais quitté puisqu'il demeurait de notre vécu terrestre, parallèle à celui-ci. C’est-à-dire proche, très proche du premier plan de notre ancienne appartenance. Quelle joie nous aurons en cet instant d'être ainsi accompagné par cette « présence » lumineuse, apaisante, nous instruisant de ce nouvel état qui peu à peu se dévoilera. Il sera là, pour nous faciliter le passage au travers du sombre monde des entités. Entités de l'astral ou monde inférieur, alors elles apparaîtront, accentuées pour les méchants qui en elles se reconnaîtront, dissipées pour les bons qui sans peine les distanceront. Mais elles apparaîtront comme dans un décors de terre désolée, ou à l'image d'un champ obscur et abandonné. Elles surgiront, pullulants de toutes parts, entités de toutes classes, en leur règne de nulle part. Muent par des bribes de souvenirs éparses, recherchant sans plus aucune compréhension, les moyens, envolés, à jamais perdus, d'assujettir encore pour dominer à nouveau.
Mais qui, quoi, comment ? C'est qu'il demeure sur le plan matériel de bonnes proies ! Qui sont-ils donc ? Ce sont des médiums, des spirites, du XXI siècle, qui tentent de retrouver le chemin, depuis Allan Kardec en autre. Persuadé être en communication avec les esprits
d'anciens spirites, passe encore, mais également avec des esprits plus éclairé, issus de plans supérieurs et même divins ? Ils entretiennent dans leur aveuglement conscient ou inconscient de dangereuses relations. Nous en parlerons un peu plus loin. Mais à présent, présentons au sujet suivant le fondement des quatre règnes.

Les Quatre Règnes

En ce qui concerne la culture, l'art, et l'architecture grecque, bien des individus demeurent admiratifs, pensants qu'ils furent le phare de la connaissance antique. Brièvement une bribe d'information : Les bases de l'architecture grecque étaient assez simplistes, le module est là encore. C'est la littérature qui est venue enjoliver la méconnaissance. Mais les philosophes tels que Pythagore auxquels ont fait référence n'ont été souvent que des rénovateurs de principes déjà pratiqués. Comme le fameux triangle, 3.4.5, qui était connu bien avant lui. La connaissance des nombres a fait évoluer la géométrie avec Archimède et Euclide, mais la tétractys platonicienne est davantage métaphysique que la tétractys pythagoricienne, qui demeure matérialiste. Cette dernière a peut-être permis à des éveillés de la Renaissance d'inventer le nombre d'Or, mais le grand Nombre d'Or fut celui, qui avant le Compagnonnage, fut trouvé en divisant le grand carré 400 par le nombre III des trois positions solaires annuelles. Mais tout ceci nous écarte du sujet que nous
devons traiter, concernant les quatre règnes. Bien que l'idée de la métempsycose, c’est à préciser, ne provienne pas non plus de Pythagore, puisqu'en Inde cette croyance s'était déjà développée et généralisée dans les mentalités. Nous allons de ce pas en saisir la portée, à l'aide d'un exposé, (pl.15), de l'écrivain ésotériste Maurice Guinguand, car il s'agit encore d'observations découlant de la faculté de voyance qu'on ne peut se convaincre détenir. Pour la compréhension de chacun qui lit cet ouvrage, nous rapportons une seconde fois le précieux concours de cet écrivain, car ses informations, le lecteur ne les aurait trouvé nulle part ailleurs, cela peut paraître prétentieux, et pourtant ?
Loin de nous l'idée, de nous prétendre supérieur à quiconque, dans ces domaines nous n'en sommes qu'aux prémices du début lui-même. A l'exception toutefois, de certains individus, comme les connaissances de cet écrivain qui serviront à chacun. Car souvent, les moyens qu'on se donne pour approfondir les mystères de la vie se limitent à un niveau intellectuel seulement. Sans plus attendre, débutons. Toute vie manifeste une vibration, d'où en découle une vie fluidique qui se transforme, ou se transmet par une forme de lumière. L'idée que se faisait Maurice Guinguand, (planche 15), avantagera le lecteur pour en poursuivre l'étude.
De son vivant, Maurice Guinguand
détenait la faculté de voir les Auras, c'est à répéter, car dans ce domaine, il s'avère peu prudent d'être guidé par des non-voyants ! Il avait déterminé le premier règne ; le minéral, comme un cube de matière ayant sa partie fluidique, émanant de sa vie de minéral. Précisant que ce premier règne minéral n'a pas d'aura comme l'être pensant, il n'en a pas moins une âme. Le second règne ; le végétal, commence à avoir une vie fluidique qui dépend de la vie de la terre, et une vie vibratoire faisant qu'il manifeste une âme.
Comparativement au minéral, il y a évolution. De même, le troisième règne ; l'animal a une vie fluidique plus importante que le végétal. Concernant le quatrième règne ; l'être humain, celui-ci a une vie fluidique beaucoup plus importante, puisqu'il puise davantage les forces de la terre. Sa structure de matière, ainsi que sa vie vibratoire est à peu près égale à celle des animaux. Maurice Guinguand précise que l'homme est un animal perfectionné. Mais pour lequel s'ajoute cette vie de lumière que les autres règnes n'ont pas. Cette vie de lumière le mène donc au centre d'une interrogation, un X, (voir chap. I ; le grand X de la vie), qui est l'origine, la finalité de la vie. Mais laissons l’auteur détailler de lui-même ces mondes parallèles : « .... Il n'y a pas que la lumière, j'ai dit qu'il y avait le verbe ou le son qui
donnent la vibration, et qui ont ainsi engendré la vie. Au-dessus de l'animal, vous verrez qu'il y a deux cercles, le premier, le plus petit, comporte le monde des entités animales, c'est à dire le monde dans lequel s'arrêtent les esprits des animaux ; Le deuxième cercle, le plus grand est réservé aux entités primaires, entités qui émanent du monde minéral pour une faible partie, du monde végétal et du monde animal ; il peut également être occupé par les idées formes ou les émanations que peuvent avoir les végétaux ou les animaux mais également par certaines idées-formes que peuvent constituer les forces élémentaires de la nature qui ne sont ni minéraux, ni végétaux, ni animaux. Ces forces magiques, si on peut dire, de la vie, de la terre engendrent des êtres ou des formes vibratoires qui sont, et j'en ai parlé précédemment, les élémentaires et les élémentaux. Ces formes vibratoires de vie émanant de la terre elle-même et du désir d'accéder à la vie supérieure et surtout de s'incorporer dans la vie structurée fait que les élémentaires et les élémentaux sont des formes qui veulent absolument pénétrer à proximité des règnes vivants et qui se greffent tout d'abord sur les animaux et de là, sur les êtres vivants. La magie, le chamanisme, ou certaines pratiques rituelles ont pour but, de déclencher ou d'appeler les élémentaires et les élémentaux à venir s'imposer dans la vie de l'être humain ou des
animaux afin de pouvoir perturber ceux qui sont en parfaite santé ou en parfait équilibre. Ainsi, le chamanisme est la pratique qui permet de puiser dans le monde animal, fluidique, des formes qui peuvent pénétrer dans l'être humain et lui donner à ce moment-là le comportement et les qualités de l'animal qu'il vient d'occuper. Elémentaires et élémentaux font partie du monde des entités latentes qui souhaitent pénétrer dans la vie de la matière afin de pouvoir évoluer selon un processus normal. Vous constaterez qu'au point Y, un arc de cercle vient se situer à la partie supérieure du triangle de vie vibratoire de l'homme. C'est la première courbe qui touche la vie de la lumière, c'est aussi le processus qui permet aux entités latentes de venir se greffer sur l'homme, à sa partie vibratoire. La magie n'a pour d'autres buts que de faire greffer sur un être humain, à la limite du cervelet, les formes ou les entités qui peuvent venir s'incorporer dans son individualité afin de le perturber. Le deuxième cercle, ou la deuxième zone dans laquelle se situe la plus grande partie du monde des entités latentes est le monde éthérique. Monde de lumière ectoplasmique à un degré vibratoire correspondant au niveau de la vie. Le cercle extérieur correspond au monde astral. Il est certainement possible, dans le monde astral, de rencontrer certaines formes qui émanent peut-être d'une métamorphose entre
la vie vibratoire de l'animal et la vie vibratoire de l'homme car le monde astral étant le monde d'une vie déjà supérieure, doit certainement pénétrer quelque peu dans les mondes, je ne peux pas dire inférieur, mais

- Planche 15. Les Quatre Règnes. - M. Guinguand.
dans les mondes inférieurs évolués. C'est ainsi, et je l'ai déjà remarqué, que par exemple les chiens demeurent dans le monde éthérique - on voit leur couleur ectoplasmique - tandis que les chats auraient tendance à se parer d'un reflet bleu rappelant le monde astral. C'est peut-être cette raison qui les aurait fait diviniser par les Egyptiens. Ainsi vous comprendrez mieux les mondes parallèles groupant les idées formes, les idées-groupes ou les entités de toutes sortes qui peuvent s'interpénétrer à différents niveaux et vous verrez aussi que ce monde varié est régi par les angulations qui sont celles que j'indique en bas de chaque dessin, les angulations 5, 60 et 77 degrés. L'angulation de 45 degré correspondrait seulement à un passage de la vie dans la nature et ne dépasserait pas donc les possibilités lumineuses qu'ont les deux autres règnes, c’est-à-dire le règne animal et le règne humain. Chez l'animal qui est souvent régi par le soleil et parfois par la lune, il est normal que l'angulation de 60 degré soit celle qui permette à l'animal de passer d'un plan à l'autre. Mais pour
l'homme, l'angulation est différente ; elle est différente d'abord sur le plan de la vie fluidique, elle est de 77 degrés, et la vie de lumière est également sous la même angulation puisqu'il y a en fait égalité entre le telluro-magnétisme et l'électromagnétism e. Le terme électromagnétisme est peut-être inexact, on pourrait dire aussi ; l'astralo-magnétis me ou du cosmico-magnétisme car dans l'homme, il n'y a pas que les forces naturelles et vitales, mais il y a aussi les forces cosmiques ou astrales qui lui permettent d'accéder, par une évolution supérieure, que ne peuvent atteindre les animaux, à la vie de la lumière ».
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N ous devons répéter une nouvelle fois, même en dehors de toute religiosité, que depuis le Christ, un renouveau s'est manifesté. Une voie vers la lumière à été tracée. Puisqu’il incarna celle-ci. Sans Lui, Dieu seul sait, quels rituels nous pratiquerions encore ?

