Ils me poursuivent, mes forces tirent à leur fin, j'accourais aussitôt vers l'hôtel de ville après des rebondissements à la ville. Je jette un coup d'œil vers l'arrière tout à l'heure je ne les aperçois plus. Finalement, je les ai semé de mon chemin. Auprès de la porte, un gardien m'attends ; il exige de lui confier mon cardigan. J'y refuse, après avoir croisé des vestes précédents en train de se brûler dans un grand flambeau.
J'imagine déjà les convives prétentieux virevoltant au fond des sérénades de Franz Schubert, et un gars masqué m'adresse à lui rejoindre en valse, sans griefs. J'entre dans l'édifice malgré ses insistances. Ma ténacité sévère m'a attiré des ennuis mais pourtant m'a sauvé tant de fois. Tantôt nerveuse, tantôt émouvante, je suis les couloirs à la baroque, impressionné à la beauté, les portraits d'époque portent leur regard vide et aigu vers moi.
Je parviens vers deux portes moulurée surveillée par un autre gardien. Il me croise avec cavité et puis, me dit froidement : « Bienvenue au souper de monsieur le maire. Veuillez entrer s'il vous plaît, mais évitez à penser, surtout de la torture. »
Je me suis réveillé sur le canapé, toute embrouillée de l'affaire. Toujours les rêves sur cette époque merveilleuse. Je me traîne vers la cuisine, mon chat me suit, je me prépare un verre de lait au chocolat sans aucun vouloir. Je pousse un soupir et louche sur mon chat, je prends mon sac à dos et lui laisse derrière la porte, après l'avoir caressé bien sûr. Une nouvelle journée d'inquisition s'annonce.
J'entre dans l'assesseur et j'appuie sur le bouton, auprès de moi, je croise un gars, plus un pépé de 65 ans, en train d'exploser une pièce de papier bulle avec ses vieux doigts, tel un enfant de 4 ans. L'assesseur s'arrête au cinquième étage, où un voisin que je n'ai jamais vu avant, nous souhaite bonne matinée.
Je me rend à la gare, et encore je fais la fortune et une seconde après j'aperçois ligne 12 s'arrête. J'y entre semi endormie, songeant d'ailleurs. Encore un matin, encore une nouvelle journée.
Lui, le chauffeur, presque braille : bonne matinée !
Je murmure timidement, hej. Je me traîne vers un siège aléatoire et j'allume mon smartphone. Il fait quasiment demi-an, sinon plus, qu'il est coincé en danois. Bien que je m'en suis habituée, lorsque j'ai trouvé comment rechanger la langue, je préférais de le laisser en danois. Je suis tombée amoureuse d'ø et å, n'oublions pas æ non plus !
Je contemple la date, Mansdag 13. Marts, j'ai déjà appris à dire les jours de semaines en danois, et même les mois.
Et le trajet commence. Le chauffeur s'arrête à l'arrêt suivant, où un garçon distribue les gazettes, exactement en face des bus qui s'arrête dérisoirement dans son nez.
- Hé, fiston ! S'écrie le chauffeur, donnez moi une gazette !
- Moi aussi ! S'écrie un passager.
Le garçon leur donne un tas de gazette, et le chauffeur lui réplique : Merci, dieu vous bénisse ! Son ton m'a absolument éveillé. Je remarque comment le bus se remplis de personnes.
Continuons, notre type allume la radio à full-volume, et des gens méconnus se mirent disputer de la politique. Notre type d'abord se mit rigoler, puis il ricane tel un débile au fond de leurs cris à la radio, tandis qu'il rate des arrêts et des rues. Les passagers se misent en colère et il toujours ricane, n'entendant rien.
Puis, je suis terrifié de remarquer qu'il a raté mon arrêt, je me lève et me rends devant lui, et demande innocemment : Pourquoi vous n'avez pas arrêté à ____ ?
Il commence crie sur moi : Pourquoi vous rêvez, pourquoi vous ne dites rien ... Au fond des cris de la radio ...
Un autre passager au carré bouclé blond, qui devrait descendre avec moi, me joindre en disant : Comment attendez-vous a entendre quelque chose avec ce bruit ?!
Il nous force descendre au milieu d'une route nulle part d'ailleurs, et ensuite continue conduire vite comme il ricane tel un con.
Nous nous fixons confuses, puis elle brise le silence et dit : Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, ne t'en fais pas, tu es encore jeune, ignore des types cons comme lui.
Je dit : Comment il attends à nous entendre avec cette radio
Elle me supporte et dit : Et il n'entre même pas dans les rues !
Nous deux rions et commençons avancer ensemble, lorsqu'elle m'accompagne dans l'autoroute vers le trottoir. Nous discutons toujours.
- Quel est ton nom ? Me demande-t-elle tout à coup.
- Rose (pseudonyme)
- Moi je suis Tatiana, enchanté.