1- La femme doit porter le hijab, c’est obligatoire dans l'Islam !
C’est l’heure du prêche. Les fidèles se lèvent tous pour saluer l’arrivée du Docteur barbichette. C’est l’Imam de la mosquée, chargé par les fidèles de leur dire la bonne parole et les diriger dans le droit chemin. Soit disant, eux seuls seraient dans une incapacité intellectuelle permanente de distinguer entre le bien et le mal. Même si certains en font exception et savent bien ce qu’est le bien et ce qu’est le mal, du moment ou Docteur Barbichette prend la parole, ils sont censés devoir ne rien savoir. Ainsi les émoluments du Docteur sont bien mérités et guerre besoin pour lui d’aller travailler pour vivre. Entre nous, il n’a aucune qualification et ne sais strictement rien faire.
Aujourd’hui, il y a les femmes derrière et les hommes devant, comme toujours. Mettre les femmes devant serait prendre un risque majeur et Barbichette le sait. Les fidèles le savent aussi. Enfin cela reviendrait à placer la proie juste devant, à deux mètres, de son prédateur. Il faut savoir, mais jamais l’avouer publiquement - ça doit rester entre nous – que dans la culture dominante et populaire (les deux) du peuple de Monsieur Barbichette, les femmes sont des objets sexuels purs et les hommes sont des prédateurs, purs également. Tout va bien.
Donc on ne change rien, les femmes sont derrière, afin que les prédateurs se concentrent bien sur ce que va nous dire aujourd’hui Docteur Barbichette. Il prend place dans le Mehrabe. Avec la main droite, il tient son papier, avec la main gauche, sa cane. Il n’est pas handicapé et ne boite pas. D’ailleurs il est jeune et bien portant. La cane lui donne un air vieux, donc sérieux et respectable.
Il ouvre son séminaire par une longue psalmodie, introduit son sujet et se lance :
- la femme doit porter le hijab.
Je me retourne, moi qui suis apparemment le seul à être mal discipliné, pour vérifier si les femmes, assises derrière nous, portent bien le hijab. Impeccable. Je regarde en direction du Docteur Barbichette, puis je regarde le prédateur assis à ma droite, et celui assis à ma gauche, et j’acquiesce.
- C’est écrit dans le livre, poursuit Docteur Barbichette.
Tous, nous répondons en cœur
- Amen.
- Elle doit se couvrir et ne rien laisser transparaître qui puisse attirer l’homme.
Je lève ma main droite :
- Docteur, docteur, et si malgré tout, elle continue à attirer les mecs ? Vous savez Docteur, il m’arrive de voir des femmes complètement voilées, mais qui portent derrière de grosses fesses bien bombées. Alors je regarde et je me laisse attirer. Ce n’est pas bien Docteur ?
- La femme doit se protéger du loup qui ne cherche que la chair fraîche.
- Je me retourne une deuxième fois – mes voisins prédateurs me regardent avec étonnement – et je regarde si, parmi les prédateurs des derniers rangs, il y a des loups. Non, non. Tous sont encore en djellaba. Personne ne s’est mis à poil et quatre pattes, pour l’instant, pour aller dévorer la chair fraîche. Tout va bien. Les fidèles prédateurs se retiennent aujourd’hui.
Je regarde Docteur Barbichette et dis :
- Pas de loup derrière.
Non complètement ni définitivement rassuré, je me retourne encore une fois. Mes deux voisins n’en peuvent plus de mes agissements. Ils me le montrent. Je me dis que ça se pourrait qu’un des fidèles prédateurs se transforme en loup sans que on s’en aperçoive, pendant qu’on écoute, bien concentrés, Docteur Barbichette et sa bonne parole. Il pourrait sentir la chair fraîche derrière et s’exciter. Alors là, s’il ne se retient pas, comme il se doit, il pourrait rentrer en transe. Si personne ne vient le réveiller et le ramener au droit chemin, il se pourrait qu’il se transforme en loup prédateur. Et s’il se met dans la tête d’aller dévorer la chair fraîche qui attend sagement derrière, qui pourrait l’arrêter ? Enfin, pour le moment, pas de mouvement suspect.
Je me retourne, reprends ma position initiale. Je lève mon bras, droit toujours – Barbichette nous déconseille la main gauche. Le Prophète n’utilisait jamais sa main gauche d’après un Hadith rapporté par l’Imam Al Boukhari - et dis :
- Docteur, docteur, les petits loups sont partis en Syrie. La banlieue parisienne peut sommeiller tranquillement.
Il n’a pas l’air de comprendre. J’en rajoute une couche :
- Les petits loups, vous savez ? Les tarés de l’intégration ?
- Les tarés ?
- Ah ! Pardon. Je voulais dire les ratés de l’intégration.
- Les ratés de l’intégration ?!