Souvenir d’une vie antérieure

Avons-n ous des souvenirs clairs et distincts de l'enfance, de l'adolescence, ou encore, des années de notre jeunesse d'adulte ? Peu de gens répondront dans l'affirmatif, y compris nos propres parents. Ces derniers auront peut-être des semblants de représentations, animées par les circonstances ayants provoquées celles-ci, mais en définitive, ce ne seront toujours que des clichés dissipés par le temps. De même, quels souvenirs
avons-nous gardés de nos parents ? Cette mémoire ne serait-elle pas davantage, une somme de ressentis, un état nostalgique, parsemé de joies, de peines, qui ne cesserait de perdurer, au gré d'émotions plus ou moins exaltées, ou brimées ?
En définitive, ce ne sont que des souvenirs épars, des bribes émotionnelles surtout. Rien de plus. Cette première approche devrait nous aider à réaliser plus sûrement, la grande difficulté qu'on ne manque pas de rencontrer, lorsqu'il s'agit de se souvenir d'un passé, pourtant témoin d'une époque de notre vie présente. C’est-à-dire, comprise dans cette existence d'aujourd'h ui, ou en d'autres termes, non extérieure à notre mémoire physique, manifestée par l'incarnation présente, et non exclue, elle même, ou antérieure à cette dernière. C'est à réfléchir.
Si nous exposons maintenant ce point, en vue d'établir une comparaison au regard d'une vie antérieure éventuelle, lointaine ou proche, reconnaissons que malgré une parfaite vitalité cérébrale, l'individu saint de corps, (hygiène de vie), et d'esprit, (psychiquement équilibré), ne pourrait puiser ou faire surgir de son cerveau vide de tous clichés antérieurs, des images, des impressions, et encore moins des imprégnations, propres à la trajectoire d'une ou de plusieurs « épingles », c'est-à-dire de vies successives, que nous avons précédemment représentées sur une
corde à linge, et dont l'orbite, pourrait être un seul et même ego d'origine. A notre avis, le peu de réalisation psychique et spirituelle que nous avons recouvré, acquis, entretenu, développé ou non, durant la vie, ne nous prédisposerait pas pour autant, aux seules fins d'obtenir par introspection, dans un premier temps, certaines et fugitives impressions de vécues terrestres, appartenant à l'une ou a plusieurs vies antérieures. Certains auteurs versés dans les domaines paranormaux, parlent d'une « mémoire » contenue dans une partie du cerveau humain. Sans pour autant aller dans les détails, nous pensons qu'il s'agirait là, d'un tout autre processus dont nous n'avons pas encore tous l’idée, y compris(141) ceux qui s'adonnent à toutes ces récentes méthodes, telle le réburs, ou encore, bien que plus ancienne, mais non moins dangereuse, l'hypnose. Bien qu'un point défini, localisé en une partie du cerveau humain, confirmerait cette possible « mémoire », elle n'en demeure pas moins inactive, tant qu'un certain (courant vibratoire) n'ait été établit volontairement, depuis le psychisme de l'individu prédisposé à cette réalisation. Ce processus se rapprocherait un peu de l'éveil du Kundalini, dans le sens que cette mise en phase vibratoire attirerait à elle une vibration semblable, provenant de l'extérieur, et que nous pourrions appeler : « mémoire
universelle ». Cette mémoire se propagerait comme les ondes d'un émetteur, aboutissant au récepteur, le sujet lui-même. Qui se vanterait d'être parvenu à cela ? Autant dire que nous ne prenons pas au sérieux cette fois, le livre du Dr Moody qui écrit : « L'état élargi de conscience permet de se brancher sur une zone du cerveau où ces autres vies sont stockées, entièrement ou partiellement, un peu comme de vieux dossiers classés dans un meuble de rangement. On a donné à ce processus le nom de régression dans les vies antérieures. Ceux qui font des régressions ne découvrent pas tous qu'ils ont été Christophe Colomb ou un autre personnage historique célèbre. La plupart revivent des vies de gens ordinaires ; les destins particuliers sont peu nombreux ; les vies antérieures pleines de fastes encore plus rares. Je sais que c'est vrai parce que je l'ai constaté dans ma pratique psychiatrique. Il m'est arrivé, au cours de psychothérapies avec des clients psychologiquement sains d'entendre, à ma grande surprise, ces clients décrire des épisodes troublants où ils avaient l’impression d’être ramenés, à travers le temps et l'espace, dans un endroit où ils se sentaient dans la peau d'une personne vivant à une époque lointaine. En général, cette expérience prend la forme d’une expérience sensorielle, la plus souvent visuelle. Les gens sentent que tout cela est lié à des événements datant d'avant leur naissance,
mais ils les perçoivent avec une telle réalité qu'ils sont convaincus d'être bel et bien « remontés dans le temps ». J'ai fait moi-même plusieurs régressions dans les vies antérieures et j'ai, par ailleurs, guidé des dizaines de personnes dans la même expérience. Ces recherches m'ont convaincu que presque tout le monde peut faire ces spectaculaires voyages dans le temps. L'aspect le plus intéressant des régressions est que vous pouvez en tirer vos propres conclusions et user de vos expériences comme bon vous semble. Vous pouvez vous en servir comme un outil de découverte de soi pour trouver des solutions neuves à de vieux conflits psychologiques, ou pour atteindre cette paix de l'esprit si difficile à connaître ».
Chacun en pensera ce qu'il voudra, mais il est à reconnaître que nombre d'individus prétendant se souvenir de leurs vies antérieures, dépeignent le plus souvent une époque, une civilisation, ou un courant de spiritualité, qui se vérifie toujours, historiquement, dans le présent(142). Abusés par leur propre mental, ainsi qu'influencés par les courants de masses, manqueraient-ils d'imagination ? Par contre, ceux qui sont sujets aux réminiscences témoignent de bien des détails, qu'il est difficile d'emblée de faire correspondre à une époque précise. De plus, certains obtiennent des réminiscences à compter des éléments. Ces dernières seraient plus proches d'une
certaine réalité, qui put jadis, être antérieur. A cet effet, nous allons traiter des rapports qu’il peut y avoir, avec la conscience universelle, en en laissant le soin à Maurice Guinguand,(143) : « Ces rapports avec la conscience universelle peuvent, comme je l’ai dit précédemment, dépendre de l’intervention de la conscience extra-terrestre par rapport à une conscience terrestre, mais aussi par rapport à une intelligence ou une harmonie universelle, en fonction d’une petite harmonie que serait le corps humain.
On rejette un peu l’idée que chaque particule de notre être pourrait être identique à un système solaire ou à un système planétaire ou même à un système galactique tel qu’il existe dans l’univers. Nous ne sommes rien, je l’ai déjà dit, mais nous sommes la répétition d’une autre chose dans un au-delà que nous ne concevons pas, parce que nous nous arrêtons à l’état dans lequel nous sommes.
Si nous revenons en arrière, c’est que le souvenir nous permet de faire un retour sur les phases ou sur les données de vie antérieure ou de ce que nous aurions été à un moment donné. Nous recevons donc ce souvenir par l’intelligence universelle mais aussi par les éléments que nous côtoyons dans la vie courante et qui se présentent simultanément ou spontanément par rapport aux circonstances que nous vivons.
C’est pourquoi certaines personnes se trouverons beaucoup plus sensibilisées par le feu ou encore plus sensibilisées, si elles s’approchent des régions de Montsegur ;
c’est ce qui est arrivé pour certaines personnes que j’ai connues, que j’avais rencontrées dans des vies antérieures mais qui n’appartenaient pas à des données correspondant à cette trajectoire qui est la mienne peut être, mais qui était la leur aussi dans un certain sens.
Il s’est trouvé que par certaines qualités de voyance, le feu pouvait m’apporter des réminiscences ; ces réminiscences sont celles de faits vécus probablement, mais des faits demeurés permanents dans un état ou par rapport à des recherches qui sont telles, inhérentes à une succession de choses ou de vie ou de circonstances ou de faits.
Il m’est arrivé récemment d’être à Carcassonne sur une place où on me disait qu’il y avait eu un charnier important au moment de la lutte contre les Cathares. J’ai examiné ce lieu, j’ai examiné surtout ce qui était extra, dans ce lieu, et j’ai remarqué qu’il ne s’agissait pas d’un charnier, l’idée de feu étant écartée, mais plutôt de l’endroit où existait au XII è ou au XI è siècle, un pilori sur lequel étaient exposés les coupables ou les condamnés, devant subir des condamnations importantes.
A quelques mètres du sol, jamais beaucoup plus haut, il y avait encore une quantité d’ectoplasmes, qui gravitaient sur ce centre, qui gravitaient en ce lieu, essayant de regrouper, de revivre ou même de maintenir un certain état qu’ils avaient vécu, il y a 700 ans. J’ai donc écarté l’idée de charnier car alors, elles auraient été sublimées, elles ne pouvaient se maintenir en
tel cas en ce lieu.
Il m’est arrivé aussi en 1959 de parcourir certaines régions et de constater qu’en certains endroits de la campagne du Limousin, quelques champs étaient encore occupés par des entités qui continuaient à guerroyer, alors qu’en 1680, il y avait eu là, une lutte importante entre belligérants de différentes tendances ou croyances.
Bien souvent, j’ai constaté la présence d’ectoplasmes, demeurant ancrés sur les lieux de leur souvenir ; c’est ainsi que certains de mes élèves de 1970, purent faire la liaison avec des ectoplasmes retrouvés en maints endroits, ne serait ce qu’au Château du Besu, près de Rennes, Le Château .. ».
Nous écourtons volontairement, car ce serait, un peu hors sujet. La vie présente, en ce qui nous concerne, pourrait être la justification et peut être même l’essence de vie antérieure et, dans notre vie actuelle, nous pourrions aussi aider les personnes que l’on a connue et qui n’ont pas encore été réincarnées, et cela, par une forme de médiumnité ou par des contacts qui peuvent se faire de diverses façons. Voire plus haut, le précis détaillé par Maurice Guinguand, concernant les contacts insolites.
En conclusion et pour la plupart d’entres nous ; il s'avère donc peu évident de se souvenir de l'enfant que nous avons été. Chose curieuse, cette impossibilité de se revoir ? Nous disposons pourtant d'une bonne mémoire en général, mais uniquement les lieux, la végétation, la nature ou le béton, les habitations
dans lesquels nous avons grandis transparaissent vaguement à notre mémoire. Mais l'on demeure impuissant à se revoir telle que l'on était, et cela, quelle que soit l'époque. Nous ne parvenons pas à nous représenter, d'âge en âge, les différentes physionomies de l'enfant que nous avons été. C'est un peu comme dans un rêve, lorsque celui-ci nous met en scène. Qui, au réveil, parvient à s'être reconnu et vu, durant l'action incontrôlable du rêve lui-même ?
En dehors de ceux, qui s'en amusent, ou qui s'en sont persuadés, il faut être très prudent vis-à-vis de ceux qui proclament se souvenir de leur vie antérieure, mais davantage envers ceux qui expérimentent la régression mentale comme avec l'hypnose par exemple.
Ces méthodes de régressions ne sont pas anodines, pouvant laisser, selon la vulnérabilité, la sensibilité de la personne, le champ libre à certaines entités d'un plan inférieur. Leur donnant les moyens de venir se greffer sur le cervelet (physique) de l'individu. De nos jours encore, nombreux cas de possessions manifestent, à l'état latent déjà, ce genre d'imprégnations. Demeurons prudents, même si c'est à la mode !

A notre mort, l’Ame s’élèvera-t-elle au Ciel ?

Durant un laps de temps qui sera sans doute enrichissant, grâce à Camille Flammarion(144), grand astronome français, spirituel et visionnaire, (1842-1925), nous tenterons de
répondre à cette question. Mais avant, dans un esprit de tolérance, mais disposé à balayer ou à clarifier, (selon le cas), certaines croyances erronées qui ne peuvent justement êtres vérifiées par tous, nous allons étudier à compter de nous-mêmes, un singulier phénomène se produisant toutes les nuits durant notre sommeil. Mais avant de croire, apprenons que chaque nuit, juste avant que l'on s'endorme, notre corps éthérique, (celui de couleur jaune), entame sa nocturne ascension jusqu'à hauteur du plafond. Rassurons-nous, en étant toujours retenu par sa corde d'argent, dont le point de localisation est le périmètre du nombril. Si par exemple nous dormions à la belle étoile(145) , c’est-à-dire, en plein air, le corps éthérique en général, procéderait de ce même dédoublement du corps physique. Cependant, au réveil on risquerait d'être un peu plus fatigué, que régénéré par la nuit de sommeil. C’est souvent à cause de la localisation terrestre du lieu, mais également aux influx électromagnétiques et astraux, venant perturber le courant énergétique et vibratoire du corps éthérique. Ce dernier, une fois réintégré dans le corps physique, transmet à celui-ci, la somme des variations bonnes ou moins bonnes qu'il a absorbé. Nul besoin de croire ce qui vient d'être avancé, si l'on ne peut soi-même se l'expliquer ?
Y aurait-il donc certains indices, nous permettant une approche de ces phénomènes ? Nous répondons ; oui.
Car sans le savoir, ou sans avoir pu établir de liens particuliers, beaucoup de gens ont sans doute expérimenté cet état, qualifié de désagréable, après coup ! Et comment ?
Puisse cet éclaircissement, rassurer, et renseigner, tous ceux qui ont pu être réveillé hâtivement à la suite d'un rêve, interrompu, et effrayant, ou encore, s'être senti, partiellement ou totalement désorienté depuis l'endroit où ils dormaient. Explication : lorsque l'individu peu à peu s’endort, c'est automatique ; le corps éthérique s'élève progressivement au-dessus du corps physique, et la notion des directions s'évanouit, puisque ces dernières ne sont manifestes qu'en fonction de notre matérialité sur un plan physique et directionnel. La plupart du temps, l’individu s’étant paisiblement endormi, n’a conscience de rien. Mais lorsque les prémices de l’endormissement sont contrariées par différentes causes, provoquant un réveil, la non-reconnaissance de cet état engendre aussitôt la peur. Celle-ci provoque alors, un brusque retour du corps éthérique dans le corps physique, faisant subir à l’individu différentes sensations pouvant êtres désagréables, comme ; sueurs, état cotonneux, vibrations parcourant le corps entier, ou localisées, (selon l'individu) : aux pieds, mains, front, nuque, nombril, poitrine. La sortie nocturne du double éthérique, pourrait devenir une expérience enrichissante, que nous pourrions prolonger grâce à la pensée,
uniquement la pensée. Celle d'accepter, et de demeurer ainsi, sans qu'intervienne le « JE », qui, aussitôt, provoquerait la dissipation de cet étrange état. De plus, en se familiarisant à celle-ci, nous participerons consciemment, à la sortie, et à la réintégration de notre propre corps éthérique dans le corps physique. De ce fait, le retour du double éthérique, s'opérera harmonieusement, et nous comprendrons alors, qu'il y a bien autre chose à découvrir, au-delà du visible. Même si ce point minime n'est que le début d'une compréhension, à chacun, elle sera sienne. Nous allons retrouver ces phénomènes de dédoublements, dans les prochains sujets, nommés décorporations dans le livre du Dr Moody. Nous les différencierons cependant de ce qui vient d'être exposé jusqu'ici, car, bien qu'il s'agisse du même processus d'extériorisation, ou de séparation du corps éthérique, le cas que nous avons choisi d'étudier, (chap. VII), ne relève plus d'un sujet prêt à s'endormir, mais d'une autre cause manifestée à l'état de veille. A présent, approfondissons nos études.
D'après Camille Flammarion, la terre est déjà une planète d'appartenance au ciel : « Vous savez que la Terre est une planète du ciel, aussi bien que Vénus ou Jupiter. La terre continue de courir le long de son orbite, en raison de 26,800 lieues, à l'heure, de telle sorte qu'une
heure après la mort, l'âme se trouve à cette distance de son corps, par le seul fait de son dégagement des lois de la matière et de son immobilité dans l'espace. Ainsi, nous sommes dans le ciel immédiatement après notre mort, comme du reste nous y avons été tout le temps de notre vie. Seulement nous n'avons plus de poids qui nous cloue à la planète. J'ajouterai, toutefois, qu'en général l'âme met quelque temps à se dégager entièrement de l'organisme nerveux, et que parfois elle reste plusieurs jours, plusieurs mois même, magnétiquement reliée à son ancien corps qu'elle n'aime pas abandonner ». C'est en effet, et en grande partie, grâce aux auteurs d'antan, que nous pouvons aujourd'hui encore, puiser les savoir, approfondir nos connaissances. Dans ce livre, l'apport de ceux que nous avons choisis, dont Camille Flammarion au présent, aideront d'une part, à mieux concevoir que le corps physique que chacun, (chaque âme), revêt, n'a de réalité palpable qu'en fonction de l'incarnation terrestre sur le premier plan matériel(146), et d'autre part, qu'un autre corps, nommé : corps de lumière, dans le livre des morts tibétains, ou : Bardö-Thodöl, et que Saint-Paul appelle ; le corps de gloire, prendrait le relais à la mort du premier, (le physique). Ce corps de lumière ou de gloire, poursuivrait alors sur un autre plan immatériel, son véritable chemin,
là où fut décidé (d'une certaine manière) la nécessité d’une cause d’incarnation, pour laquelle on ne nous a pas demandé notre avis, au contraire de certaines nouvelles tendances, persuadée que le devenir marche de pair avec le libre-arbitre d'aujourd'h ui. Ce qui est sûr, c'est que nous n'aurons pas plus le choix après notre mort, que nous ne l'avons eu avant notre naissance. D'ailleurs, si dans la répartition des réincarnations, ce libre-arbitre dépendait uniquement de notre vouloir, pourquoi s'être chargé d'autant de maux ? Nous ne sommes peut-être pas tous dans la raison, ici-bas, mais de là à vouloir s'infliger gratuitement des souffrances, il y a des limites à la déraison, non ? A force de digérer divers enseignements, pratiques, rituels, issus de différentes traditions orientales, qui pour de vrais orientaux sont une manne naturelle, assimilable, puisque depuis des siècles mastiqués, nous risquons d'appesantir notre mental et notre psychisme, comme un aimant s'imprègne de tous résidus de limailles, traînant aux alentours. Alors que nous devrions nous délester, afin que le soupçon de conscience, variable d'un individu à un autre, puisse demeurer encore un peu de temps notre phare, même après l'achèvement des « trois jours » qui suivent la mort physique. Eclairons nous dès maintenant, c'est ici-bas, et maintenant, que nous pouvons utiliser notre libre-arbitre. -
Pour tous ceux qui aspirent à la connaissance, au devenir de l'être, après la mort physique, que l'élan soit dû à la curiosité, aux convictions, ou autres ; soyez prudents ! Demeurez incrédules devant tant de savoir, dont beaucoup, sont vendus à prix d'or ! N'en retenez que l'essentiel, la partie universelle, celle qui se retrouve en maintes traditions, quelles que soient les mœurs. Vous n'accepterez ainsi que le bon, l'utile et le profitable, à votre évolution mentale et spirituelle. Le reste n'est qu'un surplus à la mode ! Pour d'autres, vivants tout simplement, c’est-à-dire sans aucun intérêt particulier pour tous ces domaines, cela ne sera compris, ni comme une faute, ni comme une négligence de leur part. D’ailleurs leur mental pourrait même être moins encombré, que ne l'est celui du chercheur qui n'aura cessé d'en rajouter, au fil de sa vie. Car le savoir est une chose. Il peut aider d'une certaine façon, mais il devient lui-même un bagage, qui peut avantager ou peser dans la balance finale. Car on en sera responsable. C'est comme l'héritage que l'on aura caché ou fait fructifier. Et tout, dans la vie, se paye. Le mieux, pour tous ceux qui cherchent serait de se fixer une voie et s'y maintenir, (comme le Dalaï-lama l'a déjà conseillé). Certes, on pourra en changer si l'on en juge nécessaire. Ne dit-t-on pas : « seuls les imbéciles
ne changent pas d'avis » ? Concernant les domaines de l'invisible, à compter des corps éthériques de l'être humain, mieux vaudrait débuter l'étude depuis un savoir correspondant à sa tradition ancestrale, pour qu'une nette compréhension s'ensuive. Nous éviterions ainsi de surcharger inutilement notre bagage mental et psychique. - Nous en étions resté aux auteurs d'autrefois. Utiles sont ceux que nous avons choisis afin que le lecteur puisse apprendre par lui-même. Comme plus récemment, les travaux révélateurs, mis à notre disposition, par l'écrivain ésotériste Maurice Guinguand. Bien que chacun d'eux fut destiné, ou prédisposé karmiquement, (si l'on veut l'entendre), pour élucider les énigmes de la vie, ou le visible manifestant l'invisible, chacun s'exprime selon des critères bien définis, en fonction de sa croyance, mais également des idées qu'il s'est fait de celle-ci. S'ajoute à cela, un savoir individuel, d'où en découle des concepts établis, qui peuvent être différemment décris, d'un auteur à un autre, tout en signifiant la même chose. C'est pourquoi il s'avère utile après avoir choisi une voie, d'y maintenir le cap, afin de pouvoir saisir le langage de chacun. Par exemple, lorsqu'il s'agit de définir l'élévation de l'âme(147), au sorti du corps d'un mourant : Camille Flammarion précise :
« ... En général l'âme met quelque temps à se dégager entièrement de l'organisme nerveux, et que parfois elle reste plusieurs jours, plusieurs mois même, magnétiquement reliée à son ancien corps qu'elle n'aime pas abandonner ». Explication, (selon nos approches) : nous avons souligné : magnétiquement car ce terme à lui seul nous donne une clé pour comprendre de quoi parle l'auteur. A la mort, le premier dégagement qui s'opère du corps physique concerne le corps éthérique ou double éthérique, qui s'en va dans l'au-delà, c’est-à-dire dans un plan parallèle où il appartient encore à l'aura de la terre. La durée pour que le double éthérique se sépare du corps physique varie d'un individu à un autre. Les « trois jours... » que nous indique le futur Christ sont une base à prendre comme ; durant les trois premiers jours, ou au-delà, le double éthérique procède de son dégagement du corps physique. Mais ce dégagement, ou cette séparation, peut en effet durer plus longtemps, comme nous l'indique Camille Flammarion. Ce qui, dans ce cas, incomberait à l'âme de stagner temporairement autour du corps du mort, reliée malgré elle, au magnétisme terrestre, dont le double éthérique se compose à un niveau énergétique et vibratoire, puisque d'appartenance au plan physique. A proprement parlé pour ce qui est de l'âme, une fois le dégagement du double éthérique accomplit, comme nous l'avions
déjà mentionné ; celle-ci est partie vers le haut, véhiculée en quelque sorte par le corps astral, celui qui est en forme d'amande et de couleur bleue, qui n'appartient pas, comme nous le savons, au magnétisme terrestre. Cette âme se verra, ou se trouvera comme propulser, en principe vers le haut, avec son ensemble, son bagage mental et spirituel, ses charges et ses libérations, pour arriver au Jugement très particulier qui décidera de son destin.
L'âme, cet être imperceptible n'a pas de raisonnement humain, mais une résonance qui vient du comportement moral, et surtout de la façon dont on pratique la vie sur tous les plans permis à l'être humain. Le reste ne dépend pas de nous, mais pour nous, de la Grâce. Cependant, l'auteur parle bien de l'âme, pouvant par magnétisme, demeurer encore aimantée à son ancien corps, mais uniquement, tant que le double éthérique ne s'est pas totalement dégagé du corps. Sans quoi, nous devrions aborder ici, les cas d'âmes errantes, les lieux hantés, les fantômes. De ce fait c'est l'ensemble formant le corps astral qui serait freiné dans son aimantation à rejoindre (par le haut) un autre magnétisme, que nous avions appelé ; magnétisme supérieur et dépendant d'un autre Monde. Duquel monde, selon les mérites et les fautes de chacun, chaque âme imprégnée de ses croyances, et parvenue jusque-là, sera alors invitée à participer dans le corps astral, à la
résurrection du corps du Christ qui « EST » pour longtemps encore une porte, une voie de lumière, dans la lumière. A notre avis, pour les bons comme pour les méchants, la résurrection se prépare déjà sur terre, dans le corps éthérique. Mais dans l'autre monde, elle s'accomplira par le corps astral. N'oublions pas que la volonté du Très-Haut fit que le verbe devint chair humaine, à notre image, par l'incarnation, avant de devenir chair astrale par l'Esprit, tout en vivant sur le premier plan physique et matériel. Cela signifie que ; quel que soit le destin, la mission, ou le cheminement de chacun, la résurrection se prépare déjà sur la terre, dans le premier corps subtil, ou double éthérique. C'est le parfait buvard de nos agissements corporels, mentaux, moraux, imprégnant de ses variations le corps astral. De cette manière, on comprendra mieux la loi de cause à effet. Mais cette manière, cette façon de voir repose essentiellement sur la foi, car tant qu'on n'y sera pas, et qu'on ne verra pas. Or cette foi, est divisée par le doute, plus ou moins prononcé en chaque être humain, et nous ne comprenons pas pourquoi les méchants demeurent impunis dans cette vie, ni pourquoi les bons souvent s'en vont les premiers ? Et bien que les souffrances, les maux, les maladies, les injustices, les guerres, que nous pouvons subir le temps d'une courte existence ne relèvent nullement de la volonté d'un Dieu,
nous ne comprenons pas non plus pourquoi Il permet cela ? A dire vrais, la question n'est pas là.
Pour en revenir à ce dont notre auteur précise au sujet de l'âme, cela ne change rien au processus lui-même, qui comprend justement tout cet ensemble, et pour lequel nous pouvons nous faire qu'une mince idée, durant notre présente incarnation. Comme nous l'avons mentionné dans les sujets précédents et sur lesquels nous nous appliquerons, la maladie ne joue pas sur le corps astral, puisqu'elle ne fait qu'appartenir au corps physique. Il ne faut pas la confondre avec le corps éthérique ou aura qui n'appartient qu'au corps lui-même. Ils peuvent quelque peu s'associer, mais ils ne sont pas de même composition. Notre corps astral aura été alimenté par cette lumière venant du très loin, de l'origine, d'un monde au-delà de la matière, non pas de l'anti-matière, mais de l'autre partie de « Dieu le créateur ». A partir de là, qui sait ? Et dans l'avenir, qui saura ?