- Oui Docteur, c’est cela. Les ratés de l’intégration et de la démocratie.
- De la démocratie ?!
- Oui Docteur. Comme ils ont un cerveau qui s’est mis à fonctionner à l’envers - comme celui des nazis de l’époque, vous savez ? - ils se sont transformés en barbares et sont allés en Syrie dévorer la chair fraîche.
- Comment çà ?
- Je vous explique Docteur : vous prenez les ratés de l’intégration, les ratés de la démocratie et vous mettez le tout dans une moule. Vous rajoutez vos prêches, du sel, une pincette de poivre, un demi lire d’eau et vous mixez. Vous aurez des barbares qui vont sortir du mixeur, en fil indienne, armés et prêts à se battre.
- Et…
- Et comment ils se retrouvent en Syrie ? C’est ce que voulez dire ? Et bien c’est simple : vous prenez l’argent de la drogue, le RSA, vous y ajoutez l’argent d’Arabie. Pareil, vous mixez. A la sortie, vous aurez des billets d’avion pour la Turquie. Une fois arrivé là-bas, vous être entre de bonnes mains.
- En Turquie ?!
- Oui, en Turquie. Et vous vous demandez pourquoi la Turquie ? Et bien, je vais vous expliquer : la Turquie d’Erdogan n’est pas amie avec les barbares et ne le sera jamais. Mais, il se trouve qu’elle est l’ennemie de l’ennemie des barbares. Et ça, Erdogan n’y peut rien.
Il n’a pas l’air déstabilisé, Docteur Barbichette. Il reprend son feuillet :
- La femme doit obéir à son mari et protéger son honneur.
Je lève la main pour parler :
- Ah ! Ça oui. Tout a fait. Elle doit obéir à son mari, son père, son frère, son voisin, vous, lui, eux, etc. ; bref, à tous les prédateurs en possession d’un zizi. N’est ce pas Docteur ?
Il ne répond pas à ma question, mal posée mais bien fondée au demeurant. Il poursuit :
- Elle ne doit regarder personne.
Je m’insurge. Je me mets debout cette fois-ci :
- Pas même à la télé ? Et comment va-t-elle faire quand son mec regarde un film ? Ou voulez-vous qu’on floute tous les mecs de la télé, c’est ça ?
- Elle ne doit parler à personne d’autre.
- Personne d’autre que son mari. C’est bien ça ?
- La femme ne doit porter ni pantalon, ni jupe, ni tee-shirt. Rien qui puisse laisser transparaître ses seins, ses fesses, ses jambes. Pas même ses cheveux ne doivent paraître.
- Ah bon ?!
- La femme qui s’exhibe (traduisez : qui n’est pas voilée) partage le pêché de celui qui la regarde
- Oh là là !
- Et celui qui la regarde commet un pêché
- Mais c’est terrible ! Avec toutes les femmes que j’ai regardées et que j’ai vues dans ma vie, j’ai dû amasser des tonnes de péchés. N’est ce pas docteur ?
- Elle aussi est responsable puisqu’elle se laisse regarder et attire les regards des mecs
- C’est donc moitié, moitié ?
- Oui
- Si, par exemple, 500 mecs l’ont regardée, elle en aura pour 250 péchés ?
Barbichette sort une calculette de sa djellaba, calcule, puis déclare :
- Absolument
C’est injuste, pensai-je. Il faut absolument trouver une solution qui protège les hommes de cet être, ô combien dangereux ! Une solution juste et durable. Après réflexion, je lève ma main et dis :
- Et en fait, que pensez-vous Docteur de l'idée de lui fabriquer un cercueil vertical avec quatre roulettes, ainsi son mec pourrait-il la déplacer là où bon lui semble ?! Ou mieux encore, lui inventer un cercueil polyvalent ; vertical quand elle a envie (ou quand son époux a envie pour elle) de se mettre en position debout, et horizontal pour la coucher quand elle est fatiguée. Ainsi son mec pourrait la traîner en position allongée, sans que personne s’en aperçoive. Les passants mâles ne risqueraient pas de la regarder et de se voir infliger des péchés. Elle ne gênerait absolument personne. Son mec s’occuperait d’elle. Il la promènerait comme bon lui semble. Elle pourrait rester allongée selon son goût, ou si son mari le lui ordonne. Personne ne lui imposerait de se lever. Mieux encore, elle pourrait demeurer allongée à l’éternité ; ce qui faciliterait la mise dans le trou, le moment venu.
- (Il sursaute) le trou ?
- Non, pas ce que vous pensez, Docteur. La tombe. Comme elle serait déjà en position allongée dans son cercueil, et comme ce dernier serait doté de roulettes, il suffirait alors juste de le faire glisser dans la tombe et refermer.
- Nous sommes tous à Dieu et à lui nous revenons.