Chapitre VI
Le spiritisme

C#03 9;est sans doute une pratique universelle, et même ancestrale, pour celle ou celui qui détient, par don à la naissance, par développement acquit et individuel, ou encore par transmission d'un ancien, la faculté de médiumnité. Là(148) , ou le médium est en effet un intermédiaire entre le monde des vivants et le monde des morts,
entre le monde des incarnés et celui des désincarnés ou monde des esprits. Chacun d'entre nous deviendra ou redeviendra après sa mort corporelle : « esprit » dans ce plan définit comme parallèle au plan terrestre, puisqu'en appartenance encore à l'aura de la terre. C'est la raison pour laquelle, il est possible d’entrer en contact avec l'esprit de certaines personnes décédées, mais non toutes, du fait que leur évolution les portait à n'effectuer qu'un passage momentané dans ce plan.
D'autre part, n'oublions pas que dans ce plan parallèle, toutes sortes d'entités pullulent à différents étages, dont celles du bas astral, ou monde inférieur. De même, certaines entités et certains esprits malins, (entendre le malin), parviennent souvent à dominer le médium persuadé être en contact avec l'esprit de telle ou telle personne récemment décédée. A ce stade, il y a danger pour le médium d'un point de vue psychique, mais il y a également danger lors de la mort du médium, qui risque d'avoir bien du mal à dépasser le sombre monde des entités, au contraire de ce qu’il crut de son vécu. C'est un prix à payer, mais en général de son vivant, le médium pense être devenu maître de ce plan, et des entités qui le peuplent. Certains médiums encore vivants, ayant dû arrêter leur activité pour cause de dommages, réalisent trop tard, hélas, le processus irréversible. Peu, malgré tout, surent à temps
ne plus jamais entretenir d'aussi dangereuses relations. En tant qu'assujettissemen ts, par exemple, c'est un peu le même état d'esprit, qui anime bien des gens dans les casinos. Rien d'étonnant. N'y a-t-il pas des esprits joueurs ?
Il réside donc dans ce plan parallèle, des esprits à la fois de désincarnés, et d'autres, devant se réincarner. Ces derniers ne sont pas visibles comme les doubles éthériques ou les ectoplasmes, résidant momentanément dans l'au-delà de la terre, où ils peuvent rentrer en contact avec les vivants. De là, débute le spiritisme. Par le sérieux des travaux, des expériences, et des publications réalisées par le célèbre médium : « Allan Kardec »(149), le spiritisme fut connu au XVIX siècle. Auparavant il demeurait interdit par l'Eglise. Bien que de nos jours, cet avis ne soit pas celui du père François Brune, très branché dans les intercommunications avec l'au-delà et qui noie le poisson en déclarant le contraire, preuve à l’appui. Du moins pour lui, et pour tous ceux qui, s'illusionnant à souhaits, voient et entendent par le biais d'une banale télévision, d'étranges manifestations audio-visuelles, interprétées en tant que messages, et apparitions provoquées par leurs parents, ou amis défunts. Rien que cela ! Mais ne dis t-on pas : « On voit ce que l'on veut voir et l'on entend ce que l'on veut entendre » ? Dans le domaine radiophonique,
l'étrangeté de certains phénomènes vibratoires se propageant, comme : « l'onde Jourgensen »(150), renforce la crédulité naïve d'un petit nombre d'individus, (heureusement), en offrant un éventail de voix « d'outre-tombe », toutes aussi curieuses les unes que les autres. C'est à écouter !
A notre époque, le spiritisme subit une nette transformation, il s'informatise. Les messages des morts nous parviennent par magnétophone, fax, télévision, ordinateur. Mais oui ! Il faut vivre avec son temps ! Glanant de-ci, de-là, et au-delà, toutes sortes d'informations à sensations pour sensibiliser et attirer l'attention de milliers de gens. C’est ce que fit ce bon père François Brune, saisissant une fameuse occasion qui servit de base à sa thèse très développée, sur les sujets du spiritisme, nommé aujourd'hui : transcommunication(151). Il faut dire qu’un prêtre du nom de : Pelegrino Ernetti apporta de l'eau à son moulin. Et quelle eau !
C'est en 1952 que deux moines vénitiens le père Ernetti et le père Gemelli, testant des bandes audio de chants grégoriens, décèlent lors de l'écoute la voix familière d'une personne décédé : le père du père Ernetti. Abusé, ou exalté, le père Ernetti, en déduisit toute une théorie fort douteuse, bien qu'impensable ne soit pas le mot. Et trois ans plus tard il élabora la construction d'une machine à remonter le temps... Non, nous ne
sommes pas dans la fiction. Il réunit à cet effet, certains savants comme : Enrico Fermi, et Werner Von Braun. Cette machine fut appelée : « chronoviseur ». Elle aurait été construite en pouvant même faire réapparaître les scènes de la Passion du Christ. Par la suite, le Vatican aurait donné l'ordre de démonter cette machine diabolique ! Alors que ce prêtre travaillait sur des enregistrements de chants grégoriens, à l'université catholique de Milan, lors de l'écoute d'une bande sonore qu'il venait de réparer, il demeura interdit en entendant la voix de son père ! L'an dernier, le Père François Brune publia un très curieux livre, (aux éditions : Albin Michel) : « Le Nouveau Mystère du Vatican ». Dans cet ouvrage, il raconte sa rencontre avec le Père Ernetti en 1964, qui lui aurait révélé la construction du chronoviseur... Nous ne savons quoi penser, de tout cela, ni de tous ceux qui ne parviennent plus à regarder la télévision, sans avoir auparavant retirer le câble d'antenne ! De plus, faute de temps, nous n'avons pu nous plonger assidûment dans tous les ouvrages du Père François Brune, à l’exception de ses trois derniers livres afin d’en mesurer la portée. Concernant le Père François Brune, il est à reconnaître qu'il témoigne de beaucoup de savoir dans ces domaines, encore inconnus, pour la plupart d'entre nous. Ses ouvrages nous ont laissé interrogateurs car ses expériences fort détaillées, ainsi que
ses explications savamment orchestrées, pourraient effectivement relever d'esprits non dépourvu d'intelligence, qui lui communiqueraient, une multitude d'informations, quelque peu désordonnées. Cependant, là encore, nous ne pensons nullement que ces esprits soient d'appartenance, à un plan moyen, et encore moins supérieur, d'après ce qu'en rapporte le Père François Brune, dans ses ouvrages. Voici ce dont nous précise Maurice Guinguand qui de son vivant n'avait encore jamais reçu un seul fax en provenance de l'au-delà ! : « On appelle donc spiritisme, une méthode, un moyen permettant de communiquer avec les esprits d'alentour, que ce soient les esprits du monde astral inférieur, que ce soient les esprits du monde astral de transition. Il est très rare de pouvoir communiquer avec les êtres du monde astral supérieur. Ou il s'agit alors d'une orientation de la pensée et de la communication touchant de très près le mysticisme ou l'extase ».
Cependant, dans le plan astral inférieur, il n'y a pas que d'affreuses entités déboussolées, qui s'agitent de toutes parts sans savoir ! Le plan parallèle est un état intermédiaire. Un état de transition, par lequel chacun devra passer, et dépasser en son propre temps. Mais il demeure, (sans temps), également, une sorte de refuge, comme un vain sursis préfabriqué, un leurre pour certains esprits, qui se refusèrent jadis, à
l'évolution. Leur évolution. Car il y a dans le cerveau, qui serait le principe initial de l'âme, (voir chap. 3) : La Triade de Saint Paul, notre développement ; au troisième ventricule de la vibration : animos, animosité, adversité, refus. Nous n'emmènerons certes pas notre cerveau, mais seulement, l'âme, imprégnée de toutes nos tendances, agissements, refoulements, attachements, négations, libérations. Rapportons un extrait de la nouvelle édition du livre du Père F. Brune, qui a de l'importance, (p. 313), lorsqu'il s'adresse à E. Pigani : « Je vais t'étonner : il semble bien que, dans les premiers niveaux de l'au-delà, ils construisent aussi des appareils pour communiquer avec nous. Ils nous ont même donné leurs noms... C'est peut-être difficile à admettre, mais les premiers niveaux de l'au-delà seraient un monde fait d'une matière que nous ne voyons pas, parce que la longueur d'onde, le niveau de vibration ne sont pas les mêmes ». Pour les phrases soulignées, nous pensons que le Père François Brune a raison. Pour ceux qui font erreur, (il y a réserves), nous devons admettre que nous ne savons pas, quels moyens les esprits désincarnés utilisent, pour communiquer avec les vivants. De ce fait, nous ne pouvons ni rejeter, ni prendre pour argent comptant, certaines manifestations pouvant provenir des : « Ondes... ». Ne sommes-nous pas dans l'ère du Verseau ?