- Et vous seriez là, seigneur, pour contrôler les formalités du voyage et vérifier que tout est bien en règle ? Vérifier surtout qu’elle ait bien respecté, durant son séjour sur terre, les recommandations en vigueur en matière de voile, de pudeur et de soumission ? Vous serez là pour vérifier qu’elle ait bien respecté ses devoirs d’épouse obéissante? Vérifier qu’elle ait veillé, toute sa vie, à ne rien faire qui puisse lui valoir le châtiment de son époux comme l’autorise l’Islam des Salafes, votre Islam, Docteur?
Il tient bon. Il n’est pas du genre à se laisser abattre. Il poursuit :
- La femme doit porter le hijab pour se protéger des assauts des prédateurs affamés et sans pitié.
- Que voulez-vous dire par prédateurs affamés et sans pitié ?
- Ce sont les hommes, fils.
- Ah bon !? Tous les hommes, les chinois, les arabes, le pape, Obama, François Mitérand… tous ?
- Tous les hommes sont des prédateurs en puissance. Dès qu’ils voient une femme, ils déclenchent des pulsions et des passions et ont envie de forniquer
- Mais, Docteur, ces prédateurs dont vous parlez existent-ils vraiment ? Et si oui, où ? Sur terre ? Au marché ? A la mosquée ? A Tounbouktou ? Où ? Et comment les reconnaître ? Ont il des poils ? Une gueule de Tigre ? Une longue barbe ? Une bite d’âne ? Et si oui, comment font-il pour niquer ? Dites-nous tout Docteur. Eclairez-nous, Allah vous bénisse.
- L’Islam ordonne le port du hijab pour protéger les femmes belles.
- Et celles qui ne sont pas belles ? Doivent-elles, elles aussi, porter le hijab ? Doivent-elles se protéger ? Et de qui ? Des mêmes prédateurs ?
Il ne répond pas à ma question. Il préfère passer directement aux aspects plus techniques :
3- la femme doit porter un hijab large, c'est obligatoire dans l'Islam !
- La femme doit porter un hijab large qui ne laisse pas transparaître la forme du corps. Elle ne doit pas le parfumer. Et elle ne doit pas porter un hijab d’une couleur qui attire les regards. La femme doit porter un hijab noir ou marron.
Les fidèles acquiescent et répètent en cœur :
- Amen.
- Elle ne doit pas se maquiller ou tailler ses sourcils.
- Amen.
- Les mecs qui la regardent sont pécheurs et elle aussi.
Tout le monde répond « Amen ». Je lève la main droite et demande à parler :
- Et les mecs qui la regardent à travers des lunettes noires, sont-ils pécheurs eux aussi ?
- Oui, bien sûr.
- Il ne faut pas qu’ils la regardent alors, même avec des lunettes noires ?
- Absolument.
- Et s’ils la regardent avec des lunettes noires mais opaques ? Sont-ils pécheurs ?
- S’ils ne la voient pas, non, ils ne sont pas pécheurs. Dieu est juste.
- Non, rassurez vous Docteur. Ils ne risquent pas de la voir à travers des lunettes opaques, ça c’est sûr ! Ils n'ont rien vu depuis quatorze siècles. Dieu était juste! N’est ce pas ?
Il ne dit rien.
- Et si c'est elle qui regarde un beau mec, commet-elle un péché ?
- Oui. Bien évidement.
- Doit-elle baisser le regard ?
- Tout a fait.
- Et le mec, doit-il porter le hijab ?
- Non
- Mais comment faire pour protéger la femme de la tentation ?
- Elle doit baisser le regard
- Mais dites moi Docteur ; si un véhicule passe devant, juste au moment où elle baisse le regard, elle risquera de perdre la vie, non ?
- Elle entendra le bruit de l’engin.
- Ah. C’est vrai. Je n’y ai pas songé. Soit! Elle peut quand même lever le regard pour regarder où se situe l’engin et éviter qu’il lui rentre dedans ?
- Oui, c’est toléré.
- La femme doit porter un hijab large qui ne laisse pas transparaître la forme du corps. Elle ne doit pas le parfumer. Et elle ne doit pas porter un hijab d’une couleur qui attire les regards. La femme doit porter un hijab noir ou marron.
Les fidèles acquiescent et répètent en cœur :
- Amen.
- Elle ne doit pas se maquiller ou tailler ses sourcils.
- Amen.
- Les mecs qui la regardent sont pécheurs et elle aussi.
Tout le monde répond « Amen ». Je lève la main droite et demande à parler :
- Et les mecs qui la regardent à travers des lunettes noires, sont-ils pécheurs eux aussi ?
- Oui, bien sûr.
- Il ne faut pas qu’ils la regardent alors, même avec des lunettes noires ?
- Absolument.
- Et s’ils la regardent avec des lunettes noires mais opaques ? Sont-ils pécheurs ?
- S’ils ne la voient pas, non, ils ne sont pas pécheurs. Dieu est juste.
- Non, rassurez vous Docteur. Ils ne risquent pas de la voir à travers des lunettes opaques, ça c’est sûr ! Ils n'ont rien vu depuis quatorze siècles. Dieu était juste! N’est ce pas ?
Il ne dit rien.
- Et si c'est elle qui regarde un beau mec, commet-elle un péché ?
- Oui. Bien évidement.
- Doit-elle baisser le regard ?
- Tout a fait.
- Et le mec, doit-il porter le hijab ?
- Non
- Mais comment faire pour protéger la femme de la tentation ?
- Elle doit baisser le regard
- Mais dites moi Docteur ; si un véhicule passe devant, juste au moment où elle baisse le regard, elle risquera de perdre la vie, non ?
- Elle entendra le bruit de l’engin.
- Ah. C’est vrai. Je n’y ai pas songé. Soit! Elle peut quand même lever le regard pour regarder où se situe l’engin et éviter qu’il lui rentre dedans ?
- Oui, c’est toléré.
- Mais elle le baissera aussitôt, dès que le risque est éloigné ?
- Oui.
- Mais dites-moi Docteur (un des éminents prêcheurs de sa bonne parole) ; et si elle est sourde ? Elle n’entendra pas le bruit du véhicule. Elle risquera gros, n’est-ce pas ?
- Si elle est sourde, elle pourra lever le regard. Dieu est clément !
- Et si au moment où elle lève le regard, un beau mec passe devant, dans son champ visuel, entre elle et l’engin, que doit-elle faire ? Baisser son regard de nouveau, ou regarder le mec avec le risque qu’elle encourt de se voir baisser sa culotte en public ? Dites Docteur ! Eclairez nous !
Il ne dit rien.
- Et alors ? Que faudra-t-il faire ? Lever ou baisser le regard ?
- Ecoute fils ; le mec qui passerait juste au moment où elle lève le regard est, certainement, soit envoyé par le Diable, soit le Diable en personne.
- Ca ne résout pas le problème, Docteur. Pour elle, ce sera un mec en chair et en os. Diable ou pas, c’est un mec, et un beau mec en plus. Alors que devra-t-elle faire pour éviter qu’elle fasse tomber sa culotte et lui saute dessus devant tout le monde ?
- Que Dieu me protège du diable maudit !
Je réfléchis, puis dis :
- J’ai une idée Docteur : comme la pauvre sourde est obligée de lever le regard, ne faudrait-il pas lui faire porter des lunettes filtrantes ?
Il ne dit rien. Il lève juste son regard dans un air interrogatif.
- Des lunettes qui scanneraient les objets, mais que les objets. Ainsi pourra-t-elle voir les trams, les voitures, les vélos, etc., mais jamais, elle ne verrait de mecs.
L’art interdit
Aujourd’hui, c’est vendredi, jour de la grande prière. Tous les musulmans – tous ceux qui vont à la mosquée – vont à la mosquée. Je prends place parmi les fidèles et écoute, admiratif, Docteur Imam. Il est jeune et barbu. Il porte un keffieh qatari sur sa tête. Il est bourré d’intelligence. Bref, il a toutes les qualités pour nous guider, nous les paumés, dans le droit chemin.
Aujourd’hui, il va nous expliquer comment l’Islam – son Islam à lui, puisque « A chacun son Islam » - interdit trois choses qui sont, d’après lui, des méfaits du Diable : écouter la musique, chanter et danser. Tout va bien.
Il ouvre son séminaire par interdire la télé :
- Serviteurs d’Allah, ne regardez jamais la télé ! C’est interdit dans l’Islam.
Je lève ma main :
- Pourquoi Docteur ?
- A la télé, il y a des femmes non voilées qui se promènent en « minijipe ».
- Et alors ?
- Il ne faut jamais laisser vos enfants regarder la télé, ni vos femmes.
- Nos femmes ? Mais qu’est ce qu’il y a de mal à ce que nos femmes regardent les femmes qui ne sont pas nos femmes ? Vous êtes sûr Docteur ?
- Oui. Interdisez leur de regarder la télé. Elles vous doivent obéissance et soumission.
- Et si elles n’obéissent pas ?
- Frappez-les.
- Ah ! Vous allez trop loin Docteur.
- Non fils. Les femmes qui n’obéissent pas méritent d’être frappées : « Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les … et frappez-les. » Sourat Annissa, verset 34.
- Attendez Docteur. Mais ça c’était à l’époque. On est en vingt unième siècle. On ne frappe plus les femmes. Elles sont libres de regarder ce qu’elles veulent.
- Mais pas la télé.
- Mais qu’est ce qu’il y a de si dangereux à la télé ?
- A la télé, il y a des gens qui chantent
- Et ?
- Et chanter c’est interdit dans l’Islam.