Le Boomerang
de nos pensées

A notre époque, qu'il y ait vulgarisation littéraire et médiatique dans les domaines de la médiumnité, c’est un fait, mais ces moyens de communication existent pour de bon, et nous n'en sommes pas conscients, quoique nous nous y intéressions. Il faut essayer de comprendre que les émissions psychiques, transmises par des esprits, depuis l'au-delà, proviennent d'êtres désincarnés, qui n'ont effectivement plus de corps, donc plus de cerveau(152) , et que leur plan d'appartenance, momentané, ou stagnant, selon les cas, est un état qu'il est bien difficile à décrire. C'est pourquoi le plus souvent, on l'image. Rendons-nous compte. A compter d'un être incarné qui émet une pensée dirigée, celle-ci risque en effet d'atteindre son but, s’il y a, intention et concentration suffisante. Lorsqu'il y a échec, et que le but n'a pu être atteint, cela provient souvent de notre manque de foi, du doute. Cependant, ce n'est pas perdu pour tout le monde, même si on croit être l'unique auteur de ses propres pensées. Pourtant, ce n'est pas souvent le cas. Pourquoi ?
Parce qu’il existerait un plan métapsychique de la pensée. Expliquons nous ; lorsque nous émettons une pensée, celle-ci dépasse le corps physique pour atteindre le corps métapsychique, et d'une autre manière, en dehors de la lumière ; le corps vibratoire. Si l'on crée des pensées dans
un monde métapsychique, obligatoirement, elles nous reviennent. Toutes pensées procèderaient de cet effet « Boomerang ». De ce fait, si elles sont bonnes, elles sont fastueuses, si elles sont mauvaises, elles sont néfastes. Il faut donc se méfier des pensées que l'on peut émettre et se garder d'avoir des pensées de haine, de vengeance, etc., car c'est autant de choses qui nous reviennent, étant, ou prolifiques, ou nuisibles. C'est donc dangereux d'en émettre des mauvaises plutôt que des bonnes. C'est un risque à prendre, et c'est pourquoi les sorciers le prennent en en subissant très souvent les réactions, se positionnant alors dans des plans de non-retours, d'où il est très difficile de les en tirer. En fait, lorsque nous émettons des pensées elles se créent déjà sur ce plan métapsychique, mais elles se créent surtout avant même que nous les ayons émises. Ayant l'intention seulement. C'est donc, qu'au moment où l'on crée, que la faute, ou la vérité est déjà approchée. Si elle est bonne, c'est très bien, c'est une vérité. Si elle est mauvaise, c'est très mal, c'est une faute. Ce plan métapsychique nous accompagne continuellement. Il est notre vie, il est notre essence même, de la vie. Il n’est pas notre expression propre, mais il en donne la qualité d'expression. C'est cela qui est important à voir ; une qualité dans l'expression. Car chacun
évolue selon ce que son métapsychisme, pense, souhaite et peut engendrer, et surtout en fonction de la manière dont il vit et s'anime. Cependant, il est évident que nous recevons des influences provenant de l'extérieur, qui sont des résultats groupés, venant d'un état de sensibilité, et surtout d'identité. C’est-à-dire que ces pensées émises à l'extérieur, peuvent s'unir à la pensée que l'on formule, et même avant qu'on ait eu l'intention de la formuler, tant elles se rejoignent. Ce qui a produit souvent, que des chercheurs éloignés trouvent simultanément la même chose, sans s'être concerté, et qui plus est, sans se connaître. Qui donc décide de cette réunion à un moment donné ? Un puissant psychisme extra-terrestre, manœuvrant par des ficelles nos pensées ? Non. Mais cela pourrait être dû à une émission qui se diffuse autour de la terre, et qui trouverait à s'assimiler avec le résultat à obtenir. Cette pensée originelle rencontrerait alors des terrains identiques à faire fructifier. Mais nous ne savons pas quelle est l'origine exacte de cette transmission, de cette rencontre fortuite, imprévue, et demeurant tout à fait insolite.
Si bien qu'à certains moments, nos pensées peuvent recevoir une action, mais cette action vient à la fois de l'évasion du psychisme, tendant à s'élever vers une interrogation, ou alors d'une inspiration diffusée de l'extérieur,
et agissant sur les, (nos), idées intérieures. Cela expliquerait d’ailleurs en partie : recevoir l'état de Grâce, ou : l'intervention de la grâce. Même si elle ne dépendait pas uniquement de cette inspiration, elle pourrait être un apport de réveille, ou d'appel, qui ferait que la pensée se trouverait, non pas confondue, mais disposée à répondre à cet appel venant de l'extérieur, et pour lequel elle pourrait être préparée, non encore consentante, mais prédisposée incessamment à l'être.
Mais nous ne savons pas comment se produit ce jeu d'influences dans les pensées, qui peuvent êtres bons et mauvais également. Car dans l'espace de la criminalité par exemple, dans bien des cas, il est à peu près certain que les criminels agissent, sans avoir aucunement l'intention de le faire, mais y pensant seulement. Et l'influence de pensées extérieures viendrait donc s'unir à cette pensée naissante, provoquant l'acte qui n'est pas souhaitable pour l'ensemble, mais qui est réalisé par l'individu qui a été choisi.
C'est la même chose pour les bonnes actions, et il faut s'en réjouir malgré tout. L'essentiel, c'est de pouvoir toujours engendrer de bonnes pensées, afin de ne pas avoir à subir les vicissitudes, ou les inquiétudes de pensées mauvaises qui sont émises plus ou moins consciemment. Ainsi, il n'y a donc pas de retour à craindre.