- Ah ! Et parler c’est aussi interdit ? Vous savez, chanter, c’est parler. Est-ce c’est interdit de parler ?
Il ne dit rien.
- Chanter c’est parler avec de la musique. Est-ce interdit ?
Il sursaute !
- De la musique ? Non surtout pas. C’est interdit dans l’Islam.
- Ah bon !?
- Quelqu’un qui écoute de la musique commet un grave péché
- Ah! Je ne le savais pas Docteur. Et que ferait-il de son grave péché le jour de la résurrection ? Rentrerait-il avec au paradis ? Lui autoriseriez-vous quand même de rentrer avec, ou le
laisseriez-vous attendre devant la porte ? Et si oui, pour combien de temps ? Et si non, le chasseriez-vous ? Alors Docteur, expliquez-nous tout cela.
- La musique, c’est la voix du Diable qui excite les gens pour les attirer en enfer. Et quand il les existe, ils dansent. (cf. quatorzième cours de théologie reçu lors de son séjour en Arabie)
- Attendez Docteur. Je ne comprends pas pourquoi le Diable attire ces excités en enfer. L’enfer n’est pas une discothèque à ce que je sache ?
- Quoi ?
- Que
- Qui ?
- Con !
Il poursuit :
- Ceux qui aiment la musique sont ceux qui seront transformés (par DIEU) en singe et en porc.
Je me mets de suite à tâter mes jambes, mes bras, mon ventre et mon dos ; au cas où des poils pousseraient sans que je m’en aperçoive. Je tousse pour m’assurer que je ne grogne pas. Puis je dis :
- Et à votre avis Docteur, je serai transformé en quoi, moi ? Singe ou porc ? Et qu’est ce qui va faire que le choix va être porté sur l’un ou l’autre ?
Il ne dit rien.
- Et pourquoi moi j’aime la musique alors qu’il ne fallait pas ? Et que dois-je faire quand une hirondelle chante sur un arbre au moment même où je passe à côté ? Je dis à l’hirondelle
d’arrêter de gazouiller pour éviter de se transformer – et me transformer avec - en singe ou en porc ? Je fais semblant de n’avoir rien entendu et je continue mon chemin. Mais Dieu va le savoir, non ? Et vous ne manquerez pas de me le ressortir le jour du jugement final ? Je fais quoi alors, Docteur ?
Il ne dit rien.
- Et que dois-je faire si mon « moi » aime la musique ? Je lui explique ce que vous m’avez dit et je le préviens que s’il continue à aimer la musique, ma transformation en porc ne sera qu’une question de jours, ou d’heures ? Juste le temps pour vous de préparer le matériel de transformation des excités en animaux « pas excités du tout » ; sages, obéissants, voire inanimés ?
Il ne dit rien.
- Et si mon corps, après tout, continue à aimer danser ? Que dois-je faire ? Je le déconnecte de mon cerveau et des pulsions cervicales qui lui ordonnent de danser ? Et si malgré tout, il persiste ? Que me conseillez vous ? Y a-t-il des remèdes qui désensibilisent les corps ? Qui dois-je consulter ? Juste un médecin généraliste ou un allergologue ? Et si, par malheur, ni l’un ni l’autre, n’arrivent à soigner mon corps, que dois-je faire pour arrêter d’aimer la danse et éviter d’être converti en singe ou en porc ?
Il caresse sa longue barbichette et me dit :
- Il y aura des chansons au paradis et même des chanteuses « hallal ».
- Ah ! Ouf ! Sauvé ! Moi qui me croyait perdu pour perdu ! Et ces chanteuses « hallal », auront-elles un label rouge sur le front ? Et si oui, qui va le leur délivrer ? Les mêmes bouchers fédérés en association loi mille neuf cent nique la laïcité ? Des Imams venus d’Arabie ? Et si oui, où auront-elles appris à chanter ces chanteuses « halal » ? Et vous leur
autoriseriez à danser en même temps qu’elles chantent, ou leur mettriez-vous des sangles tout autour du corps pour que ce dernier ne bouge pas ?
Il me regarde sans rien dire.
- Et si oui, c'est-à-dire si vous leur autorisez à danser, imposeriez-vous un label « danse hallal » ? Et si oui, sera-t-il différent du label « chant hallal » ?
Il cesse de caresser sa barbichette, puis me dit :
- Seuls ceux ayant appris le Coran pourront les écouter ?
- Ah! Seul vous! J'en étais sûr. Vous êtes un sacré manipulateur Docteur!