Révélations Spirites

- « A l'intention des médiums de : l' U. F. et F. Notre présent livre, selon le chemin, le modèle, et la promesse que le Christ nous a laissé, traite les sujets du devenir de l'être humain... Après la vie terrestre et avant la vie céleste, ce devenir implique le passage dans le sombre monde des entités de l'astral... Depuis, au fil des pages, nous voici parvenu aux portes de l'au-delà... Mais toujours par souci de renseigner le mieux possible notre proche, et sans critiques de notre part... »
Nous n'accordons guère de valeur aux révélations communiquées par des esprits, soi-disant supérieurs. Exceptées, celles qui concernent la séparation de l'âme et du périsprit. Cependant objectivement, il est à reconnaître que ce savoir n'est pas uniquement l'apanage de certains esprits de l'au-delà, puisque depuis des millénaires sur la terre, certaines traditions surent approcher, et observer ce processus. Après études de nombreux ouvrages spirites, dont certains plus éclairés que d'autres, nous confirmons que la composition du périsprit, se décrit par tous comme étant : semi-matériel. Cette description du périsprit a toute son importance, malgré qu'elle puisse induire en erreur d’après la façon dont elle est présentée. Allan Kardec l'a bien définie dans « Le Livres des Esprits » : « Semi-matériel, c’est-à-dire, intermédiaire entre l'Esprit et le
corps. Et il le faut pour qu'ils puissent communiquer l'un avec l'autre. C'est par ce lien que l'Esprit agit sur la matière, et réciproquement ».
Avant d'entamer l'étude du périsprit, procédons d'une petite synthèse concernant sa semi-matérialité. Cette description effectuée depuis l'au-delà par des esprits, semble avoir satisfait bons nombres de médiums, qui depuis s'en servent à convenance ! Ne manquant pas une occasion pour la rapporter dans leurs livres, même à tort et à travers.
Projetons une possibilité : depuis l'ici bas, mais dans l'au-delà aussi, la semi-matérialité d'un périsprit, indiquerait que durant la précédente incarnation, l'individu n'aurait pas atteint une évolution suffisante. De ce fait, son double éthérique encore insuffisamment épuré, ne permettrait pas au corps périsprital, ou au corps astral, (qui signifie la même chose), un contact total, (si l'on peut dire), avec le magnétisme supérieur d'un autre monde, celui dans la lumière. Dans la lumière du Seigneur, qui invite à accéder à l'un des plans supérieurs, de la lumière du Fils de Dieu, Père et créateur, non limité à celui d'un plan terrestre, l'ici-bas. Là, nous rejoindrions Origène, Camille Flammarion, Allan Kardec(153), et d'autres encore, à l'idée de la pluralité des mondes d'existences. Probables. Mais ne détenant pas la source
de ce que nous avancerions, nous risquerions alors, d'emboîter le pas à certains esprits mégalomanes de l'au-delà. Ce qui étonne concernant le processus de séparation du périsprit, (qui pour nous, comme pour eux, est le corps astral), c’est-à-dire le véhicule fluidique de l'âme, c'est que tous les critères employés à le définir, correspondent pour nous au corps éthérique. Dommage que cela ne fût pas expliqué par les médiums, sensé révéler leurs hauts enseignements. Cela nous aurait aidé à comprendre. Comprendre que depuis le premier plan de la matière, support de toute incarnation, correspond le double éthérique, qui est le premier corps subtil. Et que la séparation d'un plan matériel et physique, pour rejoindre un plan éthérique et astral, s'effectue à compter de celui-ci. Le double éthérique devient alors le premier véhicule de l'esprit. Cependant, nul Esprit n'est présent dans un corps éthérique, c’est à savoir. Mais comparativement à la mort, l'exemple du dédoublement volontaire ou involontaire, pratiqué ou subit, par un individu vivant, nous fournit un bon renseignement, à l'inverse de la mort, seule la corde d'argent demeure reliée au corps physique, qui lui, repose inerte dans le plan matériel de son appartenance. Mais mort ou vivant, le double éthérique se séparant du corps physique, prend en charge la partie esprit qui se détache alors du plan de la matière. Ce n'est pas uniquement
dans l'au-delà que nous deviendrons ; esprit, bien que seul l’esprit nous portera, nous entraînant vers l’autre monde, du fait de la séparation définitive de cette corde d'argent qui relie le double éthérique au corps physique. Au regard de la résurrection, une déduction s’impose ; l'Esprit étant déjà dans la matière durant l'incarnation terrestre, celui-ci n'attendrait plus que la lumière produite par le ternaire de l'être, pour préparer dans le corps éthérique déjà, la résurrection que le Christ a manifestée. Dans ces domaines, la manière d'expliquer est primordiale, et un complément sera utile pour notre compréhension. Aussi nous en laissons le soin à l'écrivain ésotériste Maurice Guinguand(154) : « Il est donc possible de provoquer la séparation entre le corps éthérique et le corps matériel, le premier demeurant lié au second par la corde d'argent qui est un cordon extensible, lumineux, visible, assurant la continuité entre les deux corps. Le corps éthérique demeurant la partie esprit ou lumière, quitte ainsi le règne de la matière pour rejoindre le monde fluidique à travers le monde aérien ambiant ».
Du fait de la séparation, de son dégagement de la matière, le corps éthérique demeure la partie esprit ou lumière. Mais il n'y a pas en lui, l'Esprit. Il n'est pas non plus l'Esprit qui se sépare de la matière. Nous allons peu à peu comprendre pourquoi des esprits ont révélés à
des médiums que leur corps astral ou périsprit est composé d'une semi-matérialité, c’est-à-dire à la fois fluidique, et encore imprégné de matérialité. D’ailleurs ces esprits en en donnant, eux-mêmes la preuve, indiquent en même temps, l'étage auquel ils appartiennent encore. Dans les livres traitant les sujets du spiritisme, et plus précisément dans ceux d’Allan Kardec, nous découvrons cette appellation de périsprit(155), employée pour désigner, ce qui n'est autre, que le corps astral, sous une autre conception. Nous pensons que celui-ci ne serait en fait, qu'un manteau inusable, pouvant servir de capuchon à tous les êtres se réincarnant en vies successives, mais appartenant à un même chromosome. Et chacun de nous à un chromosome particulier qui peut très bien se reproduire en vies successives, car la pensée, ou la vibration qui a mis en vie celui-ci ne meurt pas. C'est une parcelle du Verbe résidant en nous, voisinant très probablement avec l'âme, et c'est lui qui anime la première cellule qui nous donne la vie, et il se retrouve dans les êtres qui sont nos incarnations successives. C'est pourquoi, il se peut que reviennent certains souvenirs de vies antérieures, dont nous n'avons aucune mémoire. - *Comme nous l'avons précédemment mentionné, le corps éthérique et le corps astral peuvent quelques fois être associés, comme cette description le comprend peut-être, sans toutefois préciser ; sans être de
même composition. - De même, comme nous l'avons déjà ainsi formulé, notre corps astral aura été alimenté par cette lumière originelle, au-delà de la matière. De ce fait, lorsqu'une incarnation, ou une réincarnation doit avoir lieu, lors de la descente de l'Esprit ; le corps astral s'ensuit. Lorsque nous lisons dans différents ouvrages vulgarisant ces sujets, que le corps astral puisse demeurer dans le plan astral à l'état de transition, pour des raisons aussi abracadabrantes les unes que les autres, c'est bien, ça fait passer le temps, mais ça n'explique rien. A vrais dire, ce n'est pas le corps astral en lui-même qui demeure en attente, puisque seuls des doubles éthériques le sont. Dans l'attente justement de former la totalité du corps astral. Explication, 1 : Dans l'au-delà il y a quantité de doubles éthériques en attente de réincarnation. Mais tout dépend, pour leur réincarnation, du résultat du Jugement très particulier, après la mort. Ainsi que du prix de la Rédemption, et donc de l'étage auquel aura lieu la réincarnation. Et c'est bien lors de celle-ci qu'une autre partie d'âme serait attribuée. S'imprégnant alors de la vibration et des tendances de la première, la nouvelle pénètrerait dans le nouveau fœtus de la femme enceinte, qui créera une nouvelle personnalité. Mais si des doubles éthériques sont en attentes d’êtres habités, plusieurs possibilités sont à
envisager. Nous devons avant tout répéter ceci ; après la mort, l'âme est montée vers le haut avec son bagage mental et spirituel. Donc, ce qu’il subsisterait de soi devrait y être compris ? C'est alors que l'âme serait indissociable de l'Esprit, l'âme serait Esprit. Elle ne deviendra pas Esprit, non. A ce moment précis, elle est Esprit. Dans le langage populaire, on entend souvent qu'après la mort, l'âme monte au ciel. C'est une bonne image, car l'âme entame en effet une sorte d'ascension. Mais comment ? Qui la meut, qui la propulse pour qu'elle s'élève, pour qu'elle dépasse le sombre monde des entités, afin qu'elle puisse se présenter devant son Jugement très particulier ? Qui, si ce n'est tout cet ensemble(156), qui forme alors le corps astral, dont chacun, chaque âme sera directement responsable. Félicitée l'âme sera élevée, passage à un plan supérieur, dont l'incarnation ou la réincarnation terrestre fait toujours partie d'une des voies évolutives. Blâmée l'âme sera abaissée, passage à un plan inférieur, dont l'incarnation ou la réincarnation terrestre est également encore une voie d'expiation. Mais la métempsycose y est exclue, n'étant qu'une primitive supposition humaine. Bien des raisons justifieraient la présence de doubles éthériques dans les premiers niveaux du monde astral inférieur, et de transition.
Nous en exposerons quelques-unes. Juste avant, une précision sur le monde astral, afin que chacun puisse au moins essayer d'y penser, car l'imaginer nous éloignerait encore de la vraie réalité. L'au-delà est la somme de différents plans formant ce qu'on appelle le monde astral. Son commencement débute à compter du plan parallèle, qui demeure invisible pour la plupart d'entre nous, alors que proche de la terre, il appartient encore à l'aura de celle-ci. Ce premier plan, ou au-delà, abrite un nombre incalculable d'esprits, de différentes classes. Comprenant à notre avis, des esprits plus évolués, aussi, pouvant en effet, renseigner par l'intermédiaire de médiums. Plus évolués, comparativement aux classes moins évoluées dans ce plan, et en fonction également de leurs propres vies antérieures. A présent, poursuivons. Afin d'envisager une ou deux possibilités pour que des doubles éthériques demeurent en attentes dans l'au-delà, nous avons besoin d'un support. Justement, certains esprits d'anciens spirites nous le présentent. Dans le cas de ces esprits, jadis exercés et prédisposés à la médiumnité, nous ne saurions en dire peu, si nous devions détailler point par point, les révélations qu'ils transmettent en tant qu'esprits, dits supérieurs par les médiums. Car leurs propres témoignages nous confirment que l'étage auquel ils appartiennent ne correspond nullement à un plan
supérieur. Cependant, là où leurs actions d'autrefois les ont menées, ils poursuivent leur évolution en tant que bons esprits et c'est l'essentiel. Dans l'immédiat, servons nous de ce support pour comprendre que dans l'au-delà, il y a, esprits dans des corps fluidiques, comme sur terre dans des corps de chairs. Ces corps fluidiques sont des doubles éthériques qui appartiennent bien à leurs hôtes comme dans le cas de ces anciens spirites. Mais il y a également des corps éthériques sans esprit, c’est-à-dire en attente d'être à habiter de nouveau, et pas forcément par le même esprit qui l’habitait autrefois. Ici règne tout un mystère ! A notre avis, seul l'ensemble formant le corps astral, mais pour la partie Esprit, perdurerait en le même être. Et au regard des souvenirs de vies antérieures, ce serait bien dans l'esprit Aurique, et astral que serait incrusté les souvenirs terrestres, et non terrestres des anciennes incarnations. Il serait donc possible de ne pas perdre le contact avec ce qui a été vécu. Cependant il peut y avoir interférence lorsque l'âme a trouvé son chemin et retrouvé ceux qu'elle a connus et aimés. Mais rien ne le confirme. – « Retrouver ceux qu'elle a aimés... » : Il n'est plus question ici de corps physiques, mais de corps fluidiques. Ce qui produira les jonctions antérieures, les retrouvailles, ne pourra être que ce qui a subsisté de l'Amour. Le monde étant le
fruit de l'amour d'un dieu créateur pour sa création, ces traces d'amour perdurables, scelleront des liens entre certaines créatures, qui facilement se rencontreront à intervalle de temps, de siècles, de millénaires, sans que la forme d'identité ne se perde jamais. Ne l’oublie pas ! Si bien qu'une créature pourrait ainsi rejoindre, en un espace intemporel, les personnes qu'elle a aimées à un niveau supérieur. Car les haines doivent également subsister et se retrouver en un stade inférieur de non-amour, et de non-dieu. D'ailleurs, nous pensons que c'est cet amour qui se crée au moment de la mort, et qui aide sûrement à passer les divers plans de l'au-delà, avant d'accéder à un stade supérieur, où l'amour du créateur doit être primordial en en cet état astral et non astronomique. - Nous ne pouvons approfondir les combinaisons qui s'opèrent concernant les esprits qui intègrent les corps éthériques. Seule la volonté divine régule ce processus, en décidant quand et où l'Esprit descendra, ou redescendra dans la matière. C’est-à-dire dans le fœtus de la femme enceinte qui formera le nouvel individu. Quant au phénomène de répartition lors de la réincarnation, ceci ne relève pas de notre contrôle, ni de notre jugement. Nous ne savons pas quel est le mode de répartition dans la réincarnation. Pour le nombre de réincarnation, le processus est toujours le même, et c'est obligatoire. Il
faut que la chaîne se poursuive jusqu'à l'aboutissement souhaité, dont nous sommes inconscients. Pour certains esprits, il peut y avoir nécessité d'attente dans l'au-delà, par devoir d'aider certaines personnes allant incessamment décédées. Des esprits aussi, en voie de passage dans un sens comme dans l'autre, mais également des personnes qui sont très éloignées de leur Fatum, c’est-à-dire de leur fatidique arrêt de vie. Peut-être y a-t-il, attente d'évolution pour acquérir un autre niveau de conscience qui n'avait pu être atteint dans la précédente vie, pour cause de mort, et devant servir dans la nouvelle incarnation. Nous ne savons quoi en dire. Nous ne savons pas non plus, comment on se percevra soi-même, si on pensera. Il faut être, devenir, ou redevenir « esprit », pour le découvrir. A notre connaissance bien limitée, ne détenant aucun savoir sur la vie après la mort, ni aucun pouvoir sur l'art de mourir, comme certains, nous pensons simplement, qu'il serait utile d'étudier ce vaste domaine, de la vie à la mort physique. Ou ne serait-ce qu'y penser, en parler. Car ce qui est certain c'est que dans l'au-delà, cette trace perdurera.
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Afin de rendre clair le suivi de notre étude, une distinction s'impose concernant d'une part, les enveloppes ou corps subtils de l'être humain, et d'autre part, son âme et son esprit. Le
moins que l'on puisse dire, c'est que l'ensemble fait beaucoup pour un seul être. Mais certaines traditions orientales surent allonger la liste. Ce n'était pas suffisant. Alors comment s'y retrouver ? Sans vouloir associer ni rejeter les bases de l'Orient sur ces sujets, procédons d'un bref compte rendu en rapportant un extrait du Buddhisme ésotérique de l'Orientaliste M. Sinnet(157). D'ailleurs, (en passant), la Théosophie se veut : maîtresse(158) , de ces théories, que M. Sinnet su inventorier, mais dont l'origine provient encore une fois du Brahmanisme. Rappelons que le futur Bouddha Gautama façonna sa doctrine en partant des données du Sankya, (doctrines athées). De ce fait, la théorie du karma qui semble primée dans la Théosophie n'est ni plus, ni moins qu'une théorie, aussi bien Brahmanique que Bouddhique. Donc, selon la Théosophie, (car il faut bien partir de quelque part), nous découvrons : - 1 : Le corps - Rupa. - Pour : G. de Lafont(159) ; Rupa en sanscrit signifie « forme », et ce mot appartient à toutes les philosophies Hindoues. - Le troisième principe de la théosophie est le corps astral : - Linga-Sharira. - Mais d'après : G. de Lafont ce terme appartient à la philosophie Sankhya ; c'est le corps composé de purs attributs, le corps subtil des Samkhyas. - Le cinquième élément est l'âme humaine : - Manas. - Selon : G. de Lafont : Manas est le cœur,
véritable sens interne dont les Buddhistes et les Brahmanes font un organe à l'égal de l'oeil, de la main et des autres instruments de sensation. Le sixième élément est l'âme spirituelle : - Buddhi. - Mais Buddhi selon : G. de Lafont : appartient à la langue des Brahmanes comme à celle des Buddhistes, et signifie l'intelligence ou la faculté avec laquelle l'homme connaît. Enfin le septième élément est l'esprit : - Atma. - Or, Atma, selon : G. de Lafont : c'est le moi, l'âme des Buddhistes, et ce moi n'est pas le corps de l'individu, composé des attributs intellectuels, des sens et des éléments. Ayant rapporté les principaux éléments qui nous intéressent, nous conviendrons de la difficulté pour se retrouver dans tout cela ! C'est pourquoi quitte à devoir s'efforcer, pour comprendre tout cet ensemble, nous préférons essayer à même notre tradition, escomptant une résonance. Mais libre à chacun de se compliquer. Rejoignons un temps soit peu les esprits qui communiquent aux médiums les clés de l'au-delà, décrivant en fonction de leur niveau d'évolution le périsprit. Issus de quelques-uns des principes énumérés ci-dessus, essayons maintenant de fixer dans notre esprit, deux simples images, se rapprochant le plus, d’une certaine réalité qui sera vécue, mais également reconnue, lorsque l’on deviendra, ou redeviendra « esprit ». Débutons en fonction de la localisation de l’âme et celle
de l’ange gardien, selon notre interprétation. - 1 : C’est cet ensemble : cérébral-âme - vertébral-ange (gardien), qui devient le corps astral, enveloppant la personne de son vivant, et qui constitue son corps astral, ayant échappé, à l’anéantissement physique causée par la mort. C’est cela qui est important de savoir, afin de ne point s’alourdir d’un attirail de principes qu’il est bien difficile de classifier et de faire correspondre surtout à une réalité propre, qui a sa fonction et son rôle à remplir au-delà de la vie physique. - 2 : Le corps éthérique lui, ira dans le plan parallèle, voisin invisible de la terre, où innombrables esprits demeurent en instance d’évolution, ou d’involution. - Ci-après, réalisé par Maurice Guinguand : (planche 16), pour imprégner davantage ces deux simples images. Nous n’avons guère besoin de plus. Toujours à l’aide de cette illustration, (planche 16), mettant en correspondance, la Mandorle, l’être, son double éthérique, et son corps astral, se situe l’astral moyen ou Monde astral de transition, situé bien au-delà du carré de la matière, selon un angle de 77 degré. Angle sacré, permettant le passage d’un plan à l’autre, pour retrouver dans un autre monde, la vérité qui n’est que vraisemblable dans le premier plan. A notre avis, bien des Esprits doivent êtres parvenus à cet étage, en poursuivant leur évolution. En aidant peut-être d’autres esprits, mais aussi, en guidant des êtres vivants comme nous l’avons déjà esquissé sans pour autant
pouvoir expliquer, sans être Esprit dans l’autre monde. Cependant, au regard d’autres esprits, qui enseignent par l’intermédiaire de médiums comme ceux de : l’U. F. et F., donc, au-dessus, (pl. 16), de l’astral moyen nous avons de bonnes raisons de penser, qu’il n’en est rien, car bien des indices, dans leurs témoignages, révèlent à quels étages, doivent se situer réellement ces esprits, toutefois bons esprits. D’autre part, d’après la lecture des livres des médiums de l’U. F. et F., tout semble facile, et anodin. Le médium est l’intermédiaire, et l’esprit répond aux questions communiquées. Mais la réalité est souvent différente, voire déplaisante. Certes, le médium demeure l’intermédiaire, mais à quel prix ! Car avant de pouvoir communiquer avec de bons esprits qui renseignent, combien d’autres, moins bons, ou plus nuisibles, (entités du bas astral), le guette, en l’éprouvant ? Les médiums se taisent sur ces sujets. Ils ont raison, et nous en feront autant. Mais par souci de mettre en garde une fois de plus le lecteur, ainsi que tout autre personne, rapportons l’avis de Maurice Guinguand : « … Il s’agit donc d’entrer en contact avec des personnes ayant vécu sur terre, susceptibles de redonner les éléments de leur vie ou les causes de leur mort ou d’indiquer à ceux qui les interrogent les clés de leur devenir. En cela, le spiritisme serait une interrogation de la conscience universelle par un intermédiaire dématérialisé afin de pouvoir pénétrer les secrets de l’au-delà. Il
faut être très prudent avec cette technique et ces contacts. On peut très aisément entrer en contact avec des entités d’un monde inférieur et les prendre pour celles d’un monde supérieur ; on suit alors leurs directives. On finit par ne faire qu’un avec eux et c’est à ce moment-là, la possession qui vous guette ou alors la névrose à un état presque incurable. Je peux citer le cas de certaines voyantes s’identifiant, par un pseudo mysticisme, à Dieu lui-même, au Christ ou à la Vierge Marie et basant leurs visions sur des entités animales d’un monde tout à fait inférieur.