Il poursuit son séminaire en allongeant l’une après l’autre ses arguments contre l’art, le chant, la musique, la danse, etc., bref tout ce qui peut détourner l’homme de l’amour d’Allah. Il ordonne aux pauvres fidèles, pendulant entre la terreur et la foi, de suivre à la lettre les paroles divines et prophétiques. Le moindre manquement, le moindre déraillement et ils se verront affecter un lot de péchés que seul lui, Docteur Barbichette, en mesure le poids et l’importance. Il somme les croyants à bannir l’art comme les Talibans et DAICH. Cela se passe dans une mosquée en banlieue parisienne devant des jeunes « de quartier » ayant laissé pousser quelques poils après avoir bouffé du rap. Ils les fixe avec les yeux et agite sa main droite en leur répétant :
- Chanter c’est haram (contraire de hallal).
Je lève ma main droite :
- Docteur, docteur : et pourquoi c’est haram de chanter ?
- Ne chantent que les pervers.
- Ah bon !?
- Les jeunes qui chantent le rap sont pervers.
- Mais excusez moi docteur, et pourquoi ce serait haram de chanter du rap ? C’est un style de musique que les jeunes eux-mêmes ont inventé pour exprimer leur malheur. N’est ce pas Docteur ? Pourquoi Dieu les punirait pour avoir seulement extériorisé leurs sentiments ? Ils n’ont rien fait de mal à personne !
Il m’interrompe :
- Ces jeunes seront ressuscités devant Dieu le grand. Et que lui diront-ils ? Qu’ils ont passé leur jeunesse à forniquer ?
- (secoué par ce que je viens d’entendre) attendez Docteur, je ne vous suis pas trop. Quel est le rapport entre chanter et forniquer ? (C’est la première fois que j’ose être secoué et poser de telles questions) Attendez seigneur (un des plus célèbres prêcheurs de sa parole à lui tout seul), les rappeurs chantent avec leurs bouches. Je les ai vus faire. Je peux vous le jurer. Il portent des micros pour amplifier leurs voix et pour qu’on les entende. Ils ne les sucent pas, je vous le jure, seigneur. Ils suivent le rythme en dansant. A aucun moment je ne les ai vus sortir leur bite pour aller niquer les spectateurs. Non, ça, jamais.
- Mais, ils parlent tout le temps de l’amour dans leurs chansons et ça c’est haram.
- Ah ! Vous me rassurez. Non seigneur. Ils parlent juste. Els expriment des sentiments. Ils parlent de l’amour dans le cœur et non pas de l’acte sexuel. Ah, ça, je peux vous le jurer sur la tête de ma mère.
- Ils disent tout le temps « je t’aime, … »
- Oui, c’est vrai, il disent « je t’aime, tu m’aimes, il l’aime, nous…, vous…. ». Il conjuguent juste le verbe aimer à toutes les personnes. Ils révisent leurs leçons de grammaire si vous voulez. Mais jamais, au grand jamais, ils ne sortiront leur queue pour la mettre dans le trou de la première femme qui passe devant. Ah, ça, jamais.
- Mais ils utilisent des instruments de musique ?
- Oui, tout a fait, Docteur. Pourquoi, ce n’est pas bien ?
- L’Islam interdit toute chanson accompagnée d’instruments de musique.
- Ah bon ? Je ne savais pas.
- La seule chose autorisée dans l’Islam ce sont les hymnes ou les chants islamiques, sans instrument, sans musique.
- Juste avec la bouche ?!
- Et c’est uniquement à l’occasion des fêtes islamiques et elles sont au nombre de trois, pas une de plus.
- Mais Docteur, il y’aura explosion démographique en enfer alors! Avec tous ceux qui vont y affluer ! Mais c’est toute la planète qui va y débarquer, n’est ce pas Docteur ?
Il continue :
- Et en plus, les chants islamiques ne doivent pas ressembler aux autres chants haram.
- Ah bon !? Et comment distinguer entre ce qui est hallal et ce qui haram ?
- Si les chants produisent en vous des pulsions, des passions, elles sont haram. Il ne faut pas les écouter.
- Mais comment contrôler mes pulsions et mes passions ?
- Si au moment où tu les écoutes, tu éprouves une pulsion ou une envie de…
- De niquer ? C’est bien ça ce que vous voulez dire ?
- Oui, c’est cela. Ces chants sont haram. Il faut vite éteindre votre lecteur CD.
- Je dois donc écouter avec mes oreilles, et en même temps palper mon corps dans la zone sensible, autour de mon sexe. Si je sens des pulsions et une envie de niquer, là je dois arrêter de suite mon lecteur CD. Et si je ne sens rien d’anormal, je continue à écouter ? Ai-je bien compris Monsieur Docteur ?
- C’est bien cela, fils.
- Mais dites moi Docteur, et si c’est ma femme que j’ai envie de niquer à ce moment-là, dois-je quand même éteindre la musique ?
Il ne répond pas Il baisse juste sa tête en murmurant « que Dieu me protège du Satan maudit ».