Planche 16. La mandorle, le double éthérique et le corps astral.
Maurice Guinguand
Il y a là une erreur profonde, cause d’un grand nombre de désillusion et d’égarements. Il est possible d’obtenir des contacts très intéressants, mais il faut le faire à certains moments convenables ; il faut qu’il y ait une ambiance, presque une égrégore et il est nécessaire aussi de ne pratiquer qu’en fonction d’un certain rite et d’un certain respect duquel la curiosité sera exclue. Lors de contacts avec les formes éthériques de l’au-delà, il est possible, de leur part, d’obtenir quelques fois des matérialisations. Matérialisations d’une partie de leur corps, des mains par exemple, c’est beaucoup plus fréquent, ou matérialisation de leur tête, de leur visage, mais je crois que, dans ce moment-là aussi, les entités doivent appliquer une méthode qui leur est propre, un rite qui leur soit enseigné ou connu, afin
de pouvoir reprendre les formes qu’ils ont eues pendant leur vie ».
Pour la curiosité du lecteur, et pour finir, nous l’entraînons un peu plus loin, d’un point de vue des matérialisations, pouvant être accomplies depuis l’au-delà.
« Si bien que les gestes des désincarnés désireux de communiquer avec nous, peuvent être ceux qu’ils avaient dans leur vie et se rapporter à des objets, à des lieux, qu’ils ont connus ou aimés et c’est pourquoi on dit qu’ils viennent hanter les lieux.
Si l’on voulait pousser ce domaine de matérialisations des entités, on parviendrait, par des rituels relevant de la basse magie ou de la sorcellerie, à des matérialisations fascinantes mais hélas dangereuses. C’est ainsi que doivent procéder les guérisseurs Philippins ou encore, à un niveau beaucoup plus poussé de la basse magie, les guérisseurs du Brésil qui parviennent à réaliser des opérations, en remplaçant des parties d’organes d’humains par des organes matérialisés.
Evidemme nt, les aspects présentés sont relativement fascinants, mais si l’on appelle un peu de logique, on s’aperçoit que les photographies qui sont présentées relèvent d’ectoplasmes d’un bas niveau et n’ont rien d’angélique.
Il y a évidemment différents stades de spiritisme. En réalisant des matérialisations, de moins en moins grossières, les désincarnés peuvent entrer en contact avec nous, à l’état d’invisible ou de visible à certains moments et sous certaines angulations. On arrive donc à déterminer leur état
d’évolution, en considérant la lumière qui se substitue à leur corps.
Si la lumière est jaune foncé, il peut s’agir d’un être moins évolué que si, au contraire, la lumière ectoplasmique est blanc rayonnant. Différents stades d’évolutions se transposent par différentes colorations. Nous avons pu constater que s’il s’agit, ce qui est très rare, d’un ectoplasme destiné à se réincarner, il prend alors la couleur astrale et devient bleu clair car c’est ainsi, sous la couleur bleu clair, que descend la vie dans le ventre de la mère ».
Et si le lecteur n’est point lassé de cet apport, propre à d’authentiques connaissances, qu’il se laisse aller vers l’extase, avec pour guide dans ce livre, les travaux,(160) d’un homme, qui jadis incarné sur la terre, entretenu durant sa vie terrestre un grand savoir. Ainsi, durant quelques paragraphes encore, il découvrira un nouvel enseignement clair et limpide, comparativement à bien des ouvrages, ô combien compliqués.
« L’extase est un moyen de perception des mondes supra-sensoriels acquis par diverses pratiques. Il peut s’agir de pratiques mécaniques ou physiques ou organiques. On peut recourir à l’extase, aussi, ainsi que le font les fakirs ; Ce sont des sages qui n’ont pas été jusqu’au bout, qui se sont arrêtés en cours de route et qui provoquent l’extase par une sensation sensorielle pouvant être douloureuse, les plaçant en état de vibration nerveuse à la limite de la non sensation de la douleur. Il y a, à ce moment là, inversion
et l’existence des moyens matériels disparaît pour se confondre avec une perception d’un monde parallèle. C’est une sorte d’inversion des moyens psychiques, provoqués par des moyens physiques mis en état de super excitation. Ces deux précédents moyens de perception par l’extase nous viennent, en principe, de l’Inde.
En Occident, les moyens qui permettaient d’arriver à l’extase, relevaient ou relèvent encore d’une foi ou d’une vibration psychique de la croyance, de la foi, plaçant le psychisme de l’individu en un état d’exaltation et de vibration, lui permettant d’accéder au plus haut sommet, sans avoir besoin de provoquer des souffrances physiques. Il y avait acceptation des souffrances passées, il y avait abnégation de la personnalité et donc l’oubli de soi même, la mort à soi même, si bien que l’état de vibration psychique, pouvait atteindre la vibration transcendantale. C’est un autre phénomène, différent par sa pratique, mais plus élevé je pense dans sa finalité.
De l’extase, on peut atteindre à la vision, on peut atteindre à la vision totale, la vision cosmique, alors qu’il y a oubli complet du corps et de la personnalité ; ce sont deux conditions essentielles pour atteindre à l’extase. Mais là, il ne s’agit plus d’êtres désincarnés, il s’agit d’une vision supérieure puisque les moyens de mises en phase sont également plus élevés, permettant de contacter les mondes engendrés par la lumière supérieure ».
Au chapitre VII, nous traiterons d’un autre moyen qui est
donné à un être humain, pour rentrer en contact avec les mondes parallèles, il s’agira du dédoublement.