- Vous savez Docteur, il m’arrive régulièrement de mettre de la musique quand je couche avec ma femme. Cela nous aide à nous concentrer sur nous-mêmes. Et comme la chambre de nos enfants est juste à côté de la notre, la musique aide à camoufler nos soupirs, et surtout, nos cris au moment du devoir accompli. La musique nous aide à brouiller les pistes, vous savez ! Les enfants ne se rendent compte de rien. Alors c’est bien ou pas ? Le risque, Docteur, c’est que, si on ne met pas la musique, c’est d’être obligés de nous fermer réciproquement nos deux bouches avec les mains. Mais alors, si au moment de l’orgasme, un cri part, de moi ou de ma femme, ce sera trop tard. Les enfants, à côté, vont tout savoir, Docteur.
Il continue à ne rien dire et à supplier Allah de le protéger du Satan…..
- Ils risquent d’être perturbés à vie et de se demander, si leurs parents - c’est-à-dire ma femme et moi - se transforment, tous les soirs, en singe ou en porc ?
Toujours rien.
- Soit ! Et si cette pulsion - créée, au demeurant, en moi par mon Dieu, à ce que je sache, pour le seul but de m’envoyer d’office en enfer - m’arrive à la mosquée pendant que j’écoute les chants islamiques ? Puis-je quitter la prière pour rentrer chez moi niquer ma femme ?
- C’est une question que ne peut poser que le diable.
- Soit ! Mais vous êtes le seul à pouvoir y répondre.
Il esquive ma question, reprend son feuillet et poursuit :
- Le chant est interdit dans l’Islam . C’est la voix du Diable.
Non content du fait qu’il ne m’ait répondu, je lève ma main droite (toujours) ;
- Docteur, docteur, le diable sait chanter ? Je ne le savais pas ! Et quel type de chant ? Jazz, Gnawa, baladi, rock , swing, tango, salsa ? Quel genre ?
- L’Imam Moujahid a rapporté que « les gens qui chantent et qui dansent sont excités par le Diable »
- C’est vrai Docteur, quand je chante je me sens excité, voire surexcité, mais je pensais toujours que c’est la musique qui m’excitait. Jamais, je n’aurai soupçonné que c’est la main du Diable. Et il fait comment le Diable ? Vous le savez ?
- Tu ne le vois pas. Personne ne le voit, le Diable, et pourtant c’est lui qui pousse les gens à chanter et à danser. Et il le fait pour provoquer Dieu et détourner les musulmans de son adoration.
- Ah bon !? Tout ça ! C’est beaucoup ! Il n’est vraiment pas gentil ce Diable. Et comment ça se fait qu’on le laisse faire ? Il devrait être le premier à entrer en enfer, n’est ce pas ?
- Il n’a rien dit.
- Mais dites-moi Docteur, ce Diable doit avoir beaucoup de boulot aujourd’hui, trop même. Vous ne pensez pas ? Avec tous les gens qu’il doit exciter partout dans le monde ; jeunes,
adultes, seniors, femmes, hommes, Santana, Goldman, chanteurs, musiciens, danseurs, chorégraphes, Stromae, Madonna, acteurs, comédiens, artistes, célébrités, talents inconnus, fêtes de mariage, soirées entre amis, … c’est énorme ! Et comment fait-il pour manipuler tout ce monde ?
Il n’a rien dit.
- Et les animaux, Docteur ? Le Diable les manipule aussi ? Et les oiseaux ? Et les singes ?
Il ne répond pas à ma question. Il reprend son feuillet et poursuit son réquisitoire contre l’art :
- « Aîcha - une des épouses du Prophète - avait vu un homme bouger sa tête. Elle a dit « diable, diable », puis a ordonné à ses domestiques de le virer. Si Aïcha voyait les jeunes de la communauté bouger leurs têtes dans les voitures, qu’est ce qu’elle aurait dit ? »
- En effet, avec le nombre de jeunes qui, aujourd’hui, mettent à fond la musique et bougent leurs têtes, à gauche et à droite, voire tout leur corps ! Et pas que les jeunes d’ailleurs ! Elle aurait viré tous le monde, n’est ce pas Docteur ? C’est toute la moitié nord du globe qui aurait sauter ; l’Europe, l’Amérique du Nord, et c’est aussi la quasi totalité de la partie sud du Globe ; l’Afrique, l’Amérique Latine, l’Asie. Il ne serait resté plus que l’Arabie ; une partie de l’Arabie seulement, celle qui ne chante pas. N’est ce pas Docteur ?
Il n’a rien dit.
- Et dites moi, grand guide ; et comment Aîcha savait que le pauvre mec dansait. Après tout il n’avait bougé que sa tête, pas son corps en entier. Et l’on peut supposer qu’il avait juste une torticolis, non ? Et vous grand guide ; quand vous parlez derrière votre micro, vous n’arrêtez pas de bouger votre tête. Etes-vous excité par le Diable ? Aîcha vous aurait banni vous aussi?