Esprits supérieurs ?

En lecture des ouvrages spirites que nous avons étudiés, et plus particulièrement ceux des médiums de l'U. F et F., nous avons ressenti une ambiance lourde et pesante régnant dans le monde des esprits, anciens spirites compris. Pour une classe d'esprits qualifiés supérieurs selon les médiums eux-mêmes, qui se chargèrent de l'interprétation des messages perçus, l'absence de vie, de lumière, de résonance dans les révélations spirites nous a frappée. Les réponses communiquées par des esprits aux médiums qui les questionnent semblent relever d'un automatisme presque robotique. Sans prétendre détenir un quelconque savoir ces esprits affirment qu'il en est ainsi et pas autrement. Leurs réponses sont pesées, ficelées, expédiées. Ne serait-ce que depuis les premiers niveaux du monde astral inférieur, voire de transition, ils ont hiérarchisé une diversité de mondes ascendants, qu'ils détaillent avec une facilité verbale étonnante. Connaissant tout, ou presque, ils renseignent donc les médiums. Pourtant, nulle part est enseignée la résurrection que le Christ nous a offert, et mine de rien, cela confirmerait la lignée de ces esprits,(161), anciens spirites compris, puisque le Père du spiritisme Allan Kardec, se déclarait libéré de toute croyance. Non limité par aucun dogme, tout en faisant
reposer sa théorie sur la réincarnation, mais en la pluralité des mondes d'existences. C’est-à-dire pas seulement terrestres, (ici au pluriel dans le sens des différentes conditions de vie sur la terre). Tandis qu'Allan Kardec rejoignait dans ses vues, Origène, qui dix-huit siècles plus tôt défendait lui-même cette idée en écrivant sur ces sujets. C'est d'ailleurs en ces points essentiels que les oeuvres d'Origène furent condamnées, tout d'abord par le Concile de Chalcédoine, et plus tard par le cinquième Concile de Constantinople. De même, concernant la pluralité des mondes d'existences, Saint Jérôme, l'auteur de la Vulgate s'accorde avec Origène en commentant ses idées. Comme nous l'avons maintes fois répété, et nous le ferons encore jusqu'à l'achèvement de ces sujets traitant du spiritisme ; le monde des esprits est un domaine très dangereux même pour des médiums avertis. Nous qui ne le sommes pas, nous devrions penser à ce vieil adage : « laissez les morts avec les morts ». Pour ainsi dire. - En effet, que l'âme du défunt ne soit point retenue par des appels, des larmes, (ce n'est pas toujours facile), ou de vaines supplications exagérées émises à la lueur d'une bougie proche de sa photo. Mais en conservant cette même ambiance, au contraire recueillons-nous, prions pour lui, pour elle, pour l'âme. Exhortons la, à s'élever. Supplions la, de ne pas se
retourner vers nous, car les liens sont très forts, lors des premières heures, et des premiers jours qui suivent le décès, ou qui le précède, comme dans les cas d'agonies(162). La rassurée, lui dire : « A présent tu es mort(e), physiquement, c’est arrivé ». Calmement, l'aider le mieux possible en ce sens, du fait que le défunt est encore en mesure d'entendre. Et il entend ! Nous pouvons faire cela. Nous devrions le faire avant, et encore après la cérémonie, puisqu'il n'est pas toujours aisé de le faire pendant. Notre intention sera d'aider à faire prendre conscience à notre mère, à notre père, à notre ami, qu'il est mort corporellement. Mais que son Esprit vit. Car dans bien des cas, le défunt lui-même parvient à reconnaître qu'il doit être mort, mais le fait de voir et d'entendre également ses proches le pleurer le confond. Selon son bagage mental et psychique, il peut de lui-même réaliser qu'il est mort, mais si un proche, un ami ou tout autre personne qu'il a connu de son vivant, et qui demeure toujours sur le plan terrestre le lui confirme à haute voix, il n'aura plus aucun doute sur sa nouvelle condition et pourra plus sereinement utiliser ses nouvelles perceptions qui l'aideront à découvrir cet autre monde. Il arrive aussi que le défunt ne parvienne pas à réaliser qu'il est mort physiquement, malgré la vision de son propre corps étendu et sans vie, autour duquel ses
proches, ou des gens qu'il ne reconnaît pas déambulent. Cette version se retrouve dans le « Livre des Morts Tibétains », précisant que le défunt pense être toujours en possession de son corps physique. De même, Allan Kardec détaille différents états, pouvant être expérimenté, et plus précisément subis, par le défunt, avant, pendant, et après sa mort. Du fait de la séparation plus ou moins rapide du périsprit. Dans les nombreux exemples qu'il apporte Allan Kardec s'accorde(163), également avec la version du Bardo-Thôdol, qui semble généralisé le cas, à la majeure partie des humains, à l'exception toutefois d'une petite élite d'initiés, capables de garder la conscience durant ce changement d'état. Cependant et comparativement au Bardo-Thôdol, Allan Kardec approfondi davantage le cas où le défunt ne réalise pas encore l'absence de son corps de chair, croyant toujours agir, voir, entendre, par celui-ci. En expliquant pourquoi. Ce qui est intéressant à savoir, faute d'être un initié, excellant dans l'Art de mourir ! Ceci étant, poursuivons, mais nous y reviendrons. Pour l’instant, scrutons d’un peu plus près la semi-matérialité d’un périsprit. Aujourd'hui encore, la majorité des médiums de l'U.F et F propagent dans leurs nombreux ouvrages le témoignage de certains esprits qui surent décrire par transmissions spirites depuis l'au-delà, les résultats de leurs observations effectuées sur leur
propre périsprit ou corps astral. Cependant, même si leurs révélations nous semblent véridiques, hormis toutefois certains détails sur la composition du périsprit, qui pour nous ne peut être que moitié fluide, moitié matière, puisqu'il n'appartient pas à la terre, ni à son magnétisme, leur cas et leur position dans l'au-delà ou plan parallèle ne saurait être imaginé ou considéré, ni comme une généralité, ni comme une réalité. N'oublions pas que chacun relève d'une trajectoire individuelle comprenant les bonnes ou moins bonnes rencontres que nous aurons partagées avec nos semblables, qui nous aurons influencé et qui pèserons dans la balance finale. Ce que nous ne voyons pas ici-bas apparaît dans l'au-delà. Durant notre parcours terrestre, il est question de foi. C'est un véritable chemin de foi, mais aussi de risques à prendre, car le libre-arbitre peut également nous faire suivre des chemins déjà usités, dont certaines empreintes karmiques plus ou moins néfastes jonchent le sol. Mais une fois parvenu dans l'au-delà, on réalisera que personne d'autre que nous-même ne nous aura incité à marcher dans les pas d'un mauvais Karma antérieur. Or, c'est à compter d'ici et maintenant qu'il est donné à chacun la faculté de discerner. Dans l'au-delà on ne pourra que constater. Ce qui vient d'être exposé est un peu hors sujet, et nous nous en excusons. Abordons la description du
périsprit établie par un esprit de l'au-delà.. Etant plusieurs dans le même cas, donc au même niveau, la perception qu'ils eurent de leur périsprit préciserait avant tout du degré d'évolution et de l'étage auquel appartiennent encore ces esprits. En nous basant sur leur propre témoignage, nous estimons que si des esprits ont reconnu et révélé à des médiums que leur corps fluidique est encore imprégné de nature grossière, c’est-à-dire de matière, c’est qu’ils confirment d'eux-mêmes n’avoir pas atteint un plan supérieur. D'autre part, et c’est à retenir, si ces esprits avaient atteint un plan d'évolution supérieur, sachons que sur le plan matériel ou terrestre les médiums n'auraient sans doute pu établir les mêmes contacts. Nous expliquons pourquoi ci-après. Pour l'instant, rapportons le témoignage d'un esprit de l'au-delà qui répondit à la question qu'un médium lui posa. - Question du médium - 93 : L'Esprit, proprement dit, est-il à découvert, ou est-il, comme quelques-uns le prétendent, environné d'une substance quelconque ? - Réponse de l'esprit : L'Esprit est enveloppé d'une substance vaporeuse pour toi, mais encore bien grossière pour nous ; assez vaporeuse cependant pour pouvoir s'élever dans l'atmosphère et se transporter où il veut(164). La réponse de cet esprit confirmerait qu’il serait encore très proche de l’aura de la terre. De ce
fait, son corps fluidique serait encore insuffisamment épuré. Mais ce n'est pas la seule raison, d'autant que d'autres esprits proches des vivants également, peuvent avoir un corps fluidique plus lumineux. Alors ? Procédons par ordre en apportant une petite explication dans le cas où il y aurait eu passage à un plan supérieur ; L'âme, dont nous avons précédemment parlé ; avec tout son ensemble formant le corps astral, ayant dépassée le sombre monde des entités, se serait plus ou moins éloignée du périmètre délimitant toute l'aura de la terre, pour atteindre le jugement particulier. Pouvant même, (selon ses mérites), la distancer, en étant comme autorisée, invitée, à accéder à un plan supérieur. Or ces esprits qui communiquent avec les vivants du plan terrestre, et plus particulièrement avec des médiums, sont très proches de la terre. Et le Père F. Brune serait dans le vrai lorsqu'il dit(165) : « … les premiers niveaux de l'au-delà seraient un monde fait d'une matière que nous ne voyons pas, parce que la longueur d'onde, le niveau de vibration ne sont pas les mêmes ». Que les esprits eux-mêmes, quels qu'ils soient, daignent ne pas nous porter grief pour ce qui suit... Mais nous avons de bonnes raisons d'écrire que ces esprits ne peuvent appartenir à un plan supérieur puisque la vision de leur périsprit est telle qu’ils la décrivirent. Pour en savoir davantage seule la cause nous renseignera, car
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