- Le prophète interdit le chant et les instruments de musique, sauf dans certaines circonstances particulières.
- Ah ! C’est intéressant ! Dites-moi ! Vite !
Je me rassois, croise mes jambes et écoute.
- Ne chantent que les pervers.
Je m’impatiente.
- Oui, oui. J’ai compris. Mais parlez-nous Docteur de ces « circonstances particulières ».
- Des circonstances particulières, mais pas avec n’importe quel instrument.
- Ah bon !? Pas avec n’importe quel instrument ?
- Seul un seul instrument est autorisé ?
- Et lequel ?
- Le chant crée de l’hypocrisie dans le cœur. Il empêche le cœur d’aimer Dieu.
Il esquive ma question et poursuit :
- Quand le chant rentre dans le cœur, il n’y a plus de place pour le créateur.
- Le créateur du chant ?
- Non, le créateur de l’univers.
- Et il a besoin d’une place le créateur de l’univers ?
- Eh oui !
- Et les gens qui ont un grand cœur, sont-ils concernés ? Il doit y avoir de la place pour tout, n’est ce pas ?
- C’est de l’hypocrisie.
- Je ne comprends pas.
- Je t’explique ; la coexistence de deux amours n’est pas possible, l’amour de Dieu et l’amour du chant.
- Ah. Je comprends. Mais attendez, docteur ; mais ne seriez-vous pas entrain d’insinuer que Dieu est jaloux ? Ah ; ce serait gravissime !
- Non. Mais l’homme est faible, tu sais. Si son cœur bat pour le chant et la musique, il se laissera entraîner dans la fornication. Ainsi, l’homme cessera de penser à Dieu.
- Ah! J’ai compris.
- Et pendant qu’il ne pense pas au créateur, il l’oublie.
- C’est logique.
- Et pendant qu’il danse, il ne fait pas la prière.
- Et comment ?
- S’il sort en boite, il ne fait pas la prière de la nuit.
- C’est logique aussi.
- C’est pour cela que le prophète a interdit le chant et les instruments de musique, sauf le chant islamique
- Le chant islamique !
- Oui, sauf le chant islamique, mais sans instrument.
- Attendez Docteur (je me lève, prêt à foncer), mais vous avez dit que le prophète a autorisé un instrument, et maintenant vous soutenez le contraire !
- Non, le chant islamique ne doit être accompagné d’aucun instrument.
- Ah !
- Il ne doit pas être chanté par des femmes.
- Seuls les hommes donc ?
- Les femmes peuvent chanter entre elles, mais loin des hommes.
- Et sans instruments ? C’est bien cela ?
- Le seul instrument autorisé, c’est le douf.
- Attendez Docteur, je m’embrouille. Alors, reprenons. Seuls les hommes ont le droit de chanter les chants islamiques. Les femmes peuvent chanter, mais loin des hommes. Je suppose que cette mesure d’éloignement s’explique par le risque d’excitation féminine pouvant, à tout moment, entraîner une formication masculine. Bien. Et vous dites que le seul instrument autorisé par l’Islam est le Douf. Mais, Docteur, si les femmes battent le Douf, quelque soit la distance qui les sépare des hommes, ces derniers vont entendre les battements. Alors, là, le risque de s’exciter et de se mettre à courir pour soulager leurs bites n’est pas impossible. N’est ce pas ?
- Seules les fillettes peuvent battre le douf, et rien qu’entre elles, loin des garçons.
- Ah ! C’est plus raisonnable !
- Mais certains savants de l’Islam ont élargi le champ d’application de cette règle.
- Ah ! Dites moi, Docteur ? Quoi ?
- Ils ont admis que les femmes, mais uniquement les femmes, peuvent chanter entre elles, mais uniquement entre elles, pendant d’autres moments de joie, comme les fêtes de mariage.
- Ah ! Comme quoi ! Quand on veut, on peut !
- Et ils ont admis aussi que les femmes battent le douf, mais loin des hommes.
Je ne sais pas ce qu’il lui arrive. D’un coup, il donne des signes d’ouverture.
- Et alors dites Docteur ; ces savants, s’ils sont restés en vie, comme vous, n’auraient-ils pas autorisé aux femmes de chanter et danser comme bon leur semblent ? N’auraient-ils pas autorisé aux femmes de se mélanger avec les hommes, les filles avec les garçons ? N’auraient-ils pas autorisé les fêtes, sortir en boite, passer de bons moments avec ses amis, sa famille ? Ne se seraient-ils pas rendus compte que ces restrictions n’ont plus lieu d’être ?
- Que Dieu me protège du Diable maudit.
- Une dernière question, Docteur.
-Laquelle ?
- Mais vous êtes né quand, Docteur ?
Il me regarde, avec étonnement.
- A l’époque du Prophète, ou avant ?
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